Derniers Avis : A Cure for Life - Page 5

A Cure of Life démarre fort en présentant parfaitement son personnage et en instaurant un climat de mystère pesant au sein d'un magnifique domaine. Las ! Le film est trop long et s'essouffle petit à petit. Même en distillant tant bien que mal des indices creepy par ci par là, le film n'est jamais terrifiant. Il n'installe, en réalité, que très peu le malaise, la faute a une écriture et un scenario assez banales. Seul le protagoniste principale, joué par le très bon Dane DeHann, porte un intérêt. Reste également une belle réalisation, à la fois beau sur le plan formelle et signifiant lors de scènes plus suggestives. La BO enfin, est réussit et c'est bien finalement ce qui pose le mieux l'atmosphère du film.

Le même film réalisé par un tâcheron serait nul. Ici, c'est une réussite, avec des effets numériques très réussis parce que bien dosés et intelligents.
Quant au fond, le principe du château et du savant fou, ça marche toujours ! Toubib or not toubib...

Angoissant, intriguant et inquiétant, néanmoins une chose me tracasse dans ce film. En effet j’ai trouvé beaucoup de similitudes avec le chef d’œuvre de Martin Scorsese, « Shutter Island ». La thématique de l’hôpital (ici du sanatorium), du « vous ne repartirez jamais de cet endroit », et la question « est-ce qu’il est fou ou est ce que ce sont les autres qui le font passer pour un fou? », on la connaît. Cependant des similarités dans la forme, certes, mais pas dans le fond. Effectivement le déroulement de l’histoire est d’un autre genre, tirant vers le fantastique, de même que l’intrigue est différente. Ces deux films sont donc totalement dissemblables me direz vous, et je suis d’accord après l’avoir visualiser plusieurs fois. Alors que j’ai d’abord fait une fixation sur cette ressemblance lors de la première visualisation de « A Cure for Life », je suis ensuite passée outre et j’ai pu apprécier ce film à sa juste valeur. C’est en effet un long-métrage ensorcelant, autant par son ambiance malsaine et oppressante que par sa musique envoûtante composée par Benjamin Wallfisch. J’apprécie tout particulièrement « Hannah and Volmer » qui, je crois, m’a hypnotisé. L’intrigue est très intéressante, quel est le mystère derrière cette hydrothérapie, cette eau soit disant magique, ces patients étranges et ce personnel si particulier? Et elle est aussi bien ficelé, laissant place à un suspense continu et accrocheur. Ce film est magnifique esthétiquement parlant, les plans sont à la fois fascinants et angoissants, beaux et horrifiques, de même que le splendide décor s'inspirant de l'architecture sanatoriale du XXème siècle. Le jeu d’acteur de Dan DeHaan me fait beaucoup penser à celui de DiCaprio, est-ce encore une fois parce que je compare ce film à « Shutter Island »? Je ne sais pas. Mais en tout cas ça n’enlève en rien le fait qu’il soit très talentueux et très charismatique, Mia Goth aussi d’ailleurs. Cependant la fin reste trop fantastique à mon goût, bien que l’histoire soit fantastique en elle même et que j’apprécie cela, le coup de l’homme au visage vert enlève quelque peu de crédibilité au film. Néanmoins j’ai beaucoup apprécié cette réalisation de Gore Verbinski, comme la plupart de ses films d’ailleurs.

Un très bon départ dans des décors splendides pour une ambiance à la Shutter Island avec un bon acteur principal. Ensuite, y a des creux, ça s'essouffle et au final le film est trop long avec un dénouement assez rocambolesque voire ridicule, limite frustrant. Le film aurait mérité plus de simplicité.

Un film fantastique sympa sans prétention qui remplit son contrat :divertir et faire un peu frissonner. Même s'il reste prévisible le film se laisse voir avec plaisir et les acteurs sont tous parfaits notamment Jason Isaacs toujours impeccable en méchant. Petite mention à la bande originale du film que j'ai adoré.

