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LeMagduCiné
66 abonnés
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2,0
Publiée le 17 octobre 2016
Un voyage perdu dans le temps
En cette saison 2016-2017, le network NBC réunit le binôme Eric Kripke et Shawn Ryan (créateurs de Supernatural et The Shield) qui décident de se lancer dans le thème du voyage dans le temps à travers leur nouvelle série Timeless. Histoire vue et revue au cinéma, comme à la télévision, on pourrait se demander comment ils vont pouvoir réinventer le genre et apporter quelque chose de neuf dans ce récit plutôt classique. Ils ont un vrai challenge à relever, surtout que nous avons d’autres séries qui traitent du voyage temporel comme The Flash, prochainement Time After Time sur ABC, ou encore LOST qui a su se démarquer par le passé.
La trame principale n’est pas des plus créative : un terroriste veut détruire le monde, le remodeler en changeant certains points cruciaux de l’histoire, et nos héros doivent le poursuivre dans le passé pour prévenir la catastrophe. De ce fait, le pilote commence assez mal avec un pitch de départ qui ne nous accroche pas particulièrement, de peur d’avoir une poursuite sans fin où chaque épisode entraînera un nouveau voyage vers une date précise avec le méchant de la saison toujours en fuite (ce qui ressemble d’ailleurs énormément à la première saison – très moyenne – de Legends of Tomorrow, nous risquons l’overdose). Timeless risque d’être la série procédurale divertissante mais sans réel approfondissement. Malheureusement, le show n’est pas non plus aidé par son casting porté par Abigail Spencer, Matt Lanter, Malcolm Barrett et le manque d’approfondissement de leurs personnages creux, uniquement développés en surface. On se surprend presque à retrouver Goran Visnjic dans cette nouveauté, qu’on ne présente plus depuis l’époque Urgences. Le problème n’est pas tant le choix des interprètes, mais plutôt la direction d’acteur et l’écriture du scénario qui cassent la crédibilité des protagonistes. Nous aurions pu croire en la sincérité des personnages si les scénaristes apportaient plus de matière dans l’esprit de nos trois héros, et n’essayaient pas d’intégrer de l’humour dans la narration. Ainsi, nous avons du mal à nous impliquer émotionnellement et à adhérer aux enjeux et aux choix de Lucy et ses deux partenaires.