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    Dheepan
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    382 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 mars 2017
    Un très grand film. Je ne connaissais pas le cinéma de Jacques Audiard et ce film m'a donné envie de mieux le connaître. C'est un drame qui sert à nous faire comprendre la situation (et la détresse) des réfugiés : pourquoi ils quittent leur pays, comment font-ils pour partir, comment s'intègrent-ils dans leur nouvelle société. Les personnages sont attachants, touchants, le film est angoissant dans la façon qu'il a de montrer la violence. À voir absolument !
    joevebulle
    joevebulle

    4 abonnés 515 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2016
    C'est un bon film, on ne peut le nier. De là à avoir la palme d'or ... Audiard nous emmène avec une pseudo famille de réfugiés Sri Lankais constituée pour avoir une chance d'être acceptée en France. L'idée de départ est alléchante. Après un passage, totalement survolé, où celle-ci survie en petits boulots (vendeur de roses) la famille est envoyée au "Pré". Hélas le bonheur n'est pas dans le pré et on se retrouve dans une cité plus que chaotique où la violence règne en maitre. Mais là, le scénario se fait racoleur, nos réfugiés sont bien propres sur eux et les méchants s'en donnent à coeur joie. Le final, avec un rambodheepan en pleine forme, n'est pas du meilleur aloi. Ceci dit, l'image est très belle et les acteurs sont parfaits.
    Matthias T.
    Matthias T.

    44 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juillet 2016
    Un mélodrame correct mais un peu long, se prenant un peu au sérieux, assez émouvant cependant. Pas de quoi faire un scandale, mais pas non plus de quoi attribuer une Palme d'or.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 mai 2016
    Des personnages très intéressants et complexes notamment le personnage féminin principal très différent de que l’on a l’habitude de voir. La photographie est superbe avec des cliches ingénieux du Sri Lanka ou du Paris nocturne. Le gros point noir du film est le personnage de Brahim, complétement rate ! Etonnant une telle erreur de casting.
    Pseudofile
    Pseudofile

    8 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 avril 2016
    Un film très plébiscité, qui aurait pu faire une excellente chronique sociale, que dis-je…qui aurait du faire une excellente chronique sociale, avec cette famille sri-lankaise artificiellement recomposée pour pouvoir fuir la guerre, et son adaptation à un environnement inconnu. Mais malgré l’intérêt réel qu’apportent les trois personnages principaux, je n’ai pas pu adhérer à leurs péripéties pour cause d’un scénario trop superficiel et trop manichéen. Les difficultés que l’on connaît du périple des migrants sont ici totalement occultées. Et faire de la France un consternant pays d’accueil insalubre et de guerilla urbaine, ou si l’on ne vit que par ses papiers mais qui est entre les seules mains de racailles de factions diverses, et la Grande-Bretagne, qui est une copie conforme du pays de Oui-Oui, dans lequel on va et vient les doigts dans le nez, il y a tout matière à se poser des questions sur la crédibilité du sujet.
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    22 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2016
    "Dheepan" est bon film avec un scénario d'actualité, réaliste et bien ficelé, qui ne cherche pas en faire des tonnes. on apprécie ainsi cette aspect un peu brute du film néanmoins il manque quelque chose pour convaincre définitivement!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 mars 2016
    Un film qui a une résonance particulière au vu de l’actualité, même si ce n’était pas la volonté de Jacques Audiard au départ. Ce film nous montre le parcours de Dheepan, un migrant d’origine sri lankaise, qui combattait dans la rébellion des « Tigres tamouls », et qui arrive en France, vivant dans un premier temps d’expédients de type vente à la sauvette, avant d’échouer dans un de ces territoires perdus de la République, dans une enclave à la périphérie de Paris, gangrenée par les gangs et les trafics en tout genre, c’est une véritable zone de non-droit. Dheepan tente alors d’être neutre au milieu de tout cela et même de faire profil bas, seulement voilà, les tensions entre bandes rivales sont de plus en plus fortes, la position d’équilibriste de Dheepan devenant de plus en plus difficile à tenir. Jacques Audiard filme ce parcours avec ce style brut et sombre, maintenant caractéristique de son univers. Ces bâtiments sombres et peu éclairés dans lesquels Dheepan tente de survivre socialement, nous plongent dans une atmosphère crasseuse et inquiétante, faisant monter chez le spectateur le sentiment que les tensions et la violence couvent. Quand celles-ci éclatent, le spectateur est vite pris à la gorge, notamment par le son, celui des armes à feu en particulier. spoiler: On peut juste regretter le fait que la fusillade finale casse un peu brutalement et maladroitement l'équilibre du film car cela donne davantage un sentiment de manque de cohérence avec tout le reste du film qu'un sentiment de rupture et de jaillissement de la violence après une lente montée des tensions, ce qui aurait dans ce cas là maintenu l'équilibre du film.
    Il n'en reste pas moins que ce film est l'un des meilleurs de l'année 2015.

