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serb
26 abonnés
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1,5
Publiée le 6 juin 2017
Si l'adaptation de ce fait divers, retranscrit par écrit par l'un de ses protagonistes, pouvait justifier que le cinéma y porte une attention, le rendu est tout de même extrêmement décevant. Le film manque de personnalité, de style. Pas d'émotion, le soi-disant amour n'est guère perceptible, ce qui enlève tout attachement aux personnalités et à leur romance. Globalement mal ficelé et mal écrit, on peut aussi s'étonner du casting. Guillaume Gallienne n'est pas du tout convaincant, preuve qu'être membre de la Comédie Française ne signifie pas que l'on peut jouer tout type de rôle.
J'avais des doutes non pas sur la performance individuelle d'Adèle Exarchopoulos et de Guillaume Gallienne, mais plutôt sur leur relation et l'alchimie qu'ils pouvaient dégager ensemble et bien finalement ce mariage étonnant fonctionne parfaitement bien. C'est même le gros atout du film, les deux acteurs sont très bons et dégagent quelque chose de fort quand ils sont ensemble, on ressent une vraie tension et une forte attirance physique à défaut de ressentir des sentiments amoureux peu perceptibles. Au-delà de l'histoire d'amour, il y a quand même des choses à revoir, j'ai trouvé pas mal de choses peu crédibles notamment cette étonnante liberté dont jouissent les deux personnages, c'est peu probable, et ce même s'il s'agit du directeur. Bon après, c'est une histoire romancée, et même si c'est inspiré d'une histoire vraie cela reste un film centré sur une histoire d'amour et pas sur le milieu carcéral. J'ai aimé ce film, il y a quelques inégalités et une dernière partie qui perd un peu en intérêt, mais dans l'ensemble, c'est un bon film.
Retraçant une histoire d'amour qui a défrayé la chronique, le film fait passer tous les comportements de l'adulte sous l'effet de la passion qui envahit une vie controlée. Possible mais un peu court au niveau du discours, le film nous installe à la place du directeur et en cela, il est très fort en assumant cette passion même destructrice et en traduisant des sentiments forts. Adèle Exarchopoulos à la plastique irréprochable incarne efficacement cette incarcérée sulfureuse mi-naive, mi calculatrice et Guillaume Gallienne se tire bien d'un rôle à contre-emploi. Le film se révèle donc crédible efficace mais souffre d'un coté scolaire et appliqué qui l'empèche d'accéder à ces grand films fievreux auquel il aspirait
Le film est inspiré d’une histoire vraie, il donnerait sans ça l’impression qu’il romantise ou fantasme une intrigue qui ne pourrait pas, dans la vie réelle, avoir une quelconque existence. En effet, comment dans un environnement aussi clos, où tout le monde surveille tout le monde, une relation amoureuse ou même vaguement intime pourrait-elle se nouer entre deux personnes qui sont si éloignées socialement que le sont une détenue de droit commun et un directeur de prison que l’on imagine extrêmement pris par la gestion d’un tel établissement réunissant des centaines de détenues ? Mais, ce qui fait la force du film c’est également la subtilité du scénario qui procède suffisamment avec finesse dans l’édification de cette relation pour nous la rendre admissible. Il est bien aidé également par le talent des deux interprètes principaux que sont Adèle Exarchopoulos et Guillaume Gallienne. Du coup ce drame à un léger parfum de thriller où de la naissance, en passant par l’existence, voire la fin (quelle qu’elle soit), on est pris par l’histoire, curieux d’en savoir plus. Après tout, comme le film nous le rappelle avec l’évocation de « Phèdre « de Racine, le thème de l’amour interdit, tabou, est un genre du drame romantique qui passionne les foules depuis longtemps. En tout cas le dernier avatar de ce thème millénaire est assez intéressant, même s’il n’est pas non plus outrageusement passionnant ; il vaut en tout cas pour le jeu puissant de ses deux interprètes principaux.
