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Valentin D.
13 critiques
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4,0
Publiée le 22 novembre 2017
J'ai adoré, déjà par le jeu d'acteur qui est sublime, un casting vraiment bien et bien sûr un bon scénario . Quelques rigolades, mais tout en restant sérieux. Plusieurs rebondissement dans l'histoire qui mystifie le personnage principal, Daniel. Les timbres de couleurs dans le film étaient superbe bien accordés avec l'environnement de Salas.
Excellent drame de la vie d'un écrivain devenu célèbre et qui revient dans son village natal méchamment décrit dans ses livres. Désormais Nobel de littérature, il est confronté à la petitesse des jaloux et à sa propre lâcheté. Tous les acteurs sont excellents, à voir.
El ciudadano ilustre » (« Le citoyen d’honneur ») fera assurément partie de notre top 5 de l’année 2017. Inattendu, ce film argentin nous a cueilli de bout en bout et constitue une vraie pépite cinématographique ! Si vous ne l’avez pas encore vu ou que vous ne vous êtes pas (encore) intéressé au phénomène, on ne saurait trop vous conseiller de le faire… Pour nous, le dernier film de Gastón Duprat et Mariano Cohn représente à la perfection tout ce que nous aimons dans le Cinéma avec un grand C !
Dans Citoyen d’honneur, Gastón Duprat et Mariano Cohn poursuivent leur réflexion sur la place accordée à la célébrité dans notre société contemporaine. Le regard critique porté sur la galerie de personnages ordinaires mis en scène mêle cruauté et dérision. Les deux cinéastes livrent ainsi une comédie satirique incisive découpée en chapitres comme une œuvre littéraire qui n’épargne aucun de ses protagonistes. Plus de détails sur notre blog ciné :
Un écrivain argentin exilé en Europe, Daniel Mantovani, prix Nobel de Littérature, est invité par le maire de son village natal pour être fait citoyen d’honneur et participer à quelques manifestations. Le retour de l’enfant prodige se fera-t-il facilement et sans souffrance ? Une comédie douce-amère, caustique, attachante où l’émotion se mêle à la cruauté. La vision du héros et le ressenti de « ceux qui sont restés » ne sont pas du tout les mêmes…. d’autant que le romancier s’est servi dans toute son œuvre des personnages et du village de son enfance, ce qui donne lieux à de croustillants quiproquos ! Porté par une distribution magistrale, ce film démontre la qualité du cinéma argentin trop rare sur nos écrans.
Encore un coup de coeur pour ce film argentin caustique, cocasse, malin et subtil.
Daniel Mantovani, écrivain argentin vivant à Barcelone depuis 40 ans, lauréat du prix Nobel de littérature, accepte l’invitation du maire de son village argentin d’origine, Salas. Celui-ci souhaite en effet en faire le citoyen d’honneur. Le voyage de Daniel Mantovani en Argentine, avec ses rencontres et les cérémonies qui flirtent avec le grotesque, va petit à petit tourner au cauchemar.
La réalisation est très basique, l’effort des cinéastes se concentre sur le scénario et le jeu des acteurs. Oscar Martinez est excellent, il parvient à transcender sereinement le monde délirant auquel il est confronté.
Le film interroge essentiellement les rapports entre réalité et oeuvre de fiction : Que doivent l’une à l’autre ? Laquelle dépasse l’autre ? Les réponses sont finalement déconcertantes et donnent un beau rôle à la fiction comme au cinéma.
De retour à Salas, sa ville natale en Argentine, Mantovani, prix Nobel de littérature, désabusé et imbu de lui même, n''est pas au bout de ses surprises. Le contraste entre l'écrivain sophistiqué et la simplicité campagnarde des habitants de Salas crée des situations cocasses dont les conséquences tournent au drame. C'est intelligent et sarcastique, mais l'histoire ressemble beaucoup au livre de Joe de Jonathan Tropper.
Le ressort du film est cette idée de retour au village, de retour au passé et au néant d’avant la réussite et la gloire, et de heurt brutal avec la réalité de ce néant, et avec tout le folklore assez coloré qui l’accompagne. Les personnages du village, picaresques, ridicules, offrent une succession de scènes cocasses : les discours au centre municipal, l’arbitrage pour un concours de peinture d’une amusante ribambelle de croûtes désolantes etc. C’est surtout l’occasion de dépeindre tous les petits travers provinciaux : en vrac ; l’inculture ridicule, le profit personnel, la cupidité, l’envie, le ressentiment des différents protagonistes jamais caricaturaux. Et petit à petit on apprend aussi les travers de ce prix Nobel revenu de tout, critique acerbe des péquenauds vus son confort bourgeois. On en arrive à être honteux de ricaner, nous aussi. Bref, tout le monde en prend pour son grade, la nature humaine est décryptée férocement, sans concession, sans exagération. Tout est parfaitement équilibré, pertinent. Un vrai régal !
Daniel Mantovani, écrivain argentin célèbre et Prix Nobel de littérature, vit aisément et surprotégé en Espagne. Il refuse la plupart des nombreuses sollicitations jusqu'au jour où son village natal, perdu au fin fond de l'Argentine, l'invite à recevoir la distinction de citoyen d'honneur de la ville.
