Derniers Avis : A Cure for Life - Page 24

Lorsque nous regardons la bande annonce de "A cure for life", on s'attend à un Shtter Island 2. Est-ce le cas? Oui et non. Le film a sa propre identité et sa propre âme.

Ne voulant pas m'éterniser sur l'histoire (assez compliquer à raconter), l'ambiance est très bien faite, le film est tourné avec la volonté de perdre un peu le spectateur. Gore y arrive très bien... Malheureusement, il n'exploite pas toutes les choses qu'il nous présente dans son film. Pire, on est même amené à se demander l'intérêt de certaines scènes...

Comme dit plus haut, l'ambiance est très bonne, la musique est très bonne également, et les acteurs principaux sont également très bien. Mention spéciale à Dane Dehaan, que j'avais découvert dans le très bon "The place beyond the pines".

Ce qui pèchent du coup? Le scénario malheureusement. Le film avait un énorme potentiel, mais comme souvent Gore gâche tout ce potentiel. L'histoire peine à démarrer rapidement mais on arrive tout de même à plonger dans ce thriller psychologique (grace à l'ambiance et la musique). Mais tout rouler bien jusqu'à la découverte de la fin. Si dans "Shutter Island" (si je devais ne citer que lui), la fin est parfaite, dans "A cure for life", ba.... C'est la fin qui gâche tout le film... Si certains éléments étaient prévisibles (et pas choquants), je me suis dit à un moment donné "Heuuuuu, d'accord..." puis "Mais pourquoi? Pour-quoi?".

Ca reste cependant un bon film divertissant.

Digressif, narrativement bancal, parfois même de mauvais goût, A CURE FOR LIFE ne ressemble à rien de connu, mais respire à chaque plan d'une envie de cinéma indéniable. Verbinski prouve qu'il est l'un des grands cinéastes de notre temps.

Critique complète ici.

Classé dans la catégorie épouvante, la seule chose qui peut porter cet attribut est la bande annonce. Quant au film, je ne peux lui attribuer comme points positifs que la qualité des prises de vues et l'interprétation de Jason Isaacs. Le reste est d'une déception sans nom. La seule chose pouvant être épouvantable fait sourire, voire rire lorsque doc Volmer tombe le masque. C'est bien le cas de le dire. Que de longueurs, quel manque de scénario palpitant dans une histoire attendue après la diffusion d'une bande annonce alléchante. On attend, on attend péniblement que quelque chose surprenne ou fasse sursauter. De ceci ? Rien ! 2 h 30 de cure….. de sommeil sans stress ! Le générique de fin est un soulagement, on est délivré d'une histoire incompréhensible qui laisse un goût d'amertume.
Avis aux amateurs d'anguilles : allez y, vous ne serez pas déçus, il y en a partout !

Après son incroyable Lone Ranger au bide retentissant, revoilà Verbinski plus en forme que jamais. Le premier acte est extraordinaire de maitrise à tous les niveaux. Dommage que par la suite le scénario s'avère décevant avec quelques mystères irrésolues et des coups de théâtre cousus de fil blanc. Mais pour le spectateur amateur de beauté formelle, ce film est une bombe. Comment peut on atteindre une telle perfection plastique ? Verbinski prouve qu'il est l'un des plus grands réalisateurs hollywoodiens du moment. Ajouté à ça une bande originale magnifique (la meilleure entendue depuis longemps)soulignant la poésie du film et des acteurs aussi impliqués que l'équipe technique (presque comme si leur vie en dépendait), et nous voilà avec un film rare. En tout cas bien meilleur que tout ce qu'hollywood nous avait montré l'année dernière. Je vous l'accorde, ce n'était pas compliqué.

