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traversay1
3 558 abonnés
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3,0
Publiée le 1 septembre 2015
République Dominicaine : le soleil, la mer et, hélas le tourisme sexuel. Qui parfois prend une autre forme quand la relation dure depuis près de 3 ans, comme c'est le cas entre cette vieille française (Geraldine Chaplin) et une jeune femme qui passe toutes ses journées avec elle. Pour la plus âgée, il s'agit d'amour. Pour l'autre ... Bref, cette adaptation d'un roman de Jean-Noël Pancrazi se rapproche quelque peu d'un thème déjà traité par Laurent Cantet dans Vers le sud (et également par Ulrich Seidl). Un peu gâché par un montage abrupt, le film témoigne cependant avec délicatesse d'un sujet pour lequel il n'est pas si facile de s'éloigner des clichés. Le fait qu'il soit réalisé par deux cinéastes dominicains qui oeuvrent généralement dans le documentaire lui confère une vérité indéniable.
Un film que l'on aurait voulu défendre mais qui est vraiment raté. Tout d'abord par la forme : l'image est terne, grise , mal cadrée, alors que l'on est effectivement dans l'un des plus beaux spot des Caraibes, une petite station secrète connue de quelques initiés : "Las Terranas". Tout est cadré en gros plan sérrés sur les visages à petite focale, comme cela il n'y a pas de fond, tout est flou. Une manque de technicité cinématographique évidente. De ce fait la beauté du lieu n'apparait pas une fois. Il fallait le faire, et cette beauté aurait aussi expliqué le pourquoi de la présence de touristes en ce lieu . Tourner dans un si bel endroit pour ne pas le montrer . Les deux acteurs dominicains ne jouent pas juste, ils ne sont pas à l'aise, la fille n'est absolument pas crédible. Elle joue très mal, par contre elle danse très bien le "merengue", ses deux scènes de danse où elle se déhanche et bouge bien, sont très bien , mais c'est un peu juste pour devenir actrice. Chaplin fait de son mieux pour donner du corps à son personnage , elle est juste, et l'arrivée des occidentaux dans le dernier quart d'heure relève un peu le niveau du jeu et crée du drama. Mais le fond est très improbable aussi . Comme une dame de 75 ans peut penser qu'une jeune fille de 20 ans peut l'aimer d'amour ??? Cela serait pareil pour un homme hétero. La naiveté du personnage de Chaplin rend le postulat du film caduque. Et puis il y a aussi la sensualité qui est complétement absente du film, de manière étrange : entre les deux femmes pas de tendresse, et rien non plus entre le jeune couple dominicain, qui ne se touche jamais, mais réussi à faire un enfant !!!!.Un amour très abstrait dans un pays de sensualité comme la Caraibe. Etrange pour un film qui veut aborder ce sujet , où les sens sont quand même la base de la problématique.
décidement l'amour au féminin est à la mode en ce moment "les dollars des sables" confirme la règle.C'est vrai que l'idée de base ainsi que l'intrigue du film se relève intéressante cependant l'histoire est le fond est trop monotome et le tout manque d'émotions.