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Shephard69
341 abonnés
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4,0
Publiée le 2 novembre 2016
D'abord un polar qui semble au départ assez brouillon en partant un peu tous azimuts entre un personnage principal souffrant d'autisme avec un syndrome d'Asperger, ses difficultés inhérentes de sociabilisation avec son entourage mais aussi ses différentes intrigues, ses flashbacks pour s'avérer finalement intelligemment complexe même si le scénario comporte toutefois quelques failles comme le twist final prévisible. Des scènes d'action diablement efficaces, un Ben Affleck qui élargit un peu son registre, plutôt convaincant même si l'existence d'un tel individu me paraît peu vraisemblable, face au toujours charismatique Jon Bernthal. En dépit de quelques longueurs, un thriller d'excellente facture, prenant à souhait.
"Mr Wolff" était un film que j'attendais, non seulement à cause de sa bande annonce qui ma plaisait mais aussi par son casting et son réalisateur Gavin O'connor. En effet celui-ci a su me tirer une larme et me rendre nerveux lors de mon visionnage de "Warrior" avec Tom Hardy et Joel Edgerton. C'est donc avec l'espoir d'une certaine qualité que je suis entré dans la salle de mon cinéma. J'en suis ressortis plutôt satisfait.
"Mr Wolff" est un film certes qui ne marquera pas, mais qui se laisse regarder. Si le film présente des défauts, notamment dans son rythme et le fait que l'histoire se montre assez complexe avec les relations entre les personnages, il n'en reste pas moins bien construit et possédé d'une tension efficace. La mise en scène est immersive et réaliste, offrant une certaine violence nerveuse. En effet la réalisation est brute, la plupart du temps en mouvement et parvient à créer une ambiance happante, le tout aidé par une BO de Mark Isham assez efficace. "Mr Wolff" est une œuvre brutale, remplie de rebondissements plus ou moins prévisibles, mais qui remplit son contrat. Toutefois la mise en scène n'est pas la seule force du long-métrage. Il repose aussi sur son casting. Ben Affleck ("Argo") campe cet autiste surdoué (dont la double identité nous rappelle un certain Bruce Wayne) avec une aisance saisissante. Le cinéma a longuement créé des personnages autistes doté d'un génie extraordinaire. Ici, Christian Wolff est froid, monolithique et asocial malgré lui, couvert de multiples identités dont il se sert pour des tâches rudes. Mais comme le dit son interprète : « Ce qui rend un personnage intéressant c'est son ambiguïté ». Il est entouré de Anna Kendrick ("End of Watch"), JK Simmons ("Whiplash") et Jon Bernthal ("Fury"), tous très bons eux aussi, et leurs personnages sont bien écrits, humains et suffisamment bien exploités. Sans réel humour et créant même des situations de malaise, "Mr Wolff" est un film pulp à l'allure de thriller et policier dramatique. Une œuvre qui sort du sentier des productions habituelles dont nous sommes habitués, un film certes sans émotions dramatiques comme "Warrior" mais qui montre un cinéma d'action intelligent et relativement novateur.