Ambiance malsaine travaillée à souhait par Gore Verbinski, avec une très belle photographie et des lenteurs calculées (un peu trop par moments), A Cure For Life est un énième thriller à tendance obscure (personnages étranges et scénario nimbé de mystère) qui arrive à faire tenir la sauce côté réalisation, avec l'appui d'un casting cohérent où Dane DeHaan se distingue. Les enchaînements de scènes "iconiques" (poncif du genre) amusent ou lassent par moments, et il est un peu regrettable que le final, en partie deviné longtemps à l'avance, se prenne un peu les pieds dans le tapis au moment de conclure, car l'atmosphère angoissante est bien entretenue, sans chercher la surenchère de trop, juste ce qu'il faut pour entretenir le malaise avec une progression régulière.S'il n'avait pas été si long, le film y aurait sans doute gagné. A voir quand même pour le beau travail graphique.

Un navet. Le film etait prometteur pourtant. Un huis clos dans un chateau en Suisse. Un employé qui va chercher son boss qui refuse de rentrer de cure de mise en forme. Chouette il se passe des choses bizarres dans ce chateau et notre heros va enqueter...helas le heros est aussi perdu que nous dans ce film au scenario brumeux. On ne s accroche pas au heros qui n a aucune personalité. Les personnages secondaires sont d une platitude à faire pâlir de jalousie une patinoire a glace. Je met un demi point pour le bras droit du docteur. J ai bien aimé sa prestation! Et dire que ce navet dure plus de deux heures...ah j oublier de parler des dialogues insipides et de scenes pompees sur d autres films. Vous voila prevenus. Bon courage a ceux qui oseront regardé ce film pitoyable!

Un début quelque peu mystérieux. Passé les premières minutes ou le jeune cadre se voit confié sa mission, on plonge directement au plus profond de cet étrange sanatorium. On ne sait pas très bien où l'histoire veut nous porter, mais on suit avec intérêt le séjour forcé du héros tout en ressentant le malaise de la situation, du personnel inquiétant, un directeur qui ne l'est pas moins, mais surtout l'étrange docilité des patients qui ne semblent pas trouver bizarre de ne pas repartir de cet endroit où il fait si bon vivre. Le tout est surréaliste car bien amené, on sent le pas naturel, le coup fourré. spoiler: Un bémol pour la fin, le côté fantastique est de trop pour moi, j'aurai aimé un dénouement plus terre à terre, un bon vieux twist final des familles mais ce n'est pas moi qui ait écrit l'histoire!
. 4 étoiles pour ce bon divertissement dont on ressort perplexe voire mal à l'aise.

Trame de fond proche de Shutter Island, avec un résultat final mois bon, néanmois se laisse gentillement regarder.
Les jeux d'acteurs sont moyens sans être mauvais. Quelques raccourcis de scenarios parfois grotesques, mais l'ensemble, sans regarder de trop près, est plutôt cohérente.
On y voit également des très grosses ficelles pour un film du genre, ou des denouements prévisibles, mais la sensation de fin n'est pas désagréable, sûrement due au fait que ce film n'a pas le profil du blockbuster ultra-armé, et une BO bien vue.

Un très bon thriller fantomatique autour d'un hôpital psychiatrique. Gore Verbinski retrouve son côté inventif et horrifique. Un très bon thriller. Les décors sont magnifiques. L'esthétique est saisissante.

Terriblement frustré par ce film. Un début incroyable...photographie, mise en scène, fond, tout est impeccable...mais dans sa seconde moitié, le film tend peu à peu vers un méli-mélo indigeste au scénario capillotracté, sans aucun fond et aux ressorts bien trop prévisibles, et l’ennui s’installe, bien malgré nous...

S’il s’inspire librement de l’ambiance envoûtante et délétère de "Shutter Island" en créant une atmosphère anxiogène particulièrement réussie, "A cure for wellness" , titre original, intrigue en premier lieu puis perd rapidement le spectateur en route dans son histoire rocambolesque dont le scénario ne va jamais vraiment au bout de ses intentions. Par ailleurs, la pâle présence de Dane de Haan, en trader aux dents longues, évoque Léonardo Di Caprio de "Shutter Island", mais ne lui arrive pas à la cheville. Gore Verbinski peut néanmoins être fier d’avoir fait un film en marge de la production commune.

