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reymi586
470 abonnés
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5,0
Publiée le 18 septembre 2015
Encore un très grand film de Jacques Audiard qui encore une fois nous prend aux tripes du début à la fin avec son histoire. Le casting avec le couple Antonythasan Jesuthasan et Kalieaswari Srinivasan mais aussi l'excellent Vincent Rottiers est formidable. Une histoire intéressante, instructive et très réaliste. Certains plans sont magnifiques, j'en suis resté bouche bée. Jacques Audiard s'impose pour moi comme le meilleur réalisateur français actuel.
on ne croit jamais a l histoire malgré de tres bons interprètes. pas a la hauteur des précédents film. je ne parle meme pas de la fin qui est ridicule. .on tombe dans les feux de l amour. bref y aller si il pleut un dimanche soir.
lent long a quoi sert ce film sinon que la France c'est la violence et l'Angleterre l'eldorado après 2 heures a s'ennuyer a le voir sortir de sa douche ou tuer les dealer !!!!!!!!! pas possible J Audiard aurait il perdu son aura
La ou tout de suite, on peut dire que Jacques Audiard ne se repose pas sur ses lauriers, c'est dans la prise de risque de ses récits. Il tire le film vraiment comme "Un prophète", avec une phase d'observation, et une phase d'action. Il garde son style en toute circonstance. Chez Audiard fils, il faut que çà bastogne, très viscéral. Une palme de rigueur, je n'y vois pas son meilleur film, mais une oeuvre cohérente. Une palme de la lumière, où le chef opérateur est en masterclass. Une palme du son, qui sublime l'histoire par une certaine féérie.
Un film de Mr Audiard fait toujours parler. Divise souvent. Meme si pour moi ca n atteint pas les très beau films q u il a fait avant ca reste tres fort . Des scènes a couper le souffle . un scenario qui nous donne la chair de poule. Alors chapeau l artiste Audiard et merci.
Je suis fan de Jacques Audiard pour avoir vu tous ces film, mais là j'ai moins eu cette sensation que pour les autres de ces films. Le film est très bien mais la force est moins présente, il est vrai que l'on attend toujours plus. Cela dit j'ai aimé cette histoire et la mise en scéne. Toujours autant ce regard sur la gravité de certaines situations et l'espoir de s'en sortir. Encore bravo
Une légère déception : Dheepan est un bon film mans sans doute le moins bon film de Jacques Audiard qu'il ait été donné de voir, dû principalement à une dernière partie de film totalement ratée ou tout du moins peu fine par rapport au reste. Durant 1h30, Audiard montre tout son talent de metteur en scène et de directeur d'acteurs hors pair, l’évolution des relations entre les personnages, les thèmes de la familles, du deuil et de l'intégration sont abordés avec beaucoup de force et suffisaient largement à en faire un beau film. Mais l'introduction d'une violence surréaliste est selon moi de trop, fait perdre au film de sa puissance émotionnelle, on n'y croit plus un seul instant. Et je ne parle même pas de la fin... Un gros gâchis.
Un film fort et intense qui nous dépeint la difficulté des immigrés en France, leur quotidien de ghetto, une violence qu'ils fuyaient, une violence qu'ils retrouvent... spoiler: J'ai vu la fin de cette histoire comme une sorte de rêve idéal, je pense que nos héros sont morts, la séquence finale ultra violente de guérilla dans l'immeuble semble presque irréelle...
Je ne suis décidément pas cliente de ce genre de film et surtout bien heureuse de n'être qu'une spectatrice et pas membre du jury du festival de Cannes car si celui ci à eu la palme, je me demande quel est le niveau d'ennui des autres. Il manque à ce film ce qui fait le cinéma : la passion, la magie, l'intensité, la lumière ou encore la puissance . Enfin, malgré tout, c'est plus vivant que " tree of Life "......
Le principal protagoniste, Anthonythasan Jesuthasan est le premier point fort de ce film. Un homme qui, entre ses seize et dix-neuf ans fut enrôlé par les Tigres de la Libération. Réfugié politique par la suite, il est aujourd'hui écrivain. Une autre façon de raconter ses souvenirs, pendant son engagement et de rappeler ce lointain et douloureux conflit au Sri Lanka.
Un interprète idéal à la fois fascinant, inquiétant, émouvant, doux et violent. "Une espèce de charme, de nonchalance, dans un corps meurtri" déclarera le réalisateur.
À ses côtés, Kalieaswari Srinivasan tiendra le rôle d'une prétendue épouse. L'énergie du désespoir lui offrira quelques belles scènes dans lesquelles l'actrice se montre particulièrement convaincante. Avec son éclatante beauté et toute la fraîcheur de son jeune âge, Claudine Vinasithamby apporte une touche de douceur et d'émotion.
Noé Debré, à l'origine de ce projet participe à l'écriture du scénario avec Jacques Audiard et Thomas Bidegain. Le film oscille sans cesse entre polar et cruelle actualité sociale. La musique de Nicolas Jaar, élément majeur du film, est une parfaite réussite.
