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Ricco92
231 abonnés
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4,0
Publiée le 15 novembre 2016
A l’instar du travail de Martin Scorsese sur le cinéma américain et sur le cinéma italien, Bertrand Tavernier nous offre un documentaire très intéressant sur le cinéma français qui a déclenché sa vocation de cinéaste. Ce travail étant totalement subjectif et partiel (il a pour projet de faire une suite sous forme d’épisodes télévisés), on pourra reprocher au réalisateur le choix de tel cinéaste (Jean Sacha ou Jean Delannoy) et l’oubli de nombreux autres (pas de Gance, Pagnol, Guitry, Clouzot et bien d’autres) mais on ne pourra pas lui nier sa volonté de communiquer sa passion au public. Même si la longueur du film (3h15) aurait peut-être bénéficié d’un découpage en deux parties, sa volonté d’objectivité dans la description de monuments du 7ème art (l’attitude trouble de Jean Renoir au début de l’Occupation, le comportement pendant les tournages de Jean-Pierre Melville et les affrontements de celui-ci avec des comédiens comme Jean-Paul Belmondo ou Lino Ventura…) et les anecdotes concernant ses relations avec des cinéastes comme Melville ou Sautet permettent d’offrir une vision enrichissante et originale sur le cinéma français des années 30 à 60. Tout amateur de cinéma devrait donc voir au moins une fois ce film qui lui permettra au minimum de revivre de grands moments culturels et sûrement de découvrir des aspects méconnus sur des classiques qu’il croyait connaître totalement.
Beaucoup de plaisir partagé ! B. Tavernier assume ses choix, ses bonheurs cinématographiques même en dépit d'un peu de frustration du spectateur à qui il manque forcément ses propres souvenirs...
Merci, grand merci à Mr Tavernier pour ce voyage au coeur de la galaxinoche française ! Pour un amateur assez inculte comme moi, c'est quelquefois beaucoup (trop?) d'info d'un seul coup, dans le (trop grand ?) désordre de son enthousiasme à bâtons rompus...Je ne suis pas sûr de retenir longtemps les noms de ses aînés dans le métier, ceux qui l'ont marqué et dont il sait si bien décortiquer la créativité. Qu"importe si je mélange les chronologies des anciens de l'avant-guerre dont il parle dans la première partie, les Renoir, Becker et autres Carné, ou des acteurs qu'ils ont mis en lumière, qu'ils s'appellent Berry, Simon, Arletty, Jouvet ou Gabin... Qu'importe si j'ai déjà oublié le nom des compositeurs qui ont donné son identité musicale au cinoche français, et dont il souligne si bien les spécificités. Pour leur travail aussi, il m'a donné envie de voir, de revoir, de recevoir, même si dans sa deuxième partie je me suis senti plus à l'aise, ayant grandi au moment de l'entrée en lice d'autres grands qu'il fait entrer en scène. Des références comme Truffaut, Melville, Godard ou Sautet c'est ma jeunesse qui resurgit, et il sait si bien choisir leurs moments forts que l'émotion s'invite à l'écran avec Bébel, Ventura, Piccoli, Signoret, Bardot, Moreau ou... Gabin (encore lui !) ... Oui, vraiment, merci à Mr Tavernier. Et respect pour son ardeur, son élan intacts, ces témoins de la jeunesse qui l'habite toujours à n'en pas douter. Mr Tavernier est une belle personne, me semble-t-il. Il part de son vécu sans se mettre en avant mais il est, lui aussi, le cinoche français, et il donne vraiment envie de l'aimer. J'attends avec impatience son prochain panoramique !
Il est né à Lyon, la ville des frères Lumière (même si eux n'en étaient pas natifs - et si seul l'aîné y est mort) - en 1941. Cela fait à Bertrand Tavernier un point de départ à sa causerie (son "Voyage"), et un point de chute (lançant le générique - fleuve - car il est président de l'Institut Lumière). Entre les deux, 3 h 15 de souvenirs, d'inclinations diverses pour le cinéma français, qu'il a lui-même illustré (il n'y fait qu'une brève allusion, modestement...). En gros, de "L'Atalante" aux années 70. Au net positif de son travail : les 3 h 15 passent très vite ! Il faut dire que son panorama couvre une période façon "âge d'or" - quand les cinéastes étaient des êtres cultivés, connaissant leur métier, s'entourant de collaborateurs à l'unisson, et les acteurs (vedettes et rôles de "complément") de vrais interprètes. La comparaison avec l'ordinaire de la production hexagonale actuelle est cruelle - à tous égards ! L'exercice a aussi ses limites. Si l'aspect "pédagogique" est passionnant (élaboration des scénarios et dialogues, "grammaire" cinématographique, musiques...), l'aspect "filiations et influences" intéressant, on peut regretter que certains metteurs en scène, acteurs, compositeurs... de la période considérée soient trop bien servis, et beaucoup d'autres à peine évoqués. Sans oublier les (heureusement rares) tentations de politiser l'exposé - BT se voulant "engagé".....Inopportunes.