La carrière de Gore Verbinski n’a pas été très heureuse ces derniers temps : le semi-échec de ’Rango’ suivi de celui, plus flagrant, du pourtant sympathique ‘Lone ranger’ se poursuit aujourd’hui avec ce ‘Cure for life’ qui s’impose comme un four avéré, en dépit d’un investissement limité, et me place dans l’une des plus inconfortables situations que je connaisse en tant que critique : ‘A cure for life’ est bien trop marqué par ses faiblesses et ses insuffisances pour que je puisse prétendre m’en être satisfait...mais paradoxalement, je le considère aussi comme une oeuvre originale, risquée car audacieuse et atypique, témoignant de véritables parti-pris esthétiques et thématiques, et cela ne me donne vraiment aucune envie d’en dire trop de mal. Dans un certain sens, ‘A cure for life’ peut effectivement être rattaché au genre ‘Horreur’ ...et il se situe pourtant à l’exact opposé du spectre qui renferme les ‘Ouija’, ‘Insidious’ et autres franchises interchangeables et tout juste fonctionnelles dans le meilleur des cas. J’irais même jusqu’à dire qu’il constitue une des dernières pulsations visible d’un cinéma à tendance fantastique made in USA qui mériterait autrement d’être systématiquement déclaré mort à son arrivée dans les salles. Il ne s’agit pas ici de faire sursauter le spectateur à peu de frais au moyen de jump-scares et d’autres effets convenus mais de le laisser s’imprégner d’une atmosphère si pas effrayante, en tout cas dérangeante et un peu malsaine, à l’image des clients de ce ce sanatorium niché dans les Alpes suisses dont les eaux sont réputées miraculeuses. Envoyé y récupérer son patron qui s’y est rendu et n’a plus donné signe de vie, un jeune financier arrogant va vite se rendre compte, confronté au comportement étrange des curistes et du personnel, que quelque chose ne tourne pas rond dans ce lieu dédié au bien-être. On songe assez vite à l’atmosphère de menace latente qui caractérisait le ‘Crimson peak’ de Guillermo Del Toro mais si Verbinski n’atteint pas la maestria visuelle de son collègue, il parvient, grâce à une approche esthétique combinant la froideur du milieu médical et les éléments gothiques de tant de classiques de l’épouvante, un environnement humain à base de villageois hostiles, de vieillards lunaires et de soigneurs à la politesse figée et des jeux métaphoriques continuels sur les reflets, à concocter une atmosphère unique qui suscite une indéniable fascination. C’est peut-être la raison pour laquelle le scénario, qui devient inutilement alambiqué à mesure que le temps passe, finit par se prendre les pieds dans le tapis et se réduit à une succession d’éléments et d’événements qui s’accumulent sans qu’on ait vraiment l’impression qu’il s’agisse d’un Tout parfaitement cohérent. Couplé à quelques séquences au fétichisme dérangeant, c’est comme si ce film américain pétri d’esprit européen et d’hommages aux grands réalisateurs fantastiques d’autrefois s’efforçait de proposer une variation clinique sur le giallo sans oser vraiment se l’avouer et sans aller suffisamment loin dans ses ambitions pour qu’on puisse se permettre de négliger sans remords l’aspect narratif. Vu le désastre commercial qui a été le sien, ‘A cure for life’ pourrait bien signer la fin de la carrière de Verbinski...et malheureusement, il y a peu de chances qu’il soit ce qu’il aurait mérité d’être, à savoir l’annonce d’un vent de renouveau dans le cinéma de genre américain.

L'intrigue était présente... mais le film manque parfois de rythme et présente quelques incohérences au montage et des passages bâclés. le dénouement est tiré par les cheveux... déçue pa rapport à la bande-annonce qui semblait plus prometteuse.

Attention, ce film est assez spécial, mais cela reste un très bon thriller, mystère, fantastique, original en son genre, très bon scénario et belle réalisation, le film se déroule de manière assez lente, et cette manière peut déranger certains spectateurs, sinon c'est un très bon film en son genre.