Ce film est tiré d'une histoire vraie, il nous raconte comment un directeur de prison: Guillaume Gallienne qui avait tout pour être heureux compromet sa vie par amour d'une détenu: Adèle Exarchopoulos. Ce film, c'est un combat pour un interdit, où l'amour n'a pas le droit d'exister. Mais l'amour est plus fort que tout, le duo d'acteurs est tellement touchant, et dépassé par cette force de l'amour. Le premier livre une performance majuscule, la seconde perdue nous émeut. Le film repose sur ce contraste qui semble impossible, et sur le fait que l'amour n'est pas rationnel, la tension en cela est forcément palpable. Un beau film, où l'on se range du côté de l'amour.
Gâchis serait certainement le meilleur adjectif pour ce film. Quand on regarde le casting de cette production française : Guillaume Gallienne détestable et insipide dans le rôle de ce directeur de prison pour femme qui prend un plaisir farouche à prendre comme muse la jeune prisonnière interprétée tant bien que mal par Adèle Exarchopoulos.
Outre un jeux d'acteurs poussifs ( les deux étoiles décrivent leur mérite à interpréter ces différentes rôles), Pierre Godeau passe à côté de sa réalisation et surtout sur les émotions qu'il devrait obtenir de ces spectateurs. Quand il doit nous montrer de l'amour et de l'attachement envers ces personnages, le spectateur rigole et ne croit en rien et quand on a quelques scènes de "coucherie", la mise en scène est tellement mauvaise que l'on se croirait dans un vieux film érotique.
Entre un récit qui s’essouffle au bout de 30 minutes, une fin incompréhensible, cette histoire vraie qui aurait mérité un traitement avec plus de respect. On vous avez bien dit un gâchis !
Un amour impossible, tel est le résumé de ce récit vrai d'Eperdument. Même si Guillaume Galliene et Adèle Exarchopoulos n'offrent pas une prestation mémorable, le film tient la route entre frictions carcérales, relations interdites, Eperdument est un beau récit... Pas vraiment violent dans les termes, mais particulièrement efficace.
Adèle Exarchopoulos et Guillaume Gallienne dans le même lit, vous y croyez ? Cette idée difficile, Pierre Godeau l’a imaginé. Eperdument met en scène la romance entre une prisonnière et son directeur de prison. Ensemble, ils vont construire cette relation timide, dangereuse et interdite. Malheureusement, à vouloir rester trop propre, le film ne gagne jamais en intensité et les effets manipulatoires de personnage féminin ne sont jamais mis en valeur, ou même crédibles. Quant au duo, on l’accepte sur la longueur, car on s’y habitue, mais jamais notre cœur s’enflamme face au crépitement pseudo érotique qui devrait faire surface. Concrètement le scénario nous plaît beaucoup, mais les choix de mises en scène, du casting et la prise de risque rendent fades une œuvre qui aurait pu être palpitante. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Bien. C'est un bon film, j'ai en effet passé un bon moment avec cette histoire tirée d'un fait réel très bien mise en scène et assez convaincante grâce à la belle interprétation de deux des meilleurs acteurs français du moment: A.Exarchoupous et G.Gallienne tous deux, bien dans leur rôle. On rentre facilement dans l'histoire même si on ne connait pas la raison pour laquelle le personnage de A.Exarchopoulos débarque en prison. Elle fait évidemment , la connaissance du directeur qui va se laisser séduire par cette nouvelle taularde. C'est justement là que j ai eu du mal à accrocher puisqu' il tombe éperdument amoureux d'elle en trois images sans qu'on sente vraiment le truc. Tout ça manque de passion, C'est plat... Même si le scénario est intéressant, la mise en scène pas mal et que les interprètes jouent bien , l'histoire ne décolle jamais vraiment, on reste à côté du truc sans rien ressentir... Comme quoi même lorsque tous les ingrédients sont là, ça ne marche pas forcément .... ça reste malgré tout un bon film intéressant devant lequel on ne s'ennuie pas une seconde, manque juste d'un peu de passion...
