Avis : Lego Batman, Le Film - Page 3

Film Moyen mais Bien fait avec des VOIX Super dès Personnages ! Ce Film raconte La vie de Batman en Solo et au Fil de l'histoire se rend compte qu'il y a une Équipe Fabuleuse ! Sinon, Le Film est Bien en version Lego !

Un chef d’œuvre, sans aucun doute le meilleur film Batman. Les dialogues sont des pures diamants, rien que les échanges entre Batman et le Joker sont magiques (je pense que le scénariste qui a pondu ça en avait gros sur la patate).
Qu’ajouter de plus sinon que les films Lego sont toujours des banger ? (J’ai remarqué un schéma récurrent du père dark qui apprend à son film HABILLÉ EN VERT à conduire, Lego il va falloir m’expliquer ce recyclage).

Déçus. Je m'attendais à tellement mieux en comparaison du premiers film Lego que j'ai adoré. La je suis tombé sur un dessin animé pour gamin uniquement .. quelques brides d'humour seulement m'ont fait rire ..

Il serait malhonnête de dire que tout le film est mauvais, parce que j'ai dormi un peu à un moment.
C'est brouillon, ça part dans tous les sens et les références à des films ou des franchises, c'est sympa quand c'est à petites doses, pas quand ça meuble un film à défaut d'autre chose.
Il y a quand même quelques bons moments, mais ils sont trop rares et noyés dans un ensemble médiocre.

Je reste toujours ébahie par la prouesse technique des films Lego! L'histoire est également bonne, bourrée de clins d'œil aux vieux films Batman et même à la kitchissime série des sixties. Humour, second degré, double lecture adulte/enfant. À revoir !

Après la réussite et l'énorme succès du film d'animation "La grande Aventure Lego" (2014) c'est en toute logique que Warner continue à essorer le filon. Batman au centre du récit permet une ribambelle de références et autres clin d'oeil à toutes les autres adaptations ciné, TV, BD et autres médias concernant l'homme chauve-souris. Survitaminé en action movie parodique de bout en bout le scénario part un peu dans tous les sens mais il y a une telle ébullition que le divertissement nous prend à la gorge à défaut d'être au niveau du premier.

Épuisant. Éreintant. Je n'ai rien contre les parodies de comics ou de BD. Parvenir à faire deux niveaux de lecture à la fois pour les enfants et les plus grands est un exercice d'équilibriste pas évident. Mais là, Lego Batman, c'est plutôt pour les enfants de six ans. Il ne faut pas être grand manitou pour deviner que c'était comme dans les années 90 avec les films Batman qui étaient là pour faire vendre autant de figurines Kenner que possible. Lego Batman est donc un pastiche de la première à la dernière seconde, de la première à la dernière image, de tous les films, séries Batman sortis depuis les années 60. Parfois, c'est assez amusant de revoir au détour d'un plan les singeries de la série avec Adam West. La plupart du temps, quand on voit la profusion de couleurs flashy à l'écran (à s'en vriller la rétine), on se croirait tout droit revenu en 1997 au moment de Batman et Robin. C'est fait exprès, je sais. Mais ce film, cette année-là, a failli enterrer définitivement le personnage au cinéma. Clooney l'a reconnu lui-même. Même bourré jusqu'au trognon de bagarres, de courses-poursuites, d'acrobaties en tout genre, ça en devient vite fatigant. Alors si en plus, on rajoute des vannes n'amusant que des gamins de moins de dix ans (adulte, faut consulter un psychiatre), ce serait comme rajouter du sucre dans du miel ou de la pâte à tartiner. C'est indigeste. Il n'y a que lorsque Batman et sa team se taisent que l'émotion survient. Sur la solitude propre au Chevalier Noir. Ses doutes. Sa difficulté à accorder sa confiance aux autres. Quand ça arrive...c'est déjà fini. Cinq minutes sans une chanson débile, il faut croire que ça faisait trop. En comparaison, La Grande Aventure faisait bien mieux.

