Mon compte
    Dheepan
    Note moyenne
    3,7
    3886 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Dheepan ?

    382 critiques spectateurs

    5
    30 critiques
    4
    128 critiques
    3
    120 critiques
    2
    70 critiques
    1
    23 critiques
    0
    11 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 septembre 2015
    j'ai beaucoup aimé jusqu'aux 15 20 dernières minutes, qui sont trop caricaturales... des cités... qui ne sont pas si extrêmes dans la vraie vie.... meilleur moyen pour faire peur encore une fois et aussi pour inciter les hésitants à voter fn... et ça j'aime pas du tout !!!!! du coup ca retire une étoile à mon appréciation de ce film.
    nath.
    Galactus
    Galactus

    8 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2015
    Magistral dans la direction d'acteurs étrangers, ce film est une très bonne surprise. Un mélange de genres bien maîtrisé. On dirait presque un film indien indépendant tourné dans une banlieue française.
    desiles ben
    desiles ben

    30 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2015
    J'y suis allé sans conviction. Finalement, excellente surprise. Je n'ai lu les critiques journalistiques qu'à mon retour. Guère étonné que toutes ces grandes âmes tordent le nez puisque le réalisateur dévoile une France que le politiquement correct interdit de montrer... et qu'on a envie de quitter à toutes jambes lorsque l'on voit l'état des lieux fort réaliste qu'en dresse le film...
    Zoyy C.
    Zoyy C.

    2 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 septembre 2015
    Un film qui a tout pour être en bon film... mais qui n'en est pas un.
    Quelques scènes très émouvantes, un jeu d'acteurs pas mal, un sujet intéressant...
    Mais ce film n'est qu'un enchaînement de clichés, le cliché du réfugié, le cliché de la banlieue sans police où règne le chaos, le cliché du dealer...
    Mais le plus décevant reste tout de même la fin, un spoiler: hapy ending
    insupportable !
    Laurent C.
    Laurent C.

    256 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 septembre 2015
    Jacques Audiard, depuis le remarquable "Laisse tomber les hommes" ou le fameux "Le prophète" nous avait habitué à un cinéma dur, incisif et précis. Ici, malgré l'intérêt indéniable du sujet, sujet particulièrement d'actualité, le réalisateur a fabriqué une sorte de film ambigu, dense, où se mêlent le témoignage d'un parcours migratoire , une sorte de thriller de banlieue glaciale et bruyante, et le récit d'une famille en quête de recomposition. Il y a de l'idée, certes, c'est indéniable. Mais les idées bouillonnent tellement que le propos en devient confus et indigeste. Dheepan, c'est le nom d'emprunt de ce jeune militaire sri-lankais, qui, pour parvenir à ses fins migratoires, doit adopter une femme et une enfant. Bon an, mal an, ce trio incertain parvient à se retrouver dans un avion puis à Paris à vendre des babioles aux touristes. Audiard va vite. Tout le film est parcouru d'ellipses narratives, comme si le parcours migratoire ne comptait pas tant que cette insertion dans la jungle urbaine, "Le Pré" , exactement, une banlieue terrible, excessive et noire, où les garçons règnent dans les halls d'immeubles ou sur les toits des HLM, et les dealers organisent la vie de la cité, une banlieue qui rappelle avec intensité la sinistre prison de son Prophète. Le réalisateur choisit délibérément le ton de la fable pour raconter ces univers glauques de la banlieue, "comme au cinéma" confie d'ailleurs la jeune héroïne en regardant de la fenêtre, le spectacle des ruines d'hommes qui se déroulent dans la rue. En même temps, Audiard tente d'échapper à toute forme de réalisme, tout en prenant de la vraie vie sociale une opportunité pour raconter la tentative d'existence de cette famille, artificiellement constituée par les passeurs. C'est là où le bas blesse. Car les raccourcis sont si nombreux que le film tombe dans un ensemble de poncifs sombres et réducteurs. Impossible de croire à cet entretien à l'OFPRA où le traducteur assermenté invente des noms de ville et un récit plausible pour permettre l'obtention de papiers. Impossible de croire en ce jeune voyou sorti de prison, blond aux yeux bleus, presque angélique, et pourtant fils d'émigrés et roi de la pègre. Impossible de croire en cette issue britannique où soudain l'amour familial advient. Bref, si Audiard constitue une grande référence du cinéma français, cette fois, la Palme était de trop.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 16 septembre 2015
    Ce qui est encore plus incompréhensible que ce film qui n'a ni queue ni tête c'est l'accueil qu'il a eu à Cannes et la vénération que le cinéma français voue à Audiard fils(je préfère encore les comédies quelque fois lourdaudes du père,au moins lui en avait un peu d'humour,pour paraphraser une des répliques du film),ne me faîtes pas dire ce que je n'ai pas dit,j'aime autant les films sérieux que les comédies,mais j'aime ceux qui ont quelque chose à dire,qui ont un message(ici le message est tellement grossier que comme pour les films d'Haneke,il finit par desservir son propos),ici il n'y a aucune émotion,ni aucune distanciation par rapport à celle-ci(paradoxalement les films les plus forts émotionnellement sont ceux qui transcendent l'émotion pure,telle est par essence la raison d'être du cinéma:faire parler par les images ET la mise en scène ce qui est non-dit dans les rapports humains),mais trêve de billevesées,Audiard fils,vous l'avez compris,très peu pour moi.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 septembre 2015
    Quitter une violence et la pauvreté pour ...une autre forme de violence (gang des cités) et une un aspect bien précaire (logement vétuste, etc...)...Un parallèle pas trop mal ficelé sur fond d'amour entre des êtres qui au début n'on qu'un objectif : partir, oublier et vivre ! Superbe !
    Black-Night
    Black-Night

