Très bien réalisé, belle interprétation, mais est ce un thriller politique comme annoncé? Une réflexion autour de l'implication et le militantisme? L'opposition entre sentiments et implication politique, ou création littéraire ? Bref faute de parti pris clair, on fini par s'ennuyer ferme, malgré des dialogues ciselés.
"Le grand jeu" explore un champ délaissé du cinéma français : le sommet de l’État. Des Sept jours du Condor à House of Cards, le cinéma américain, lui, l'a exploré en tous sens. En revanche rares et souvent maladroits sont les films français qui s'aventurent dans les couloirs du pouvoir : L'exercice de l’État (qui ne méritait pas les louanges qu'il a reçus), Une affaire d’État (avec André Dussolier déjà) ...
Le Grand Jeu raconte une manipulation politique. Pour faire tomber le ministre de l'intérieur, un homme d'influence (André Dussolier) décide de monter en boucle la menace de l'extrême gauche radicale. Un écrivain en pleine crise (Melvil Poupaud) de la page blanche est recruté pour rédiger un appel au l'instruction qui servira de document à charge pour démontrer la dangerosité de cet extrême gauche et le laxisme du ministre.
Le film a deux défauts. Le premier - comme "L'exercice de l’État" en son temps - est son manque de crédibilité. Non ! Le sommet de l’État - ou du moins celui que je connais - n'est pas peuplé de comploteurs et d'hommes de main. Ce qu'on y fait est beaucoup plus banal et beaucoup moins illégal. Le second est plus rédhibitoire encore s'agissant d'une œuvre de cinéma. Le film commence sur un bon tempo. Mais il s'enlise dans sa seconde moitié lorsque l’écrivaillon part se réfugier à la campagne. La nuit urbaine dans laquelle se déroulait la première partie convenait mieux que le jour laiteux qui baigne la seconde. Et il sombre définitivement dans son épilogue, qui louche du côté du film d'action sans s'en donner les moyens.
Aucun intérêt à voir ce film malgré le bon jeu des deux acteurs masculins. Très difficile de comprendre ce qui se trame tout au long du film, du coup on s'ennuie et regrette d'avoir perdu son temps.
Loin des milliards de Star Wars et son battage médiatique, qu'il est bon de découvrir un premier film français aussi maitrisé que passionnant ! Ce premier long de Nicolas Pariser est un thriller politique à l'ambiance paranoïaque, distillé par une mise en scène impeccable, un splendide travail sur la photo et des dialogues bien écrit. La grande réussite du film est de faire naviguer un personnage, plus ou moins has been littéraire, des arcanes du pouvoir à une petite communauté d'extrême gauche, se retrouvant au coeur d'un conflit d'intérêt politique, entre raison d'état et instinct de survie. C'est brillant, haletant, avec un vrai discours en arrière plan sur la remise en question des idéaux... Le tout servi par de très bons acteurs. Melvil Poupaud, dont d'habitude je ne suis pas fan, révèle ici un charisme et une conviction parfaitement crédible. Dussolier, lui, excelle dans le rôle de Joseph, l'homme de l'ombre au service de la république... Sophie Cattani et Clémence Poesy sont assez justes, même si le personnage de cette dernière arrive dans le film un peu comme un cheveu sur la soupe... Seul vrai bémol : le final en forme de course poursuite, pas assez explicite à mon sens. Mais ce n'est pas bien grâve, j'ai passé 1h30 vraiment réjouissante. A suivre de très près, ce monsieur Pariser !!
Le réalisateur prometteur Nicolas Pariser nous sort le grand jeu avec ce suspense à la fois politique et littéraire, parsemé de dialogues finement ciselés et porté par deux comédiens au sommet, le cabotin André Dussollier en homme de l’ombre manipulateur, et Melvil Poupaud, écrivain dandy tombé dans l’oubli, charmeur désillusionné qui vit avec une certaine ironie de la vie, dépassée pour un quadragénaire... son grand rôle, enfin ! Sorti de l’ombre de ses références, ce thriller romanesque semble pourtant inabouti, Pariser laissant une grande place à l’imagination du spectateur en suggérant un danger latent, une tension palpable... Audacieux sur le fond, "Le grand jeu" s’intéresse donc plus aux effets psychologiques dramatiques subis par son héros, un homme sans attaches qui plonge malgré lui dans une histoire mystérieuse qui le dépasse, qu’aux faits réels de l’actualité politique en France, qualifiée de mascarade générale pour servir en pâture aux médias et à la population.
