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Isabelle E.C.
36 abonnés
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4,0
Publiée le 12 novembre 2016
A priori, quoi de moins sexy où de moins inattendu qu'un comptable (le titre original du film et la profession du héros) ? Un agent du fisc peut-être ? Ben Affleck, en autiste musclé, et Anna Kendrick en auditeuse junior, nous feraient presque croire que l'audit comptable est une discipline passionnante. Comme dans un puzzle toutes les pièces se mettent en place une à une, le récit est extrêmement bien construit. Cela parle de différence, d'éducation, de loyauté et de courage. C'est très violent (combats, fusillades) mais rien n'est gratuit ici, les méchants et les gentils ne sont pas ceux que l'on croit initialement.
G.O’Connor réalise comme Mr Wolff règle ses « comptes »: direct, net et précis. A l'image de son film et de son fort personnage, lé réalisateur livre un film assez minutieux qui ne connaît pas les arrondis: la violence y est assez froide, son histoire sans concessions, sa réalisation vive. Dommage que son scénario s’enlise parfois dans un certain maniérisme hasardeux, et que son final, pas si improbable qu’il en a l’air, ridiculise un peu le sérieux de l’ensemble. B.Affleck, en épaule carrée, un brin lunaire, déterminé et investi, impressionne dans ce rôle mutique. En fin de compte, “Mr Wolff“ présente un bilan comptable plutôt bon.
Avec un scénario alambiqué certes mais haute couture, Gavin O' Connor ("Warrior") signe un film indispensable, à la surprise générale. Voici une réalisation ultra classique, pour une intrigue à l'imagination débordante, qui va vous fasciner! Les amateurs de films d'investigations vont s'en donner à coeur joie et les friands de rebondissements seront rassasiés. Si le récit manque de fluidité, le rendant parfois dur à suivre, impossible pourtant de ne pas être admiratif devant cette histoire si originale, centrée sur le personnage de Christian Wolff, autiste expert-comptable le jour, tueur la nuit. Un beau personnage de cinéma, complexe comme on les aime, qui se dévoile. N'oublions pas non plus, la richesse des seconds rôles, apportant matière au film: de JK Simons (chef charismatique de la brigade anti-criminelle du bureau des finances, prêt à tout pour démasquer le "comptable" criminel), à Cynthia Addai-Robinson (sa recrue au passé trouble, qui va tenter de démasquer l'homme), en passant par la pétillante Anna Kendrick (la jeune comptable qu'il va falloir secourir des griffes d'un vilain patron). À la fois polar, thriller et drame psychologique, ce "Mr Wolff" est finalement sorti de nul part, mais on est mordu par sa rencontre ...
The Accountant (Le comptable) n'est pas si exceptionnel, l'histoire manque un peu de crédibilité quand les explications éclatent au grand jour,spoiler: seul le twist final avec Justine était intéressant mais pas ou mal exploité. Ensuite, le père qui entraîne ses enfants à bastonner, surtout le toqué, c'est moyen-moyen. Pourtant avoir un comptable qui cache un double identité, sans pour autant en faire un super héros, ça aurait pu fonctionner, pas ici... Bof !
Efficace, par moments vraiment bien écrit et soutenu par un casting solide. Tout est réuni pour passer un moment agréable mais il manque quasiment tout pour que ce moment soit mémorable. Le film est générique, déjà-vu dans son intrigue principale et il manque de subtilité dans sa façon de préparer les twists. L’ensemble ne fera donc clairement pas date, surtout qu’il n’a même pas bénéficié d’un éclairage suffisant dans sa campagne promotionnelle quasi-inexistante. Un film voué à passer inaperçu et à être oublié mais qui avant ça aura le mérite divertir agréablement le spectateur qui s’y sera essayé.
C'est un film extrêmement poussif qui joue sur un scénario faussement complexe pour masquer son intrigue au fond très superficielle. Le jeu d'acteur des personnages principaux est indigne de leur valeur. Les twists sont usés jusqu'à la corde.
Une claque ... Le film mélange la comédie, l'action, une intrigue bien ficelée et surtout des surprises à foison. Il ne s'agit pas d'un simple film d'actions avec ce pitch : comptable le jour et tueur la nuit. Vous serez surpris de voir à quel point ben Affleck campe à merveille son personnage.
