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    Dheepan
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    3,7
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    382 critiques spectateurs

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    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    194 abonnés 2 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2020
    Dheepan est un bon film de Jacques Audiard sur l'immigration et plus précisément sur celles des réfugiés tamoul.
    Les acteurs sont convaincants. Antonythasan Jesuthasan est bon dans ce rôle à moitié autobiographique (puisque le récit reprend en partie son histoire). Kalieaswari Srinivasan et Claudine Vinasithamby sont également très bien dans les rôles de son épouse et de sa fille sur le papier. Ensemble, l'illusion d'une fausse famille est très convaincante à l'écran.
    L'idée d'une fausse famille qui doit apprendre à en devenir une vraie est assez captivante et est racontée avec talent. D'autant qu'elle mêle également les traumatismes du conflit dont les trois protagonistes s'échappent.
    spoiler: Le parti pris final, affirmant que l'Angleterre réussit là où la France échoue est en effet un peu dommage car il créé par la même un happy end qui tranche trop sévèrement avec la dureté et le réalisme du reste du film.
    Néanmoins, si l'on ne se formalise pas sur ce point, le reste du film est très convaincant.
    snake360
    snake360

    5 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 janvier 2020
    J'aime beaucoup les films de Jacques Audiard en règle générale mais je trouve que depuis quelques temps il a du mal à vraiment raconter des histoires. C'est le cas pour Dheepan. D'abord concernant le contexte de l'histoire. spoiler: Qu'est ce que c'est que cette banlieue où le héros et sa "famille" se retrouvent ? Des hommes en armes sur les toits, des fusillades, des immeubles à moitié abandonnés et perdus au milieu de la campagne, pas de police aux environs. C'est ça l'image de la banlieue pour Audiard ?
    Les malfrats sont peu crédibles, spoiler: on ne comprend rien à l'histoire du règlement de comptes à la fin.
    Dheepan se retrouve au milieu de tout ça mais son implication dans la vie de ce quartier est tellement mal amenée. On a du mal à croire au croisement entre son histoire passée et ce à quoi il est confronté dans cette cité. Il se rebelle, mais du coup ce n'est pas très crédible. spoiler: La preuve en est cette scène "d'action" où il tue tous les voyous dans l'immeuble pour sauver sa "femme". Cette scène est mal filmée, on ne voit rien. Et puis la fin où il se retrouve en Angleterre. Cette fin n'est pas crédible, on se demande même si c'est un rêve du héros.
    C'est là où l'on voit je pense qu'Audiard et ses scénaristes n'ont pas su comment terminer cette histoire, à cause de tous les éléments précédents qui ont été très mal amenés.
    Concernant l'interprétation des acteurs c'est plutôt bon par contre, enfin surtout pour Antonythasan Jesuthasan qui se débrouille très bien.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 octobre 2019
    Je trouve Audiard très prétentieux, je n'appelle pas ça du cinéma mais une course à la récompense, palme d'or etc .. Ces realisateurs français qui font dans les films sociaux avec des titres de films aussi prétentieux que les idées de scenarios qui sont uniquement là pour le trophée final au détriment du reste .. J'avais adoré un heros très discret mais depuis , c'est le néant.. Le cinéma français souffre de chevilles qui enflent jusqu'à l'explosion
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 novembre 2019
    « Dheepan » remporta la Palme d’or à Cannes. Comparés aux autres « chef d’œuvres » de Jacques Audiard, c’est clairement celui qui le mérite le moins, surtout au regard d’« Un prophète ». Le problème des jurys est qu’ils ont l’habitude de corriger une erreur pas une autre, au nom de la compensation, les Academy Awards tenant le pompon dans ce lamentable exercice. Bref, notre grand maître national se lance dans un film d’amour subtil et souvent plein de grâce (magnifique regard de Kalieaswari Srinivasan pour attirer son futur vrai mari). Le tout filmé en tamoul avec des acteurs totalement inconnus et novices à l’écran. Cette partie parfois un peu longue, parfois tendue est de loin la plus intéressante du film. Inspirée des « Lettres persanes » de Montesquieu (de très très loin), elle doit beaucoup aux trois interprètes, toujours justes et attachants. Mais en dégénérant dans un simili Bronson-justicier, la photographie devient confuse. La bagarre n’est pas dans les qualités du cinéaste, comme l’annonçaient les piteuses scènes de street fights de « De rouille et d’os ». S’il avoue une filiation avec le « Strawdogs » de Sam Peckinpah (si si, je vous assure), il montre surtout qu’il ne faut jamais se prendre pour ce que l’on n’est pas. Cela éviterait aussi des erreurs de casting comme Vincent Rottiers en chef d’un gang de dealers aussi peu crédible que Depardieu en petit rat de l’opéra.
    Reste un regard glacial et glaçant sur les quartiers, zones de non droit, toute force de l’ordre étant soigneusement absente à l’écran. Le happy end tant décrié, renforce encore davantage la crainte que peut susciter ces cités. A noter, que plusieurs âmes bien pensantes ont fait remarquer que la cité qui servit de cadre au film ne connut plus de coup de feu depuis trente ans. Pas sur que si l’équipe s’était installée dans un endroit « difficile » un quelconque film en serait sortit.
    John Henry
    John Henry

