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    Dheepan
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    382 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 août 2015
    toute la première partie où les trois protagonistes font "connaissance" est intéressante.

    puis cela se dégrade dans la "cité". la partie "Rambo" permet à Audiard de se défouler. L'ultime scène Londonienne est vraiment incompréhensible.

    reste les acteurs.
    Serge V
    Serge V

    84 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 août 2015
    palme d'or à cannes ,incompréhensible ! une première partie ,ou des immigrés chassés du srilanka par la guerre forment une fausse famille et essaient de s' intégrer dans une banlieue gangrenée par la violence et le trafic de drogue , partie intéressante , émouvante et bien interprétée mais déjà vue des dizaines de fois dans d'autres films , nous arrivons alors dans la deuxième moitié du film et dans l'invraisemblance totale ,la violence se déchaîne ,les dealers entrent en action et flinguent à tout va , le héros, dheepan ,se met dans la partie et fait une hécatombe de méchants ! je ne parlerai pas de l'épilogue, grotesque et arrivant comme un cheveu sur la soupe ! il existe une nation,le costa rica, qui n'a pas d'armée, audiard a inventé un pays ,la france ,qui n'a pas de police !!! c'est peut-être cela qui a plu aux nombreux étrangers du jury de cannes trop contents de stigmatiser notre pays , en tout cas une palme d'or en toc pour moi .
    vidalger
    vidalger

    321 abonnés 1 250 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2015
    Audiard a plutôt obtenu la Palme d'or au titre de " l'ensemble de son œuvre " que pour ce Dheepan long et brouillon, loin des sommets du Prophète ou de De rouille et d'os, pour ne parler que de ses derniers films. Pour un admirateur de ce cinéaste toujours original et souvent téméraire, il était tentant d'aller voir ce mystérieux film sur le thème de la confrontation entre des migrants fraîchement débarqués du lointain Sri Lanka en guerre et une bande de petits voyous des " cités " de la banlieue parisienne. On n'est pas davantage convaincu par la trop rapide exposition de la situation au Sri Lanka que par la présentation d'une cité ravagée par les trafics (pour ça, on continuera à se référer à Kassovitz). Les trois comédiens tamouls sont très convaincants et Rottiers, en Bébel du 21 ème siècle, nous gratifie sans trop se défoncer, de son énième rôle de voyou au grand cœur.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 août 2015
    Faut-il faire confiance à la Palme d'Or ? Faut-il faire confiance à Audiard ? Ma réponse sera oui. Surtout avec l'actualité brûlante de cet été, les centaines de milliers de personnes fuyant leur pays en guerre et prêtes à tout - à toutes les morts - pour toucher la terre promise... Le film débute au Sri-Lanka, ne s'appesantit pas sur les malheurs de ses protagonistes. Ils ont peut-être eu leur lot de souffrances, mais il reste une longue vie à vivre et il faut agir pour en faire quelque chose. Pas de sentiments, on signe, on grimpe dans le bateau et la voix sublime d'un haute-contre vient nous prendre aux tripes durant le générique - qui serait le temps du voyage. Ce ne sera pas l'Angleterre mais la France, soit. Toute cette aventure pour quoi ? Pour vendre des serre-têtes fluo à la sauvette entre deux descentes de police. Ce qui, encore une fois avec l'actualité du mois, nous semble être un sort paradisiaque comparé au cauchemar de certains. Et puis tiens, notre fausse famille de trois Tamouls, voilà qu'on l'installe dans un travail que plus personne ne veut faire : concierge dans des barres d'immeubles d'une cité glauquissime. Les Tamouls ne viennent pas d'une ancienne colonie française. Ils n'ont donc pas d'histoire dans ce coin d'Occident, ne revendiquent rien, fabriquent tranquillement leur petit nid, et l'air de rien, leur petite famille artificiellement créée. Tout discrètement par exemple, leur appartement se colore, devient chaleureux. L'enfant apprend vite, le faux papa est bon bricoleur et il arrange son univers, la fausse maman avec son caractère de cochon finit par assumer sa part de marché. Et puis il y a les autres. Pour le coup, les Occidentaux "de souche", on les voit à peine - en gros, quelques instituteurs à l'école de la gamine. Les autres sont nés après deux ou trois générations de pure immigration, les autres ont reconstitué un drôle de pays, avec des règles simples et strictes, pour leur plus grand confort et au détriment de tout-tous ce qui les entoure. Trois Tamouls s'installent, avec un guide sympathique et dynamique qui les présente aux "villageois" ? On fait tellement peu attention à eux que l'un des personnages les assimile aux Chinois. En guise de télé, nos trois amis ont cette fenêtre du rez-de-chaussée donnant sur la vie "au sol" des étranges habitants de cet étrange pays. Il faut se déguiser en passe-muraille, ne rien chercher à comprendre de cette mini-guerre civile régie elle-aussi par des lois étranges. Et jusque là, j'ai apprécié le voyage qu'Audiard nous fait vivre. J'avoue même que ça m'aurait amplement suffi, l'évolution de nos trois héros dans leur famille recomposée, et dans ce monde qui ne leur veut pas de mal du moment qu'ils restent transparents. Puis il y a un tournant. Et sans rien dévoiler, je n'ai pas compris ce qu'Audiard a voulu faire. Confiance ? Une confiance qui s'est un peu clairsemée à ce moment-là. On veut bien le suivre, mais pas dans cette impression d'incohérence. Autre détail qui m'a gênée : Vincent Rottiers que j'adore a un petit visage vibrant de Chti ou en tous cas de gars du Nord. Il s'appelle Brahim dans le film, mais on a du mal à croire qu'il est le fils de cet homme silencieux, et qu'il appartient à la même bande que tous les gros bras du rez-de-chaussée. Son itinéraire, son destin dans le film n'est pas très clair non plus. Et c'est dommage. Pour ma part, j'ai aimé la fin du film, qu'on s'y attende ou non, que ce soit cliché ou non, Audiard, après ce dernier tiers où - à mon avis - il s'est un peu perdu, boucle la boucle et met un bon point final à son film. Quelques regrets donc, une belle histoire quand même, et juré promis, la prochaine fois que je croise un vendeur de serre-têtes fluo ou de roses à la sauvette, je lui offre au moins mon regard, sinon mon plus beau sourire !
    Cédric A.
    Cédric A.