La nouvelle réalisation de Gore Verbinski est séduisante et donne vraiment l'eau à la bouche avec son esthétique retro années 20 et ses décors champêtres, et n'est pas sans nous rappeler "Shutter Island" dont l'intrigue est étrangement similaire. Ayant déjà touché à ce genre en réalisant le remake américain "Le Cercle", Verbinski signe ici un cauchemar à l'état pur où nos perceptions sont habilement manipulées pour nous faire passer pour fou. De magnifiques images et plans embellissent "A Cure for Life" et lui dessine une atmosphère très singulière et au combien inquiétante. La bande originale de Benjamin Wallfish est remarquable et participe activement à l'étrangeté visuelle émanante du film. Un huis clos aux allures de cure de purification, "A Cure for Life" nous raconte une histoire qui s'étend dans la durée (plus de 2h30) mais qui n'est nullement soporifique contrairement à ce que je pensais ! Il y a un tel mystère qui englobe toute cette histoire qu'on suit avec excitation la piste des indices qui s'accumulent au compte-goutte et qui nous conduisent lentement vers une descente aux Enfers avec une tension de plus en plus étouffante. Toute cette ambiance tendue et ce suspense bien tenu excusent une fin un peu tirée par les cheveux mais qui donne une fin digne de ce nom à cette intrigue étonnante. Malgré un style classique assumé dans les décors et les costumes, certaines scènes ne manquent pas de nous traumatiser au sens littéral du terme en faisant appel à nos peurs profondes et endormies. J'avoue avoir fermer les yeux plus d'une fois tellement la limite du supportable est souvent dépassée. Le casting est étonnant car très diversifié et peu conforme à ce type de décor. Dane DeHaan, dont la ressemblance avec Leonardo DiCaprio est déconcertante par moment, campe avec brio ce jeune qui se retrouve coincé et décontenancé face à ce cadre strict et effrayant. Mia Goth, inconnue au bataillon, tient un rôle féminin très étrange mais réussi ! Et quel plaisir de voir Jason Isaacs dans un tel rôle ; il est effrayant et jubilatoire. "A Cure for Life" a de nombreuses références mais ne manque pas d'avoir sa propre identité grâce à une intrigue dérangeante, une esthétique visuelle saisissante et une gestion du temps très efficace qui nous fait perdre tout repère. Je recommande aux amateurs du genre, mais pas que ! Sueurs froides garanties !

Tout ça pour ça...
Le film commence bien, une voix caverneuse crache sur se qui représente la réussite au sein de notre société sur des plan de New York avec un étalonnage verdâtre, et on se dit ouais!

La réalisation et excellente, les plans sont réussi, la lumière soigné et les décors bien choisi. Bref esthétisme général ma pleinement séduit .

Le scénario nous amène énormément de choses qui se révèlent certes prévisible mais on ce laisse embarqué. L'histoire de base n'est pas intéressante, futile même Par contre autour de ce noyau on a une broderie d'événements servant à faire passer les 2h20 sans que l'on s'ennuie trop.

Le problème viens de la fin, elle n'explique rien, pire on se rend compte que tout ce qui est abordé avant n'a en réalité aucun sens. Le film perds tout son intérêt. On se dit une seul chose: on s'est bien foutu de nous.

Un film envoûtant, à l'atmosphère travaillée malgré quelques incohérences et une fin en demi-teinte.
Une critique plus détaillée et d'autres sur

Bonne ambiance relativement glauque en certains points, mais le scénario est parfois décousu et pas très compréhensible ou mal expliqué a d'autre moments. La photographie est excellente, et les acteurs plutôt justes. Un film correcte au faux airs de shutter island.

A Cure for Life, c’est d’abord une ambiance horrifique asphyxiante. Dès lors que l’on pénètre dans cet endroit diabolique sous couvert de centre de remise en forme, la sensation d’oppression est immédiate. Les dédales de couloirs impeccables, le personnel frigide en uniforme blanc éclatant, les laboratoires « médicaux » aseptisés ou encore les patients lunaires, tout y est pour illustrer le parfait cauchemar clinique.
Niché au sommet des magnifiques montagnes suisses, l’édifice à l’allure de château de conte de fée, renferme une noirceur bien loin de cette image angélique. Et c’est sur cette opposition entre pureté reflétée et funeste réalité que repose toute l’ingéniosité de la mise en scène.

Alors que Lockhart s’attend à un bref passage au sein du centre pour ramener M.Pembroke à la raison, il va se retrouver prisonnier d’une terrible machination. Le héros, incarné par Dane DeHaan, n’est pas sans nous rappeler un certain Leonardo DiCaprio et sa prestation dans le film Shutter Island, avec lequel on retrouve ici quelques similitudes.
DeHaan porte à merveille son rôle de victime farouche, tout comme l’ensemble du casting pour qui l’interprétation de la folie perverse ne semble avoir aucun secret.

