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DAV_75018
13 abonnés
77 critiques
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0,5
Publiée le 23 avril 2017
Alors, par où commencer... Guillaume Gallienne surjoue une virilité qui lui échappe et n'a donc aucune crédibilité dans ce rôle. Le sordide du fait divers n'est que gêne et malaise dans ce film qui n'apporte réel aucun intérêt. Zappez!
Un me romance en milieu carcéral qui fait par moment à penser à un thriller tant cet histoire doit rester secrète et que les intentions des deux personnages ne sont jamais vraiment claires. Du coup j'ai trouvé à ce film une forme d'originalité qui m'a plue. Les deux acteurs principaux sont juste une mention spéciale à Guillaume Gallienne qui sort vraiment de son registre habituel. Je n'ai pas trouvé que c'était un grand film, ça n'est pas vraiment mon genre préféré mais c'est pas mal.
Retraçant une histoire d'amour qui a défrayé la chronique, le film fait passer tous les comportements de l'adulte sous l'effet de la passion qui envahit une vie controlée. Possible mais un peu court au niveau du discours, le film nous installe à la place du directeur et en cela, il est très fort en assumant cette passion même destructrice et en traduisant des sentiments forts. Adèle Exarchopoulos à la plastique irréprochable incarne efficacement cette incarcérée sulfureuse mi-naive, mi calculatrice et Guillaume Gallienne se tire bien d'un rôle à contre-emploi. Le film se révèle donc crédible efficace mais souffre d'un coté scolaire et appliqué qui l'empèche d'accéder à ces grand films fievreux auquel il aspirait
L'histoire est intéressante, les acteurs nous aussi. Ils sont même convaincant dans le rôle des héros et des ruines respectifs. Toutefois, la mise en scène semble ratée.le début du film semble long et les enchaînements au fur et à mesure du film ne sont pas réussis. Cela donne un film bancal et c'est dommage car le potentiel semblait certain.
j'aime bien Guillaume Gallienne mais franchement dans ce film on attendait qqun de plus glamour. Adèle est très belle et joue parfaitement mais on aurait bien voulu voir l'issue du procès
L'histoire vraie de Florent Gonçalves,directeur pénitentiaire qui tombe amoureux de la fille qui a servi d'appât pour kidnapper et séquestrer Ilan Halimi dans l'affaire du gang des barbares.J'ai trouvé cette adaptation géniale,on ressent bien la passion qu'éprouve le directeur pour sa détenue,une passion destructrice et improbable.Cependant je ne crois absolument pas à la réciprocité de cette relation.De mon point de vue il a totalement était manipulé par cette détenue qui connait bien ce domaine et dont les états d'âmes sont au placard depuis bien longtemps…C'est juste dingue qu'un directeur de prison avec une carrière brillante,père de famille et ayant une femme et pu être aussi facilement déstabilisé et se mettre dans un bourbier pareil.Enfin c'est ce qui fait la force de cette histoire.4/5
Gâchis serait certainement le meilleur adjectif pour ce film. Quand on regarde le casting de cette production française : Guillaume Gallienne détestable et insipide dans le rôle de ce directeur de prison pour femme qui prend un plaisir farouche à prendre comme muse la jeune prisonnière interprétée tant bien que mal par Adèle Exarchopoulos.
Outre un jeux d'acteurs poussifs ( les deux étoiles décrivent leur mérite à interpréter ces différentes rôles), Pierre Godeau passe à côté de sa réalisation et surtout sur les émotions qu'il devrait obtenir de ces spectateurs. Quand il doit nous montrer de l'amour et de l'attachement envers ces personnages, le spectateur rigole et ne croit en rien et quand on a quelques scènes de "coucherie", la mise en scène est tellement mauvaise que l'on se croirait dans un vieux film érotique.
Entre un récit qui s’essouffle au bout de 30 minutes, une fin incompréhensible, cette histoire vraie qui aurait mérité un traitement avec plus de respect. On vous avez bien dit un gâchis !
Tiré d’une histoire vraie particulièrement stigmatisante, Éperdument est un drame français dans lequel Anna, jeune femme tout juste majeure, se retrouve en maison d’arrêt en attendant son procès et s’en tire plutôt bien car ses codétenues ne sont pas agressives et le directeur Jean est plutôt cool. Mais tout n’est pas si simple, entre Anna qui se sent fichue en prison (alors qu’on n’apprend à aucun moment de quoi elle est accusée) et Jean qui subit une crise de la quarantaine en plus de devoir régler quelques problèmes comme parler à sa petite fille de qui on se moque à l’école car ses parents travaillent dans une prison.
Jean a beau prendre ses distances, il semble bien s’éloigner de sa femme et s’intéresser davantage à Anna, qui n’hésite pas à user de ses charmes pour vivre sa propre histoire d’amour. Tout le film porte alors sur leur relation interdite, qui ne peut que se faire remarquer étant donné le temps qu’il passe seul avec elle dans l’atelier informatique qu’il lui confie, en interrogatoire ou même dans sa cellule, Jean ayant tellement l’esprit ailleurs qu’il en devient bien peu prudent, se croyant peut-être aussi intouchable par sa fonction de commandant. Le titre du roman était Défense d’aimer et le mythe de Phèdre qu’Anna étudie en classe illustre parfaitement le sujet du scénario.