Pas mal du tout (bien qu'un brin décevant). Bertrand Tavernier a choisi l'autobiographie pour réaliser cet immense projet : quels films j'ai aimés, qu'est-ce qui m'a marqué, etc. C'était une approche possible, mais ça limite forcément. Il y a des manques. En gros, il y a Becker, Renoir, Duvivier, Carné (beaucoup), Gabin (un peu long, mais bien). Rien ou si peu sur les autres acteurs de cette époque (Arletty, Jouvet, Marais, Morgan, Michel Simon, Darrieux, Raimu…) ou les autres réalisateurs (Ophüls, Tati, René Clair, Lherbier, Autant-Lara…) Excellent passage sur Eddie Constantine (et Lemmy Caution), et sur Melville. Truffaut, Godard, Chabrol à peine effleurés. Tout comme Bresson. Un peu de Claude Sautet, très intéressant, mais rien sur le cinéma des 70's. Bon, bon, assez d’ergotage, de pinaillerie, de chichis : il est tout simplement impossible d'être exhaustif dans ce genre d'entreprise. Il faut reconnaître que c'est tout de même un très beau voyage, avec de superbes archives et un passionnant commentaire. En fait, c'est parce qu'on en aurait voulu plus, encore plus qu'on critique. C'est vrai que les 3h15 passent… comme un claquement de doigt ! On en revient pas que ce soit déjà fini. Alors, qu'est-ce qu'il y a à redire ? Rien.
"Voyage à travers le cinéma français" ou plutôt "Un certain voyage à travers le cinéma français". Car ce qui intéresse Tavernier dans ce long (peut-être trop long) panorama encyclopédique du cinéma, ce n'est pas de nous faire une leçon de cinéma, mais de parler de lui-même, de ce qui a contribué à construire le réalisateur exceptionnel qu'il est aujourd'hui. Dès le début du film, on apprend non sans malice que le cinéaste souffre d'un problème lointain de rétine, comme si le regard devait subir une fêlure pour pouvoir imaginer le monde à travers une caméra. Tavernier se met en scène au milieu des plus grands comme Carné, Renoir, Melville, Sautet, Arletty, Prévert, Gabin, Blier, etc. mais aussi d'illustres inconnus qui ont manifestement révolutionné le cinéma mondial. L'auteur parle de son rapport à la photographie, à la mise en scène mais aussi de musique, de décors, et de tournages. Il évoque finalement pas tant l'histoire du cinéma en elle-même, trop circonscrite à quelques personnages marquants, que son propre récit dans la création artistique. Le jeune Tavernier a été assistant à la mise en scène, attaché de presse, et surtout un formidable militant et chercheur de cinéma. Il ressuscite des œuvres et le regard qu'il pose sur elles grandit le spectateur. Le seul (faux) défaut du film demeure la longueur, ou peut-être la qualité des fauteuils de la salle ! A méditer.
Bertrand Tavernier nous emmène dans une balade de trois heures à travers les films qui lui ont donné le goût du cinéma. Par le biais de portraits, ceux de réalisateurs Jacques Becker, René Clair, Jean Renoir, François Truffaut, Claude Sautet..., de compositeurs, Joseph Kosma et Maurice Jaubert, de comédiens, Jean Gabin (beaucoup), Erich Von Stroheim (un peu) et Eddy Constantine, le réalisateur nous explique pourquoi ces artistes avaient plus de talent que la moyenne. Il commente des scènes issues de chefs d'œuvre du cinéma français qui nous rappellent s'il en était besoin qu'à l'époque on avait le sens du dialogue et du travelling. Cette sorte de leçon de cinéma est passionnante et d'autant plus captivante que Tavernier est un merveilleux conteur parsemant son propos d'anecdotes plus croustillantes les unes que les autres. On prend beaucoup de plaisir dans ce voyage et si la frustration vient c'est uniquement de ne pas y retrouver d'autres artistes qu'on aimerait voir commentés par le passionné Bertrand Tavernier. Pour consolation, le réalisateur nous promet pour bientôt une série d'émissions à la télévision sur d'autres personnalités du cinéma français.
Très beau voyage à travers les films français des années 1930 à 1970, guidé par un cinéaste cinéphile, qui nous fait découvrir sa vision du cinéma français et nous parle de "son" expérience avec le cinéma, depuis son enfance. On passe un très bon moment en sa compagnie, devant cette masse nécessairement subjective mais parfaitement illustrée et mise en valeur, avec des extraits parfois très connus et parfois parfaitement inconnus. On en redemande, et j'attends avec impatience la sortie de la version "longue" ...
