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    Le Grand jeu
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    125 critiques spectateurs

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    Arlette et les mécanos
    Arlette et les mécanos

    72 abonnés 560 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 avril 2016
    Je ne comprends pas ce nombre impressionnant de critiques positives voire même dithyrambiques...Ce film est d'un ennui manifeste à part le début qui semblait prometteur mais on se retrouve rapidement face à une histoire invraisemblable absolument pas crédible qui se donne des allures de mystère sous prétexte qu'elle aborde le thème de manipulation dans les arcanes du pouvoir politique mais la trame n'est pas crédible une seconde. spoiler: On arrête un groupuscule d'extreme gauche qui vit dans une ferme mais dont on connait aucune des actions qui justifierait la dite arrestation ( c'est quoi ? Nicolas Pariser essaye de refaire les derniers instants d'Action directe?!!! ...) En quoi la rédaction d'un essai sur les mouvements révolutionnaires est-elle censée discréditer un ministre?
    spoiler: Et pourquoi Dussolier disparaît-il puis réapparaît sans qu'on ait suivi ne serait ce qu'un peu ce qui explique son assassinat..
    . On a un vague morceau d'Action directe, un bout de l'affaire Boulin, c'est décousu, bancal, mou, j'irai même jusqu'à dire un vrai somnifère. Ce film n'a aucun crédit aujourd'hui, il ne signifie rien. Il aurait fallu que Nicolas Parier place l'action dans les années 80 ce qui aurait permis une authenticité même si ça n'aurait quand-même rien changé quant à la pauvreté du scénario. Ce réalisateur a certainement beaucoup aimé les films de Boisset mais désolée, il est loin de s'en approcher.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 23 avril 2016
    Très décevant. André Dussollier assure, mais les autres acteurs sont ternes.
    Histoire complètement décousue, sans intérêt, et le film s'arrête tout d'un coup, allez savoir pourquoi...

    A fortement déconseiller !
    tixou0
    tixou0

    708 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 avril 2016
    On aimerait encourager Nicolas Pariser, jeune quadra qui vient de réaliser son 1er "long".... Au moins pour sa relative originalité : quand la plupart des primo-réalisateurs pour le grand écran livrent des films où ils se regardent complaisamment le nombril, lui paraît vouloir placer la barre plus haut, avec une réalisation "politique". Las, "Le grand Jeu" délaisse très vite la matière potentiellement intéressante, quand on suit "Joseph P." (André Dussolier), sorte d'éminence grise contemporaine (notons au passage le clin d'oeil malicieux.... "le père Joseph", le nom en religion de François Leclerc du Tremblay, ne fut-il pas le conseiller très spécial de Richelieu ?...), "facilitateur" mercenaire cependant, au rebours de son devancier, fidèle à un seul maître. Quand les manigances de JP se retournent contre lui, et que son "disciple" (ou plutôt sa créature ?), l'écrivain d'un seul livre Pierre Blum (Melvil Poupaud), menacé, s'enfuit dans une ferme-phalanstère façon Tarnac, on s'enlise aussi sec dans la parlote mao-écolo, à peine relevée par une "romance" pâlotte (avec Clémence Poésy, alias "Laura")... spoiler: Quand les méchants gendarmes viennent arrêter les gentils ultra-gauchos, idéalistes et propres sur eux (indigne manipulation du pouvoir de droite - façon écran de fumée), on retrouve un instant Joseph - qui finit cependant sans délai façon Robert Boulin (en 1979), "noyé" en forêt, dans une flaque d'eau.
    .. Et ça repart (évidemment sans transition...) dans la parlote, entre Laura et l'ex de Pierre, toujours très présente dans sa vie - là, façon "souvenirs intimes", et portrait flatteur de ce dernier, spoiler: à nouveau en fuite (cette fois-ci tout seul, et de l'autre côté du "Channel").
    On "recommandera" tout particulièrement les 5 dernières minutes.... où culmine le grand n'importe quoi, ce qui procède probablement de hautes ambitions, intellectuelles et morales... Prétentieux et bien mauvais, tout ça....
    Cine vu
    Cine vu

    145 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2016
    C’est un deux en un

    C’est ce qu’est ce film ! « Le grand jeu » démarre sombre, intense, mystérieux comme un triller, mieux comme un triller politique. Et de fait c’est ce qu’il est… pendant une moitié de film.

