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Chevtchenko2
43 abonnés
1 225 critiques
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3,0
Publiée le 5 octobre 2024
Une comédie qui n’a pas si mal vieilli et qui peut facilement être transposable à notre époque. Le tandem Blanc-Lanvin fonctionne bien même si ce sont les répliques du premier qui font rire. Dommage que le scénario soit si mince mais fort heureusement le film ne s’étire pas inutilement en longueur. A voir bien évidemment même s’il ne fait pas hurler de rire.
Marche à l'ombre est une comédie douce-amère très cocasse, dynamique et divertissante. Scènes cultes et répliques croustillantes de bout en bout. Le duo à l'affiche fonctionne super bien. 1H20 de pure réussite, j'adore revoir ce film de temps en temps.
Pour son premier long-métrage en tant que réalisateur, Michel Blanc livre avec Marche À L'Ombre une sympathique comédie dramatique. L'histoire nous fait suivre deux copains baroudeurs revenant à Paris après une escale en Grèce afin de se relancer dans la musique. Ayants un plan chez un ami pour dormir dans la capitale, celui-ci va s'avérer foireux ce qui va les mener à s'en sortir dans la rue en pratiquant la manche et divers larcins. Ce scénario s'avère très plaisant à suivre pendant toute sa durée d'environ une heure et vingt minutes. En effet, les deux compères vont enchaîner les mésaventures les amenant à s'engueuler. Des péripéties réjouissantes tant elles décrochent des sourires. Si tout cela fonctionne aussi bien, c'est en grande partie grâce à la relation entre les deux personnages principaux particulièrement attachants, interprétés par deux acteurs de qualité entre Gérard Lanvin et Michel Blanc. Le premier joue un costaud bagarreur mais sensible et le second un râleur hypocondriaque. L'alchimie prend parfaitement entre ces deux personnalités et leur amitié se fait ressentir tout du long malgré les nombreuses galères vécues. Le reste de la distribution est tout aussi appréciable entre Sophie Duez, très en vue pour sa première apparition sur grand écran, Mimi Félixine, Béatrice Carmurat Jaud, Katrine Boorman, Jean-François Dérec, Bernard Farcy ou encore Dominique Besnehard. Tous ces individus offrent des échanges amusants, tantôt musclés, tantôt touchants, procurant de l'émotion, bien servis par des dialogues inspirés d'une belle authenticité. L'ensemble est convenablement réalisé par Michel Blanc pour sa première fois derrière la caméra. De plus, sa mise en scène évolue dans des lieux variés très bien mis en avant. Ce visuel est accompagné par une b.o. composée de titres connus appréciables et en accord avec l'action. Tout cela s'achève sur une fin satisfaisante venant mettre un terme à Marche À L'Ombre, qui, en conclusion, est un film attrayant méritant grandement d'être visionné.
On prend vraiment plaisir à suivre les tribulations de ces 2 toccards admirablement bien interprétés et 30 minutes de plus auraient été bienvenues pour clore décemment cette aventure..
Marche à l’ombre prolonge l’itinérance de Viens chez moi, j’habite chez une copine (Patrice Leconte, 1981) en l’ancrant davantage dans un discours social : les lieux traversés dessinent une cartographie de la marginalité, depuis les ports où débarquer jusqu’aux squats, quais de métro et parkings souterrains, en passant par les hôtels miteux et la rue. Pour autant, nos deux bourlingueurs affrontent la misère sans se plaindre ni se décourager, et le film mute en éloge de la persévérance. Michel Blanc utilise la danse et la musique, notamment le jazz, comme une métaphore de cette reconquête du corps sur un espace de prime abord hostile ; nul hasard si les salles de Broadway apparaissent en clausule, terre promise aux artistes en exil. L’intelligence du propos bénéficie de la photographie magnifique d’Eduardo Serra, fidèle de Patrice Leconte et de Claude Chabrol. La mise en scène demeure néanmoins plus illustrative que significative, peinant à rythmer un récit assez redondant sans que ce piétinement ne participe d’un portrait de groupe – à la différence de Viens chez moi, j’habite chez une copine, qui disposait d’une belle complicité entre ses personnages.
