AlloCiné
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C'est un très bon film basé sur un fait réel qui donne à réfléchir sur les aspects de la vie carcérale féminine et de ce que cela peut engendrer.
Quelle heureuse surprise.....Même si le film démarre mollement, on peut dire qu'il atteint des objectifs émotionnels élevés.....Il brise la glace littéralement qui sépare parfois des gens qui se côtoient professionnellement (Ici Une détenue et un directeur de prison, mais on peut extrapoler à d'autres situations).....C'est à la fois vrai et réaliste, avec un souci permanent des détails, bureau du directeur, cellules, cour de prison, tenue, conflit d'influence entre détenues (c'est une prison de femmes), et une mise en scène rigoureuse sans temps mort et qui tient le spectateur en haleine par ses dialogues et son impact psychologique in peut parler et croire ici en une passion dévorante comme le montre certaines scènes.....
Ce n'est jamais pesant ou démonstratif, et l'on peut dire d'Adèle Exarchopoulos qu'elle est envoutante, même s'il est vrai que parfois Guillaume Gallienne fait preuve d'une certaine légèreté dans son rôle de directeur de prison.....Un beau rôle d'acteurs pour les deux en tout cas, et parfois une vraie remise en cause de ce qu'est l'amour quand il est confronté à une réalité dérangeante........Le réalisateur na pas choisi de dramatiser à outrance, d'en faire un mélodrame, mais en voyant ce film, on n'en tire de belles leçons sur la passion amoureuse, quand elle sort des normes, quand elle précipite ses acteurs dans un histoire qui défie la raison.....Je conseille....
Ce n'est jamais pesant ou démonstratif, et l'on peut dire d'Adèle Exarchopoulos qu'elle est envoutante, même s'il est vrai que parfois Guillaume Gallienne fait preuve d'une certaine légèreté dans son rôle de directeur de prison.....Un beau rôle d'acteurs pour les deux en tout cas, et parfois une vraie remise en cause de ce qu'est l'amour quand il est confronté à une réalité dérangeante........Le réalisateur na pas choisi de dramatiser à outrance, d'en faire un mélodrame, mais en voyant ce film, on n'en tire de belles leçons sur la passion amoureuse, quand elle sort des normes, quand elle précipite ses acteurs dans un histoire qui défie la raison.....Je conseille....
Une adaptation bien trop littérale, incapable d’approfondir les tourments de ses personnages et de fait incapable d’inspirer l’intensité émotionnelle qu’évoque son titre.
Film très intéressant et agréable, Guillaume Gallienne en Directeur de prison (Jean) face la "prisonnière" Adèle Exarchopoulos (Anna). Quel écart de tout entre eux a priori et finalement ? Malgré beaucoup de critiques que je ne comprends pas... je trouve.... ces acteurs montrent tout leur talent à travers des scènes passant du paisible normal au délicat et complexe et carcéral. Atmosphère très bien rendue, belles images. J'aime ces situations ambiguës et surtout la fin qui restera à écrire et où chacun imaginera SA suite !! Les 2 acteurs principaux sont très impliqués et on y croit. Histoire moderne et très réussie... !! **
Jorik V
Cette histoire d’amour entre une détenue de prison et son directeur est un parfait sujet de cinéma qui aurait pu donner lieu à une magnifique histoire de passion amoureuse contrariée. Cependant le jeune réalisateur Pierre Godeau n’a sans doute pas encore la carrure pour porter un tel scénario (adapté d’une histoire vraie) à l’écran de manière satisfaisante. Et il y a deux défauts majeurs qui handicapent fortement ce film qui n’est cependant pas mauvais, loin s’en faut.
D’abord, le choix de ne pas évoquer la raison de la détention de la prisonnière est une erreur. Certainement que les scénaristes et le metteur en scène ont jugé bon de ne pas le faire pour ne pas entraver la perception du spectateur dans la passion qui unit les deux amants. Mais cette jeune femme était quand même l’appât qui a servi au Gang des Barbares à attirer Ilan Halimi dans la triste affaire du même nom. Une affaire horrible certes, mais de l’inclure dans l’histoire puisqu’elle est vraie aurait rajouté un trouble à leur passion et rendu l’adaptation plus juste et honnête.
Ensuite, si Guillaume Galienne et Adèle Exarchopoulos ne jouent pas mal, ils ne sont pas du tout adaptés à leurs personnages et le contre-emploi fonctionne mal. Ce sont deux erreurs de casting comme on en voit rarement sur grand écran. Et l’alchimie entre les deux ne fonctionne absolument pas ce qui a pour résultat logique qu’on ne croit pas du tout à leur histoire d’amour. Et, dommage collatéral non négligeable, la passion manque cruellement dans le film. Un comble !
Mais le rendu des prisons féminines est bon et on ne peut nier qu’on suit tout de même le film avec intérêt et sans ennui. De plus, le début du film intrigue et c’est toute la partie centrale, celle de leur amour qui coince. Enfin, le film remonte la pente dans son dernier quart grâce à de très belles scènes comme celle entre le directeur et sa femme (personnage secondaire pas assez mis en avant) et les dernières images, poignantes et mystérieuses. Voici le constat d’un film pas foncièrement raté mais qui enchaine des mauvais choix impardonnables.
