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schnoupette
4 abonnés
41 critiques
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4,0
Publiée le 12 décembre 2018
J'ai été très impressionnée par ce film d'une grande intelligence et d'une grande finesse. Très impressionnée qu'un si jeune homme et si jeune réalisateur soit si bien rentré dans l'univers de la politique. Remarquable tant du point de vue du scénario que de la mise en scène!
Suspense en carton, anarchistes totalement caricaturaux et irréalistes, lenteur, pseudo-critique de la politique... J'arrête là car je n'ai vu aucun intérêt à ce film.
Premier long-métrage de Nicolas Pariser, Le grand jeu nous plonge dès les premières minutes dans une atmosphère mystérieuse qui nous met en appétit quant à l'ambition de son dispositif. Porté par des Melvil Poupaud et André Dussollier superbes, ce film à l'intrigue complexe et aux références pointues nous embarque dans un univers où se côtoient politiques, journalistes, hommes de l'ombre et militants d'extrême gauche. S'il recèle de grandes qualités dans sa mise en scène, le cinéaste n'atteint pas toujours son but, la faute à certaines séquences malvenues qui diluent son propos et à une intrigue qui finit par perdre quelque peu en crédibilité. Mais un galop d'essai néanmoins très prometteur.
je ne vais pas accabler d'avantage ce film(mauvais), d'autres l'ont fait avant moi (cfr les critiques de ce site) et je suis tout à fait d'accord avec ceux qui ont détesté ce film, début prometteur puis on s'ennuie ferme et pire on ne cromprend plus rien avec en prime un très mauvais jeu d'acteurs.
Le grand jeu est un bon film à la française servi par Dussolier et Poupaud. Poupaud, un écrivain prometteur et engagé il y a quelques années est devenu inexistant. Par hasard ou presque il croise la route de Dussolier, un homme étrange mais puissant qui lui propose d'écrire un livre afin d'"abattre" un homme politique influent. Dussolier lui explique comment l'opinion est manipulé à coup de livres et autres essais. Poupaud accepte, écrit le livre et se retrouve à fuir après que la situation a changé en leur défaveur. Il va retrouver ses anciens amis, tombés amoureux, etc... On s'attache à ce personnage, à la fois fort et en plein doute, qui essaye de se reconstruire autour de son ex-femme, des ses anciens copains et de l’énigmatique Paskin. On s'attache aussi à ce dernier qui semble en fait inoffensif mais qui en réalité manipule de nombreuses personnes et active de nombreuses ficelles. Le film aurait pu être mieux, l'intrigue n'est pas toujours très claire et cela aurait mérité à mon sens d'être un peux mieux soigné. De nombreuses scènes sont en fait des discussions en face à face , plutôt longue, ce qui nuit aussi à la fluidité du film sachant que c'est répété plusieurs fois. Mais cela reste un assez bon film. A recommander pour Poupaud et Dussolier.
Quel gâchis que ce premier long-métrage qui tourne totalement à vide. On se demande bien ce qu’a voulu faire ou dire Nicolas Pariser tant son œuvre est incapable de tracer une ligne claire. On nous propose un nombre considérable de pistes qui ne sont jamais exploitées, ni même explorées. Cela démarre comme un thriller politique avec quelques phrases bien senties qui font peu à peu place à une fade histoire d’amour à la française comme on aimerait ne plus en voir. Rien n’est approfondi et tout reste en suspens, le tout sur un rythme mou qui ne peut déclencher que le sommeil. On est désolé pour les acteurs. Ils ne sont pas en cause dans ce naufrage.
Un film au début prometteur, notamment grâce à un André Dussolier excellent et charismatique, mais qui rapidement se transforme en pétard mouillé tant le scénario est confus, alambiqué, nébuleux et le propos peu explicite. A la fin je ne savais même plus si le réalisateur défendait des idées de droite, de gauche, ou d'aucun parti! Ce livre "d'appel à l'insurrection" (rien que ça!!) dont on fait tout un fromage dans le film, on n'en voit même pas les moments d'écriture, ni le contenu!! Son auteur (joué par Melvil Poupaud) est d'ailleurs un personnage caricatural (avec son manteau camel porté de bout en bout, ça frôle le ridicule). Quant aux anarchistes dans leur ferme, ils font plus pitié qu'autre chose. L'histoire d'amour est peu crédible, le thème du "contre-temps" faisant effet une fois, mais pas trois... Seule les 5 dernières minutes apportent un peu d'action, mêmes si elles paraissent elles-aussi ridicules. Bref un film qui a majoritairement plu à une presse bobo, celle qui voudrait nous faire prendre une vessie pour une lanterne.
