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    Dheepan
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    soulman
    soulman

    86 abonnés 1 219 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2015
    Après "De rouille et d'os", Audiard prouve ici qu'il peut traiter tous les sujets, même ceux qui - à priori - sont étrangers à son univers.
    Ce qui est beau et remarquable, c'est que le cinéaste s'approprie cette histoire de migrants et l'imbrique finalement dans un monde qu'il a déjà exploré (dans "Un prophète" par exemple), celui des dealers en banlieue, des petits caïds sans foi ni loi. Pour s'en sortir, tel le grand Clint dans "Gran Torino", le personnage principal, qui a pourtant tout de l'anti-héros, retrouve une violence enfouie avec la paix dans son pays d'origine pour dynamiter l'espace hostile qui l'entoure, retrouver la sérénité et conquérir le cœur de son épouse supposée. Certes, tout cela n'est pas léger mais fonctionne parfaitement et tient le spectateur en haleine.
    halou
    halou

    118 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2016
    Encore une belle réussite pour Audiard. Le choix de suivre un parcours atypique est vraiment intéressant et filmé sans concession et sans fioriture. Les acteurs sont impeccables renforçant ce sentiment de réalité (scénario d'après l'histoire vraie de l'acteur principal) qui ne peut que toucher le spectateur. Toujours cette sorte de pudeur, de retenue dans la réalisation et un choix de scénario judicieux qui fait d'Audiard un grand réalisateur.
    CLEM 06
    CLEM 06

    11 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 janvier 2016
    DHEEPAN (2015) de Jacques Audiard

    avec Antonythasan Jesusthasan Kalieaswari Srinivasan Claudine Vinasithamby Joséphine De Meaux

    Le héro principal du film synthétise à lui seul le grand écart audardien entre cinéma social et cinéma de genre. Ce personnage est a la fois ex guerrier tamoul et gardien d’immeuble parlant à peine le français.

    Chez Audiard les titres de films sont assez importants car ils apportent déjà une part de réflexion sur le film lui même. Mais ici le titre Dheepan à deux sens. C’est le nom du héros mais aussi celui de l’héroïne. C’est bien a un film a deux voix auquel il faux s’attendre.

    Dheepan a remporté la Palme d’Or au Festival de Cannes 2015.
    maxime ...
    maxime ...

    240 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2017
    Je suis toujours autant client de Jacques Audiard ! Un long métrage nerveux et sous tension, j'ai été pris aux tripes. La chronique social est intéressante, un peu forcé mais assez attachante et porté par un trio d'acteurs ( plus Vincent Rottiers ) impressionnant. D'ailleurs, c'est la que le film prend, Audiard dirige ces acteurs dans une multitude de directions et réussit le pari insensé de joué avec les contrastes émotionnel de tout le monde. Peut être pas son meilleur film, Dheepan est malgré tout une jolie réussite.
    zazzblouze
    zazzblouze

    5 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2015
    Une très belle direction d'acteurs mais un scénario un peu trop "tiré par les cheveux".
    Sophie D.
    Sophie D.

    11 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 août 2015
    Le début et la fin du film sont sacrifiés et trop expéditifs, beaucoup de lenteurs dans le film, scénario et façon de filmer un peu bâclés. C'est dommage car les acteurs sont excellents, et le sujet l'était aussi... A voir tout de même...
    Julien D
    Julien D

    1 198 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 août 2015
    Une fois de plus, la Palme d’Or fait polémique. C’est à croire que cet état de fait est devenu une litote. Le cru 2015 est signé Jacques Audiard qui, 6 ans après le Grand Prix accordé à Un Prophète, reçoit enfin la récompense suprême. Dès le départ, il a annoncé qu’il s’était lancé dans l’élaboration de son film à partir de deux sources d’inspiration à priori difficilement connectables : Le roman Les lettres persanes de Montesquieu et le film Straw Dogs de Sam Peckinpah. Et pourtant, en voyant le résultat, le lien entre les deux œuvres, qu’est le déracinement, apparait comme évident et superbement traité par le parti-pris, pourtant discutable, d’Audiard. En embauchant trois acteurs non-professionnels sri-lankais et en les faisant jouer dans leur langue natal, le tamoul, le moins que l’on puisse dire est le réalisateur s’est imposé des contraintes colossales au profit d’une recherche d’authenticité. Et en axant le récit depuis le pont de vue de deux d’entre eux, le drame ressenti par leurs personnages passe par un regard très subjectif apporté par le choc des cultures. C’est cette subjectivité, source d’une tension omniprésente et d’un alourdissement de la violence, qui a justement posé polémique car là où le contexte aurait naturellement suscité une approche sociétale autour des difficultés d’intégration des immigrés (ce qui aurait justement été développé en adoptant le point de vue de la jeune fille allant à l’école en classe d’’adaptation), mais c’est la peur que ce couple -traumatisé par la guerre, c’est indispensable de le souligner- ressent envers les voyous de leur quartier qui devient l’élément central de cette réalisation. La façon dont les autres habitants du quartier, les plus âgés et donc ceux qui ont eux-mêmes émigrés pour venir vivre en France, n’apparaissent que comme des fantômes errants dans les halls de ces immeubles insalubres participe à cette angoisse que provoquent ces figures menaçantes de dealer traités par la mise en scène comme de véritables créatures de film d’horreur. Ce qui peut alors passer pour un film à charge se réappropriant les codes du film de gangsters est en fait, sur le fond, un habile mélange des genre, entre histoire d’amour subtile, drame intimiste et revenge movie brutal, dont le cadre est finalement davantage un prétexte à sa finalité qu’un sujet d’étude et dont la façon de passer d’une scène d’ouverture marquée par un réalisme acerbe à un happy-end purement superficiel indique bien qu’il s’agit d’un exercice purement fictionnel dans lequel il serait dommage de chercher un discours politique profond ou une étude sociologique. Sur la forme, ce sont donc avant tout les interprétations des comédiens (les trois révélations sri-lankaises bien sûr mais aussi Vincent Rottiers qui réussit l’exploit de rendre attachant son personnage pourtant terriblement antipathique) mais surtout la maitrise de la mise en scène pour installer cette atmosphère menaçante et cette montée crescendo de la violence de la peur qui va avec, qui font de ce Dheepan un long-métrage captivant et même un exercice cinématographique parfaitement réussi.
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