Avis : A Cure for Life - Page 5

Voila un film qui mérite que l ' on s ' attarde dessus. Pas que le film sois un chef d'œuvre , mais il est très intéressant à analyser et dénote d 'un vrai savoir faire.
Le film s ' articule comme un thriller horrifique dés ces premières minutes , mais difficile de coller une étiquette à ce métrage tant le scénario part dans tous les sens.
Après mon visionnage , je suis vraiment ressorti mitigé de mon expérience. Autant je reconnais avoir accroché jusqu' a la dernière seconde à cette histoire intrigante , mais d ' un coté le récit est beaucoup trop brouillon. LA est le véritable soucis du film , la base est des plus intéressante , mais trop d ' éléments du récits sont confus ou mal expliqués.
A cure for Life a pourtant de sérieux atouts qui le prédestiné a devenir un incontournable.
En ce qui concerne le casting ,disons le , c ' est un sans faute vraiment , chaque performances d' acteurs sont époustouflantes . Dane Dehaan ( qui crevait déjà l' écran dans l' excellent Chronicle) est le personnage centrale de l' intrigue ;le personnage auquel on s ' identifie et que l' on vas suivre. Décrit comme un jeune cadre ambitieux et sur de lui , sa forte volonté à percer le mystère de cet institut , permet de tenir un intérêt permanent pour l' intrigue. Sa ténacité et sa méfiance face aux éléments et aux personnes qui l ' entourent , c ' est ce qui rend le personnage intéressant et bien écrit. Le reste du casting n ' est pas en reste ( Jason Isaacs parfait en médecin avenant aux premiers abords , mais au final très inquiétant).
La réussite du film tient également de la mise en scène de Gore Verbinski. l ' audace visuelle semble le mot d' ordre et certains plans de ce film sont juste d ' une incroyable beauté . Le réalisateur à su parfaitement composer avec de beaux décors pour livrer à la fois une œuvre d ' une rare élégance tout en contrastant avec des visions glauques.

Le film souffre d ' un rythme un peu long ( le film dure tout de même 2h25 pour un film de genre c ' est assez rare) , pourtant plusieurs rebondissements ont su me tenir en intérêt pendant tout le film.
Certaines scènes m ' ont clairement mises mal à l ' aise ou fait grincer des dents. Le mystère qui entoure cet institut est des plus intriguant , et les éléments de réponses nous sont donnés au compte goutte.
Tout comme le personnage de Lockart , je voulais comprendre qu' elle était ce fameux traitement.
Ce qui m' amène a parler du point le plus sensible du film , son scénario.
L' eau est un élément important dans ce film , c ' est d ' ailleurs un point sur lequel vas s ' articuler toute le dénouement de l ' intrigue.
Il y ' a également tout une symbolique autour de l ' anguille , qui serait le point centrale du traitement proposé aux " patients". Mais à aucun moment je n ' ai compris leur intérêt dans le scénario.
La encore les intrigues à tiroirs s ' entremêlent pour ne mener a rien. A rien de convaincant en tout cas , car malgrés une idée de base vraiment intriguante , il y ' a trop de zones d ' ombres dans l ' écriture.
La scénario nous offre plusieurs sous intrigues , visant à déceler les secrets de ce centre particulier , mais aucune d ' entre aboutie à des réponses satisfaisantes.
Des facilités scénaristiques et des coupures dans le scénario tellement évidentes qu' elles en deviennent gênantes J ' ai eu l ' impression qu' il manquait des scènes à certains endroits et cela accentue les nombreuses incohérences spoiler: (Lockart qui est solidement attaché à une chaise en mauvaise posture et qui le plan d ' après se retrouve au commissariat
? )
Et le si vous attendiez les éléments de réponses pour le final vous serez amèrement déçus. Le final fait un virage soudain dans le genre fantastique , mais qui tranche trop avec ce qui a été proposé auparavant pour totalement convaincre.
Heureusement l ' ambiance bien oppressante , quelques scènes esthétiques qui se démarque du tout venant ( la scène de la dent) et la réalisation éblouissante de Gore Verbinski sont la pour rehausser un script trop fouillis et un rythme en dent de scie.