Bertrand Tavernier grand spécialiste français du cinéma américain qu'il a commenté dans différents ouvrages de référence et analysé dans nombres de bonus DVD, notamment de westerns, aurait pu offrir aux nombreux fans de son érudition, un voyage dans le cinéma américain. Mais son ami Martin Scorsese ayant déjà fait le travail pour les cinémas américains et italiens ainsi que Stephen Frears pour le cinéma anglais, il s'est sans doute dit que sans lui le cinéma français ne serait peut-être jamais mis à l'honneur sous cette forme. L'ouvrage était donc très attendu. La faconde de l'ancien critique de Positif, son sens du détail et sa connaissance encyclopédique promettaient un voyage enchanteur sur plus de 40 ans d'un cinéma national désormais un peu oublié quand on sait que trop souvent aujourd'hui la cinéphilie se limite à la décennie écoulée quand elle ne se résume pas aux deux dernières années. Sur plus de trois heures, l'occasion lui était donc donnée de balayer l'ensemble de la production de la période choisie tout en la resituant dans son contexte social et historique. Bertrand Tavernier a choisi une autre approche dont on a senti tout de suite les limites quand la première demi-heure a été consacrée à Jacques Becker et la deuxième à Jean Renoir, deux cinéastes certes très importants mais qui par la place qu'il occupent ici passent sous le tapis Gance , Grémillon, Duvivier, Allégret , L'herbier, Pagnol, Clouzot, Guitry, Autant-Lara , Bresson, Lautner , Resnais, Verneuil, Lelouch, Clément, De Broca, Malle , Granier-Deferre ou même Deray et Enrico. Un hommage appuyé et mérité à Gabin qui régna en maitre sur la période était indispensable et Tavernier ne l'a pas oublié même si l'on sait la place majeure qu'occupe le rôle du réalisateur dans l'esprit de l'ancien de "Positif". Ce sera donc le seul chapitre consacré à un acteur dans ce voyage. Après l'injustement oublié Edmond T Gréville que Bertrand Tavernier tient à réhabiliter à travers un témoignage émouvant, ce sont Jean-Pierre Melville et Claude Sautet qui occupent la dernière heure. Tavernier les a bien connus tous les deux en qualité d'assistant pour l'un et d'ami pour l'autre. Le choix narratif revient certes à l'auteur souverain mais celui effectué par Tavernier ne donne pas à ce travail méritoire, le côté lyrique et magique qu'avait su conférer Martin Scorsese à ses deux voyages, prenant le parti de nous livrer ses impressions telles qu'il les avaient ressenties enfant, adolescent, jeune adulte puis réalisateur accompli. Sensitif au possible, Scorsese faisait la part belle aux acteurs et actrices qui inondaient l'écran de leur présence magnétique en ces années où les effets spéciaux n'avaient pas encore pris le pouvoir. Bertrand Tavernier après avoir laissé entrevoir vouloir prendre le même chemin avec la narration de ses souvenirs d'enfant de l'après-guerre n'est pas parvenu pas à se défaire de ses oripeaux de réalisateur et se livre à des analyses de mise en scène certes instructives mais qui ne font définitivement pas rêver. En dépit de l'admiration qu'on lui porte, on reste donc un peu sur notre faim au bout de trois heures. Mais comme s'il était conscient de la frustration possible que pouvaient générer ses choix, Tavernier nous annonce qu'une version télévisée prévue pour 2017 aura un plus large spectre. On est rassuré. On ne sera malgré tout pas trop sévère avec ce grand connaisseur qui nous délecte depuis des années de ses merveilleux livres et de ses anecdotes et analyses enfiévrées sur les films méconnus du patrimoine hollywoodien. Si le cœur lui en dit, en hommage à Jean Gabin qu'il avoue vénérer, il pourrait se lancer dans une fiction sur la vie du grand acteur, en contactant Kenneth Branagh dont la ressemblance avec le Gabin des années 40 est sidérante. Une ressemblance aussi bien physique que dans les mouvements que tous ceux qui ont vu la série "Wallander" ont pu constater. Une association de ces deux grands talents dans une évocation de cette carrière hors norme et intègre (à l'image de celles des deux hommes précités) aurait assurément de l'allure. On ne retrouvera pas de sitôt un si grand acteur capable d'incarner de manière crédible le môme de Merviel qui tiendra plus tard dans ses bras la grande Marlène.