Lego Batman The Movie.... Halalala... Après le succès (mérité) du film "La grande aventure Lego" en 2013, qui a engrangé pas moins de 469 millions de dollars dans le monde, la Warner a immédiatement annoncé la mise en chantier de suites autours de l'univers des petites briques à monter. Un "La grande aventure Lego 2", suite directe du premier film, et un spin-off centré autour de l'un des personnages secondaires ayant fait sensation dans le premier long métrage. Le bien nommé : Lego Batman.
Dire que ce film, je l'attendais, est un doux euphémisme. L'une des grandes réussites du film "La grande aventure Lego" était indéniablement le personnage de Batman. Cinique, imbu de lui même, dragueur à peine misogyne, auto-parodique de son univers tant au cinéma que sur papier. Cette interprétation du chevalier noir de Gotham City était un véritable vent d'air frais soufflé sur l'image du personnage sur grand écran. À l'image de la version jouet apparue dans la série pour adultes "Robot Chicken", c'était un hommage réussi à ce personnage si iconique de la pop culture. Je n'ai donc pas tergiversé pour foncer en salles obscures, dès que j'en ai eu l'occasion, pour découvrir ce film d'animation. Et j'en suis sorti assez ravi, mais malheureusement pas autant que je l'aurais espéré, en grand fan que je suis du "Dark Knight".
La réalisation en premier lieu est vraiment bluffante. "La grande aventure Lego" était déjà impressionnant, avec des effets visuels à foison et une fluidité détonnante. Mais "Lego Batman le film" est encore un cran au dessus. Ça fourmille de détails à l'écran, alors que les séquences s'enchaînent avec une fluidité déroutante. C'est inventif et coloré. Et la 3D est très réussi. C'est Chris McKay qui s'est occupé de la réalisation de ce film. Il avait officié comme superviseur des effets spéciaux, et chef monteur sur "La grande aventure Lego". C'est son premier film, et force est de constater que lui et ses équipes ont fait un boulot d'exception.
Le scénario est on ne peut plus classique en fond. C'est sûrement ce point qui m'as légèrement rebuté. Il nous présente un Batman connard égocentrique et surtout très seul dans sa croisade, et qui, pour sauver sa ville fétiche de Gotham, va devoir apprendre à faire confiance aux autres. À se reposer sur eux, et former une équipe capable de contrer les plans de son ennemi de toujours : Le Joker. Un scénario relativement simple, vu et revu (notamment dans la série irrévérencieuse "Robot Chicken"). Et même si l'heure quarante cinq du film se laisse regarder, on ne peux s'empêcher de trouver quelques problèmes de rythme durant le long métrage. Les références fusent littéralement dans les dialogues. Des dialogues drôles et (ça se sent) écrits par de vrais fans du personnage et son univers. Mais le tout laisse malheureusement un arrière goût de déjà vu si l'on est un temps soit peu coutumiers de ce qui se fait autour du personnage. Pas désagréable, mais quelque peu regrettable. Un problème qui ne se posera pas aux néophyte, qui seront, pour le coup, ravis de découvrir ce ton particulier appliqué au justicier masqué de Gotham.
La bande son est bonne. Elle ponctue correctement chaque scène. Le compositeur anglais Lorne Balfe (les jeux vidéos Assassin's Creed, les films d'animation Les penguins de Madagascar, Home, Megamind, ...) nous livre des thèmes assez convainquants. Par contre, les réfractaires au RAP, seront un peu déçus, puisque l'une des particularités de ce Batman, est de se lancer à l'occasion dans des impros de RAP. Une idée assez drôle sur le papier, qui à l'écran donne quelques scènes cocasses, mais qui ne feront pas forcément rire tout le monde.
Le doublage quand à lui est assuré en VO par Will Arnett (Batman), Ralph Fiennes (Alfred), Zack Galifianakis (Joker), Michael Cera (Robin) et Rosario Dawson (Barbara Gordon). Un casting impeccable qui sait donner vie aux personnages du film. Par contre en VF, le résultat est plus que limite. C'est... correct on va dire, mais indéniablement en deçà de la version originale. Avec notamment Philippe Valmont en Batman, le jeune acteur Rayane Bensetti en Robin, l'animateur TV Stéphane Bern en Alfred, la youtubeuse Natoo en Barbara Gordon ou encore le joueur de football Antoine Griezmann en Superman.
Bref, Lego Batman le film est une réussite. Un divertissement qui plaira indéniablement aux petits comme aux grands qu'ils soient ou non des connaisseurs de l'univers du justicier masqué de Gotham City. Même si le film ne réitère pas la surprise de "La grande aventure Legos", et s'avère quelque peu convenu et attendu, il reste très efficace dans son genre. Je le recommande vivement. Certainement, avec "Tous en scènes", le meilleur film d'animation actuellement en salles.