    Vous pouvez consulter mon classement des meilleurs films de 2015 ainsi que des critiques complètes (illustrées et parfois accompagnées d'extraits) sur mon blog:
    ferdinand75
    ferdinand75

    549 abonnés 3 869 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2016
    Un bon film solide, fort et surprenant. Car tout le talent de Audiard consiste à basculer un sujet très réaliste, très « d’actualité » vers un récit assez onirique, assez poétique .Le thème s’apparente à celui des migrants, à l’actualité quotidienne, prenant appui sur 3 personnages en migration, mais le film n’est pas un récit linéaire. Audiard fonctionne par petites touches, par coups de pinceau . On ne sait pas vraiment le passé des 3 héros Sri Lankais. Ils se retrouvent ensemble pour échapper à leur milieu, à la guerre qui fait rage dans leur pays. Ils arrivent en France et s’insèrent dans cette banlieue, aux pratiques difficiles avec ce réseau de trafiquants qui tient la cité. Tout cela est très réaliste, bien décrit, et le pauvre Deephan va devoir survivre dans ce milieu hostile, en s ‘impliquant le moins possible. La dernière partie est très belle quand il doit enter en piste , avec son combat , sa « petite » guerre entamée. Son rôle passif de guetteur est terminer, il devra agir pour défendre sa « nouvelle famille » . Le film pourrait être mal interprété avec le beau final en Angleterre qui contraste avec la vie misérable dans les HLM français. Faut-il y voir un jugement sur la différence entre les deux sociétés, ou juste un clin d’œil ironique ? Les acteurs Sir lankais sont très bons et tiennent bien le film sur leurs épaules.
    Alisson G
    Alisson G

    19 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mars 2016
    Un beau film, en particulier grâce à la performance des deux acteurs principaux. Dommage que la fin surréaliste et un peu "pétage de plombs" vienne casser le rythme et l'aura du film.
    NarnoNarno
    NarnoNarno

