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cylon86
2 515 abonnés
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3,0
Publiée le 13 septembre 2016
Années 80, alors que le trafic de drogue ronge l'Amérique, l'agent Robert Mazur est chargé d'infiltrer le monde des narcos-trafiquants afin de remonter la piste des banquiers, des truands et de tous ceux qui trempent dans cette affaire juteuse. Habitué au rôle d'infiltré, il aborde son rôle avec ferveur quitte à fondre entièrement avec le personnage. Et pour cause : le moindre faux pas lui serait fatal. Basé sur la véritable histoire de Mazur qui a d'ailleurs écrit un livre, "Infiltrator" n'est pas sans faire penser à "Donnie Brasco" même s'il dépeint des univers et des personnages différents. Mais on y retrouve la même problématique : à force de jouer au truand aux mauvaises manières, en devient-on un ? Dans une des meilleures scènes du film, Bob se voit contraint d'agir comme un salaud devant sa femme pour protéger sa couverture, paradoxe d'un homme qui aime se fondre dans la peau d'un autre et qui ne peut s'empêcher de se lier d'amitié avec certaines personnes du milieu pour mieux les trahir après parce que c'est son métier. Film constamment sous tension porté par un Bryan Cranston décidément exemplaire (il s'empare d'un personnage et de ses contradictions comme personne, livrant toujours le meilleur de lui-même), "Infiltrator" aurait gagné à un peu plus de subtilité mais la mise en scène de Brad Furman permet de ne jamais relâcher l'attention quitte à faire péter certains filtres un peu trop voyants dans la photographie. Bien écrit et permettant de mettre en exergue un travail aussi passionnant que troublant, le film permet également de retrouver un John Leguizamo en grande forme après de trop nombreux seconds rôles peu remarqués tandis que Diane Kruger apporte ce qu'il faut de glamour à ce film nerveux.
Une réalisation chaotique, le scénariste ne parvenant pas à gérer correctement la narration des événements. Plus grave, je veux bien que ce soit inspiré d'une histoire réelle, mais inspiré de très loin.spoiler: Passons sur la fable qui voudrait qu'un agent infiltré ne couche pas hors-mariage (le film avait-il besoin de l'évoquer et dans deux scènes différentes ?), et qu'il commette des fautes de débutant comme envoyer bouler violemment un mafieux gay qui le tripote, au lieu de lui signifier un refus poli. Mais le pire c'est ce cercueil envoyé à son vrai domicile, à partir de ce moment-là, l'infiltré perd sa couverture, ben non il continue et tout le monde vient assister à sa fausse noce . Comment voulez-vous que l'on continue à croire à cette histoire, du moins à la version qu'on nous livre ?
Brillant thriller sur l'infiltration et les dangers que subissent les infiltrés au sein de trafiquants, de fraudeurs et pire encore, d'établissements financiersspoiler: Les banques, bien sûr ! qui blanchissent l'argent en toute impunité. Le film traite également de la relation entre les infiltrés et les mafieux. L'attachement des familles, quelques valeurs partagées (ou non), la confiance et la trahison des infiltrés envers les personnes en voie d'arrestation... Et le contraire ! Des informateurs qui tournent les talons contre les infiltrés. Un bon thriller où Bryan Cranston nous montre une fois de plus son talent, en flic cette fois-ci.
"The Infiltrator" est tiré de l'histoire vraie de Robert Mazur, agent des douanes qui a infiltré de manière très élaborée les têtes du trafic de drogue colombien dans les années 80. Le film se centre sur son protagoniste (campé par un charismatique Bryan Cranston), contraint de jongler entre sa vie de père de famille aimant, et son personnage de porc financier travaillant de mèche avec les cartels. Personnage qui déteint sur ses émotions, au point qu'il commence à devenir ami avec certains criminels qu'il est sensé piégé. Il s'agit d'un scénario qui n'est pas inintéressant, le problème c'est qu'on a l'impression de revoir "Donnie Brasco" en moins bien, tant les similitudes sont fortes (plusieurs situations sont quasi identiques). Ce point, et quelques longueurs, font de "The Infiltrator" un film assez quelconque. Il n'empêche que la réalisation tient la route, et que l'ensemble n'est pas déplaisant dans l'absolu.
Récit d'une histoire vraie forcément incroyable, porté par un B. Cranston absolument démentiel dans ce rôle. Le hic, c'est que B. Furman n'est pas un assez bon metteur en scène pour porter un tel film. Collant aux faits, il oublie de faire un vrai film, sa mise en scène se signalant à de trop rares occasions via quelques plans de transition. Il échoue surtout à dresser le portrait d'un homme déchiré entre son personnage d'infiltré et le père de famille. Ensuite, son enquête apparaît presque comme secondaire et comme il peine à vraiment développer les personnages secondaires, on finit par se retrouver face à un simple documentaire qui récite différents points d'investigation. Ce n'est pas pour autant inintéressant car le sujet est passionnant et que le film propose quelques scènes intéressantes. D'autres critiques sur
Ça donne une franche impression de déjà vu, Infiltrator c’est Donnie Brasco dans le milieu de la cocaïne sans pour autant être aussi bien que le film avec Johnny Depp et Al Pacino. Du côté Biopic c’est du classique dans le fond et dans la forme aussi. Même s’il faut noter que la reconstitution des années 80 n’est pas mal du tout. Pas mal aussi de montrer le rôle important des banques dans le trafic mondiale de la drogue et leur rôle dans le blanchiment d’argent. Ça n’est pas un très grand film mais l’histoire très intéressante vaut vraiment le coup.
un bon film d'infiltré tiré de faits réels . l'acteur principal donne beaucoup d'épaisseur au personnage. Le duo avec diane kruger fonctionne bien. du bon cinéma
Un bon film mettant en scène une fois de plus le célèbre Pablo Escobar, personnage qui inspire décidément beaucoup les scénaristes en ce moment. Le héros est porté par un Bryan Cranston crédible. Les situations dans lesquelles il se retrouve donnent lieu à des grands moments de suspense, tant on a peur pour lui. On n'apprend certes pas grand chose sur le milieu du cartel tant tout à déjà été t dit, mais "Infiltrator" reste bien fichu.
