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Bulles de Culture
139 abonnés
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4,0
Publiée le 15 octobre 2016
A travers anecdotes, citations, témoignages, affiches, extraits de films, photos d’époque, images d’archives… Bertrand Tavernier signe avec ce film un magnifique hommage au patrimoine cinématographique national. Un hommage du cœur à ne pas rater.
C'est long et indigeste pour qui n est pas intéressé.
Il mériterait doublement une entracte au milieu. Qu'importe, c est intelligent, cultivé, didactique. C'est bien rare les films qui prennent le partit de la culture dans son acceptation d accepter la diversité. Bien sûr c est aussi les goûts de Bertrand Tavernier aussi il y a du connu, du méconnu et peut être même de l inconnu. Je ne connaissais pas le nom de gréville, n en avait jamais entendu le nom et je doute que le commun des spectateurs qui commence a découvrir le cinéma ait la moindre occasion d en voir, pourtant 36 longs métrages, ça fait beaucoup.
Le film alterne entre anecdotes, analyses, leçons de cinéma, simple observation de séquence sans commentaire particulier.
Un exemple parmi d'autres. Gabin crains pour son coeur aussi il refuse de monter plus de 3 marches dans les films qu'il tourne. Dans un film, alors qu'il est hors champs, il monte tout l'escalier pour que simone signoret qui est à l'image aie le vrai son de ses pas qui s'éloignent afin de l'aider dans sa scène. On voit la séquence, mais on ne sait pas comment elle s'insère dans le film, pourquoi pour ce film là, pour cette séquence là, cette fois-là, il a fait ça. Je suis sur qu'on ne peut plus voir le film de la même façon une fois qu'on a été avertit de cela.
Bertrand Tavernier, grande figure du cinéma hexagonal, nous livre un Voyage à travers le cinéma français gourmand et passionnant pendant près de 3h15. L’occasion de (re)découvertes cinématographiques devant lesquelles nos yeux pétillent parfois.
Tout commence par la naissance cinéphilique de Bertrand Tavernier qui commente les images de son tout premier émoi cinématographique, à 6 ans : Dernier Atout de Jean Becker. Les images de cinéma ne cesseront de peupler ce voyage en terres cinéphiles. Par ce geste, Tavernier poursuit celui entamé sur le cinéma américain et se place aux côtés de grands noms comme celui de Scorsese lui-même qui parla de sa cinéphilie dans Un voyage de Martin Scorsese à travers le cinéma américain (2006). Mais plus encore qu’un documentaire sur le cinéma, Voyage à travers le cinéma français est aussi un autoportrait du réalisateur qui se livre à travers ses coups de cœur. Tavernier ne convoque en effet que des films qu’il tient en estime, des souvenirs agréables. Il n’hésite donc pas à nous parler de cinéastes peu reconnus mais dont quelques opus l’ont touché, à défaut de l’œuvre entière. C’est le cas du réalisateur Jean Delannoy dont il a aimé et fait donc partager Macao, l’enfer du jeu avec Erich von Stroheim.
Un film instructif et très érudit dans lequel Tavernier fait montre de toute sa finesse d'analyse. Ca manque cela dit un peu de cinéma - de silences, de montage et de variations...