    39 abonnés 629 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 février 2016
    "Dheepan" est un film qui porte l'empreinte de son réalisateur, toujours au plus près de ses personnages, flirtant les écorchures et surfant sur les failles sans fard ni paillettes, avec ici une toile de fond sociale plus marquée et une action plus musclée. Très maîtrisée et irréprochable, la réalisation en oublie un peu l'émotionnel et l'empathie auxquels nous avait habitué Audiard, son final Tarantinesque rondement mené casse un peu l'aspect humain qui fait la force de son cinéma. Du bien dans une filmo qui comporte du très bien, on en serait presque déçu. "Dheepan" reste brute et direct, c'est un Audiard, une valeur sûre.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 février 2016
    Pas facile de trancher un avis sur ce dernier Audiard, de décider si le virage qu'il applique d'un réalisme pudique et incertain vers un polar noir bien plus bigger than life est bel et bien justifié. Personnellement, j'opterai pour une réponse favorable, sans néanmoins rejeter en bloc les reproches qu'a suscités cette dernière Palme d'Or. Si son style toujours aussi rêche que sensoriel (en dépouillant son cinéma de tout vernis, Audiard accède si facilement aux gens et aux décors dans leur forme la plus démunie et profonde) et sa narration sans cesse indécise (de scène en scène, il laisse entrevoir plusieurs chemins pour n'en emprunter qu'un) estampillaient bien ce film de sa marque, le cinéaste français semblait de prime abord opter pour un récit plus humble, plus ancré dans une veine sociale cette fois détachée du polar, et chercher plus que jamais à atteindre cette limite ténue où la réalité et le cinéma se renvoient sans arrêt la balle dans un jeu de miroirs fascinants où les personnages existent avec force mais semblent sans cesse à la merci de décisions qui les dépassent. D'aucuns prétendent que cette première partie plus modeste qu'à l'ordinaire n'est qu'un artifice utilisé par Audiard pour augmenter encore la charge pathétique de son film quand celui-ci finit par s'enfoncer dans la noirceur pure qu'il étalait d'ordinaire tout au long de ses long-métrages ; que cette tendance à refuser à ses personnages d'exister jusqu'au bout sans paraître complètement dominés par le récit fait état d'un mépris tant pour leur intégrité que pour la réalité dont il se sert. Je ne peux pas complètement contester cette lecture, mais j'y apporterai cependant la nuance qui m'a rendu ce virage abrupt plus digeste qu'à une certaine partie du public. En épurant la majeure partie de son film de ce trop plein de noirceur qu'il déroule d'ordinaire, Audiard me parait revenir aux sources de son cinéma, à son moteur le plus essentiel : l'humain, et son désir de vivre et de construire. L'explosion qui se produit alors aurait pu m'énerver comme elle en a énervé beaucoup, mais Audiard fait le choix heureux de la diriger vers le seul genre qui pouvait conjurer cet envahissement du récit sur la pureté de son film : le vigilante. Au moment même où il passe définitivement la frontière qui mène vers le bigger than life et un récit aux traits grossis, Dheepan opère une plongée fantasmagorique (la montée de l'escalier enfumé, où son héros, décadré, poursuit inlassablement la remontée meurtrière vers la vie qu'Audiard fait mine de lui retirer) qui signe la vengeance symbolique de personnages qui, chez le cinéaste, ont toujours été enfermés sous une chape de malheur tout juste rendu supportable par les bouffées d'oxygène nécessaire à la prolongation de leur chemin de croix. Si souvent maintenu en vie par un jeu malsain qui le vouait à souffrir encore plus, l'Homme qui peuple le cinéma de Jacques Audiard prend cette fois sa revanche, dans un final où la morale est effacée par le désir de vivre malgré les épreuves, qui lui, n'a jamais quitté la filmographie du cinéaste, quel que soit le ton qu'il a emprunté et les thématiques sur lesquelles son regard s'est posé. Voilà pourquoi j'estime que Jacques Audiard ne se trahit pas, tout comme l'épilogue anglais, presque grossier quand on le lit au premier degré - l'Angleterre serait un éden, là où la France n'était qu'un cloaque - poursuit à mon sens plus avant cette évasion par le rêve, où la force vitale a finalement triomphé des épreuves, ne serait-ce qu'en idée. Le film est certes toujours aussi arbitraire, puisque c'est bien lui qui choisissait de condamner cette famille de bric et de broc au malheur avant de donner à Dheepan la force de l'exorciser. Mais je préfère voir ça comme un hommage rendu à un personnage qui y aura cru jusqu'au bout plutôt qu'à une manipulation purement roublarde de l'émotion mise en jeu. Une certaine touche d'onirisme - l'éléphant dans la jungle (image aux ramifications séculaires et fascinantes), notamment - me parait d'ailleurs aller dans mon sens et achever de faire de ces Lettres Persanes modernes une oeuvre qui tient beaucoup plus de la fable intime que du discours politique, malgré une longue partie réaliste qui laisser présager d'autre chose. Peut-être un peu bancal et pas tout à fait clair, mais quand même beau, notamment grâce à ses anonymes de comédiens. Audiard est toujours là.
    Cinemaniakmontreal
    Cinemaniakmontreal

    20 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2016
    Lauréat de la Palme d’Or au Festival de Cannes 2015, Dheepan démontre une nouvelle fois à quel point Jacques Audiard est un auteur à part qui sait manier le mélange des genres avec brio. A une époque où le cinéma français est de plus en plus guindée et s’exporte mal, Audiard fait bouger les lignes en intégrant à nouveau des éléments de polar au cœur d’un récit social. Il reste ainsi fidèle à la formule qui faisait toute la réussite de son chef-d’œuvre Un Prophète. ♥♥♥♥

    Pour comprendre et apprécier Dheepan, il faut le regarder à l’aune de toute la filmographie de Jacques Audiard. Des films peuplés de protagonistes laissés pour compte, souvent écrasés par leur environnement et flirtant toujours avec l’illégalité. Le basculement vers le polar se veut toujours progressif et naturel. Comme si l’explosion de violence qui conclut souvent ses films était inéluctable. Opérant une fascination pour les personnages qui prennent des coups, le cinéma d’Audiard n’est par pour autant misérabiliste et s’intéresse davantage à leur réaction qu’elle soit morale ou non.