    Puis le film – et surtout son propos- bifurque et prend la tangente : vérifiez la définition de l’expression.

    Cela donne un film particulier, rare, intelligent puisqu’il pose des questions, il soulève nos interrogations, car bien sûr il faut en avoir.

    Pierre se fait débaucher de son état végétatif « d’écrivain-ambitieux-qui-a-écrit-un-livre-y-a-10 ans- par un homme-mystère Joseph Paskin (grand et magnifique Dussollier) pour écrire un pamphlet qui sera autre chose. Nul n’est besoin d’en dire plus sur l’histoire.

    Melvil Poupaud est très très bon dans son personnage et cela fait plaisir de le retrouver dans un rôle qui a de l’épaisseur; à quand un retour plus conséquent chez Despleschin ?

    Les rôles féminins ont une belle partition.

    Le film est bien mené -dans ses deux pans- et pour un premier film ce n’est pas si courant de sentir une telle maîtrise; Nicolas Pariser est un cinéaste à suivre.
    EB
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 janvier 2016
    Excellent thriller politique mêlant les affaires star ça/Coupât, Boulin et Battisti. D'un réalisme saisissant, au point que l'on se demande si le réalisateur n'essaie pas de dénoncer un meurtre occulte plus récent...
    Dussolier est fantastique, Melvil Poupaud parfait, les dialogues intelligents et drôles, bref on se régale !
    Eoliah D.
    Eoliah D.

    2 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2016
    Un sujet bien mené qui démontre la violence active des rivalités au sein du pouvoir. Il rappelle que l'on peut toujours être rattrapé par des ardeurs militantes de jeunesse. La communauté autarcique est quelque peu anachronique mais sert bien le propos. Un film porté par des acteurs qui sont bien dans leur rôle.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    67 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Jeux dangereux

    Le Grand jeu trompe en quelque sorte son spectateur dans ses premières images. Tout commence comme dans un film muet, où un ballet de portes s’ouvre. On y croise des personnages qui entrent et sortent d’une pièce où semble d’abord se jouer une arrestation feutrée dans un hôtel périphérique. Bientôt, c’est une fuite qui s’invente. La caméra survole toute cette scène, sans s’attacher à un personnage en particulier (nous recroiserons la plupart des figures esquissées par la suite). Passée cette scène, on entre dans le vif du sujet. La caméra s’arrête sur Pierre (Melvil Poupaud) et Joseph (André Dussolier). Leur rencontre apparaît d’abord comme un pur hasard. Mais nous découvrirons très vite que le film ne laisse rien au hasard, les cartes sont jouées d’avance, pourtant les personnages semblent toujours avoir un coup de retard sur le metteur en scène tout puissant. Jospeh apparaît comme celui qui tire les fils de l’intrigue (c’est lui qui décide où va Pierre), mais il les tire très mal, de manière si désarticulée que la réalité lui échappe. Finalement, Le Grand Jeu est un film très bavard avec des dialogues très bien écrits et un sens de l’ironie où chacun en prend pour son grade. La définition de la politique – et du rôle des journalistes politiques ici assimilés à des «commentateurs sportifs» – est assez savoureuse. Car la politique est au cœur du film. Pourtant, si le point de départ du film est l’affaire Tarnac, l’objet purement politique est assez vite évacué. Le réalisateur s’intéresse avant tout aux personnages, à leurs mots, à leur interactions, à leurs dilemmes personnels. Pour cela, il a minutieusement choisi ses acteurs, de Melvil Poupaud à Clémence Poesy, en passant par Sophie Cattani, tous sont parfaitement dans leurs rôles.
    Fritz L
    Fritz L