L'écrivain ni très sympathique, ni tout à fait détestable, retourne sur les lieux où il a grandi, principale source d'inspiration de ses livres. Habitué à l'allégeance de son entourage, il fait, face à ses hôtes, preuve d'un amusement condescendant qui petit à petit laisse place à plus d'humanité et d'agacement puis à la peur. Simultanément et successivement, aux prises avec l'encombrante mais flatteuse admiration de ses concitoyens, avec leur mépris ou avec leur haine, Daniel Mantovani doit rendre des comptes sur son succès, le contenu de ses livres et sa supposé supériorité d'homme de lettres européanisé. Les deux réalisateurs content cette histoire, à la fois comédie grinçante et thriller, de façon rythmée. Leur sens du raccourci flatte les surprises et favorise le rire qui ne quitte jamais le film. Le récit est bien mené gagnant petit à petit en intensité jusqu'à son étonnant épilogue.
Un écrivain argentin, auréolé de la gloire d'un prix Nobel de littérature revient dans son village pour la première fois depuis 30 ans et renoue avec ses anciens concitoyens une relation qui va ressusciter tous les aspects d'une petite vie mesquine et décevante de bêtise, de méchanceté et de jalousie qu'il avait quittée sans se retourner et sans regrets. Les hommages naïfs et les rencontres surprenantes forment la trame de ce retour au pays qui commence avec un trop plein de gentillesse maladroite et se termine logiquement par un drame presque prévisible. Le film est émaillé de déclarations amères sur l'art et la gloire, sur la littérature et les rapports humains. Très écrit au risque de paraitre un tantinet bavard, découpé en séquences qui voient peu à peu s'amplifier l'aspect dramatique de la confrontation entre ces deux mondes si éloignés, le film porte la marque désabusée de beaucoup de films d'Amérique latine, celle de l'humour distancié et d'un certain désespoir. Belle interprétation. On regrettera toutefois un trop fort classicisme dans la réalisation et un rythme qui pourrait paraitre mollasson.
l'écrivain célèbre qui retourne dans son village natal qui lui a inspiré tous ses romans les habitants ne sont peut être pas prêts à se regarder en face dure critique des villages celui ci est en Argentine mais on peut le retrouver partout remarquable interprétation
Borges n’a jamais eu le prix Nobel, mais un de ses compatriotes vient de l’obtenir : c’est de la fiction. Cet écrivain argentin revient dans son village natal qu’il a quitté il y a trente ans. S’étant inspiré des personnages rencontrés dans sa jeunesse pour bâtir une œuvre qui lui a apporté la fortune, il va devoir servir les intérêts divers de ses concitoyens pendant son court séjour. Sous des allures de comédie, ce film, qui mérite bien des honneurs, développe le thème de l’écart entre la réalité qui peut dépasser l’imagination et inversement. Les personnages pittoresques ne sont pas des pantins d’une usine à gags, ils permettent d’entrer vivement dans le débat concernant la « post vérité » qu’on n’ose même pas appeler « mensonge ». Il est question de la fracture culturelle, du temps qui passe, de la fidélité à soi même, de courage, de sincérité, et d’ennui, sans une once de mépris. Les grincements qui font rire s’amplifient pour une montée en tension parfaitement menée. Quand s’avance le dénouement, les masques tombent. Et l’humour nous sauve encore sur ce coup.
Lui, Daniel Mantovani, est un écrivain célèbre, tout juste récompensé par le Prix Nobel. Alors que la prestigieuse récompense pourrait le pousser aux sommets de la gloire, il décide de renoncer à tout le chichi de sa nouvelle vie d'écrivain mondial. Il se laisse juste aller à une invitation dans son village d'enfance, dont il est promu citoyen d'honneur. Ce retour vers les racines le plonge dans les profondeurs de l'humanité, tout aussi sublimes que désespérément viles. "Citoyen d'Honneur" est une œuvre à la fois très drôle et très sombre. Elle montre des femmes et des hommes sans complaisance, étouffants de médiocrité. On rit, on souffre avec cet écrivain plutôt débonnaire, on a peur pour lui, et surtout on a peur pour la terrible bassesse dont est capable l'être humain. Le réalisateur montre à contrevent que les petites gens ne font pas toujours des grandes œuvres, et que la vilénie pourrit beaucoup nos relations humaines. Ce film joue avec les styles qui poussent aux rires et au grincements de dents. Vraiment, ce "Citoyen d'honneur" est un petit joyau dans la noirceur cynique du cinéma.
Si le film est une comédie alors on peut dire qu'il n'est pas très drôle. La misanthropie et arrogance du personnage principal ainsi que la laideur morale d'absolument tous les autres personnages qui peuplent de film font qu'il est bien difficile de s'intéresser à ce qui se déroule devant nos yeux. C'est peut être pour ça que le film n'est pas drôle tant il est "méchant" dans la mesure où le regard porté sur ses personnages est non seulement critique mais hautain. A cette laideur et pauvreté car le film ne dit pas grand chose on peut dire que la réalisation est raccord avec le propos du film car Elle est d'une grande laideur visuelle, c'est simple il n'y a aucun sens du cadrage, de la composition ou de la mise en scène et absolument aucun souffle cinématographique. Au niveau de l'écriture c'est aussi indigent avec des dialogues plutôt bêtes et creux. Qu'est ce que l'on s'ennuie et qu'est ce l'on se tord sur son siège (inconfortable de cinema d'art et d'essai qui ne supporte pas la médiocrité aussi bien que les salles de grand complexe bien plus confortables). En résumé il n'y a pas grand chose à sauver de ce foutraque en dehors de la prestation de l'acteur principal mais au service de quoi? Pas grand chose malheureusement.