Œuvre-somme sur le cinéma parlant français, Voyage à travers le cinéma français rend hommage sur quatre décennies aux cinéastes, acteurs et compositeurs. Bertrand Tavernier livre ici un brillant, passionnant et exceptionnel documentaire cinéphile réceptacle d’une analyse moderne et précise du cinéma hexagonal de Jean Vigo à Claude Sautet. Le parcours proposé n’est ni chronologique, ni hagiographique, ni thématique et emprunte diverses voies narratives : extraits de films, interviews, images, commentaires, anecdotes, extraits audio. Il est le fruit de l’immense culture cinéphile de son auteur. Un projet colossal qui appelle une suite déjà programmée pour 2017 ! Bien que récent, Voyage à travers le cinéma français est déjà un classique incontournable et indispensable. Plus de détails sur notre blog ciné :
Merci, grand merci à Mr Tavernier pour ce voyage au coeur de la galaxinoche française ! Pour un amateur assez inculte comme moi, c'est quelquefois beaucoup (trop?) d'info d'un seul coup, dans le (trop grand ?) désordre de son enthousiasme à bâtons rompus...Je ne suis pas sûr de retenir longtemps les noms de ses aînés dans le métier, ceux qui l'ont marqué et dont il sait si bien décortiquer la créativité. Qu"importe si je mélange les chronologies des anciens de l'avant-guerre dont il parle dans la première partie, les Renoir, Becker et autres Carné, ou des acteurs qu'ils ont mis en lumière, qu'ils s'appellent Berry, Simon, Arletty, Jouvet ou Gabin... Qu'importe si j'ai déjà oublié le nom des compositeurs qui ont donné son identité musicale au cinoche français, et dont il souligne si bien les spécificités. Pour leur travail aussi, il m'a donné envie de voir, de revoir, de recevoir, même si dans sa deuxième partie je me suis senti plus à l'aise, ayant grandi au moment de l'entrée en lice d'autres grands qu'il fait entrer en scène. Des références comme Truffaut, Melville, Godard ou Sautet c'est ma jeunesse qui resurgit, et il sait si bien choisir leurs moments forts que l'émotion s'invite à l'écran avec Bébel, Ventura, Piccoli, Signoret, Bardot, Moreau ou... Gabin (encore lui !) ... Oui, vraiment, merci à Mr Tavernier. Et respect pour son ardeur, son élan intacts, ces témoins de la jeunesse qui l'habite toujours à n'en pas douter. Mr Tavernier est une belle personne, me semble-t-il. Il part de son vécu sans se mettre en avant mais il est, lui aussi, le cinoche français, et il donne vraiment envie de l'aimer. J'attends avec impatience son prochain panoramique !
Une première partie tout à fait passionnante sur les films des années 30 où Tavernier nous fait partager son amour pour certains réalisateurs et acteurs, nous fait découvrir les ficelles et le métier, l'art de filmer pour faire ressortir toute l'émotion d'une scène par exemple. Mais la deuxième partie est assez confuse avec des retours en arrière, un meli-melo d'acteurs ou de cinéastes, nous faisant perdre le fil de l'histoire sans aller au bout des choses, comme dans la première partie. Enfin on a l'impression que Tavernier a surtout aimé le cinéma d'une époque, en occultant une grande partie du reste. Pas un mot sur les débuts du cinéma, comme le grand Méliès, une part très restreinte sur la période 1946-1959, peu de commentaires sur la nouvelle vague (cinéma qui a permis de relancer et faire connaître le cinéma français à l'étranger) et quasiment rien de 1965 à nos jours. Je sais qu'il fallait faire un choix, mais on sort du film avec un arrière-goût d'inachevé et de regrets après un début aussi passionnant.
Tout est dit dans le titre de ce superbe documentaire ciselé par un expert - amoureux du CINÉMA. Le film est un régal plein de charme mais aussi de petites histoires qui font que l'on ne voit jamais le temps passer avec ce long moment de plaisir. A quand la Suite Mr tavernier ?
Il ne faut pas s'attendre à un inventaire exhaustif du cinéma français depuis ces dernières décennies, mais il s'agit des coups de coeur et souvenirs personnels de Bertrand Tavernier, et cela rend ce film intéressant et attachant. Je n'ai pas vu le temps passer durant ces trois heures 15, je ne peux que conseiller aux amoureux du cinéma français d'y aller. Hommage personnel de Tavernier à Gabin, l'un des plus grands acteurs français, à Melville, à Sautet, aux compositeurs de musiques de films, et mention spéciale pour un réalisateur que je ne connaissais pas, Edmond Gréville, et que je ne demande qu'à connaitre...
Plus de trois heures qui passent à toute vitesse. Des années 1930 aux années 1960, Tavernier nous fait découvrir, par la magie des petits extraits mis bout à bout, tout le génie des grands réalisateurs français. Il nous accompagne avec une grande pédagogie et, surtout, nous donne envie d'en voir plus. La fin du documentaire annonce une seconde partie. On s'y précipitera !
Beaucoup de plaisir partagé ! B. Tavernier assume ses choix, ses bonheurs cinématographiques même en dépit d'un peu de frustration du spectateur à qui il manque forcément ses propres souvenirs...