D’abord, le choix de ne pas évoquer la raison de la détention de la prisonnière est une erreur. Certainement que les scénaristes et le metteur en scène ont jugé bon de ne pas le faire pour ne pas entraver la perception du spectateur dans la passion qui unit les deux amants. Mais cette jeune femme était quand même l’appât qui a servi au Gang des Barbares à attirer Ilan Halimi dans la triste affaire du même nom. Une affaire horrible certes, mais de l’inclure dans l’histoire puisqu’elle est vraie aurait rajouté un trouble à leur passion et rendu l’adaptation plus juste et honnête.
Ensuite, si Guillaume Galienne et Adèle Exarchopoulos ne jouent pas mal, ils ne sont pas du tout adaptés à leurs personnages et le contre-emploi fonctionne mal. Ce sont deux erreurs de casting comme on en voit rarement sur grand écran. Et l’alchimie entre les deux ne fonctionne absolument pas ce qui a pour résultat logique qu’on ne croit pas du tout à leur histoire d’amour. Et, dommage collatéral non négligeable, la passion manque cruellement dans le film. Un comble !
Mais le rendu des prisons féminines est bon et on ne peut nier qu’on suit tout de même le film avec intérêt et sans ennui. De plus, le début du film intrigue et c’est toute la partie centrale, celle de leur amour qui coince. Enfin, le film remonte la pente dans son dernier quart grâce à de très belles scènes comme celle entre le directeur et sa femme (personnage secondaire pas assez mis en avant) et les dernières images, poignantes et mystérieuses. Voici le constat d’un film pas foncièrement raté mais qui enchaine des mauvais choix impardonnables.
Très bon film avec une situation et une interprétation juste des acteurs qui ne peuvent pas nous laisser indifférent, malgré quelques invraisemblances du scénario dans le but de favoriser la romance.
Je recommande vivement pour les acteurs principaux et les excellents rôles secondaires.
Je recommande vivement pour les acteurs principaux et les excellents rôles secondaires.
Voilà un excellent film français qui nous prend simplement et avec un réalisme déroutant. Galienne est subjuguant et d'un sexy sans pareil, Adèle, reste une actrice talentueuse, belle et toujours dé-coiffante, Elle a quand même un petit quelque chose d'une actrice comme Béatrice Dalle à ses débuts.... Un vrai film, des acteurs époustouflants même les rôles secondaires, un scénario qui se tient, et voilà; tout ce qu'on aime! On y croit, et pas simplement parce que c'est une histoire vraie....
Excellent film, j'ai adoré cette histoire d'amour. Les acteurs Guillaume Gallienne et Adèle Exarchopoulos sont exceptionnels. Le réalisateur a su sortir du fait divers et nous emporter dans une véritable passion. A voir et à revoir.
curieux scénario que ces deux personnages hors norme tes bien interprétés mais il leur manque la force qui devrait s'imposer avec ce titre fort , des scènes inutiles (surtout de nus) disons que c'est un essai de cinéma qui aurait demander une nouvelle lecture avec plus de puissance dans les caractères , c'est limite ennuyeux et on reste sur sa faim .
C'est intelligent et sensible... Parmi les clefs de ce film : l'utilisation de l'image du corps des petites danseuses (nos chers enfants...), comme double métaphore du corps carcéral et de la prison du déterminisme social. Donc... Une sensation de grande légèreté mêlée au souffre. Un écueil : c'est résolument une œuvre d'esthète... Pourquoi avoir choisi d'embellir une réalité qui pouvait si difficilement mériter de l'être ?... Aurait-on gagné à prendre un parti pris plus réaliste ?... Par rapport au roman, non... Et par rapport à la réalité des faits cachés derrière cette histoire ?...
Un excellent film qui traite d'une histoire d'amour Impossible. J'ai adoré. Les 2 acteurs sont exceptionnels et nous emmènent dans cette histoire d'amour incroyable. Un excellent moment !
Voici un film qui aurait pu être inspiré par une histoire vraie, l’appât du gang des barbares avait séduit le directeur-adjoint de la prison dans laquelle elle était incarcérée. Ce film est donc très réaliste, Guillaume GALLIENNE et Adèle EXARCHOPOULOS sont remarquables, même les seconds rôles sont bons. Le film est bien mené, sans invraisemblance, le réalisateur laisse le spectateur imaginer la suite de l'histoire. Un film à voir.
"Gnouf et amourettes" aurait clamé Michel Audiard s'il avait été aux commandes de cet étonnant film. Jean Lefèvre et Mylène Demongeot auraient pu faire partie de cet hypothétique casting couleur sixties.
De prime abord, le choix de Guillaume Gallienne me parut curieux pour affronter le sex-appeal de la jeune Adèle Exarchopoulos. Je vois essentiellement ce garçon dans une posture théâtrale, évoquant avec la verve spéciale qu'on lui connaît la Comédie Française mais je dois admettre au fur et à mesure que l'histoire évoluait, que sa crédibilité dans ce rôle croissait comme sa déraison qui le conduirait vers une déchéance certaine.