    6 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 août 2015
    J'ai trouvé le film original tant par la mise en scène que par le sujet ou les acteurs. Je pense que l'abandon de la cité par les services de l'état me paraît exagéré mais peut-être pas....
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 août 2015
    Avec sa palme gagnée en mai dernier, Jacques Audiard rentre dans le panthéon du cinéma mondial, pourtant "Dheepan" est loin de la qualité de ses dernières œuvres. Souvent irréprochable chez Audiard, le scénario est la faiblesse du film. Ici, Il est "trop", trop ambitieux, trop de personnages secondaires, trop de genre en même temps. Pourtant, l'histoire est intéressante, on s'ennuie jamais, et les thèmes abordés sont bien développés. Mais le reste de "Dheepan" est un sans faute. La réalisation est magnifique, Audiard filme de manière brillante à chaque instant. Il manque juste un grand plan-séquence pour arriver au sommet. Ensuite, les acteurs tamouls sont très bons particulièrement Antonythasan Jesuthasan qui porte le film sur ses épaules. Marc Zinga et Vincent Rottiers sont excellents et montre que Audiard est un formidable directeur d'acteur. Bref, un très bon film mais un Audiard moyen.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 29 août 2015
    un chef d oeuvre De battre mon coeur..
    un bon film le prophète
    un moyen bon de rouille et d os
    un très moyen et en plus la palme d or
    c etait un jury americain avec des qi de poules incultes
    Audiard nous a fait du réchauffé avec ses personnages aux pulsions violentes avec un scenario faible nous fait le terence malick avec l éléphant
    vraiment on attend autre chose d Audiard qu il explore d autre registres et qu il évite de tomber dans le racolage avec ses scenes violentes qui mas quent un mauvaise écriture
    nadège P.
    nadège P.

    131 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 août 2015
    Ce film est un véritable chef d'oeuvre social et humain.
    J'ai beaucoup aimé ce film si engagé et si vrai.
    Et la fin est spoiler: très belle : les trois protagonistes sont devenus une vraie famille et ont pu trouver un endroit paisible où vivre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 août 2015
    Ce film m'a mis une vraie claque. Il y a tellement peu de films français de cette qualité.

