Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
weihnachtsmann
1 189 abonnés
5 202 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 29 novembre 2020
Le film penche plutôt du côté du social et de la réinsertion et on ne rigole pas souvent malgré le sympathique duo. On y décèle une humanité cependant comme chez Jugnot qui faisait à l'époque Pinot.
Pour sa première réal, Michel Blanc signe une comédie réussie à la fois drôle et attachante dans laquelle son duo avec Gérard Lanvin fonctionne nickel.
Comédie populaire française culte des 80’s, elle est surtout le premier film de Michel Blanc comme réalisateur. Pour ce premier derrière la caméra, il reste fidèle à l’esprit du Splendid avec une comédie sous forme de buddie movie. Il reprend pour son compte un personnage très proche de Jean Claude Duss ; mais un Duss qui parvient à pécho. On retrouve aussi les répliques ciselées de la troupe de théâtre. Ici il est en roue libre ; sur ses films suivants, il prendra plus de risque et offrira des films d’un autre niveau. A voir pour quelques répliques cultes. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Vu a sa sortie en salle. Ça remonte loin… Premier film de Michel Blanc et franchement, c’est un des rares films des années 80 qui n’a pas pris un gros coup de vieux. Les situations sont simples et intemporelles. Sans aucun doute grâce aux dialogues de ce même Michel Blanc : bien écrits et rythmés. Même dans les moments de poses entre François (Gérard Lanvin) et Mathilde (Sophie Duez) les dialogues ne sont pas du tout gnangnans. Justement, je jeu de Sophie Duez qui interprète Mathilde ne m’a pas toujours séduit. Elle est par instants terne. Est-ce la direction d’acteurs ? Enfin, que penser du personnage Denis que s’attribue Michel Blanc ? On ne peut s’empêcher évidemment de relier son personnage à celui de Jean-Claude Dusse des « Bronzés » (Autre film qui vieillit bien). A la différence près : Michel Blanc permet à son personnage Denis de progresser dans la conquête des femmes ; elles vont au moins jusque dans son lit… Par contre, il ne semble toujours pas « conclure »…
De toute l'équipe du Splendid, celui qui a la meilleure carrière est incontestablement Michel Blanc. En 1984, le voici qui réalise son premier long-métrage "Marche à l'ombre", reprenant la chanson de Renaud. Avec Gérard Lanvin, il forme un tandem d'amis inséparables faisant la manche à Marseille. Sorti cinq ans après 'Les Bronzés font du ski", le film permet à l'acteur de recycler intelligemment son fameux personnage de Jean-Claude Dusse. On y retrouve donc Blanc dans la peau de Denis, peureux comme pas deux, hypocondriaque, et malchanceux de surcroît avec les femmes ne parvenant désespérément pas à conclure. Avec son exact opposé Lanvin dans le rôle du beau gosse bagarreur, le cinéaste orchestre un bon duo, réservant de belles situations et tirades. Bien écrit et sympathique, un passage réussi derrière la caméra.
Très années 80, c'est bien de revoir comment des quartiers de Paris pouvaient être insalubres. Sinon film qui contient de bonnes répliques mais un peu vain. A noter le premier rôle de la magnifique Sophie Duez (mais César un peu surfait vu son peu de présence).
Pour son premier film en tant que réalisateur, Michel Blanc signe une comédie très proche de celles qui se faisaient dans le cinéma français des années 80. Le résultat est souvent drôle (essentiellement dans les séquences où le réalisateur est présent en tant que comédien) mais on peut regretter l’inévitable histoire d’amour entre Gérard Lanvin et Sophie Duez. Une comédie sympathique mais pas forcément très marquante et qui n’est pas aussi personnelle et originale que son film suivant, Grosse fatigue.
Le film vaut uniquement pour le duo Lanvin/Blanc qui fonctionne plutôt bien (deux caractères opposés). Le reste bah ça se laisse voir mais il n'y a aucun scénario...