    105 abonnés 707 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2019
    Audiard maitrise la forme de bout en bout. Le film se livre sans détour et affronte de face ses thèmes, debout, la proue au vent, sans fléchir. Il parle de ces exils, de ces banlieues, de cette intégration, de cette histoire d'amour ténue, tendue qui ne se laisse jamais conter et qui émeut, ces personnages sans lien qui s'attachent les uns aux autres et se rattrapent par le bras, à tour de rôle, avant la chute, c'est beau, c'est maitrisé alors la fin, crue dans sa violence superficielle, envoie valdinguer la patiente construction de tout un récit pour offrir à leur union un socle solide et rédempteur, et discréditer un personnage patiemment construit dont plus rien ne fait sens, dans ce déchainement presque grotesque de violence, à qui, subitement, il ne peut plus rien arriver, protégé par un destin devenu subitement certain.

    Etrange aussi, ces ultimes images d'une Angleterre accueillante et protectrice, comme si les problèmes de drogues et de violence des banlieues françaises ne pouvaient exister outre-Manche.

    Constat légèrement amer sur la fin après cette très enivrante 1h30
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 avril 2019
    Audiard est excellent ! Ce film est un très bon film pas assez connu d'ailleurs.

    L'histoire est bien ficelé et on s'attache aux personnages principaux. L'enfer des cités est bien décrit même si certains pensent que ça fait un peu cliché, c'est malheureusement comme ça dans certains endroits. Très bon film. A voir !
    Mathieu B.
    Mathieu B.

    30 abonnés 765 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 avril 2019
    Un film qui sort de l’ordinaire, où l’on suit 3 Srilankais fuyant leur pays en guerre et migrant vers la France en se faisant passer pour une famille. Ils sont envoyés dans une banlieue parisienne où les dealers de drogue règnent en maître et où la violence est habituelle. J’ai beaucoup aimé suivre l’évolution de cette famille recomposée et les difficultés que cela représente de vivre ensemble et de faire semblant d’être une famille sans se connaître. Fuir son pays pour arriver dans un quartier qui baigne dans la violence, c’est raviver des traumatismes passés. Mais au milieu de ces environnements de destruction et de violence, Dheepan, son épouse et sa fille vont faire naître une véritable famille où l’amour et l’affection les unissent. Très beau film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 10 février 2019
    méfie toi de l'eau qui dort !
    derrière un homme calme silencieux , se cache une personne avec un très lourd passé .
    deux schémas de narration avec le.meme personnage
    -guerre civile dans son pays
    -confrontation dans une cité
    le réalisateur a bien étudié ces deux univers et mis en.oeuvre dans ce film
    une guerre généralisé et une guerre silencieuse .
    un très bon film même si j'ai du mal a voir l'évolution soudaine du personnage.
    pierrre s.
    pierrre s.

    428 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 janvier 2019
    Jacques Audiard réalise (encore) un drame. Donc le sujet est assez lourd, et son traitement l'est aussi. Heureusement il y a de bons acteurs.
    Bruno François-Boucher
    Bruno François-Boucher

    108 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2019
    "Dheepan" de Jacques Audiard qui m'a fait le même choc que la première fois. La puissance de l'oeuvre est telle qu'on n'en ressort pas indemne. Justement récompensé par une Palme d'or à Cannes en 2015, le film convainc de par la qualité du jeu des acteurs (Vincent Rothiers est particulièrement saisissant) mais aussi par son authenticité et sa précision, exemplaires. Osant briser les tabous sur la realité des violences dans certaines cités françaises (ce qui fut honteusement décrié par une partie de la classe politique) "Dheepan" explore une partie des obstacles liés à l'intégration en prenant pour exemple une famille de réfugiés Sri Lankais confrontée ici à d'autres formes de ghettos. Sans esbroufe, le film va droit au but en rendant compte des profondes séquelles socio-psychologiques laissées par la violence des peuples et l'extrême pauvreté. Etayant son constat par les thèmes de l'apprentissage du langage et de l'adoption d'une autre culture," Dheepan" réussit à saisir les méandres d'un monde en proie aux dérèglements, à la peur, à la barbarie, à l'ignorance. Profondément humain sans jamais céder au sentimentalisme, le film s'infiltre avec beaucoup de lucidité dans des couches sociales recluses et laissées pour compte malgré les tentatives de s'insérer. En témoignent notamment les séquences mettant en scène le personnage de la fillette adoptive qui tente d'appartenir à un groupe malgré le rejet des autres à l'école. Qui plus est Audiard réussit à apporter une touche de lyrisme et d'espérance à sa description sans compromis d'un monde entre deux frontières, reflet impitoyable d'une société où seule la volonté acharnée de survivre s'impose comme dernier rempart face aux ténèbres. Réussissant à passer en Angleterre, la famille Sri Lankaise finit à la fin par trouver un nouveau souffle. A travers son universalité indéniable, Jacques Audiard est grand et peut-être est-il aussi le plus important cinéaste en France de ces deux dernières décennies.
    Patrick
    Patrick