Œuvre-somme sur le cinéma parlant français, Voyage à travers le cinéma français rend hommage sur quatre décennies aux cinéastes, acteurs et compositeurs. Bertrand Tavernier livre ici un brillant, passionnant et exceptionnel documentaire cinéphile réceptacle d’une analyse moderne et précise du cinéma hexagonal de Jean Vigo à Claude Sautet. Le parcours proposé n’est ni chronologique, ni hagiographique, ni thématique et emprunte diverses voies narratives : extraits de films, interviews, images, commentaires, anecdotes, extraits audio. Il est le fruit de l’immense culture cinéphile de son auteur. Un projet colossal qui appelle une suite déjà programmée pour 2017 ! Bien que récent, Voyage à travers le cinéma français est déjà un classique incontournable et indispensable. Plus de détails sur notre blog ciné :
J'ai mis une note de 2,5 pour "moyen". Ce n'est pas un documentaire "moyen", c'est un très beau documentaire pour qui s'intéresse à la technique cinématographique et pour qui a des référents du cinéma des années 1930 à 1970 auquel il peut se rattacher, et une sacrée leçon d'histoire. Mais au-delà de ça, il ne faut pas se tromper sur ce que tente de faire ce voyage, ça reste très cérébral et très technique. Je suis allée voir le documentaire car la presse parlait de Truffaut et Sautet (mes référents les plus anciens pour ma part) mais il ne faut pas se tromper, Truffaut, Tavernier en parle pendant une minute et Sautet dans les cinq dernières minutes du film. A l'école, je préférais lire plutôt que de faire de l'analyse de texte, et bien en matière de cinéma, c'est pareil, je préfère voir un bon film que de le décortiquer pour comprendre ce qui, techniquement, en fait un bon film. Tout cela étant dit, Tavernier parle très très bien de son art avec une passion non démentie et ça, c'est très impressionnant.
C'est long et indigeste pour qui n est pas intéressé.
Il mériterait doublement une entracte au milieu. Qu'importe, c est intelligent, cultivé, didactique. C'est bien rare les films qui prennent le partit de la culture dans son acceptation d accepter la diversité. Bien sûr c est aussi les goûts de Bertrand Tavernier aussi il y a du connu, du méconnu et peut être même de l inconnu. Je ne connaissais pas le nom de gréville, n en avait jamais entendu le nom et je doute que le commun des spectateurs qui commence a découvrir le cinéma ait la moindre occasion d en voir, pourtant 36 longs métrages, ça fait beaucoup.
Le film alterne entre anecdotes, analyses, leçons de cinéma, simple observation de séquence sans commentaire particulier.
Un exemple parmi d'autres. Gabin crains pour son coeur aussi il refuse de monter plus de 3 marches dans les films qu'il tourne. Dans un film, alors qu'il est hors champs, il monte tout l'escalier pour que simone signoret qui est à l'image aie le vrai son de ses pas qui s'éloignent afin de l'aider dans sa scène. On voit la séquence, mais on ne sait pas comment elle s'insère dans le film, pourquoi pour ce film là, pour cette séquence là, cette fois-là, il a fait ça. Je suis sur qu'on ne peut plus voir le film de la même façon une fois qu'on a été avertit de cela.
Les foules rateront volontairement cette rétrospective cinématographique du vivant de Bertrand Tavernier projetée avec une amplitude horaire riquiqui et de préférence le matin, durée un peu plus de 3 heures, autant dire pour un public averti si ce n'est clairsemé :-) ou les fans de vieux films à "bonne histoire" ! Hommage d'une petite vingtaine d'années seulement, il manque un complément post seventies ébauché par des allusions aux oeuvres de Sautet, Melville... Beaucoup apprécié, outre la bonhomie habituelle du conteur qu'est aussi Tavernier ;-), le fréquent relais vocal ensuite, d'une fluidité parfaite... tous ces retours sur Jean Renoir, Eddie Constantine entre autres, et tout particulièrement la reconnaissance de talents gommés à leur époque pour cause de Nouvelle Vague prioritaire = les films de Jacques Becker ("Le Trou") ou Gilles Grangier ("Razzia sur la Chnouf") pour ne citer qu'eux...
Documentaire d'un passionné passionnant ! Tavernier, notre Martin Scrosese français, nous transmet son amour du cinéma à travers des metteurs en scène reconnus (Becker, Renoir) et moins connus (Edmond T. Gréville) et réussit à nous convaincre de la qualité de certaines œuvres oubliables. Les 3h12 passent comme un charme et on a hâte de voir la suite. Merci Monsieur Tavernier.
Passionnant pour tous les amoureux du cinéma, ce documentaire regroupe de nombreux extraits de films toujours agréables à revoir pour les cinéphiles et à découvrir pour les autres. Tavernier offre au spectateur une vision personnelle des films et des personnes qui ont marqué son cinéma, avec quelques anecdotes intéressantes et un dialogue toujours riche avec le spectateur. Quand le générique est apparu, je n'avais pas vu le temps passer et c'est finalement une certaine frustration qui s'est emparé de moi, car c'était finalement trop court et beaucoup de réalisateurs comme Henri-Georges Clouzot par exemple n'était même pas mentionné. Belle initiative en tout cas.