Avec "Marche à l'ombre", Michel Blanc entretient le personnage qui l'a rendu célèbre, cette figure de petit franchouillard chétif et malhanceux, un rôle de casse-pieds geignard tel qu'il le tenait déjà dans "Viens chez moi, j'habite chez une copine" de Leconte. Le duo que forment ici Denis (Blanc) et François (Lanvin), son compagnon de galère de squat en squat, amuse par ses contrastes évidents et ses humeurs chaotiques. La force principale du film tient dans les dialogues incisifs de Blanc, dont les formules fusent à tout momentet qui témoignent, semble-t-il, par instants, d'un auto-portrait à la dérision amère. Cependant, il manque parfois à ces deux personnages comiques une profondeur, une humanité que le scénario ne leur donne pas. Les fanfaronnades et les echecs successifs du duo s'inscrivent dans une histoire peu élaborée qui répond davantage au vedettariat des acteurs qu'à une idée originale ou intéressante les concernant. Une faiblesse stigmatisée par la spoiler: romance sans intérêt et comme anachronique, juste faite pour le beau Lanvin, entre ce dernier et la très nunuche Sophie Duez.
Une première réalisation plutôt réussi pour Michel Blanc qui peint le Paris caché et le Paris d'en bas à travers les mésaventures de deux marginaux parcourant la capitale pour se sortir de la galère. Une comédie dramatique sociale qui bénéficie d'un duo Blanc-Lanvin très complémentaire et qui fonctionne très bien à l'écran. Par ailleurs, l'autre point fort du film consiste dans les dialogues de Michel Blanc qui sont souvent drôles et amusants. L'ambiance originale est par ailleurs assez réussie. Cependant, l'ensemble manque parfois d'un fil conducteur ou d'une trame solide. De plus, le film est un peu court ( tout juste 1h20 ) avec un climax un peu rapide.
Le 1er film de Michel Blanc a vieilli. L'humour y est lèger et intermittent. Mais les petites apparitions de nombreux comédiens désormais reconnus et surtout la scène (culte, il faut le dire) hilarante de M.Blanc en transe suffisent à notre bonheur.
Comédie des années 80 devenue culte au fil des ans. Michel Blanc nous sort des dialogues hilarants avec son personnage de loser hypocondriaque. Avec des nombreuses rediffusions à la télévision, tout le monde a vu au moins une fois "Marche à l'ombre".
Premier film en tant que réalisateur. Dans cette comédie sympathique, nous avons le duo Lanvin-Blanc avec Lanvin dans le rôle du beau gosse et Blanc dans le gringalet hypocondriaque avec des notes à la Jean-Claude Dusse. On sent la complicité entre les deux acteurs. Cela se laisse voir, un bon moment à suivre les deux acteurs dans leur galères. Rythmé de bons gags et répliques. Seul petit bémol : la touche féminine, Sophie Duez qui est fade dans sa manière de jouer et parler.
Michel Blanc narre la balade dans la jungle parisienne de deux marginaux, lui-même et Gérard Lanvin. Si le film a un peu vieilli, les personnages principaux demeurent attachants lorsqu'ils traversent des situations assez cocaces, chacun des deux acteurs jouant son rôle habituels. Pas exceptionnel, "Marche à l'ombre" est néanmoins loin de se révéler ennuyeux et montre un autre visage de la "ville lumière".
Ma foi, ce film est vraiment pas mal du tout. Bien sur à l'heure où j'écris ces quelques lignes je n'en suis pas à mon premier visionnage. Après donc, plusieurs visionnages répartis sur plus ou moins 25 ans, je trouve toujours ce film très frais, vivant et attachant. Pour un premier film Michel Blanc assure à 100%. Le scénario est pas mal, les dialogues sont biens, et collent aux personnages. Ces 2 là sont d'ailleurs très bien travaillés. Les choses n'ont d'ailleurs pas beaucoup changé depuis un peu plus de 30 ans je suppose. Et c'est sympa d'avoir tous ces 2nds rôles, Derec, Berleand (qu'on reconnait à peine), Farcy, Besnehard, et la belle Duez.