    185 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2015
    Dheepan est un très bon film. Sans être un chef d’œuvre, il touche de près le statut de grand film sans l’obtenir totalement pour ma part car même s’il m’a plu, m’a plutôt surpris sur quelques points, il lui manque certaines choses comme le manque d’émotions notamment. Présenté en compétition officielle au 68ème Festival De Cannes en 2015, le film obtiendra le prix ultime de la Palme D’Or qui n’est finalement pas déméritée à ma surprise personnelle.
    Tout d’abord le film se rapporte à l’actualité brûlante sur le sujet des réfugiés bien qu’ici il est question d’un ancien soldat, d’une femme et d’une petite fille se faisant passer pour une famille venant du Sri-Lanka. Fuyant leur pays de la guerre civile, ils se réfugient en France au cœur d’une sensible cité parisienne où pensant connaître un peu de tranquillité, devront faire face à une nouvelle situation tendue.
    Le film se découpe au final en deux parties bien distinctes où le changement se fait de manière vraiment abrupte. J’ai bien aimé le film dans sa globalité, mais la violence déployée m’a quelque peu surpris bien qu’elle n’y soit pas là par hasard, elle reste surprenante. Le métrage se retrouve entre réalisme, lyrisme et onirisme d’une très belle façon doté d’une mise en scène juste grandiose. Un film qui peut s’avérer un peu long pour certains en y trouvant quelques longueurs s’y l’on ne rentre pas tout de suite dedans. Pour ma part dès les 5 premières minutes, j’ai trouvé le film captivant et ce jusqu’à la fin n’ayant pas vraiment vu le temps passer. On s’attache tout de suite aux personnages, où comme eux l’on subit une atmosphère tendue, inquiétante, perturbante et haletante qui malgré tout nous offrira quelques pointes d’humour.
    Le travail réalisé sur la bande son par Nicolas Jaar est tout simplement magnifique. A la fois composée de musiques classiques mais aussi de musiques indiennes de la culture tamoul rendant le métrage ainsi que certaines images plus fortes.
    Le réalisateur Jacques Audiard nous offre une réalisation superbe, et nous régale des talents d’acteurs qui sont vraiment incroyables, de son casting choisis par ses soins de talents inconnus mais aussi de quelques acteurs connus avec : Antonythasan Jesuthasan excellent, Kalieaswari Srinivasan excellente, Claudine Vinasithamby excellente, le reconnu Vincent Rottiers excellent également, il incarne quasi chaque fois à la perfection ses rôles, Marc Zinga bon, Joséphine De Meaux bien.
    En conclusion même s’il manque une certaine sensibilité ou émotivité un peu effacée, cela reste malgré tout un beau film assez fort à voir. Tout dépend (Dheepan), et quand ça dépend ça dépasse (cf : Le Père Noël Est Une Ordure), de si vous êtes intéressés et captivés par l’histoire pour apprécier ce très bon film.
    Ma note : 8/10 !
    dimah
    dimah