Le film s’inspire du roman de Florent Gonçalves, lequel a été condamné pour avoir eu une relation amoureuse avec une des détenues de sa prison puisqu’il en était le directeur ! Son roman « Défense d’aimer » serait un livre de confession. Je le mets au conditionnel car je ne l’ai pas lu, mais il semblerait que l’auteur ait rapporté sa vision dans l’affaire pour laquelle il a été condamné et pour laquelle il s’est séparé de sa femme et de sa fille. D’après ses dires, il apparaît aussi que sa relation avec cette détenue ait été sincère et ne s’est senti nullement manipulé. La détenue, ce n’était pas n’importe laquelle : Emma, la jeune fille du tristement célèbre gang des barbares. Tombé amoureux d’une détenue, pourquoi pas, l’amour ne se commande pas, mais tomber amoureux d’une fille qui a participé à un crime crapuleux, ça dérange ou peut déranger.« Eperdument » le film de Pierre Godeau extrait de cette histoire morbide le sentiment amoureux et ses conséquences : relations sexuelles. Guillaume Gallienne joue bien le rôle d’un directeur de prison, apparemment brillant mais ce n’est pas Florent Gonçalves, il s’appelle banalement Jean. La détenue interprétée par Adèle Exarchopoulos ne porte pas le nom d’Emma et on ne sait rien de son crime. Ce qui n’est pas plus mal. Seul Jean le sait. Et si c’était une manipulation du réalisateur ? Passer volontairement sous silence le crime dans un souci de pudeur, pour ne pas en rajouter par rapport à la réalité ? Le seul suspens qu’il distille : Anna est-elle une manipulatrice car il s’avèrerait qu’Emma ne l’était pas ? Et si j’oubliais la réalité pour ne retenir que la fiction. Nous conter une histoire dans un lieu comme une Maison d’Arrêt, je suis partant, mais malheureusement le film manque de densité dans cette relation amoureuse. Je n’ai pas trop senti le fameux «Défense d’aimer ». Je n’ai pas trop senti les risques que Jean soi-disant prenait. En soi, je n’ai senti aucun suspens. Le réalisateur nous balance comme ça que Jean a été pris la main dans le sac. Bref, je n’ai pas eu l’impression que les amants étaient épiés bien qu’il y ait eu une séquence soupçon avec une détenue qui tente de le faire chanter quand celle-ci refuse son transfère. Je comprends que l’on peut être mal à l’aise avec cette histoire, qu’il peut être difficile de ne pas rattacher la fiction à la macabre réalité ; comprendre aussi qu’il est un peu aisé de la part de Godeau de dire « je ne m’inspire que du roman en conservant le sentiment amoureux et l’intrigue qui en découle » Dans ce cas, pourquoi faire référence à la réalité puisqu’une détenue qui refuse son transfère dit d’Anna : « Madame La directrice »? Le mot a été employé dans la réalité. D’aucuns peuvent penser que Godeau rend implicitement hommage à une femme qui a participé à un crime horrible, d’où ce malaise pour certains. En tout cas, si le couple Gallienne Exarchopoulos fonctionne bien, le film est passé à côté d’un récit bien plus épicé, bien plus âpre, bien plus émotionnel, voire assumé.
Sur le thème archi rebattu du démon de midi, avec une resucée d'histoire carcérale imposant huis clos propre aux films à petit budget, la tâche donnée à Guillaume Gallienne pour rendre le film intéressant est ardue. Il utilise ses talents pour exprimer un homme sévère et sérieux en surface, mais une guimauve à l'intérieur, balançant entre la défensive et la réddition face à une diablesse à l'apparence d'ange. Mission réussie pour Guillaume Gallienne et sa séduisante partenaire, mais on en attend davantage pour des comédiens de ce niveau, donc je mets une étoile rouge d'encouragement.
C'est l'histoire d'une femme en prison qui tombe complètement amoureuse du directeur de prison.. Une histoire impossible sur le papier mais réalisable sur le terrain. Adèle Exerchopoulos et Guillaume Gallienne se donne magnifiquement la réplique. J'ai bien aimé. J'ai mis 3 étoiles et je trouve les critiques un peu sévère.
Une histoire d'amour qui parlera à beaucoup de monde et peu importe que la fille soit une horrible criminelle, là n'est pas le problème. Guillaume Gallienne sans ses mimiques qui peuvent parfois agacées, joue juste une histoire d'amour impossible qui ne peut que détruire toute sa vie.