    187 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 janvier 2016
    A un moment, dans le film, André Dussollier prononce « On vit et on meurt à l’intersection de deux mondes », Nicolas Pariser lui à construit « Le grand jeu » à l’intersection de deux récits. Tout commence avec une sombre machination politique dont Melvil Poupaud va devenir un peu et à son insu le fomentateur. Librement inspiré de l’affaire Tarnac, cette partie est plutôt bien amenée, exacerbée, nébuleuse, on se délecte d’assister à une espèce de thriller politique, déployant avec un certain brio les rouages politiques. Très crédible, on attend la suite… Notre pauvre héros contraint à fuir, va alors être confronté à une communauté d’extrême gauche chez qui il décide de s’installer. Là à l’image de la ferme solidaire dans laquelle il se réfugie, le film s’enfonce dans le bourbier. La dimension politique n’est plus qu’anecdotique, on se tourne alors vers une espèce de grande discussion de zinc, où l’on refait le monde… C’est intellectuellement pauvre et très ennuyeux. C’est tout à fait dommageable. D’autant plus que Poupaud et Dussollier y sont excellents, mais même le plus grand des talents ne parvient jamais à redresser un scénario qui pêche par le vide. Globalement cela se laisse regarder sans déplaisir, mais la frustration de ne pas avoir su conserver l’intensité de la première demi-heure est tout de même très pesante.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 janvier 2016
    Un film intéressant...légèrement bavard...et pas toujours compréhensible...interprété par des très bon acteurs
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 janvier 2016
    Les dialogues sont succulents, certaines tirades évoquent des citations d'Oscar Wilde, c'est dire … ; les acteurs sont convaincants, André Dussolier en personnages ambitieux et cynique est délicieux. On notera quelques imperfections ou quelques lenteurs que l'on pardonnera rapidement tant l'intrigue nous tient en haleine, et puis il y a là des réflexions intéressantes sur la société, celle que nous voulons, celle que nous construisons, notre mode de vie, nos choix, nos ambitions … Un film riche malgré des imperfections, un réalisateur prometteur.
    PaulGe G
    PaulGe G

    112 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2016
    suspens politique de haut vol magnifique interprétation des deux comédiens, seul reproche le réalisateur reste trop longtemps dans la ferme avec un dialogue fastidieux mais cela reste du grand cinéma de genre
    Jack R.
    Jack R.

    15 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 janvier 2016
    Le film semblait très prometteur au début car il démarre avec une scène très intrigante. Malheureusement, le développement de l'idée de départ est décevante. On assiste implacablement à un décrescendo de la tension initiale. Dommage car le film contient des idées et certaines ambiances bien filmées mais le potentiel de cette histoire aurait dû être mieux exploité.
    Chris58640
    Chris58640