Ces deux acteurs sont d'une précision telle qu'on en viendrait presque à oublier leur identité. Jean est directeur de prison. Il aurait pu être directeur de l'agence Ford et côtoyer de jeunes créatures vêtues de prototypes estampillés haute-couture, mais c'est l'univers de l'administration pénitentiaire version féminine qu'il a choisi pour "bercer" son quotidien. Il est donc en charge d'un établissement pour femmes, avec son lot de concurrence et de surprenantes violences. Certaines détenues se comportent comme des hommes, jouant les caïds et en venant quelquefois aux mains pour affirmer un ego devenu fragile entre quatre murs. Pourtant, l'une d'entre elles se détache du lot et Jean, tombe amoureux et dans le panneau simultanément. Je peux le comprendre le Commandant, titre auquel sa fonction lui permet l'accès, car la petite Anna, alias Adèle Exarchopoulos, fait planer autour d'elle une onde de sensualité déconcertante. Même en survet', peu d'hommes mariés oseraient dire: "je vous en prie, mademoiselle, tenez vous !". Il fond peu à peu sous la chaleur de ses regards puis plus franchement sous celle de leurs baisers. Mais voilà, il est fonctionnaire, asermenté et malgré ses excellent états de service, il est rattrapé par ses écarts. Le taulier et la taularde font désordre pour une hiérarchie qui ne plaisante pas.
Pierre Godeau, le réalisateur, montre avec un rythme efficace faisant presque oublier le quasi huis-clos de l'univers carcéral; comment un homme peut chavirer pour la suave bouche d'une femme, voulant tromper son ennui, au risque perdre ses galons et son équilibre.
De prime abord, le choix de Guillaume Gallienne me parut curieux pour affronter le sex-appeal de la jeune Adèle Exarchopoulos. Je vois essentiellement ce garçon dans une posture théâtrale, évoquant avec la verve spéciale qu'on lui connaît la Comédie Française mais je dois admettre au fur et à mesure que l'histoire évoluait, que sa crédibilité dans ce rôle croissait comme sa déraison qui le conduirait vers une déchéance certaine.
Ces deux acteurs sont d'une précision telle qu'on en viendrait presque à oublier leur identité. Jean est directeur de prison. Il aurait pu être directeur de l'agence Ford et côtoyer de jeunes créatures vêtues de prototypes estampillés haute-couture, mais c'est l'univers de l'administration pénitentiaire version féminine qu'il a choisi pour "bercer" son quotidien. Il est donc en charge d'un établissement pour femmes, avec son lot de concurrence et de surprenantes violences. Certaines détenues se comportent comme des hommes, jouant les caïds et en venant quelquefois aux mains pour affirmer un ego devenu fragile entre quatre murs. Pourtant, l'une d'entre elles se détache du lot et Jean, tombe amoureux et dans le panneau simultanément. Je peux le comprendre le Commandant, titre auquel sa fonction lui permet l'accès, car la petite Anna, alias Adèle Exarchopoulos, fait planer autour d'elle une onde de sensualité déconcertante. Même en survet', peu d'hommes mariés oseraient dire: "je vous en prie, mademoiselle, tenez vous !". Il fond peu à peu sous la chaleur de ses regards puis plus franchement sous celle de leurs baisers. Mais voilà, il est fonctionnaire, asermenté et malgré ses excellent états de service, il est rattrapé par ses écarts. Le taulier et la taularde font désordre pour une hiérarchie qui ne plaisante pas.
Pierre Godeau, le réalisateur, montre avec un rythme efficace faisant presque oublier le quasi huis-clos de l'univers carcéral; comment un homme peut chavirer pour la suave bouche d'une femme, voulant tromper son ennui, au risque perdre ses galons et son équilibre.
Extraordinaire.... Guillaume joue divinement bien. Il maîtrise totalement son rôle de directeur de prison. On a l'impression d'être au coeur du film et de vivre ce que les acteurs nous font voir. Une belle histoire d'amour avec une fin qui confirme le thème du film.
L'actrice je ne la connais pas, mais d'une crédibilité incroyable et d'une beauté rare.
Bravo !!
L'actrice je ne la connais pas, mais d'une crédibilité incroyable et d'une beauté rare.
Bravo !!
selenie
Après la chronique médiocre sur une jeune femme un peu paumée avec "Juliette" (2012), le réalisateur-scénariste Pierre Godeau adapte le livre "Défense d'aimer" (2012) de Florent Goncalvès. dans lequel il raconte sa liaison avec une prisonnière, Sorour Arbabzadeh, condamnée dans l'affaire du Gang des barbares qui a défrayer la chronique début 2006... Malheureusement le scénario occulte des parties pourtant inévitables comme les raisons de l'emprisonnement de Anna (Sorour). À l'instar du titre aussi peu inspiré que boursouflé, le sujet qui méritait mieux. Mais c'est un film qui reste intéressant et relativement bien fait si on réussi à faire abstraction du côté judiciaire. C'est pas gagné.
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