    15 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 septembre 2015
    Des bons sentiments ? Personne n'est sympathique, cela n'apporte rien sauf à ceux peut-être qui découvrent la misère, la guerre et la véritable nature des hommes.
    Film bazar violent etinsultant pour ceux qui méritent vraiment notre compréhension
    ptitmayo
    ptitmayo

    37 abonnés 969 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 septembre 2015
    On dit souvent que les Palme d'Or divisent. C'est vrai pour ce film, tant les qualités et les défauts s'équilibrent.
    La force du film réside dans la description de cette fausse famille qui va apprendre à en devenir une tout en s'intégrant. Entre violence, barrière de la langue, travail et joies (quelques touches d'humour salvatrices), le parcours de cette famille est assez saisissant. Le style Audiard avec fond noir (de battre mon coeur s'est arrêté), caméra proche des visages et impression de huit clos (comme dans Le Prophète) y est pour beaucoup, sans parler des acteurs très convaincants. Dommage qu'il y ait quelques longueurs et que le récit soit parfois décousu (on passe de l'intégration de la fille à celle de la mère rapidement, Audiard montre rarement le trio ensemble, la fille étant vite reléguée aux oubliettes).
    Au milieu de tout cela, la réalité, la cohérence et la profondeur du sujet sont parfois sacrifiées dans un scénario inabouti et un style exagérément percutant. Concernant la réalité, la peinture des banlieues est très caricaturale avec des gars sur les toits et en bas des immeubles, comme si c'était une zone de guerre, le tout sans vraiment rentrer dans les détails des bandes et de leurs trafics comme si ça n'avait aucune importance. Audiard a voulu ce cadre en écho à la violence de la situation vécue au Sri Lanka par son héros mais cela se fait au détriment de la vérité (idem pour sa peinture trop jolie de l'Angleterre, quand on sait ce qui se passe à Calais notamment). Niveau incohérence, la fin du film est sûrement le gros raté scénaristique (car visuellement c'est nickel), too-much (pourquoi y-a-t-il autant de fumée à l'intérieur du bâtiment???). Enfin, Audiard passe à côté d'une partie du sujet à cause d'oublis volontaires par rapport aux changements de lieus. La transition entre le Sri Lanka et la France puis celle entre la France et l'Angleterre sont ignorées comme si ces parties là du voyage n'étaient que de simples étapes.
    Au final, on est loin d'avoir un film exceptionnel. Audiard a trop zoomé sa thématique et choisi son cadre de manière fictionnel, prenant ses distances avec le réalisme qu'il affectionne pourtant dans ses films et que l'on retrouve dans plusieurs passages avec cette famille en construction bien interprétée. Le style est souvent à la hauteur et percutant, en dépit de longueurs et d'une narration décousue.
    Real C
    Real C

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 septembre 2015
    Il y a quelques temps, je critiquais la volonté des réalisateurs à faire des films trop formatés pour les compétions. Bref des films bons sur le papier et élitistes mais qui se révèlent inintéressants au final. Ce fut le cas de Still Alice qui malgré ses qualités tenait plus du film pour Julianne Moore qu'un film tout court. Mais il y a des films qui te prend au tripe des la réalisation, malgré le terme abordé qui est sur le papier pas extraordinaire. Aux Oscars, c'était Birdman, à Cannes, c'était Dheepan

