Nous voici avec un thriller qui sort un peu de l'ordinaire.
Si la partie action, double vie, secrets, mafia, tueur à gages sont des éléments qui reviennent en boucle dans tous les films de ces 20 dernières années, le réalisateur se permet au passage de digresser sur un thème engagé : l'autisme et sa place dans la société.
Évidemment, le sujet est un peu expédié pour faire place aux scènes de baston, le film soulève quand même le problème de la prise en charge des autistes, le regard que porte la société sur eux, et les difficultés pour les parents.
Là encore, on nous montre des situations extrêmes au possible, et je doute que tous les parents d'autistes veulent que leur enfant deviennent assassin pour le gouvernement !
Le film fait grandement abstraction de la fonction de comptable ou d'expert-comptable (dans l'exemple du film, il donne des conseils sur le plan fiscal, rien à voir avec la comptabilité, mais plutôt le droit).
Encore une fois, tous ces éléments sont là pour donner un peu de fond à un thriller lambda sur la forme.
Petite surprise, avec une fin inattendue et
un demi happy end doux-amer
.
Le film reste un divertissement assez léger, aux schémas déjà-vus, aux intentions prévisibles, uniquement sauvé d'une honnête série B par le thème de l'autisme.
D'un point de vue du casting, le film fait le lien entre les adaptations ciné DC Comics (Batman, Ben Affleck) ainsi que l'acteur J.K.Simmons alias le futur Commissaire Gordon, des adaptations TV de Marvel (Daredevil, Jon Bernthal aka The Punisher) dont le film est assez proche en terme de ton.
La partie romance est incarnée par la charmante Anna Kendrick, dans un rôle-type qu'elle a tendance à reprendre d'un film à l'autre.
Plus quelques petits rôles sympathiques, comme le grand second rôle John Lihtgow, ou l'actrice montante Cynthia Addai-Robinson (la "Mata Hari" de la mini-série Texas Rising).