Au final , on peut résumer A cure for Life à un mauvais scénario mais magnifiquement mis en scène.
Et pourtant le potentiel était la. L' intrigue à su me tenir en haleine du début à la fin , et les performances d ' acteurs sont incroyables.
A cure for Life est remplie de défauts qui le handicape et qui ne nous permet pas d ' apprécier pleinement le potentiel énorme de l ' idée de base. Soit le film est imparfait ; pourtant vous devez laissé sa chance à l' œuvre , car ce type de projets dans l ' industrie Hollywoodienne sont assez rares et osés pour être passés sous silence . Pour ma part , un second visionnage me sera nécessaire pour bien cerner toutes les intentions scénaristiques .

The Cure For Life est un thriller très bizarre. La première partie pour laquelle un homme d'affaire part à la recherche du patron de sa boite au sein d'une station thermale qui n'a de cure que le nom. Le personnage découvrira au fur et à mesure que tout n'est pas rose au sein de la station. Cette première partie est très intrigante et très intéressante à suivre. Dane DeHaan est très convaincant dans son rôle. Malheureusement, la second partie et surtout la fin du film déçoit complètement. On rigole même devant la débilité de la fin du film. Dommage...
Bref : à voir la 1ère partie et à zappe la seconde (surtout la dernière demi-heure).

Entre le navet, le radis et le couscous cinématographique, "A cure For Life" noie le talent manifeste de ses acteurs principaux dans un torrent de mauvais goût.
Un scénario imbitable qui pour se couvrir martèle un symbolisme tape à l'oeil et bourratif.

Annoncé comme un film d’horreur et d’épouvante, « A Cure For Life » est plutôt à prendre comme un thriller divisé entre fantastique et psychologie.
A peine commencé, un air musical murmuré par une voix féminine pose le contexte d’un film aux allures horrifiques dans une froideur bureaucratique en plein quartier d’affaires. Building, costumes, voilà dans quelle ambiance nous découvrons Lockhart, jeune cadre dont les dents rayent le parquet. Au cours d’une réunion dont la scène dépasse l’entendement cinématographique, ce dernier apprend alors qu’il part en Suisse chercher son patron qui ne veut plus rentrer.
Cette première partie se positionne sur une longueur pourtant nécessaire. Dans ce type de film, l’étape de la découverte se doit d’être à la fois concentrée mais soignée et Verbinski pose un contexte d’enfermement avec des références historiques en apparence pur et aspirant à un cadre de vie inégalé.
Evidemment, on le sait déjà, il y a anguilles sous roches… Une expression à prendre au sens propre comme au sens figuré, l’animal s’imposant à un tel point qu’il en devient le blason du film à l’image d’un symbole commercial.
L’intrigue quant à elle demeure sur une volonté intelligemment perverse faisant appel à nos instincts les plus phobiques. Dans cette influence dominatrice des années 70-80, le métrage est un tableau d’une beauté esthétique sans égale dont l’horreur prend dans son antithèse une forme visuellement plaisante.
Il y a dans cette oeuvre, une vraie réflexion sur la société de consommation de nos jours. Le mondialisme, le capitalisme, la volonté d’évoluer, ect… Le film est une ironie des manipulations dans lesquelles nous sommes conditionnés en créant une frayeur inexistante relative de l’éloignement de ces assimilations ultra-modernisées. Malheureusement, c’est dans cette niche pourtant très recherchée que le scénario se perd… En effet, la confusion entre moralité véritable et intrigue fictif finissent à notre grand regret par se mélanger.
Bilan : 2h26, oui c’est long mais les instants d’ennuis sont franchement rares. Malgré quelques coquilles, « The Cure For Life » incarne ce genre si absent du paysage cinématographique que personne ne peut s’en plaindre.