    Pour ceux qui connaissent pas, Jacques Audiard est pour moi l'un des réalisateurs français les plus talentueux de sa génération. Et ce film le prouve une fois de plus. La réalisation est vraiment impeccable et est vraiment dans son pur style. Une image travaillée, une musique bien employée et une bonne mise en scène. Je savais qu'il pouvait faire de bonnes scènes d'actions (si si ! Il y a des scènes d'actions !) et là il fait de bonnes idées de mise en scène (emprunté ou non de Old Boy) qui font mouches dans les scènes d'actions. Et là vous me dites : pourquoi je vous parle des scènes d'actions ? Et bien tout simplement que ce n'est pas ce qu'il y a d’intéressant en général dans le cinéma de Jacques Audiard. Mais voir à quel point il s'applique sur les scènes d'actions, c'est juste époustouflant. Cela dit, le reste est du pur Audiard : un travail sur le cadre, une manière particulière de filmer le quotidien, une réalisation usant de la mise en scène et de la musique de manière à ce qu'on sent une vraie progression un final qui en met plein là vu et est paradoxalement poétique. Bref la réalisation est toujours classe. En revanche, et ça c'est un défaut de son cinéma, les personnages et l'histoire pêchent un peu. Rien de grave mais quand même.

    Au niveau des personnages, nous avons le "père" Srivalstan de son vrai nom (joué par Antonythasan Jesuthasan) est un ancien soldat des Tigres Tamoul qui décide de rentrer clandestinement en France sous le nom de Dheepan. Toujours sur le qui vive, il a connu les affres de la guerre et décide de vivre son métier de gardien avec la famille qu'il s'est créer. Progressivement, il finira par s'attacher à elle mais ne sera jamais vraiment intégrer. Il accepte l'idée de famille plus comme un devoir au point que le mensonge est devenu réalité. Malgré ses airs un peu dur, c'est le plus tolérant et conciliant de la "famille" mais protecteur, même lorsque son passé le rattrape. En effet, on sent qu'il ne veut pas perdre le contrôle de sa vie et quand la guerre des gangs arrivera, il va réveiller ses instincts de soldats. Si je l'ai comparé à Rambo, ce n'est pas un hasard il est un personnage à la Rambo des origines : une personne qui a connu les affres de la guerre et qui veut seulement avoir une vie meilleur, quitte ici à vivre dans le mensonge.

    Yalini (jouée par Kalieaswari Srinivasan) est la "mère" . Jeune fille qui veut retrouver sa cousine, elle est la plus impétueuse et vie difficilement sa condition de fausse épouse et mère. Mais au fur et à mesure du récit, elle se révélera la plus intégrée. Elle se liera le plus au monde surtout au contact de Brahim et de son travail de aide à tout faire. Cependant, elle cédera à la peur dès que la guerre des gangs arrivera, cherchant même à ignorer son "mari", quitte à tout renier.

    Illayaal (jouée par Claudine Vinasithamby) est un personnage pas si exploité que ça. Et c'est dommage. Orpheline, elle est la "fille" qui veut une vraie famille et qui n'arrive pas à s'intégrer à l'école. Etant la seule à s'avoir quelques bride du français, elle était un pan, mais se retrouve vite au second plan dans le récit (on sait seulement qu'elle a changé de classe en passant d'une classe adaptée à une classe normale).

    Sinon, 2 personnages qui ont plus ou moins d'importances : Youssouff (Marc Zinga) est celui qui a offert le travail de gardien à Dheepan. Il n'est pas très visible mais il a quand même un petite présence. Cela dit elle s'efface une fois l'arrivé de Brahim (Vincent Rottiers). Il est en l'employeur de Yalini, avec laquelle il nous une relation de confiance et d'amitié. Cela a permis à cette dernière d'évoluée un peu plus dans le film faisant d'elle un personnage sympathique.

    Les autres personnages sont anecdotiques. Il y a bien le traducteur qui connait le secret de Dheepan qui apparaît à 2 reprises mais il n'y a pas grands choses à en dire. Si ce n'est qu'il devient le pont entre Dheepan et son passé.