    Certains ont été visiblement dérangés par ce qui serait une vision caricaturale de la banlieue. Qu' ils aillent donc regarder des documentaires. Un film c'est une oeuvre d'art, une fiction, un angle de vue, pas une représentation "parfaite" de la réalité, si une telle chose peut exister...
    Benjamin A
    Benjamin A

    711 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 août 2015
    Trois années après De Rouille et d'os, Jacques Audiard revient avec Dheepan, tout juste auréolé d'une première palme d'or pour lui, où il va mettre en scène le destin d'un ancien soldat rebelle, d'une jeune femme et d'une petite fille, qui doivent se faire passer pour une famille pour fuir un pays en guerre et arriver en France.

    La première partie du récit est en tout point remarquable, Jacques Audiard nous immerge dans la vie de cette fausse famille et de son quotidien, où il montre la vie et ses difficultés lorsque l'on doit s'intégrer dans un nouveau pays. Il trouve toujours le bon ton et l'équilibre juste entre les personnages, sachant même donner une vraie dimension à son oeuvre à l'image des rares moments de bonheur et joies (éphémères) qu'ils pourront connaître. Tout est maitrisé avec brio, justesse et sobriété, que ce soit les relations entre ces personnes qui doivent, en apparence, former une famille, mais qui apprennent à se connaitre en privé ou encore la dure réalité de la vie.

    Et pourtant, Audiard change peu à peu de ton et là où l'excès n'était qu'un arrière-plan, il devient l'élément principal du film, à savoir une banlieue horrible où les coups de feu sont omniprésents et la mort à chaque coin d'immeuble. Le metteur en scène d'Un Prophète abandonne toute subtilité et fait ressortir les vieux démons du protagoniste, mais que c'est maladroit... Tout en symbolisme souvent lourd, que ce soit dans la vision d'un Dheepan devenu un héros mythique et quasi increvable ou l'affreux final avec les choeurs où, revenu de l'enfer il trouve le paradis, l'émotion disparaît totalement, les personnages deviennent, majoritairement, antipathiques, enfin, surtout ceux masculins.

    Je n'ai pas du tout compris ce changement radical, surtout pour ce résultat-là, où tout réalisme est perdu. Certains personnages apparaissent aussi vite qu'ils disparaissent (le colonel) tandis que d'autres ne contribuent qu'à accentuer la caricature de la banlieue. C'est vraiment dommage car la première partie promettait tellement, surtout qu'elle était merveilleusement jouée par un très bon trio d'acteurs et Audiard avait pleinement réussi à nous immerger dans leur vie de tous les jours, et rendu la routine passionnante.

    Si Jacques Audiard démarre merveilleusement son film, d'abord au Sri Lanka, puis en France, il change radicalement de ton en cours de route pour finir de manières aussi violentes que lourdes où toute pertinence, réflexion et émotion ont totalement disparu.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2015
    Jacques Audiard n'est pas le premier cinéaste à remporter la palme d'or avec un film qui n'est pas son meilleur (voir Laurent Cantet, David Lynch, Michael Haneke, Lars Von Trier etc...). Le cinéaste semble avoir porté, avec bonheur, toute son attention sur son impeccable direction d'acteurs dont il faut saluer, pour le trio des Sri Lankais les superbes interprétations surtout la jeune femme dont le sourire et la grâce physique emballent le film. Audiard a pour thème favori, visible dans toute son oeuvre, le surpassement de soi à travers des handicaps physiques, sociaux ou intégrationnels. Il parvient le plus souvent à nous mettre, spectateurs, à la place de Dheepan, telle une caméra subjective. Nous regardons cette très laide cité de banlieue telle qu'il voit avec un certain décalage, une distance montrée de façon très personnelle grâce à la force de sa mise en scène virtuose qui ne verse pas dans le cliché. La fin du film, très violente, bénéficie d'un vrai talent de cinéaste (la fumée qui monte, l'utilisation du hors champ...) Dommage, et c'est le point faible du film, que le scénario soit inabouti, comme si nous attendions une chose qui ne vienne pas, une surprise absente. Jacques Audiard aurait pu privilégier une fin plus elliptique ou symbolique comme celle, si belle, de Gran Torino, un sacrifice nécessaire pour sublimer l'intégration.
    cinema76
    cinema76

    9 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 août 2015
    super film, suspense tout le long, mérite bien sa palme d'or!
    poet75
    poet75

