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    Dheepan
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    3,7
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    382 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 1 septembre 2015
    Dans la plupart de ses interviews Audiard nous dit qu'il a voulu filmer une histoire d'amour. On ne peut pas dire que dans Dheepan elle soit très intense et très originale, mettre côte à côte dans le même appartement une femme et un homme sensé vivre une vie de couple, la question n'est pas si cela va se passer mais quand ? Et pour le coup si c'était vraiment son intention c'est raté, l'histoire d'amour est relativement secondaire par rapport au contexte social-politique du film et le fait qu'il soit sri lankais n'apporte rien à l'histoire, le réalisateur la traite comme une banale bluette entre occidentaux. La séquence édénique de fin le confirme ; le rêve c'est de posséder une maison avec jardin en Angleterre. Audiard traite la banlieue comme l'avait fait Mathieu Kassovitz dans La haine, d'une manière caricaturale. Faire le parallèle entre la guerre civile au Sri Lanka et la banlieue française est un raccourci très osé. Certe, le réalisateur le traite d'une manière très abstraite et fictionnée aux antipodes du documentaire mais les références sont trop proches de notre actualité pour que la distanciation opère à plein et surtout que l'histoire d'amour prime sur le contexte social. En voulant tenir les deux (romance et chronique sociale) finalement Audiard rate son film.
    dagrey1
    dagrey1

    97 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2015
    "Dheepan', dernier film réalisé par Jacques Audiard, palme d'or à Cannes en 2015, raconte l'arrivée d'une famille Sri Lankaise recomposée en banlieue parisienne. La sortie du film coincide avec l'actualité où l'arrivée de migrants en provenance d'Afrique et du Moyen Orient est devenu quotidienne en Europe. Les acteurs du film ne sont pas des professionnels à l'exception de Vincent Rothiers. J'ai personnellement trouvé les acteurs attachants et l'histoire originale.
    Jacques Audiard déclarait récemment dans une interview qu'il s'était inspiré du film "les chiens de paille" de Peckinpah. Si l'on doit comparer les deux films, "Dheepan" comporte davantage une dimension sociale et la tension ne devient palpable qu'en toute fin de film.
    VILLE.G
    VILLE.G

    55 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 août 2015
    Très prenant. Un mélange réussit de film "social", "culturel" et un suspens très bien mené, tant du point de vue sentimental que du point de vue action.
    Un film différent et qui marque.
    Loin des palmes d'or trop intellectuelles et contemplatives.
    Aym E.
    Aym E.

    43 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 août 2015
    Un film excellent. Audiard prouve une nouvelle fois sa virtuosité derrière la caméra avec des plans réels, qui vous prennent aux tripes. Il démontre également son talent pour trouver des acteurs d'exception. Les acteurs tamils sont crédibles et attachants, et Vincent Rottiers crève l'écran, tout en émotion intériorisée.
    Le sujet du film est également fort et donne droit au chapitre à toute une communauté absolument non visible en France.
    Ce film n'est pas parfait certes (quel film l'est?) mais je ne comprends pas les notes moyennes. J'imagine que les spectateurs et la presse mettront plutôt 4.5/5 à Avengers 2... Pour ceux qui aime le cinéma qui traite de l'humain, le cinéma sensible et qui prête à réfléchir, préparez-vous à un beau moment.
    Merci Audiard, et merci Cannes te récompenser ce cinéma là. Du grand cinéma français.
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 novembre 2016
    Le premier quart d'heure de Dheepan annonce un grand film.
    Jacques Audiard plante le décor et nous prend aux tripes en quelques plans : un rebelle tamoul démobilisé trouve dans un camp de réfugié une femme et une fille pour demander l'asile familial en France.
    Mais ensuite tout se gâte. Dheepan est engagé comme concierge d'une barre d'immeubles gouvernés par des dealers. On ne saura rien des motifs de la guerre des gangs qui y fait rage. Mais notre héros, qui croyait avoir quitté l'enfer, s'y retrouve plongé à son corps défendant.
    Documentaire sur les banlieues françaises en déshérence ? Hymne à l'intégration républicaine ? Glorification hyperviolente de l'auto-défense louchant du côté de Charles Bronson ? Grand film romantique sur un homme en pleine reconstruction ? Dheepan - un titre sponsorisé par Pizza Hut ? - hésite entre ces registres