Gavin O’Connor maîtrise son casting à la perfection. En revanche, on ne peut pas en dire autant de ses qualités scénaristiques qui s’effrite dans cette dernière œuvre. On aura beau discuté autour du rôle monotone de Ben Affleck (Christian Wolff), or ici tout comme dans la surprise « Gone Girl », il se démarque en imposant son style. Son personnage n’est pas gourmand en vocabulaire mais reste expressif en tout temps. Ce côté à la fois hésitant dans son esprit et de l’autre assurant dans ses actes, il parvient à se montrer captivant. On ne vient pas offrit l’innovation en matière d’action, mais la recette met en valeur ce héros de l’ombre. On a déjà vu le résultat avec « Warrior » et le spectacle était à son comble. C’est alors au dépend d’une intrigue solide et crédible que le film se prend au jeu de cache-cache. Un simple divertissement qui emploie quelques scènes d’actions afin de rythmer un discours moral sans queue ni tête. Cela dit, le rendu visuel est à régaler d’adepte du genre, où les explosions ou encore courses poursuites ne s’attardent pas à en vendre un déluge d’effets spéciaux inutiles. O’Connor appréhende ainsi une touche bien dosée en humour, accompagné d’une légère pointe d’émotion. C’est donc via l’intermédiaire de la surprenante Anna Kendrick (Dana Cummings) que l’on recolle la passion manquante dans cet univers niais que nous fait découvrir un Wolff solitaire et perturbé. Malgré sa présence, cette douceur était-elle nécessaire ? Il en va de même pour l’apparition d’un Jon Bernthal (Brax) suffisant et sans matière. Les circonstances font que ces deux personnages ne se marient pas comme le réalisateur le désire. Un choix laborieux aux yeux d’un cinéphile en quête de « passion et d’émotion ». La complexité du personnage ne permet donc pas une exploitation correcte de ces caractères qui peuvent découler de relations, dont le spectateur apprend vite à décoder. Au final, Mr Wolff se montre décisif dans des intentions prometteuses, mais ne développe pas tout son potentiel. Il prend néanmoins le temps et beaucoup de soin à répondre à l’écriture d’un héros, afin de divertir un spectateur aux premières loges dans une mise en scène qui rime avec diversion.
Gavin O'Connor n'en finit pas de nous surprendre, après notamment son excellent "Warrior" il nous livre ici un thriller de haute volée au scénario malin et au casting irréprochable. L'action et la réflexion sont au rendez-vous mais l'humour n'est pas mis de côté non plus et si O'Connor peut se targuer d'une réalisation au cordeau, c'est surtout Ben Affleck qui surprend avec un rôle qui lui sied à ravir, le garçon étant tout de même légèrement mono-expressif sur les bords. En tout cas c'est pour ma part tout à fait le genre de personnage que j'affectionne, complétement premier degré et à la limite de la sociopathie. Il est en outre accompagné de l'irrésistible Anna Kendrick à la fraicheur incroyable. A part ça, c'est bien foutu, on ne voit ps le temps passer, la bande son est très bonne et surtout on passe un très bon moment devant ce thriller original et palpitant.
Il n’y a pas à dire, les scenarios figurant sur la fameuse blacklist hollywoodienne nous réserve souvent de très bonnes surprises. Celui de "Mr Wolff" y figurait depuis 2011, et on pourrait presque regretter qu’il n’en fut pas sorti plus tôt : personne n’aurait misé gros sur ce thriller badass avec Ben Affleck en tête d’affiche ; pourtant, il mérite largement d’avoir sa place aux côtés des récents "Jason Bourne" et "Jack Reacher : Never Go Back". Le film est une réussite sur plusieurs points : 01) Tout d’abord, son sujet : proposant un mélange surprenant entre "Rain Man" (Wolff est un autiste depuis l’enfance mais possède certaines capacités hors du commun), "Dexter" (il est élevé par un père qui lui enseigne comment se battre et survivre) et "Jason Bourne" (c’est un type totalement implacable quand il doit faire son « vrai job »), on a rarement vu un personnage si original et attachant dans son concept même ! Dans son côté « Yin », Wolff est spoiler: un inadapté social très renfermé qui adore les chiffres et les mathématiques quand il ne s'extasie pas devant des peintures de maître ; mais dans son côté « Yang », spoiler: il collectionne les armes lourdes, pratique les arts martiaux (notamment le Penjtak Silat qu’on a pu voir dans les deux "The Raid") et tire à bout portant entre les deux yeux de ses ennemi quand il ne leur brise pas tous les os du corps : un personnage haut en couleurs !! 