Très peu de réalisateur français aborde la politique dans leurs oeuvres mais c'est ce qu'a tenter de faire Nicolas Parisier pour son premier long métrage. Malgré de nobles intentions de départ, le film tombe rapidement dans la caricature de genre et ne fait qu'effleurer son joli potentiel. Déjà je n'ai pas perçu de véritable fulgurance de mise en scène et le film m'a surtout déçu par son incapacité à générer une ambiance prenante. Le film se vend comme un thriller mais s'avère plutôt mou, sans aucune scène de tension véritable. Au niveau de son écriture, le film tente des choses mais sombre rapidement dans le cliché tant dans le déroulement sans surprise de l'intrigue que dans la composition meme des personnages sans inventivité. Le film offre quelques jolies scènes tout de meme mais c'est loin d’être suffisant pour moi et "Le grand jeu" s'avère être une authentique déception.
L’entrée en matière du premier long-métrage de Nicolas Pariser est intéressante avec la mise en place d’une étrangeté peu commune dans la production française actuelle : Melvil Poupaud et André Dussollier (impeccables) intriguent lors de leur première rencontre, l'un jouant un écrivain totalement perdu, la mine désabusée, quand l'autre incarne un homme énigmatique et curieux, dont on ne sait s'il faut ou non lui faire confiance. Cette incertitude sera malheureusement vite évacuée au profit d'explications très générales et simplistes sur un complot politique dont on ne connaîtra pas les détails, preuve que le cinéaste, qui ne souhaite pas s’embarrasser avec un sujet trop compliqué, ne sait pas ce qu'il filme. Sans enjeux, ou plutôt doté d'enjeux qui ne sont pas creusés, "Le Grand jeu" (titre mensonger) s'enlise dans un suspense mollasson qui reprend péniblement les motifs paranoïaques du dernier grand film de Polanski, "The Ghost Writer", sauf que ce dernier instaurait une tension permanente, connectée à une écriture précise qui prenait acte d'une matière indéniablement complexe. Ratant toutes ses tentatives, dont certaines sont peu judicieuses (l’aspect mélodramatique ? Pourquoi faire ?), le film n’a clairement pas les moyens de ses ambitions ; il veut être politique alors qu’il n’est même pas connecté à notre époque et qu’il n’énonce que des idées banales, il veut être sentimental mais ne se donne pas la peine d’écrire ses personnages et de leur donner une profondeur. Sans aucune créativité, un film qui ne peut pas remplir le soi-disant "vide politique du cinéma français" regretté par les Cahiers du Cinéma puisque de pensée politique, il en est lui-même dépourvu.
Dialogué a l'exellence ce film sur la manipulation qui prend des allures de film noir est impeccable tant du point de vue de la mise en scène qui change et évolue au fur et à mesure que l'histoire avance, que des acteurs qui n'en auront jamais autant dit sans même parler, juste en les observant, que dans ce film. Mention spéciale à André Dussolier d'une justesse constante et à celui sans qui le film n'aurai pas eu le moindre intérêt, Melvil Poupaud remplit d'un charisme inébranlable et qui montre ici toute l'etendue de son talent.
Polar politique, probablement inspiré de “ l’affaire de Tarnac “, mais sans grand suspense ni actions musclées. Par contre des dialogues superbes, authentiques, dans une histoire alambiquée – comme toute affaire politique –, parsemée de faux-semblants subtils et de personnages désabusés et floutés. Avec deux interprètes magistraux, Melvil Poupaud surprenant de talent et André Dussollier toujours excellent en manipulateur doucereux. Un film brillant qui peut captiver ou ennuyer, c’est selon ! Une seule tare : un son dégueulasse – pratique dans les nombreux dialogues !! –, imputable à la prise de son ? à la post-synchro? on ne sait mais c'est trop courant dans les films français ou VF !
Dialogué a l'exellence ce film sur la manipulation qui prend des allures de film noir est impeccable tant du point de vue de la mise en scène qui change et évolue au fur et à mesure que l'histoire avance, que des acteurs qui n'en auront jamais autant dit sans même parler, juste en les observant, que dans ce film. Mention spéciale à André Dussolier d'une justesse constante et à celui sans qui le film n'aurai pas eu le moindre intérêt, Melvil Poupaud remplit d'un charisme inébranlable et qui montre ici toute l'etendue de son talent.
J'ai adoré ce film dans la première partie : il renoue avec la tradition du polar politique barbouze français des années 70, s'inspire d'une affaire récente où les pouvoirs publics se sont ridiculisés - et continuent à se ridiculiser - (Tarnac), les dialogues sont excellents, les acteurs au niveau de l'ambition... Voilà, très bien, j'aime les films français qui sortent de l'introspection familiale ou individuelle glauque et qui s'intéressent à leur environnement politique. Malheureusement, dès que le film quitte Paris, il patine un peu, même si le dialogue entre le gauchiste de 68 et les comparses de Julien Coupat mérite d'être relevé. Bref, ça part sur les chapeaux de roue, mais la distance n'est pas tenue ; dommage, mais réalisateur à suivre.