    9 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 décembre 2018
    Pour moi il n'y a pas photo : c'est un film saisissant, réaliste et parfaitement réalisé. Du grand cinéma. Une belle œuvre. Un film, comme un bon roman, qui vous tient en haleine et vous divertit.
    Qu'en est-il du message ? On s'en fiche. On est là pour observer, voire intégrer une œuvre d'art. C'est tout. Et si on le prend comme tel, c'est une très belle réussite.
    Contrairement à d'autres commentateurs, je trouve ce film plein d'humanité. Évoquant discrètement des thèmes tels que le burn-out des soldats, la dureté des hommes, l'immigration, le délabrement de la France ....
    Je recommande à fond .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 décembre 2018
    Film accrocheur de bout en bout, sans manichéisme, avec une "moralité" qui ne va pas plaire à tout le monde.

    Amusant de voir la polarité des notes selon l'idéologie sous-jacente au journal. Libération 2 étoiles / 5, Cahiers du Cinéma 1/5... Sérieusement ? Le pire film de l'année pour certains ?
    Prométhée
    Prométhée

    4 abonnés 98 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 décembre 2018
    Le destin de migrants tamouls, qui après avoir fuit la violence de leur pays, la retrouve dans leur pays d’accueil. Si la première partie est orignale, le film se perd ensuite dans une vendetta irréaliste.
    11/18
    cyril50
    cyril50

    10 abonnés 340 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 novembre 2018
    je l’ai regardé par curiosité et parce qu’il avait été récompensé...et je me suis terriblement ennuyé.
    Bien sûr, le sujet des réfugiés, de la banlieue, de la violence sont importants et bien retranscrits dans ce film mais cela n’en fait pas un bon film pour autant
    labadens
    labadens

    13 abonnés 242 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 novembre 2018
    Début cohérent : guerre civile au Sri Lanka, un soldat doit fuir mais pour cela il a besoin de prouver qu’il a une femme et au moins un enfant. Il embarque donc une gamine et une jeune femme, leur fournit de faux papiers et peut fuir son pays en leur compagnie. Arrivé en France, on lui trouve un boulot en tant que concierge dans un HLM de banlieue. Sa « femme » reste à la maison tandis que la gamine part à l’école. Vingt minutes de film sont déjà passées, nos trois amis se regardent. L’ennuie semble les gagner. Mais c’est sans compter sur le génie de Jacques (bien entendu, génie qu’il doit en partie à son ami Jacques le prophète). En effet, au bout de trente minutes de film, tout s’emballe. Dheepan, car c’est ainsi que se nomme le héros de ce film, se voit confronter aux divers trafiquants du quartier, qui voient d’un mauvais œil l’arrivée de ce nouveau venu. Et pour bien montrer cette ambiance tendue, on peut compter sur les snipers et les lances roquettes postés sur les toits de chaque immeuble de la cité et qui scrute l’horizon jour et nuit. Oui oui, des snipers et des lances roquettes sur les toits des immeubles, vous avez bien lu !
    Certainement que Jacques, survolant assez souvent les cités de banlieue parisienne afin de se rendre dans sa villégiature normande, a pu observer des choses que nous, pauvres mortels bouseux, ne pouvons voir depuis la Terre. Car Jacques il est comme ça, il voit les choses mieux que tout le monde (l’autre Jacques est plus un visionnaire dirions-nous). Ainsi, Dheepan l’a de plus en plus mauvaise et supporte de plus en plus mal tous ces trafics. Il décide donc d’agir…en traçant une ligne blanche que les trafiquants ne doivent pas dépasser (ligne qui doit leur interdire l’accès à son immeuble)…La Police ? Apparemment, ils sont en pause-café. Pas un seul plan du film ne les révèlent...
    En attendant, les trafiquants s’éclatent bien et ils tirent à la Kalachnikov pendant la nuit (loisir comme un autre). Et le chef des trafiquants, le méchant et tyrannique jeune blanc en jogging basket, il veut se faire la vraie fausse femme de Dheepan. Cela en est trop pour notre héros. Audiard déploie une nouvelle fois son génie. L’histoire s’emballe encore une fois: Dheepan décide d’aller en découdre avec tous ces méchants voyous. Il prend donc un tournevis, une voiture et un cocktail Molotov, fonce avec la voiture dans l’immeuble des trafiquants, échappe à toute les balles qui lui sont adressés, fait tout péter avec son cocktail Molotov et occis tous les trafiquants avec un revolver emprunté à une de ses victimes.
    Le film est terminé ? Non ! L’écran se rallume laissant au spectateur le plaisir d’observer Dheepan et sa nouvelle famille ( magnifaîk : il est tombé amoureux de sa vrai fausse femme et ils ont eu un enfant en plus de leur fille adoptive ) dans un pavillon en Angleterre. Comment sont ils arrivés sans encombre en Angleterre et y refaire leurs vies après tout ces homicides ? C'est le mystère et la magie du cinéma d' Audiard fils.
    Fin du film malgré tout .
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