Mr Wolff est un film sympathique mais pas inoubliable. Ben Affleck rend assez bien le côté autiste du personnage principal, sans caricature et sans l'édulcorer. Il reste que tout ceci est bien trop romanesque pour dépasser le stade du divertissement sans grande prétention. Jamais, tout au long du film, on ne parvient à entrer complètement dans l'histoire. On a plutôt tendance à excuser les poncifs des films d'action en se disant : c'est du cinéma ! Parmi ces poncifs, vous aurez droit au mélodrame familial, au tueur solitaire à double vie, au complot contre ledit personnage solitaire... Il faut quand même signaler que le film évite à plusieurs reprises les autoroutes communément empruntées par les films du même acabit. Il ne va pas jusqu'à surprendre, mais au moins son cheminement n'est-il pas prévisible à 1000 km d'avance. Soulignons aussi que "Mr Wolff ou The Accountant" ne sacrifie pas aux procédés courants des films d'action, à savoir des déplacements dans 200 villes différentes, des ordinateurs et des fusils partout, des arts martiaux et des jolies filles à sauver. The Wolff est davantage dans l'introspection, et s'intéresse au parcours familial et personnel du personnage principal. En faire un autiste est également intéressant, et on soulignera d'ailleurs la volonté louable du réalisateur de s'intéresser à ces personnes de manière plus pondérée qu'à l'accoutumée. Bon, un autiste est toujours assimilé à un asocial absolument génial, mais le trait est plus mesuré tout de même. Bref, ne vous attendez pas à avoir des sueurs froides avec "Mr Wolff", mais à passer un moment agréable dont vous ne souviendrez probablement guère le jour suivant.
Vraiment bon ! On pouvait s'attendre à film de série B, sans fond, avec juste un peu d'action. Il n'en est rien. Au travers de morceaux de vie d'un homme autiste, une histoire rudement bien ficelée, qui vous tient en haleine jusqu'au "the end ". Un comptable surdoué comme les autistes peuvent l'être au cinéma, est engagé par une société dont une employée à découvert une anomalie fiscale. Parallèlement, un responsable d'une section financière charge une jeune analyste de dénicher un comptable en relation avec une série de groupes mafieux. Rebondissement, suspense, réflexion et action. Je vous le dis, un tout grand film
Tandis que Matt Damon nous offre une filmographie exigeante et quasiment irréprochable, son compère Ben Affleck est capable d'apparaitre dans de bons films comme dans des navets. Ici, il interprète un autiste incapable de la moindre émotion. Un rôle qui va très vient à Ben Affleck dont le jeu d'acteur se rapproche de l'expressivité d'une truite ou d'une carpe. Après une entrée en matière originale, laissant présager un polar débutant par une enquête financière, des zones d'ombres et un comptable énigmatique, on tombe rapidement dans une histoire totalement débile, jamais crédible et où le spectateur attend que les échanges de mitrailleuses s'arrêtent. Ce fut pour moi une grande souffrance de tenir jusqu'à ce que, dans une apothéose de grand n'importe quoi, le film enfin s'achève. On dirait que les scénaristes ont imaginé les quinze premières minutes puis on laissé ensuite chacun en roue libre faire ce qui lui plaisait. Un film à réserver aux amateurs de films de castagne où il n'y a rien à comprendre, aux fans de Vin Diesel ou Jason Statham.
Mr Wolff ou l’histoire d’un génie des mathématiques (autiste sur les bords) et expert comptable au compte de la mafia interprété par Ben Affleck. L’histoire s’avère très intéressante et bien tournée avec ces multiples flashbacks qui ne cessent de nous faire découvrir le chemin initiatique du perso principal. Entre temps, il va embarquer (la très charmante) Anna Kendrick dans ces mésaventures à la suite de la découverte d’un gros détournement d’argent dans la société de la belle. Les scènes de baston/fusillades sont percutantes et la confrontation avec John Berntal est (quasi) sans pitié. Ne pas oublier le personnage de J.K. Simmons, qui apporte une bonne révélation en court de film.