La passion se caractérise par plusieurs rêves en pleine nuit (Anna qui dessine leur soi-disant futur avec du rouge à lèvres sur le mur, Jean qui veut la garder pour lui seul en boîte de nuit avant de se faire frapper par d’autres mecs), l’impossibilité de ne pas regarder un SMS même en plein ébat, ou encore cette façon de toujours s’arranger pour la voir ailleurs sans se soucier des conséquences. Prenant dès le début grâce à son style dramatique bien maîtrisé, Éperdument porte très bien son nom et on a peu à peu pitié des deux personnages tout en se demandant si spoiler: Anna ne le manipule pas pour s’enfuir.
Il n’en est en fait rien mais tout finit par retomber sur Jean entre sa femme qui sent bien qu’il ne s’intéresse plus vraiment à elle, l’enquête ouverte sur ses relations avec une détenue et spoiler: le fait de la voir avec un garçon de son âge, alors qu’elle ne lui a même pas confié qu’elle était enceinte. On croit comprendre à la fin qu’elle a finalement choisi d’avorter et le film se termine étrangementspoiler: lors d’un procès par un échange de sourires et une musique joyeuse, une fin plus grave et dramatique aurait sans doute été plus appréciable. Un film marquant !
Très beau film qui aborde un sujet tabou et son déroulement est passionnant. Le jeu de Gallienne est excellent et droit, on perçoit dans son visage la complexité de sa position et de ses sentiments. La toute dernière image nous livre une réponse qu'on a pas de vive voix, c'est magistral.
Un excellent jeu des acteurs et on se laisse entrainer par cette histoire d amour impossible. Je recommande , le scenario tiré de faits réels rend palpitant cette relation.
Extraordinaire ! Film d'une subtilité déconcertante. Guillaume Gallienne incroyablement crédible en directeur de prison séduisant ! Des acteurs hors pair. Tout est amené en finesse, on y croit du début à la fin, je ne m'attendais pas à une telle réussite.
Quelques incohérences mais un film intéressant sur la relation entre un directeur de prison et l'un de ses détenues. L'interdit face à l'envie pour un drame dérangeant.
C'est un choix fort pour la carrière du jeune Pierre Godeau que d'adapter le roman autobiographique choc de Florent Gonçalves, un ancien directeur de prison nous témoignant dans son livre de l'histoire d'amour passionelle qu'il a entretenu avec l'une de ses détenues et ce malgré toutes les interdictions qui pesaient sur lui, qu'elles soient morales ou professionnelles; c'est un sujet très délicat et il fallait veiller à ne pas tomber dans la chronique simpliste. En dépit de ses nombreux défauts et maladresses ce film est relativement bon, il arrive à être exaltant, excitant, perturbant et passionant à la fois. D'un point de vue esthétique, le jeune cinéaste a totalement maîtrisé sa réalisation : les scènes de désir et de sexe arrivent à être d'une sensualité et d'une passion déboussolante, son cadrage, bien que classique, arrive à transmettre des émotions et à sublimer ses acteurs (bien aidés par de très bons dialogues) et les différentes scènes du film sont rarement insipides mais plutôt bien construites. La mise en scène est quant à elle un peu plus laborieuse : les acteurs sont bien encadrés, la relation amoureuse est tumultueuse mais le personnage d'Anna paraît à l'écran afreusement trop vulgaire à de nombreuses reprises; le jeu d'Adèle Exarchopoulos est très maladroit ! C'est donc dommage car malgré son potentiel, le scénario de ce film est trop confus : il relève souvent de l'incohérence (surplus de liberté donnée aux personnages, imprudences qui relèvent de la folie), parfois du cliché (les femmes de prison qui ressemblent toutes à des folles mal éduquées), il est trop déplacé (cette relation est trop ambiguë et insite nettement plus sur le caractère sexuel qu'amoureux) puis il arrive même à donner une vision utopique de la prison, un comble ! En plus de ces problèmes d'écriture , l'intention de ce film reste trop floue et en manque d'aboutissement : alors que le film n'a cessé de faire référence à la tragédie classique et semblait suivre son schéma narratif, lé dénouement laisse le spectateur trop perplexe sur les leçons qu'il a à tirer de ce film. La conclusion de cette critique est donc très laborieuse à concevoir... On peut dire qu' "Eperdument" est donc un drame avec de bonnes intentions de réalisation, qui pâtit certes de quelques bêtises d'écriture mais qui n'en demeure pas moins excitant, en partie grâce à un Guillaume Galienne à l'interprétation digne d'un Oscar.
Certes il y a le talent de deux acteurs. Certes il y a une histoire à priori non conventionnelle. Mais il y a finalement un film ennuyeux, qui ne parvient pas à nous entrainer dans le drame, dans la tourmente qu'a du être cette histoire vraie. Erreur de réalisation, caméra hésitante, pour un film médiocre dont on pouvait espérer mieux avec de telles têtes d'affiche.Dommage. Vraiment.