Le film nous plonge tout de suite dans une ambiance malsaine,et qui plus est dans un lieu étrange où l'on sent que rien n'est normal. L'histoire est assez captivante et elle rappelle un peu celle de Shutter Island,même si le cadre et le déroulement des événements est différent.C'est tout de même un bon film avec un casting pas trop mauvais.

Que dire d'un film pareil? C'est assez troublant de sortir d'une salle en se disant que la bande-annonce de 2mn30 est un "mini-métrage" beaucoup plus abouti que les 2h25 auxquelles on vient d'assister.. (Troublant et rageant, argghhh! Quelle perte de temps...) Gore Verbinski pourrait peut-être se recycler dans le clip vidéo..? Je ne sais pas, hein, je lance des pistes…. Le film s'ouvre pourtant sur une première demie-heure assez prometteuse. Je dis bien "assez", parce qu'elle reste bancale, ne rêvons pas.. spoiler: (C'est quoi l'idée avec ce mec qui fait sa crise cardiaque? Nous montrer que le capitalisme tue? Que le travail tue? On ne sait pas trop et de toutes façons le reste de l'intrigue nous confirmera qu'on peut s'en foutre, alors…)
Bref, le film commence et on est vite frappé par la qualité des images : les plans sont superbes, (les buildings de Manhattan, ou ce plan du train, jusqu'à son entrée dans le tunnel… Quelle maîtrise!! ) Chaque image est pensée, réfléchie, conçue comme un tableau.. Un graphisme parfait, un étalonnage parfait, des couleurs justes désaturées comme il faut.. En clair, on a là un très bel écrin super classe, type Cartier ou Van Cleef, que sais-je, mais malheureusement on n'y trouve qu'une pauv'bague en plastoc même pas neuve, alors forcément, on n'est pas hyper content…. C'est toujours bien de soigner la forme (après tout on est au cinoche, pas à la radio), mais faudra conseiller à Verbinski de s'acheter un scénariste pour la prochaine fois. Même pas neuve, la bague, donc, parce que pour ce qui est des références cinématographiques, on est au rayon "recyclage en tous genres"… Dans le désordre, je peux vous proposer du "Shining", un peu d'"Exorciste", "Dracula", "Frankenstein", "Pirates des Caraïbes", (forcément et on s'en serait bien passé de celui-là..); on a aussi du "Marathon man", de l'"Orange Mécanique"… etc etc.. Ça m'a même fait penser à "Associés contre le crime", ou en remontant encore plus loin, "Les Yeux sans visage"… Une pléthore d'inspirations diverses donc, (et encore, j'en loupe forcément beaucoup, surtout que je n'ai aucune culture en cinéma gore italien, dont le film est apparemment largement inspiré aussi), mais la référence majeure reste toutefois "Shutter Island" auquel ce "Cure for Life" ne cesse d'être comparé depuis des semaines.. Euh… Ouais, sauf que "Shutter Island" est magistralement mis en scène par un Scorsese en pleine forme et qui, lui, avait un scénario. Et un DiCaprio ! Car disons le tout net, Dane DeHaan n'a pas un charisme démentiel. Il se contente d'alterner pendant 2h25 entre les deux émotions qu'il maîtrise un peu, et ça limite forcément le propos. Ou alors il est comme nous, il n'a pas tout compris au "scénario", et donc il mise sur la carte du minimalisme histoire de pas se planter trop… Possible. Et c'est dommage d'ailleurs, parce que les autres comédiens sont plutôt pas mauvais.. Jason Isaacs est inquiétant juste comme il faut (faut dire que son image de Lucius Malefoy aide un peu), tout comme les autres pensionnaires du lieu.. Mais toute cette sauce ne prend pas, et l'intrigue ne décolle jamais, à tel point d'ailleurs qu'on commence à regarder sa montre au bout d'une heure, pour réaliser, le moral dans les chaussettes, qu'on n'a pas encore passé la moitié du film.. Pffff. Que ça peut sembler long, 2h25… Certaines scènes sont même carrément inutiles (la virée au bistrot du coin n'amène rien, je crois, sauf si j'ai fait une micro-sieste sans m'en rendre compte…) On finit par s'énerver contre ce qui semble être des incohérences grotesques spoiler: (le coup du pantalon : comment peut-il mettre un pantalon par-dessus son plâtre? Ou alors est-ce un moyen de nous prouver que le personnage est en plein rêve et que le réalisme passe du même coup au second plan..? Le problème, c'est qu'au final, même ça, on s'en fout un peu..).
Bref, on attend la fin avec impatience, en se disant que cette fin va être magistrale, qu'elle va tout expliquer, et qu'on aura un twist hallucinant… Mais non (ou alors j'ai fait une seconde micro sieste, après tout..?) Bien au contraire, la fin vire au ridicule, encore plus que ce qu'on peut imaginer, elle est inutile comme le reste du film, n'apporte rien, ni ne répond à rien. spoiler: (Sauf que j'ai bien ricané avec le coup de pelle finale, qui à défaut d'être vraiment gore, est délicieusement nase..)
Bon je suis de bonne humeur quand-même alors je mets une étoile pour les images somptueuses..