    216 abonnés 761 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 janvier 2016
    Le film de Pariser n’est pas dénué d’intérêt, essentiellement dans sa première partie, sa partie la plus politique, la mieux écrite et la plus maîtrisée. Ensuite, le film se délite lentement pour aboutir à une fin tortueuse et embrouillée. Après une scène d’ouverture silencieuse et à laquelle on ne comprend pas grand-chose, le décor est rapidement planté et franchement, toute cette première partie du scénario est réussie. Si Melvin Poupaud compose plutôt bien un Pierre Blum qui semble trainer sa vie derrière lui comme un boulet, revenu de tout et foncièrement seul et désabusé (à un point qui frôle la caricature quand même !), c’est André Dussollier qui impose son personnage mystérieux comme le centre du film. Dussollier est un acteur de grand talent qui ne s’encombre pas de mauvais films et surtout de mauvais rôles. Et même quand le rôle est un peu faible, son charisme emporte le morceau. Franchement, dans la première partie du « Grand jeu » il est à son affaire. Les dialogues sont particulièrement bien écrits, certaines répliques sont même particulièrement savoureuses comme « Tu es comme de ces révolutionnaires qui veulent changer le système en préparant les concours de la Fonction Publique ? », ou bien encore « Tous ces gens qui vivent en collectivité et en autarcie dans cette ferme, ça va finir en suicide collectif au solstice d’hiver ! ». La trame du film a beau être complexe, elle n’est pas tortueuse et c’est surtout grâce au personnage de Dussollier qui a le chic pour expliquer clairement (et avec un humour à froid tout à fait efficace) les plans machiavéliques. Je ne sais pas si les manœuvres décrites dans le film sont avérées ni même si elles sont crédibles, je n’ai pas envie en tant que spectatrice de cinéma ni en tant que citoyenne de choisir d’emblée entre naïveté et cynisme, je me méfie des certitudes et des présupposés. Mais en tous cas, on comprend tout de ce coup de billard à trois bandes et on comprend surtout très vite que cela va mal tourner. Et une fois que le vent a tourné pour Joseph et pour Pierre par ricochet, le film devient subitement moins intéressant, beaucoup moins clair et subtil. Que ce soit toutes les scènes dans la ferme, et pire encore les scènes en Angleterre, on a l’impression que le film s’est perdu en route et ne va plus nulle part. Les personnages deviennent moins profonds et moins intéressants et les scènes de dialogues interminables se succèdent. Au final, il faut bien le reconnaitre, Pariser nous livre un film bavard et dont on a l’impression qu’il finit par « s’écouter parler ». Les gens qui composent la communauté sont montrés comme des anarchistes plus attentistes et passifs que révolutionnaires, qui plantent des choux et se contentent de refuser le système et « la presse bourgeoise » (« On ne sait même pas qui est Président ! », la bonne blague…), un poil paranos, moralisateurs et assez pathétiques mais franchement inoffensifs malgré les airs sérieux qu’ils se donnent. Là encore, je ne sais pas si c’est avéré ou crédible, pour ma part j’ai juste trouvé ces gens assez navrants, mais ça n’engage que moi… La toute fin du « Grand jeu » se veut cynique (avec une discrète allusion à la vieille affaire « Boulin ») et mystérieuse mais en réalité, elle est fumeuse et incompréhensible. Avec pour paroxysme une course poursuite et une scène de gare à laquelle, même en y réfléchissant, on ne comprend pas grand-chose ! Un film qui nous laisse sur une mauvaise fin est un film qui laisse sur une mauvaise impression, dommage, au vu de la première partie il méritait mieux. Reste que Nicolas Pariser maitrise son sujet point de vue réalisation, à défaut d’avoir été constant dans son scénario. C’est bien filmé, la musique est bien utilisée, il y a quelques plans assez beaux et percutants : il aime jouer avec le hors-champs et il le fait bien. Il a soigné son casting, il a tenté de mettre en image une histoire récente et bien tordue comme la politique française en regorge, je lui fais crédit de cela sans discuter.
    dolphinus31
    dolphinus31

    4 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 janvier 2016
    On cherche le grand jeu .. mais le realisateur nous perd vite dans un focus autour de la personnalité jouée par Melvil Poupaud. Dommage, Dussolier est très bon comme d'habitude.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 janvier 2016
    Film haletant, servi par des acteurs au sommet de leur art (Dussolier hilarant en vieux renard rompu à l'art de la manipulation, Poupaud stupéfiant de naturel et de justesse, Cattani aussi) et des dialogues tantôt drôles, tantôt profonds. La référence à l'affaire Tarnac et à l'extrême-gauche actuelle est claire, mais à mon avis c'est aussi une histoire d'amour très troublante, et une réflexion sur l'influence que les livres et les idées peuvent avoir dans nos vies ordinaires. Franchement brillant (à part peut-être la toute fin un peu plus brouillonne, mais il faut aller le voir pour se faire un avis!)
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