Avec A Cure for Life, Gore Verbinski prend un risque en nous proposant une intrigue originale et surtout à contre-courant du cinéma d’horreur actuel. Exit les scènes gores (bien que…), les jump-scares ratés, les fantômes qui font bouger les meubles dans le noir et toute la panoplie de sujets surexploités, place à l’épouvante intelligente, dérangeante et élégante façon American Horror Story.
Sa mise en scène est telle, qu’elle nous empoigne littéralement au fur et à mesure que l’on s’enfonce dans les entrailles de cette diablerie de plus en plus délétère.

Autre risque pris par le réalisateur, proposer une intrigue qui évolue sur plus de 2h20 ! Bien que l’on se serait passé de certaines longueurs et notamment d’un démarrage assez lent, l’histoire tient bon sur la durée.
Lorsque l’on traîne une intrigue aussi longtemps, – d’autant plus lorsqu’elle a cette dimension psycho-horrifique – il est nécessaire de conserver la part de mystère et les éléments clés du dénouement. Il est donc dommage que certains indices sur l’énigme nous soient révélés de manière un peu trop prématurée. Verbinski parvient néanmoins à nous faire douter de nos déductions jusqu’au bout en semant le trouble dans nos esprits déjà sauvagement secoués par la violence de certaines scènes.

Bien au-delà de l’aspect lugubre et dérangé, le parallèle entre mensonge et vérité, apparence et réalité, donne matière à méditer sur notre discernement entre le bien et le mal, qui s’avère parfois un peu plus complexe qu’il n’y parait. Ce film est une sorte de métaphore philosophique sur la place de chacun au sein de notre société de consommation toujours plus avide de satisfaire ses intérêts.

Porté par l’incroyable austérité ténébreuse qui y règne, A Cure for Life est une œuvre brillamment glaçante et élégante. Avec une photographie irréprochable et un scénario captivant, la réussite de ce film coule de source.

J'ai rarement été aussi énervé en sortant d'un cinéma en voyant A cure for life... La plupart du temps j'ai un avis positifs, des fois le film est juste mauvais, mais là c'est vraiment un cas particulier. Quand on fait un film il faut savoir le gérer, et ces derniers temps je trouve que trop de films qui pouvaient s'avérer bon, se sont ramasser. Surtout à cause des studios de productions qui ne peuvent tout accepter et qui préfère faire plaisir à tout le monde quitte a enlever toute l'âme initial du film.

Donc Lockhart (Dane Deehan) est trader dans une grosse société. Un jour ses supérieurs l'envoie chercher un collègue qui semble avoir perdu la raison dans une cure thermale en Suisse. Finalement il va vite se rendre compte qu'il a atterrit dans un lieu très étrange et qu'il ne sera pas aisé d'en sortir.

Honnêtement, quand on voit la bande annonce, on pense tout de suite à shutter island mais en plus psychédélique et plus barré. Et du barré dans ce film on en a, beaucoup... L'histoire, au début, est intéressante, on arrive à la suivre tout en étant un peu perdus. Le film a, au début, ce coté Shutter Island, c'est à dire l'hopital qui semble normal de prime abord mais qui se révèle cacher des secrets, et qui entraîne un questionnement sur la potentiel folie du personnage... Je dirais que sur ce point A cure for Wellness s'avère plus intelligent, avec les deux faces du lieu complètement opposé donc qui renforce une idée de tromper le spectateur, et avec aussi une instauration d'une mythologie du moment qu'elle n'empiète pas sur le "scénario"... Cependant sur certain point crucial le film perd beaucoup. Le plus important sont les personnages. A part pour le héro, et encore, le développement est lourdingue, et ainsi on se désintéresse très vite d'eux. L'autre problème du film est la volonté de montrer que c'est un film gore, mais de façon injustifié (à la façon des derniers saw). spoiler: L'accident était intéressant, et assez fort, mais le trou dans la dent qui ne sert à rien d'autre que de dégoutter la salle, et le soigneur d'animaux qui achève une vache en lui ouvrant le bide, c'est exagéré et surtout ça n'a aucun sens dans la situation !
Mais jusque là j'était plutôt emporté dans l'intrigue et j'imaginais bien une bonne fin qui finit mal avec des question sans réponses... Mais apparemment j'ai du faire quelque chose de mal dans une vie antérieur parce qu'il se passe exactement le contraire. Une happy end quand c'est raccord avec le reste du film, je dis oui, mais là ça n'a aucun sens !! Je ne dirais rien de plus parce que ça va m'énerver ! Mais je tient juste à dire que si la fin avait été bonne le film aurait été excellent.