    Jacques Audiard est l'un des plus grands réalisateurs contemporains. "Un prophète", "De rouille et d'os", "De battre mon cœur s'est arrêté", "Sur mes lèvres" sont des chefs d’œuvre.
    Il méritait la Palme d'Or pour l'ensemble de son œuvre.
    Pas sûr que Dheepan la méritât.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 31 août 2015
    Le réalisme de la banlieue est bien entendue discutable, tout comme l'affrontement entre le héros et les jeunes dealer ou l'exil politique de cette famille recomposée.Mais c'est dans ce presque non-réalisme, dans la réalisation stylisée de Deephan que résident l'esthétisme et l'intérêt de ce film. Il n'existe pas une identité unique chez les tamouls sri-lankais, ni au Sri-Lanka, ni en France. Chaque histoire diffère. De même, il est illusoire d'envisager la banlieue et ses résidents comme un entité propre, avec des valeurs et des quotidiens proches. L'exacerbation des traits et des faits permet alors au spectateur de conserver une véritable distance identitaire avec les différents sujets traités, tout en autorisant un attachement et une projection plus facile vers tous les êtres humains à qui Audiard accorde la parole dans le film. Sans parole, sans communication, l'autre nous est étranger, mais dès qu'il pose des mots, dans une langue étrangère ou familière, il acquière alors toute son humanité.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 31 août 2015
    Film moyen,

    Le début est sec et nerveux, ca commence assez fort et l'impression ressort qu'on va vivre une experience, que ce film va nous emporter, nous prendre au trip....
    Et puis non!
    De toutes les difficultés à raconter une histoire, la ligne de front est quoi raconter et comment. A la sortie du film, la question me taraude, que raconte le film? et si cette question revient alors la manière n'a plus d'importance. La manière est forte, c'est bien fait, il y a de vrai qualité de mises en scène, la banalité d'une vie de misère est suffisamment mise en exergue, pas trop outrancière pour autant, mais forte et habile. Mais pour quel propos, pour quelle histoire. Au final, je ne sais pas trop ce qui est raconté et si je m'en tiens à ce que je vois, alors c'est très pauvre. Richesse de la mise en scène pour une pauvreté du sujet n'en fait pas un bon film.
    Il parait que le film a été monté à la va vite et que palme d'or obllige, il n'a pu être retouché, dommage! Amusant car cette hypothèse me semble vraisemblable, dans la mesure ou l'impression de fond reste ce problème de sujet, cette histoire qui au final me parait un peu baclée, surtout à la fin, comme expédiée, car il a fallu finir le film a tout prix dans les temps....
    Si cela est vrai alors j'aimerai qu'Audiard ait la possibilité de remanier son film et de nous livrer une meilleure partition
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 août 2015
    Dense. Complexe. Force d'évocation des détails. Audiard dit vrai. C'est vraiment un film français qui parle en tamoul.
    Guiciné
    Guiciné

    162 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 août 2015
    Un film d'une grande efficacité, mais qui m'a procuré que très peu d'émotions, malgré un récit élaboré et sensible et une mise en scène toujours inspirée et engagée. Du beau cinéma !
    Justin L.
    Justin L.

    4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 août 2015
    Une première moitié de film touchante, cette famille improvisée nous offre les quotidiens et on se surprend à le suivre avec un grand intérêt. Le jeu d'acteur est d'une justesse, le récit est d'une réalité troublante. Puis le film bascule, devient haletant étouffant. On en ressort secoué et boulversé voir d'urgence.
    Fritz L
    Fritz L

    182 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 août 2015
    Ce n’est pas ce film qui me reconnectera tout à fait au cinéma de Jacques Audiard, mais on s’en rapproche… Car « Dheepan » est une œuvre forte, assez insolente et carrée. Qualités qui faisaient de « De battre mon cœur s’est arrêté » un chef d’œuvre dont le niveau n’a jamais atteint depuis par le réalisateur. Cela s’explique par le manque d’unité du scénario, dont une rupture de ton et d’esprit vient gripper la belle mécanique.

    Intelligemment décomposé en trois parties, la fuite/peur, le refuge/apaisement et la reconquête du territoire/violence, le film affiche une féroce lucidité où personne n’échappe à la griffe de l’auteur qui épingle au passage un système (trafic de réfugiés), un état de guerre (la cité décrite avec force de réalisme comme rarement vue au cinéma) et l’humain, quel qu’il soit, prêt à tout pour sa survie ou défendre un statut.

    « Dheepan » est aussi un film sur la peur, ou plutôt les peurs. Celle de ces peuples contraints (quelque soient les raisons) à la fuite, la peur de l’autre (en chaque homme il y a un ennemi), celle de l’inconnu ou encore la peur de perdre le pouvoir, et donc la face (ah ce regard de Vincent Rottiers sur la fin !!!)
    Jacques Audiard, avec le savoir faire qu’on lui connaît, excelle . Il n’est jamais aussi bon que dans les démonstrations de crise. Sa mise en scène éthérée, à laquelle il ajoute quelques effets de style, maitrise totalement ces moments de tensions. Nous sommes loin de l’esbroufe de « Un prophète » et sa déification malsaine d’une petite frappe. Il est ici beaucoup plus direct, et nettement moins complaisant.