    Dheepan s’inscrit dans cette lignée en suivant un ancien soldat sri-lankais qui décide de fuir la guerre avec l’aide d’une femme et d’une jeune fille qu’il fait passer pour sa famille. Débarquant dans une cité française pour le moins sensible, le personnage se retrouve confronté à une nouvelle forme de violence, celle du trafic de drogue en banlieue parisienne. Tiraillé entre son désir de s’intégrer ou réagir de manière radicale à la criminalité qui ronge son quartier, Dheepan se retrouve face à un dilemme moral qui se révèle être le moteur du récit.

    Jacques Audiard déclare avoir eu en tête Chiens de Paille de Sam Peckinpah durant toute la phase d’écriture (qu’il a partagé avec le jeune Noé Debré et Thomas Bidegain). A l’image du chef-d’œuvre de 1971, Dheepan s’intéresse à la part d’animalité en l’homme et aux frontières qui délimitent un probable basculement vers la violence. En réalité, le film de Jacques Audiard s’inscrit également dans la droite lignée d’un certain cinéma américain des années 70, les films d’auto-défense en tête. Un genre cinématographique créé en réponse à une criminalité galopante dans les grandes villes américaines. L’un des représentants les plus emblématiques de cette mouvance est Taxi Driver de Martin Scorsese dont le personnage principal interprété par Robert de Niro portait également les stigmates de la guerre.

    Ainsi Dheepan est une histoire d’amour et de survie dans un contexte hostile mais aborde aussi la thématique de l’éternel retour. Audiard insiste en effet sur le caractère cyclique des événements et sur le fait que les individus sont prompts à reproduire les mêmes actes où qu’ils soient. Un film pessimiste en somme dont le propos est quelque peu mis à mal par une fin édulcorée qui se révèle être la seule grosse faiblesse du long-métrage.

    Quoi qu’il en soit, même si Dheepan n’est pas le meilleur film de son cinéaste, il demeure une véritable réussite sur de nombreux plans et mérite amplement son succès critique et public. Pour Jacques Audiard, il confirme également son statut de meilleur metteur en scène français actuel ainsi que ses capacités ahurissantes dans le domaine de la direction d’acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 février 2016
    Film sur l'identité et la perception que l'on à de l'enfer et du paradis. Réunis en famille par le coup du sort après avoir tous les 3 perdu la leur. Dheepan, Yalini et Illayaal quittent leur enfer en croyant trouver le paradis, mais atterrissent finalement dans un nouvel enfer. Les questions que se posent les 3 héros, sans toutefois trouver la même réponses, sont nombreuses: qui suis-je? puis-je changer? puis-je m’adapter?,... Les liens se tissent entre eux au long du film par la force des choses. Audiard, minimaliste dans ses effets de style et sa musique nous offre un récit réaliste et poignant au milieu de ce trio et de son histoire. Mettant en avant Antonythasan Jesuthasan et Kalieaswari Srinivasan tous deux acteurs non professionnels, Audiard apporte encore plus de réalisme et de force a son film, déjà bien fourni de ce coté là. Ces deux acteurs, en particulier Antonythasan Jesuthasan sont fabuleux. J'ai également beaucoup aimé le coté "qui est le loup et qui est l'agneau dans cette jungle". Jungle où le tigre tamoul reste le plus grand prédateur.

    Palme d'or méritée pour Audiard et son équipe. Audiard, enfin un poids lourd Français du 7eme art qui ne peux que continuer de monter et de nous faire aimer le cinéma.
    ForestEnt
    ForestEnt

    2 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 février 2016
    Sur la forme, c'est génial. C'est un film expressif sans le moindre bavardage, vivant et prenant. Le contraire de l'académisme.

    Sur le fond, c'est très politiquement correct : de gentils réfugiés hindouistes en France victimes de gangs de blancs dans une cité. Trouver l'erreur.
    Ryce753
    Ryce753

    21 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2016
    Nouveau film de Jacques Audiard et Palme d'or 2015. Automatiquement, ça doit se voir. Je ne pourrai dire si ce film méritait ou non cette "fameuse" palme mais pour ma part, j'ai passé un bon moment cinéma. Histoire intéressante et fort d'actualité (l'immigration de personnes fuyant leur pays en guerre et leur nouvelle adaptation sociale dans un pays qui leur est étranger) et deux acteurs tamouls à suivre et parfaits à l'écran. Un film qui surfe avec brio entre deux genres: le film social et le film de justicier. A voir.
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