Tiré de fait réel, The Infiltrator est un film passionnant sur les cartels de la drogue. Bryan Cranston maîtrise son rôle avec poigne et le film nous tient en haleine pendant presque 2 heures. Un jeu d'acteur et un scénario magistral, sur couvert de fait réel, font de ce film un vrai petit bijoux.
une descente dans le cartel des gros bonnets de la drogue et du blanchissement d'argent. une histoire vraie criante de vérité où la sensation du danger est palpable tout au long de l'infiltration. une réussite aussi grâce à une mise en scène solide et de bons acteurs.
Le film se base sur des faits réels mais n'attaque pas en profondeur le sujet pourtant vaste en voulant jouer sur plusieurs tableaux. Le spectateur se retrouve donc avec un polar classique au sujet déjà traité de nombreuses fois sans grande originalité. Instructif mais un peu lent surtout le début, des acteurs bien campés dans leur rôle, mais une mise en scène linéaire et sans originalité, le film reste un bon divertissement mais loin d'être mémorable.
Du classique très bien exécuté malgré quelques longueurs au démarrage. Cranston nous fait du "Breaking Bad" mais il le fait bien. La véracité des faits ajoute à l'intérêt et à la fascination. Le film joue par ailleurs sur les ressorts habituels de ce genre : peur de la trahison, de la boulette, conflit intérieur des infiltrés, ... Là encore rien de novateur mais une mise en œuvre crédible et efficace.
Infiltrator est un petit bijoux. Un film au scénario captivant et dont le jeux des acteurs est particulièrement convainquent. Mention spéciale à Bryan Cranston, tout simplement épatant dans son rôle.
L’agent fédéral Bob Mazur proche de la retraite a pour mission d’infiltrer le cartel de la drogue de Pablo Escobar. Son objectif : faire tomber un maximum d'huiles du cartel de Medelin et une banque internationale. Son plan : s'inventer une nouvelle vie et une nouvelle identité tout en sachant que le moindre faux pas lui sera fatal.
"Infiltrator" est le dernier film de Brad Furman. Consacré à l'épisode de la lutte contre les cartels colombiens, coté USA, le film est un biopic bien réalisé de l'opération d'infiltration mise en oeuvre par les autorités américaines dans les années 80 pour arrêter des barons de la drogue et stopper les activités d'une banque spécialisée dans le blanchiment. J'ai vu ce film juste après la saison 2 de Narcos, ce qui fut un réel plaisir de revisiter à la mode Furman et sur grand écran cette page houleuse des relations franco colombiennes.
Le film est réussi et passionnant. Il montre comment Mazur tisse patiemment sa toile, les difficultés qu'il rencontre et les imprévus auxquels il doit faire face. Sa position est en effet des plus fragiles. Le film montre également crument le peu de crédit accordé à la vie humaine par les voyous du cartel: en cas de doute, on flingue! Coté réalisation, on peut saluer l'esprit vintage de l'époque respecté jusqu'au mauvais goût vestimentaire de certains protagonistes.
Seul bémol, l'âge de l'acteur (57 ans) peu crédible pour épouser une femme de l'âge de Diane Kruger.
Les acteurs sont très bons notamment Bryan Cranston (Bob Mazur) roi de la meth dans "Breaking Bad", John Leguizamo (Emir Abreu) et Diane Kruger (Kathy Ertz).
En 2011, Brad Furman fesait renaître pour son deuxième film tel un phoenix le talentueux et magnifique Matthew McConaughey dans La Défense Lincoln qui est et restera malheureusement pour le moment sont meilleur film.
Infiltrator fait parti de ce genre de film avec un train de retard voir des années,pas besoin de chercher trop loin pour trouver mieux, par exemple la série Narcos qui débarque sur Netflix pour une saison 2, après une première saison de haute volée.
Et pourtant le casting avait tout pour plaire rien que Bryan Cranston dit Walter White dans Breaking Bad, cela m'aurait amplement contenter, tant l'acteur est exceptionnelle.
Il n'est pas mauvais dans le film, mais il est totalement desservit par un scénario d'une grande faiblesse, avec cette sensation d'y voir par moment les tic d'un de Niro sous l'effet de la codéine.
Autre soucis sa mise en scène et sont montage, même si on retrouve des scènes trés réussies notamment à Paris après la soirée ou la scéne du mariage qui reste le plus beau moment du film incontestablement.
Mais Furman s'en moque et ne prend pas le temps de faire souffler sont film au bon moment et de laisser apparaître une émotion qui n'attend que de sortir.
Non aussitôt vue aussitôt oublié, voulant développer à fond l'histoire, il passe littéralement a côté de scène à fort potentiel comme l'anniversaire de sa femme au restaurant qui en n'est ridicule, le casting interdit appelons le ainsi moment assez gênant et laid du film ou alors la pseudo amitié cousue en 5 minutes a l'écran qui installe une tension zéro..
La sensation est qu'il a oublié toute la fraîcheur et l'intelligence de La défense Lincoln après un pathétique Players qui était affreux comme tout, il revient avec Infiltrator.
Devant cette souffrance je ne peux que lui conseiller de prendre un Guronsan ou une ligne de coke, dommage pour lui Pablo est sur répondeur