    De même dans les scènes plus intimistes, cette même force pousse ses acteurs à donner le meilleur d’eux-mêmes, et l’histoire d’amour en filigrane nous touche par ses multiples phases et revirements. Quid de la nunucherie « De rouille et d’os », « Dheepan » c’est la vraie vie !

    Tout serait parfait dans le meilleur des films si à un moment (heureusement plus sur la fin) la confusion des esprits ne provoquait pas la confusion des genres dans le récit, reléguant « Dheepan » de film social perspicace à une espèce de sous-marque d’un film de Besson. Toute ce qui faisait mouche jusque là est minoré, jusqu’à la mise en scène dont la maniérisme devient soulant. Quant à l’épilogue, c’est le royaume des bisounours !

    C’est dommage, car après avoir vécu autant de troubles et de fortes agitations, on se rebiffe et l’émotion reste en plan. Il n’empêche qu’Audiard est un cinéaste sincère, talentueux et sensitif, trop sans doute…
    PLR
    PLR

    466 abonnés 1 559 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 août 2015
    C'est long, ça s'éternise et ça en devient ennuyeux. Qu'est ce qui ne va pas dans ce scénario ? Le sujet. Car à vouloir en traiter deux successivement, aucun n'est approfondi. Dans la catégorie drame, histoire personnelle, on attend davantage d'émotions, de soulèvement, d'adhésion, de réflexion.
    jclgro
    jclgro

    14 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2015
    La première partie, la plus sensible, s'attache à la vie de migrants tamouls pour survivre en France en attendant des papiers. La seconde nous plonge dans la vie de HLM livrés aux gangs de dealers.
    Malheureusement, une fin comme un film d'actions produit par Luc Besson gâchent un peu le tout.

    Les acteurs amateurs sont tous excellents mais je ne comprends pas vraiment l'attribution de la Palme d'Or 2015.
    pierre72
    pierre72

    137 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2015
    Dheepan, ancien tigre Tamoul, décide de fuir son pays le Sri Lanka. C'est donc en tant que réfugié politique et accompagné d'une femme et d'une fillette trouvées au hasard d'un exode, qu'il arrive sur le territoire français et finit par obtenir une place de gardien dans une cité particulièrement mal famée. Immergée dans un monde inconnu, un peu hostile, dont elle ne maîtrise pas la langue, cette fausse famille décodera petit à petit les codes qui régissent cette zone lugubre dans laquelle il vont essayer d'oublier un passé traumatique. Leur vie s'organisera entre travail bien fait au milieu de dealers qui occupent l'endroit et la recherche d'un équilibre au sein de cette cellule familiale dont la construction fragile se heurtera à des désirs humains inévitables.
    S'il n'y avait eu que cette première partie de film, "Dheepan" aurait été une évidente palme d'or. La mise en scène au cordeau, immergeant complètement le spectateur dans un quotidien de réfugié, lui faisant éprouver comme rarement l'isolement aussi bien linguistique que culturel, emporte l'adhésion. C'est du grand, du vrai, du beau cinéma, celui qui donne autant à voir, qu'à penser et ressentir.
    Malheureusement, la suite devient plus problématique. Plutôt que de rester dans cette veine naturaliste, certes guère vendeuse et pas vraiment porteuse de rebondissements, l'histoire prend soudain une drôle de direction. Tout devient un peu brouillon, confus. Une pincée d'histoire sentimentale, un soupçon d'envie de profiter pleinement de cette société matérialiste en passant peut être par la case voyou, un poil de réminiscence d'un lourd passé de guerrier, se télescopent comme si soudain le film se cherchait. Hélas, Jacques Audiard, aimant plus que jamais la testostérone, choisit la piste du film violent à la Sam Peckinpah mâtinée de Charles Bronson. Dheepan (le personnage) se transforme alors en canardeur, en nettoyeur de racaille. Même filmé avec une certaine élégance, le propos, un poil dérangeant, rappelant les mots d'un certain homme politique ami du Karcher, brouille sérieusement l'humanité de la première partie. Et ce n'est pas la scène finale, que je ne dévoilerai pas, qui arrange les choses, laissant le spectateur que je suis pantois devant autant de mièvrerie bien pensante.
    Un peu plus sur le blog
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 31 août 2015
    Bon film qui décrit une cruelle réalité, seule la fin est bizarre soit on en dit trop ou pas assez
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