bon divertissement LEGO pour petits et grands. Ce film reprend les mêmes codes que le premier film "la grande Aventure LEGO" pour nous offrir un film bourré d'actions, de blagues. Ce film reste un cran en-dessous tout de même de "la grande aventure LEGO" qui était encore plus original, fou et avec un super scénario (l'enfant et le père "réels"). De plus même si le personnage de Batman est bien abordé ici, je le trouvais plus pertinent et intéressant au sein de l'équipe de la "grande aventure lego", car j'ai trouvé que sur certains passages cela tournait un peu en rond, là où le précédent film ne s'arrêtait jamais de rebondir.

Donc bon film à voir, mais pas de "bonne surprise" comme avait pu l'être "la grande aventure lego", "LEGO Batman" est donc un bon spin-off si l'on veut, mais ne dépasse pas cet état.

Que retenir? Rien. La VF est nul, dememe pour le scénario. On peut que retenir la musique. Bla, bla, bla, bla, bla

Tâche compliquée pour Chris McKay, pour succéder à « La Grande Aventure LEGO » de Phil Lord et Christopher Miller. Le père des « Robot Chicken » s’emploie à réaliser son premier court-métrage avec des bases d’effets visuels digne du précédent film. Mais qu’en est-il du fond et de l’âme de ce spin-off ?
On perd peu à peu la notion de l’univers LEGO que l’on noie dans les parodies à tout va. Pourtant l’environnement de Batman et donc de Gotham ne manquent pas de possibilités. L’introduction penche dans l’humour du personnage tel que nous l’avons laissé dans la première aventure. On banalise l’intrigue à sa seule forme relationnelle qui existe entre les personnages. Les références s’enchainent alors, malaxant les styles cinématographiques de Burton, Schumacher, Nolan et Snyder. L’avant-goût est un régal qui ne durera que trop peu longtemps…
La crise de l’homme chauve-souris face à sa némésis ultime, à savoir le « chômage », est souvent bâclée dans un flot de divertissement plus qu’enfantin. Le côté grotesque fut la formule gagnante auparavant, mais ici on ne tire pas suffisamment profit de cet ingrédient. Le film adopte pourtant une discussion intéressante, mettant en avant l’autodérision du héros. L’agonie dans son tourment mental ne questionne pas assez le spectateur qui ne sait plus où donner de la tête dans des montages presque épileptiques. L’œil concentre ainsi sa vision à identifier des repères et c’est bien ce que le film permet. Or, l’aboutissement de cette hystérie permanente ne permet pas le recul, le souffle nécessaire afin de mieux appréhender la chose. La forme n’offre pas la meilleure des évolutions chez le personnage. On tombe souvent dans l’absurde qui ne trouve pas la justification apaisante. Et on passe outre ces grains narratifs de la pop-culture en échange d’une œuvre normalisée.
Malgré le manque d’imagination constructive souhaitée, le divertissement persiste à renouer avec le succès du frère aîné. « LEGO Batman » est ainsi le fruit d’un décalage assumé, cependant trop rapide pour le tenir en laisse. Aussitôt vu, aussitôt oublié !

J'avais déjà été surpris par *La Grande Aventure Lego* et je dois avouer qu'ils ont encore fait fort. Le film démarre d'ailleurs très bien, par une séquence aérienne non seulement spectaculaire mais en plus très drôle, ces films *Lego* ont vraiment un humour à part qui peut se révéler très fin et juste. Les dix premières minutes sont très impressionnantes et se terminent sur un monologue extrêmement intéressant et à mille lieux de ce à quoi je m'attendais vis à vis d'un film centré sur *Batman*.