Un peu étrange et difficile à suivre sur certaines scènes mais l'ambiance (sombre) est au rendez-vous. Bon jeu d'acteurs.

En Suisse une merveilleuse clinique pour gens fortunés.
après ce qu'il se passe à l'intérieur est plus étrange.
un film mi fantastique mi thriller avec une Mia Goth sublime.
un petit peu long tout de même malgré le fait que l'on ne s'ennuie pas.

Atmosphère oppressante et images glauque. Si vous êtes amateur du genre vous aimerez ce film. On se demande jusqu'au bout comment et si le "héros" va s'en sortir. Est-il fou? La durée de ce film lui permet , sans longueurs, de pouvoir exploiter toutes sortes de filons pour laisser un gout amère aux spectateurs.

Bien bel univers à la sutland island mais un peu en dessous. Un climat qui vous fait froid dans le dos, de belles images et un scénario bien ficelé mais un peu en dessous au film que je m’attendait.

J'adore les critiques disant qu'ils avaient tout vu venir dès la moitié du film ... Ou alors, je suis un bon client parce que je me suis laissé entraîner dans l'histoire (bien que l'on se doutait au vu de la bande-annonce qu'il se tramait quelque chose de pas très catholique ...). Franchement, j'ai bien aimé l'atmosphère de ce thriller mais déçu par la fin qui méritait un meilleur traitement ...

A Cure for Wellness ressemble à une transposition moderne du film fantastique des années 30 ou 40, la réalisation est superbe, mais le film promet plus qu'il ne délivre finalement

ya rien j'ai trouver désagréable la durée est longue on n'a rien compris c'est lent a démarrer lamentable odieux de gaspiller de l'agent pour ça je le déconseille

Ennuyeux à mourir ... pourtant la bande d'annonce et le casting était prometteur ... on pouvait croire à un univers à la "shutter island" mais finalement absolument pas... le scénario est négligé, aucun suspens.
Je me force à mettre 1,5 pour l'incroyable casting et la beauté des images.

Forte (et désagréable) impression que le scénariste (développant une "idée" du cinéaste des "Pirates des Caraïbes) a listé tous les ingrédients d'un récit "gothique", ajouté le mythe prométhéen de Frankenstein (après tout, on est en Suisse, comme chez Mary Shelley) avec suppléments : s'assurer la jouvence grâce à des vieux richards "déprimés", et (nettement moins moral) cultiver la "pureté" en famille très proche (avec clique de fanatiques en "back up" pseudo-médical) - a secoué très fort dans un vaste shaker, et tenté de rabouter le tout. Cela donne une affaire brouillonne, pas du tout maîtrisée, menée sans rythme. Restent quelques jolies images. Bof.