Dès le début du film, entre la préparation d'un bucher et le passage dans les camps de réfugiés, le spectateur se trouve pris dans une atmosphère oppressante et d'une grande férocité. Impossible de rester insensible devant tant de cruautés. Impatience, aussi, de savoir où nous mènera cette pseudo famille, au moment même où notre actualité témoigne de la détresse de tous ces réfugiés.
Dans la deuxième partie du film le scénario devient plus alambiqué et multiplie les récits sans véritablement en développer un seul. L'ensemble devient confus. Dommage. La banlieue et ses barres d'immeubles apparaissent, une fois encore, comme autant de repères pour trafics en tous genres.
La photographie n'en reste pas moins exceptionnelle. La finesse de la réalisation remarquable.
Loin de laisser insensible, Dheepan laisse passer l'émotion sans la retenir.
Grosse attente pour ce nouvel Audiard. Cela commence très bien, on se dit que cette Palme d'or est méritée. Jusqu'à la dernière partie avec l'arrivée des gangs et leur guerre, Dheepan se transforme en justicier. Cela nous donne une fin ratée et invraisemblable. Mais la mise en scène est maitrisée, les images sont superbes, le scénario parfait au trois quarts. Et l'interprétation est formidable. Surtout de la part de l'actrice indienne dont c'est la première apparition au cinéma. Bizarrement, le film s'appelle Dheepan, du nom du personnage masculin, alors que c'est le personnage de la femme qui est le plus important et le plus intéressant. La dernière partie gâche un peu le tout même si le sentiment d'ensemble n'est pas mauvais. Mais c'est dommage, on est pas passé loin du chef d'oeuvre...
Étonnant que Jacques Audiard ai remporté la Palme d'Or pour ce film qui est tout de même bien inférieur à "Un Prophète" ou "De Battre Mon Cœur s'est Arrêté". Racontant l'histoire de réfugiés fuyant la guerre de leur pays pour en trouver une autre dans les cités de nos banlieues. Avec son style réaliste et naturaliste qui a fait son succès, Audiard place son histoire dans un contexte social et politique qui fait directement écho à notre époque. Rare sont les films français d'aujourd'hui qui décrivent avec autant de véracité les zones de non droit que sont devenues certaines cités, ce qui rend le film de ce point de vue là important et nécessaire. Mais là où le film perd de sa force, c'est principalement dans la cohérence de son récit et dans l'impact qu'il arrive d'habitude à lui conférer, donnant l'impression qu'Audiard s'est quelque peu reposé sur ses acquis. Pourtant le film avait très bien commencé, montrant avec authenticité le parcours de ces sri-lankais arrivant dans un quartier sensible, avant que le scenario se perde un peu. Néanmoins, Audiard se révèle toujours aussi virtuose lorsqu'il met en image la violence de scènes d'action. Chapeau également aux acteurs amateurs sri-lankais qui passent vraiment pour des professionnels. Malgré les défauts du film, Jacques Audiard hisse un cinéma français sclérosé à un niveau qu'il est le seul à pouvoir le faire garce à une audace et à un talent immense.
Audiard prouve qu'il est un réalisateur à multiples facettes car on peut difficilement oublier cette scène de fusillade époustouflante, filmée à l'intérieur d'une voiture, comme un vent de tempête viscéralement spectaculaire ! Le problème avec Dheepan, c'est qu'Audiard ne sait plus trop sur quel pied danser au bout d'un certain temps… À cloche-pied entre une tendance thriller américain et une vision plus dramatique à la française, le cinéaste finit par se perdre et empêche le spectateur de s'intéresser totalement à l'histoire de Dheepan et sa famille. L'analogie qui existe entre fuite de la guerre au Sri Lanka et entrée dans un guerre de gangs à Poissy arrive un peu tard dans le film.Il est aussi intéressant de constater (je pense pour l'obtention d'un financement du film et du politiquement correct) que le caïd de la cité et de la majorité de ses collègues voyous sont de type caucasien !!?? Dick
Quel formidable film, dur et poignant ! Dheepan nous raconte l'histoire de trois personnes fuyant la guerre au Sri Lanka pour venir s'installer dans une cité « très » sensible en France. Ils doivent tout reconstruire, une apparence de famille, apprendre le français, travailler, s'intégrer, vivre... L'évolution de cette intégration nous captive de but en blanc, on voit leurs difficultés mais aussi leur grande volonté de repartir de zéro tout en apprenant à se connaître davantage. Mais les luttes de quartier sont très violentes et rappellent sans cesse cette guerre. Vouloir échapper à une guerre pour en retrouver une dans un autre contexte est quelque chose de très traumatisant. Le film ne tombe pas dans les clichés car, même si la France est un beau pays, ces cités sensibles existent et ne sont en aucun cas exagérées. La fin nous tient en haleine jusqu'à la fin, et le trio d'acteurs (non professionnels je précise) est simplement magnifique. Une Palme d'Or vraiment mérité !