    L'histoire ne se concentre que sur la famille, mais on voit progressivement que c'est surtout Dheepan et Yalini qui sont aux centres du film plus que Illaya. Et c'est quand même un peu dommage un tel déséquilibre. Cela dit, le fait qu'ils s'expriment dans leur langue est bien vue. Cela dit...l'anglais ? Euh ils sont en France, mais disent à la fin quelques mots d'anglais ? Bon bah ok...

    L'histoire est particulièrement bien racontée, là il n'y a pas de problèmes. Seulement voilà, il manque un peu de sens du réel. Cela dit, il est difficile de dire si l'histoire n'est pas réaliste surtout qu'il s'agit d'un scénario inspiré des Lettre Persanes de Montesquieu et aussi de la vraie vie d'Antonythasan Jesuthasan. Ce qui fait qu'on a une oeuvre assez hybride entre fiction et réalité.

    spoiler: Bref, on peut trouver non réaliste le fait qu'ils arrivent à entrer clandestinement en France sans que la police ou la gendarmerie ne soit inquiété. Mais pour ça il y a une explication rationnelle : Le traducteur. Ce dernier étant dans la confidence il a sans doute tout fait pour qu'il ne soit pas inquiété pour avoir une dette hors champ


    Ce qui me dérange le plus, ce sont certaines pistes narratives lancées mais non explorées. Mais on peut penser que l'auteur aime à brouiller les pistes.

    spoiler: Une piste lancée, la relation entre Yalini et Brahim. A un moment donné, j'ai bien cru qu'ils allaient finir ensemble, et bien non ! 2e piste, le faite que Dheepan veuille acheter un colier pour Yalini, là non plus une piste inexplorée. Et enfin, le retour du général de Dheepan. qui au final le bat mais après on n'entend plus parler.


    En clair, le film regorge de routes narratives qu'il aurait pu emprunter mais s'est concentré sur un seul thème : comment la famille va-t-elle prospérer dans le mensonge en plein quartier sensible ? Du coup, c'est l'idée même de la famille qui prime. Et la réponse est limpide : Dheepan a une nouvelle famille qu'il devra protéger en dépit de l'orgueil qui l'étreint. Cela dit, on peut se demander que les épreuves qu'ils traversent ne sont pas si insurmontable que ça. L'auteur a décidé de ne pas aborder certaines épreuves (genre l'intervention des représentants de la lutte contre l'immigration clandestine) par crainte du cliché évident. Mais paradoxalement, il rend l'histoire moins crédible vers la fin (on peut difficilement croire qu'en France une guerre des gangs se soldent comme ça, sans l'intervention de la police).

    La question ne se pose même pas. Il mérite amplement sa palme. Cela dit, comme tout les films d'Audiard, il est loin d'être parfait à cause de la recherche de la perfection qui au final laisse entrevoir certaines approximations. Cela dit, il s'agit d'un film qui prend au tripe et que je vous recommande sans hésité. Anecdote marrante, je l'ai vu dans une salle remplie d'enfants. Je me demande si les parents ne se sont pas plantés d'heures car il diffusait le Petit Prince avant ça.
    Sildenafil
    Sildenafil

    77 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2015
    Le tour de force d'Audiard (qu'on aurait également pu attribuer à Un Prophète ou à De Battre Mon Coeur S'est Arrêté) c'est de nous livrer un film impeccable - tant au niveau du jeu des acteur que de la façon de filmer - sur un sujet aussi sensible tout en parvenant à dépouiller au mieux son œuvre d'idéologie et de politique pour en faire un bijou factuel déprimant mais nécessaire.
    crachou94
    crachou94

    23 abonnés 427 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 septembre 2015
    Une palme d'or méritée, des acteurs au jeu formidable, l'immigration traitée loin de l'angélisme, l'ancien bourreau devient victime, la vie des cités filmée dans sa réelle cruauté et un final inattendu mais saisissant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 septembre 2015
    Fuir la violence d'un Sri Lanka pour atterrir dans une cité également bien violente... L'intégration, l'accueil des étrangers... Terriblement d'actualité. Excellents acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 septembre 2015
    Super film tres bon auteurs avec des roles dificible
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top