Je crois que ce qui me plaît le plus dans ces films *LEGO*, c'est le second degré. Les créateurs y vont à fond et proposent une histoire qui casse tous les codes du chevalier noir pour mieux le comprendre, d'un point de vue satyrique. Il s'agit également d'une satyre du blockbuster de super-héros et même la morale (on est dans un film pour enfant, même si on a parfois tendance à l'oublier) est intelligente et juste.

Je regrette juste un certain passage à vide passée la première moitié, mais, globalement, j'ai vraiment passé un agréable moment, les animations sont extrêmement réussies et collent à l'univers cinématographique, même si l'on peut parfois reprocher une rapidité qui nous empêche de bien discerner tous les éléments.

En clair, après déjà deux films extrêmement réussis, il me tarde de voir ce que va donner le prochain film *LEGO*. S'ils continuent sur cette lancée en terme d'humour et de scénario, je pense qu'on va peut-être avoir droit à un petit chef d'oeuvre.

A voir !

J'aurais presque pu reprendre ma critique du 1er épisode ... Il y a 3 ans, "La grande aventure Lego", film inventif et complètement déjanté mais au rythme - trop - frénétique, débarquait sur nos écrans. "Lego Batman", c'est un copier-coller : inventif, déjanté et au rythme - trop - frénétique. Aucune surprise donc et si on apprécie le délire, il en devient très vite saturant et inaudible (si on estime qu'il véhicule un quelconque message) pour le spectateur ...

Fait de briques et de broques, cette nouvelle aventure Lego nous comble de personnages autant sans doute que les trop petites étagères de nos magasins - nous en relèverons toutefois le nouveau booster, véhicule inédit et immédiatement culte. C'est donc une joyeuse pagaille animée qui sous le couvert d'un appétissant panorama désinvolte du héro DC, nous écoeure par son mercantisme sauvage et son but irréfléchie.

Le bat-justicier de Gotham est de tous les plans dans ce spin-off de La Grande Aventure Lego qui réitère avec plus ou moins de succès la recette gagnante du film signé Phil Lord & Chris Miller (21 & 22 Jump Street) : un prodige d’animation couplé à un ton joueur et très référentiel.

Back in black

De La Grande Aventure Lego, on ne retenait (presque) que lui. Sa trogne sévère et musclée, ses blagues faisant toujours mouche, cet air d’ado mégalo toujours bon à sortir LA punchline ultime et sa garde-robe oscillant toujours entre le noir très noir ou le gris très foncé. Fatalement, à force de s’arroger les meilleurs passages dudit film et se muer en un second couteau de luxe, il n’a pas fallu beaucoup de temps aux grands pontes de la Warner pour déceler tout le potentiel contenu dans un éventuel spin-off du personnage. Déjà nanti d’une large mythologie et de la technologie apte à l’exploiter, le succès semblait assuré ; la seule question restant en suspens était de savoir si exploiter le filon comique déployé par le Bat au gré de ses courtes apparitions était possible, et ce sans en affecter la rythmique ou même le ton référentiel.

Une problématique rapidement balayée ici, puisque à l’instar de la gaudriole geek qu’avait été le premier film, Lego Batman tisse un condensé de pop culture, mâtiné du même fumet méta exploité par le tandem Lord/Miller. On se retrouve ainsi, explorant à 1000 à l’heure, une histoire qui oscille entre parodie et révérence dédiée à ce grand gaillard à la penderie monochrome, et dont le penchant méta très affirmé aura vite fait de transformer son métrage en véritable coffre à jouet hystérique rempli de personnages directement issus de la pop-culture. Voldemort, Godzilla, les Dalek de Doctor Who, le Joker sont ainsi autant de figures du Mal qui cohabitent ici pour mener la vie dure au Batman, non sans manier l’auto-dérision en égratignant au passage les déboires de Warner et de leur récent Suicide Squad, encore copieusement décrié. Une manière de rendre encore plus méta ce joyeux bordel référentiel et bien jouissif comme il faut.