Techniquement faible, scenariquement confus, absence de style :où sont passés les chefs opérateurs, ce film devient rapidement du grand n'importe quoi, et est composé de parties extrêmement faibles, comme sa fin par exemple. On voit ce qui a été tenté mais il y a encore beaucoup de travail pour y parvenir. Dussolier et Poesy s'en sortent bien, mais c'est loin d'être suffisant.
Une plongée longtemps captivante dans les arcanes du pouvoir et accessoirement celui des alter-mondialiste. Tout est opaque, renfermant des secrets, les dialogues sont gouleyants. Lorsqu'il quitte les salons parisiens, le film est moins convaincant, tentant de dresser le portrait d'une génération désengagée. Tres bons acteurs, à noter le second role de Sophie Cattani.
Certes, c'est plaisant à regarder : un peu action, un peu mystère, tout ça baignant dans la politique et la littérature... Mais une sale idéologie se diffuse peu à peu, comme si elle était évidente, évidente pour le spectateur comme pour le réalisateur : les politiques sont tous pourris, l'Etat est une grande machine manipulatrice, et au passage les militants révolutionnaires issus de 68 sont des demeurés qui ne peuvent plus que cultiver les salades ensemble. C'est ce genre de films qui distille ce venin, ce poison qui tue l'engagement citoyen en reprenant les vomissements de l'extrême droite. Berk ! On sort du film plombé pour la semaine, et il faut une bonne dose de courage pour reprendre le dessus. A éviter !
Grosse déception ! Ce film nous a déçu, la bande annonce laissait penser à un bon thriller politique et puis .... patrata. Le scénario n'est pas abouti, trop de pistes inexploitées, de raccourcis et de sentiments de déjà vu. Le jeu des acteurs laisse aussi à désirer, on n'y croit pas une seule seconde. Dommage, je n'aime pas "casser" un film, surtout un premier film, mais là franchement .....
j'ai été visionné ce film vraiment sans m'attendre à un chef d'eoeuvre juste par hasard et curiosité et aussi parce qu "andré dussolier" joue dedans dont j'aime bien cet acteur généralement. et ben je pensais pas que cela serait long lent et ennuyant et incompréhensible surtout vers la fin pourtant le début fut prometteur et intéressant. donc voilà, j'ai pas du tout adhérer à ce film mi thriller et mi politique où il sa passe quasiment rien durant la projection. une fois vu aussitôt oublié.
Super réalisation au démarrage un peu lent..... mais à partir de la rencontre avec Joseph, on accroche ..... Hors des sentiers battus mercantiles , "mon but est l'interrogation du sujet et sa réflexion plus que le rendement financier du film" Je conseille mais pas aux adeptes de l 'amour est dans le pré, ni de cauchemar en cuisine ni des émissions de variété (je ne cite personne). A voir
c'est quoi ce film sans queue ni tête !!!! franchement ça ne vaut pas le déplacement. on s'ennuie. on s'endort. c'est une calamité que les critiques mettent 3 et 4 étoiles pour un navet pareil. les acteurs jouent "par obligation". le scénario nul et le montage bravo !!!! ça ne vaut pas mieux.
Vendu comme un thriller politique, ce premier long métrage souffre d'un style trop distancié et d'un scénario confus. Mais cet authentique film d'auteur à le mérite de sortir des sentiers battus.
Premier temps AVEC Dussolier : une magouille politico-politicienne agressive, par écrivain interposé, très crédible, avec des personnages et une intrigue forts, bien interprétée. Note 3,5/5 Deuxième temps SANS Dussolier : un long long séjour dans un communauté rurale, avec des scènes et des long longs dialogues creux pseudo intello. Note : 0,5/5. Seul bon point pour les deux : la qualité de l'interprétation. Note 4/5 L’impression que m’a laissée le changement de l’un à l’autre est celui d’avoir été arnaqué, tel un poisson appâté par le leurre-Dussolier et qui, après y avoir mordu, ne trouve qu’un morceau synthétique insipide.