02) Ce film est la confirmation pour Gavin O’Conor : après "Le Prix de la Loyauté", "Warrior" et "Jane Got a Gun", le jeune réalisateur prouve définitivement qu’il va falloir compter avec lui à Hollywood. Sa mise en scène est certes assez académique, mais elle n’en demeure pas moins efficace (on a droit à quelques bastons bien sympas ainsi qu’une fusillade hard-boiled assez jouissive !!) 03) Ben Affleck semble enfin avoir trouvé sa voie : il aura fallu à notre nouveau Batman une réelle reconnaissance en tant que réalisateur pour qu’il puisse enfin exploser en tant qu’acteur. Désormais, on lui confie des rôles à sa mesure où on lui demande de montrer plus de présence que d’émotions (on lui a souvent reproché qu’il n’était pas très doué pour ça !) : c’est pour cela que le rôle de Christian Wolff parait avoir été écrit uniquement pour lui. Et, avec son jeu stoïque, son visage impassible et sa carrure impressionnante (l’entraînement physique pour incarner Batman a « laissé des traces » !! ^^) dans ses tenues serrées de petit comptable, il nous livre ici tout simplement l’une des meilleures performances de sa carrière ! Si on peut tout de même lui reprocher une seconde partie un peu trop bavarde, un humour parfois mal venu, une surprise finale un peu convenue, la sous-exploitation des personnages des agents du Trésor ainsi qu’une réelle confrontation entre ses deux protagonistes principaux (Ben Affleck et John Bernthal…merde les gars : Batman contre Le Punisher quand même !!!), "Mr Wolff" est un film divertissant qui propose à la fois une action qui tape juste autour d’un personnage à plusieurs visages aussi original qu’énigmatique. Une très bonne surprise qui permet d’oublier la déception de "Jason Bourne" tout en nous faisant patienter avant la venue de "John Wick 2"
Un bon thriller. Un bon film psychologique. De bons flash-blacks. Des rebondissements à vous couper le souffle. Il faut aller le voir. Ben Affleck incarne un comptable et un tueur à gages pour protéger ses clients .Un rôle complexe et bien interprété sur l'autisme et la différence . Anna Kendrrick joue très bien la comptable amoureuse de lui. J.K. Simmon est époustouflant.
« Mr Wolff » est un très bon film d’action, disposant d’une histoire originale et développant une très bonne intrigue avec un nombre intéressant de révélations et de rebondissements. Le rythme est très bon et les scènes d’action sont nombreuses et bien orchestrées. L’idée de placer le problème de l’autisme au cœur de l’histoire relève de l’anticonformiste et c’est agréable. Ce métrage pourrait fort bien être le début d’une franchise, car la fin laisse entrevoir une suite possible. La distribution offre d’honorables prestations, mais Ben Affleck délivre une excellente performance. Un film à voir, sans hésiter !
Il est plaisant de voir des productions de studio sortir des sentiers battus. Ou alors peut-être est-ce notre avis de spectateur qui, à force de voir des productions formatées à l’extrême, n’a plus l’habitude de voir des histoires qui s’avèrent pour le moins complexes et originales. Toujours est-il que ce « Mr. Wolff » nous offre sur un plateau d’argent un scénario cousu main tout à fait brillant et captivant. Et c’est le grand point fort du film ! Tellement travaillé qu’il nous perd parfois dans son intrigue tortueuse pour ne pas dire nébuleuse. Il faut avouer qu’une partie de du script concernant la partie financière reste opaque et que de nombreuses zones d’ombres persistent après que les lumières se soient rallumées. A prendre ou à laisser !
Cependant, on ne sait jamais où le scénario va nous emmener. Et il a l’intelligence de nous présenter la biographie de son protagoniste principal par petites touches d’une manière intéressante, par le biais de flashbacks efficaces, pour que la lumière se fasse petit à petit sur sa personnalité. De cette manière la tension monte petit à petit, en perfusion, et c’est toute la réussite d’un long-métrage vraiment intriguant. Un film qui semble se positionner en parallèle de beaucoup du même genre. On apprécie également que la psychologie des personnages soit extrêmement fouillée, du premier aux seconds rôles. Et à voir Ben Affleck dans ce rôle taiseux qui la va comme un gant, on comprend pourquoi la Warner l’a choisi pour incarner Batman.