Les acteurs ne sont pas tous bon, mais Dane Deehan est excellent (il me rappelle Léo d'ailleurs), et tout le personnel de la cure, donc les infirmières et les docteurs sont tellement machinal que ça en devient drole. Le seul problème c'est la fille, je sais qu'elle est censé être malade, mais quand même, ce qu'elle joue mal, ça me chagrinait presque. Je ne suis pas un grand fan de Gore Verbinski, (tout ce que j'ai vu c'est les pirates des caraïbes) mais dans ce genre là c'est plutôt bien filmé, on a un excellent travail des lumières mixé a de très bons plans d'ensembles rendant la ville juste magnifiquement immense et terrifiante quand pour la cure donne le sentiment qu'elle est quasi vivante... Il y a de même quelques envolés tel que le plan d'entré dans le bureau filmé depuis le reflet de l’œil d'un buste de cerf ( spoiler: qui nous donne un indice sur ce qui va arriver
). Et surtout sa façon de filmer les flacons bleus ou les anguilles, qui sont magnifiques à l'écran, va souligner la curiosité mais surtout l'angoisse du spectateur. Mais à part ces quelques point rien non plus d'extraordinaire, cela reste principalement du divertissement...

Le film est positif dans l'ensemble, mais se casse complètement la gueule dans les 30 dernières minutes. Il avait tout pour garder ce sentiment pesant et inquiétant que subissait le personnage, mais il a fallu que l'ont crée une histoire qui explique tout à 100% pour que le spectateur à la fin ne se dise pas "j'ai rien compris...". Mais au contraire c'est là toute l'âme du film, et c'est ce qu'il nous promettait, des questions pour que l'ont puisse y réfléchir et même créer des théories. Est ce que le héro est fou ? Est ce que la cure a vraiment des secret ou est ce seulement l'esprit de Lockhart qui délire ? Est ce que le film va tenir ses promesses ? La réponse est non !

Film a ne pas aller voir.
Aucun mot pour dire comment il est null.
Trop long, Aucune scène intéressante, même celle de l'affiche reste décevante.

Bref passer votre chemin et ne perdez pas 02h30 pour rien.

Un univers que je n avais pas ressentie depuis longtemps !!!!j ai étais captivé tous le film !!!bande son acteurs réalisation juste parfait !!!tous n est pas claire mais c est un Regal!!!!!

De bons acteurs, une ambiance très étrange, des images choquantes.. on se demande ou veut en venir ce film, puis la fin.... pas à la hauteur de l'intrigue, dommage qu'il n'y ai pas eu plus d'intelligence pour cette fin...elle se déverse dans le spectaculaire et l'imaginaire... dommage qu'elle ne colle pas plus à la réalité, et surtout que ce film ne passe aucun message...
Belles images tout de même de la Suisse

Gore Verbinski connait ses classiques. Il recycle ici toutes sortes de scènes du cinéma fantastique et du thriller, de Frankeinstein à Marathon man et Dracula en passant par Le bal des vampires. Ce collage est certes talentueux, l'univers visuel splendide, la mise en scène élégante, l'interprétation impeccable, mais on chercherait vainement la moindre idée originale dans ce scénario sans surprise - du moins pour les amateurs du genre. Et c'est aussi beaucoup trop long et répétitif : Verbinski aurait ainsi pu prolonger son film d'une demi heure ou d'une heure sans que ça change quoi que soit, car cette accumulation de poncifs ne fait pas progresser l'histoire, sauf à la fin. Passé les vingt premières minutes époustouflantes, on s'ennuie donc un peu. Dommage.

Je pense que ce film se permet la particularité visuel d'un film d'auteur tout en y mettant un scénario qui tien debout sans jamais tomber dans la facilité