Côté positif : l'ambiance, les personnages, le très bon jeu d'acteur de Michel Blanc (qui fait du Michel Blanc, mais ce n'est pas grave) et de Gérard Lanvin (qui joue à la "Belmondo"), quelques bons gags, scènes cultes (la taverne des irlandais) et bons mots. Côté négatif : l'aspect particulièrement gnangnan de l'idylle entre Gérard Lanvin et Sophie Duez, renforcé par le mauvais jeu de cette dernière (elle est jolie, mais ce n'est pas une actrice), la scène de bagarre dans le parking (qui fait inutilement virer le film dans le second degré) ainsi que la réalisation souvent minimaliste. Globalement ça reste un bon petit film très sympathique qui nous fait passer un bon moment.
La plus grande force de ce film est son duo principal, d'un côté le costaud sensible Gérard Lanvin et de l'autre l'hypocondriaque Michel Blanc tous les deux sdf, un duo qui fonctionne très bien. Un film bien français ou l'on pourra entendre Téléphone, Renaud et voir dans de courtes apparitions Patrick Bruel, François Berléand et Bernard Farcy. Sans être hilarante cette comédie de Michel Blanc est très sympathique et se laisse voir et revoir grâce à un assortiment réussi de bons dialogues, d'un bon rythme, de situations savoureuses et à ses acteurs.
C’est l’histoire d’une amitié entre deux loseurs et de leurs galères. Comédie sympathique, parfois grinçante, avec Michel Blanc insupportable à souhait, des scènes réussies (hôtel, métro, parking) et la chanson de Renaud.
Michel Blanc et Lanvin nous prouvent que l'amitié ne s'explique pas. Un super duo, des scènes drôles (la scène ou Blanc voit des renards est hilarante) mais surtout une simple histoire d'amitié sincère. Bref une des rares comédies française qui n'a pas pris une ride.
Quarante ans après, les pitreries de Michel Blanc et le charme de Sophie Duez sont un peu fanés, mais le film vaut encore par sa captation douce-amère d'un Paris bohème et fauché, incluant bars irlandais et squats africains, musiciens des rues et du métro, loubards en tout genre. Un film qui fera encore rire les enfants, mais peut-etre un peu serrer les dents aux grands : la ville est dure !
L’histoire de deux marginaux fauchés qui montent à Paris avec des personnalités bien différentes voire contradictoires, c’est ainsi que l’on peut résumer le synopsis de ‘Marche à l’ombre’. Ca sent bon les années 80, la BO française est bonne (le titre de Renaud est trop absent malheureusement), le film a vieilli certes mais raconte toujours une histoire d’actualité avec des évolutions majeures depuis. On se demande comment Michel Blanc arrive à réaliser en même temps que de jouer un rôle principal sur le terrain tellement son interprétation est crédible. Il arrive à faire de l’humour bien noir tout de même, étant hypocondriaque donc menteur invétéré et mal en point physiquement. Gérard Lanvin a ici un de ses rôles les plus réalistes, protecteur et dur à cuire mais aussi sentimental en tant que musicien doué attachant et amoureux. En fait, c’est surtout François (Lanvin) qui porte les aléas du duo sur ses épaules et s’occupe de Denis (Blanc) tant bien que mal. Grande dénonciation contre les conditions de vie des SDF et clandestins, on peut plutôt y voir un road movie lent et statique qui n’offre que peu de solutions (à part une fin en eau de boudin qui essaie de donner un certain espoir auquel on ne croit pas). En réalité, ce film est très complet : il montre les évolutions qui ont eu lieu envers les marginaux ainsi que d’autres facettes dans une vision plus globale (Paris vu de cette manière fait un peu peur), des touches d’humour (l’Africain pilote est cool à bord de sa R12, les spots dans le métro, la scène de paranoïa de Blanc après un joint). Malgré tout, il en reste affecté par le temps, la situation au squat parait répétitive, rien n’est nuancé, les seconds rôles manquent de profondeur (sauf pour Sophie Duez, magnifique sous tous les plans).
Une petite comédie sympathique qui ce regarde le soir pour se détendre. Le duo Lanvin/Blanc est marrant grâce aux grandes différences des deux protagonistes mais le film souffre d’un scénario très basique. Bref une comédie des années 80 légère et agréable.
Comédie des années 80 très sympathique et attachante. Le tandem Lanvin-Blanc fonctionne à merveille et leur jeu est servi par des dialogues percutants. Lorsque deux paumés essayent coûte que coûte de trouver un sens à leur vie et surtout un peu d'argent...cela réserve bien des désillusions...et d'heureuses surprises.
Sophie Duez...Qu'est-ce que vous voulez que je vous raconte d'autre sur ce film !!! Un plaisir des yeux pour le reste de la vie...À j'oubliais, Gérard Lanvin pour vous mesdames !!!