Dommage que la mise en scène soit si old school et anonyme voire terne et ne réponde pas complètement à la qualité de ce qu’elle illustre. Les scènes d’action sont lisibles et orchestrées mais tout cela manque de personnalité. Dans un rôle similaire, Keanu Reeves et son « John Wick » bénéficiaient d’une réalisation qui pétillait davantage. Dans tous les cas, « Mr. Wolff » est un thriller de grande classe qui n’oublie pas quelques notes d’humour à froid et de développer une mythologie qui lui est propre, peut-être pour annoncer quelques suites en cas de grand succès. On en sort juste un peu lésés par une histoire si brillante qu’elle en oublie de nous laisser toutes les clés de compréhension nécessaires pour éviter la frustration (en dépit de nombreuses scènes dialoguées et explicatives). Mais c’est inattendu et assez déconcertant, donc on adhère !
Cinq ans après le succès auprès du public de "Warrior", Gavin O'Connor réalise "Mr Wolff" ou "The accountant" en version originale, un thriller assez innovant car celui-ci est centré sur le personnage de Christian Wolff, atteint d'autisme à un degré élevé, comptable surdoué et super agent travaillant pour son compte si besoin. Gavin O'Connor redéfinit ainsi les super-héros avec comme "pouvoir" son handicap. Le casting est convaincant avec Ben Affleck dans le rôle principal, Anna Kendrick, J.K Simmons et John Bertnal (entre autres) dans les rôles secondaires. Ainsi O'Connor dépeint de manière assez cohérente le handicap sans tomber dans le cliché et la caricature. Toutefois, le film souffre d'un scénario trop alambiqué et compliqué pour ce qu'il est réellement bien qu'il reste assez complexe pour être intéressant et c'est dommage !
Ben Affleck incarne un expert-comptable autiste utilisant le nom de Christian Wolff s'occupant des comptes de mafieux. Un agent fédéral proche de la retraite va essayer d'en savoir davantage sur lui. J'ai trouvé ce film efficace et original à travers la personnalité du protagoniste. Il y a un réel scénario rattaché au passé du personnage de Ben Affleck qui se développe progressivement, ponctué de scènes d'action de qualité qui contribuent à un rythme accrocheur.
Si "The accountant" avait pour objectif d’introduire une portée dramatique aux polars bourrins classiques, en évoquant l’autisme dont souffre Mr Wolff, le personnage principal, on oublie rapidement le message tant l’histoire est ennuyeuse et invraisemblable. Ben Affleck n’est toujours pas charismatique et l’histoire s’embourbe très vite dans de multiples intrigues qui finissent par nous égarer.
Une bonne utilisation des flash-backs à l'exception notable des twists finaux qui sont amenés bien maladroitement comme si on ne l'avait pas vu venir avant ! Néanmoins il y a une bonne tension, les scènes d'action rondement menées, une intrigue qui tient la route même si ça reste un peu flou techniquement parlant. Il manque un suspense plus travaillé, plus approfondi et un final réellement plus fort et moins attendus. Pas le thriller de l'année mais un thriller efficace et divertissant.
Un scénario qui part dans tous les sens qui est difficile à suivre avec des personages sans profondeurs. Le montage est mal réalisé rendant le film brouillon.
The Accountant (Mr Wolff) Encore un énième superman, mais celui ci est un autiste superman en math... et en close combat/sniper. Son super pouvoir lui permet d'infiltrer les pires cartels pour leur faire des maths, avant de leur casser la gueule... et la vous vous dite "hein ?". C'est exactement ca, en plus c'est long et pénible, et ca ne va nulle part. Ce n'est pas mauvais, juste ridicule et terriblement ennuyeux.
J'ai été globalement déçu par ce film. Les personnages manquent de profondeur et ne sont pas assez travaillés, exception faite du comptable. Mais le jeu terne, taiseux de Ben Affleck m'a empêché de m'intéresser vraiment à ses peurs, ses obsessions, son rapport aux autres. La violence parcourt tout le film. Elle est souvent gratuite, non nécessaire, bref peu crédible. Le message général du film sur l'autisme est un peu réducteur mais il a le mérite d'éviter la victimisation. C'est bien un autiste en voie de rémission qui est le personnage principal. A la fin du film, le réalisateur n'a pas pu s'empêcher de nous proposer l'habituelle attaque du palais du grand méchant défendu par des mercenaires. Ça m'a un peu rappelé Rambo III...