    271 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 août 2015
    Quoi! Voilà donc le film à qui ont été attribués les lauriers de la Palme d'Or au dernier festival de Cannes! Invraisemblable et atterrant! Qu'est-ce que les membres du jury avaient dans la tête pour accorder tant d'honneur à ce film non seulement médiocre d'un point de vue purement cinématographique mais encore et surtout extrêmement douteux d'un point de vue idéologique? J'ai du mal à comprendre...
    Certes les trois personnages de réfugiés tamouls, contraints de de se faire passer pour une famille (père, mère et fille) afin de fuir le Sri Lanka, ont largement de quoi susciter l'intérêt. La petite fille tamoule et sa fausse mère sont d'ailleurs les seuls personnages intéressants et touchants de ce film. Quant au reste, tout dérape très vite vers les pires clichés véhiculés quand il est question des quartiers dits sensibles.
    Car c'est dans un de ces quartiers défavorisés que les trois tamouls trouvent refuge, l'homme en tant que gardien d'immeubles et la femme en tant qu'auxiliaire de vie. Dès lors, le spectateur est comme pris en otage: ce que le réalisateur a choisi de montrer de ce quartier, ce ne sont qu'immeubles dégradés, tagués, sales et inquiétants et entièrement contrôlés par les trafiquants de drogue. On ne voit qu'eux, ils sont partout, ils font régner leur loi, règlent les déplacements des habitants, font la surveillance du haut des toits et, pour un oui ou pour un non, sortent leurs armes et font le coup de feu! Pas une seule fois on n'aperçoit un véhicule de police. Il n'y en a que pour les caïds de la drogue, le quartier leur appartient! Et, bien sûr, la fin du film se complaît dans un tourbillon invraisemblable de violence.
    Disons les choses clairement: si Jacques Audiard avait voulu faire la promotion de la propagande du FN, il ne s'y serait pas pris autrement! J'imagine que les dirigeants du parti en question pourrait prendre ce film en exemple afin d'illustrer leurs propos tendancieux! Pour ce qui me concerne, j'exècre cela et je ne supporte pas qu'un film, délibérément ou non, cherche à faire de moi un otage! Que les quartiers dits sensibles soient le théâtre de dégradations, d'exactions et de violences de toutes sortes, il n'est pas question de le nier, mais qu'un film choisisse de ne montrer que cela, c'est extrêmement dommageable! Quand je pense à Miguel Gomes choisissant de mettre l'accent sur une communauté d'oiseleurs vivant dans un quartier défavorisé de Lisbonne (dans le volume 3 des "Mille et Une Nuits"), voilà qui change des clichés habituels et voilà ce que j'apprécie! Le cinéma a-t-il pour but de surligner nos idées toutes faites, que ce soit sur les quartiers sensibles ou sur quoi que ce soit? Non! Il a plutôt pour vocation de nous surprendre ou de nous étonner! Le film de Miguel Gomes nous surprend, celui de Jacques Audiard jamais ou quasiment jamais! Il nous donne plutôt la nausée! 2/10
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 août 2015
    j'ai donc vu la palme d'or au festival de Cannes de cette année. Verdict. Le film est vraiment bien du début à la fin, la réalisation assez sobre de Jacque Audiard contraste avec une utilisation constante de la caméra à l'épaule, du steadyshoot et des long plans. Audiard filme sa banlieue morne et abandonnée comme une véritable zone de guerre. Dans ce chaos, une fausse famille va apprendre à se connaitre, se construire et tout faire pour sortir de ce lieu qui ne semble avoir aucune issue.
    Tout en retenue est la réalisation du réalisateur de Un prophète et pourtant la violence sous-jacente, le contexte social dur et les règlements de compte violents fonctionnent comme des uppercuts façon massue ou marteau-pilon. Alors si Audiard a su capter ces éléments, il délaisse hélas d'autres éléments qui peut être auraient alourdi l'histoire mais qui auraient pu être conclu plutôt qu'être balancé comme cela pour ensuite ne plus y revenir (la rencontre avec ancien combattant et Dheepan qui n'aboutit sur rien du tout au final, la fillette est oubliée dans le 3ème acte du film). Dommage.
    Par contre les acteurs et actrices sont très bons et bien sûr le trio tamoul est à saluer.
    A retenir du film: le basculement du drame au western urbain teinté de vengeance.
    Donc c'est un bon film pas un chef d'oeuvre mais il vaut le coup d'oeil.
    colombe P.
    colombe P.

    130 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 août 2015
    Quelle claque ce film ! C'est l'une des meilleures palme d'or !
    Quelle film fort, émouvant, très humaniste.
    Un énorme bravo et un énorme merci à ce réalisateur.
    Et non la fin n'est absolument pas ridicule, bien au contraire.
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