Francois, routard fatigué, débarque dans le port de Marseille. Musicien hors-pair, il est bien décidé à exploiter son talent dans les studios parisiens. Denis, inseparable compagnon et négatif de Fançois, est un grand spécialiste de l'angoisse et ne cesse de gémir. Vu ce qui les attend a Paris, il n'est pas prêt de s'arrêter... Michel Blanc prend son indépendance vis-à-vis de la troupe du Splendid et passe pour la première fois derrière la caméra et signe un coup de maître. Marche à l'ombre est une comédie très réussie mettant en scène deux marginaux mal assortis allant de combines en combines plus ou moins douteuses pour survivre. Le duo Michel Blanc/Gérard Lanvin fait des étincelles, plusieurs répliques font mouche, le film est techniquement assez maîtrisé. Du très bon divertissement.
Une vrai réussite une comédie que j'adore . Dialogues excellents- Duo Lanvin-Blanc d'enfer- Musique excellente- Humour a gogo . C'est vraiment Bien. Je Vois pas le temps passé à chaque visionnage. Un Duo De potes faisant la manche, on les suit dans leurs péripéties tout au long du film . Je l'apprécie encore plus aujourd'hui que Pendant mon enfance.
Une sympathique comédie française des années 80,qui allie tendresse désarmante et humour décapant,selon les vertus d'un Michel Blanc acteur et réalisateur,tout juste échappé des délires collégiaux du Splendid."Marche à l'ombre",exempt de toute scène superflue,conte les déambulations de 2 marginaux à travers Paris.Obligés de faire la manche dans le métro,de voler au supermarché et de squatter dans des hôtels miteux et menaçants,les 2 compères vivent de débrouilles et de l'indéfectible espoir d'une vie meilleure.C'est ainsi que Blanc évite le scabreux,pour préférer un hymne à l'amitié et à la solidarité.Il joue lui-même le défaitiste angoissé,rôle qu'il a maintes fois eu,mais qui trouve ici tout son sens.Gérard Lanvin,lui,est un musicien un peu fleur-bleue,indécrottable optimiste qui porte à bout de bras son ami hypocondriaque.Le duo se complète parfaitement.On sent l'alchimie et le respect entre ces 2 acteurs.Rythmé par le musique de Téléphone et de Renaud,le film balançe ses répliques cinglantes et ses situations hilarantes sans temps mort,faisant sourire malgré la gravité du sujet.Un divertissement qui ne vieillit pas.
L'époque des vraie comédies française, ou les dialogues, les phrases cultes s'enchainait. Marche à l'ombre ne fait pas exception à la règle et au contraire il marque ici meme, la meilleure prestation de Michel Blanc magnifiquement drole, accompagné aussi par Gerard Lanvin qui se donne à 100%. Un film culte dont on regrette de ne plus en voire dans le cinéma français...
Un bon film des années 80 qui a marqué son époque. Il faut le voir. -----Avril 2011----- Culte, un film qui marque son époque. Les redifs TV ne manquent pas et le revoir est toujours un plaisir! Dédicace à tous ceux qui ont du mal à parler car ils ont les dents qui poussent ;-) Un 3 étoiles encore d'actualité --------Décembre 2012------ Nous avons encore passé un agréable moment devant ce film. ----Novembre 2013---- ----Novembre 2019----
Pour sa première derrière la caméra, Michel Blanc se créer un rôle à la Jean-Claude Duss, avec l'histoire qui l'accompagne. Il est donc en mode looseur et à pour compagnon d'infortune, Gérard Lanvin, avec qui il forme un excellent duo.
Une comédie "cultissime"... et qui le mérite amplement ! Qui ne se souvient pas des médicaments contre les renards ou de la vente à la sauvette des montres à la sortie du métro ? "Marche à l'ombre", déjà succès phénoménal à sa sortie en salle, n'a pas pris une ride. Un vrai régal et une grande comédie française.
Pour son premier long-métrage en tant que réalisateur, Michel Blanc signe une sympathique comédie. Il y interprète lui-même le rôle d’un hypocondriaque qui part chercher fortune à Paris avec son ami musicien (Gérard Lanvin). Les deux SDF multiplient les désillusions mais aussi les rencontres fortuites (notamment celle avec Sophie Duez, dont c’est la première apparition sur grand écran). Bref, avec d’excellents dialogues et de bons messages de fraternité, ce film qui remporte le box-office français en 1984, constitue un agréable divertissement.
Ce film montre deux musiciens/marginaux nomades qui, de Marseille à New-York en passant par Paris (où se déroule l'essentiel du film...), se débrouillent comme ils peuvent pour survivre...Michel Blanc assume à fond son rôle d'angoissé/hypocondriaque et le duo avec Gérard Lanvin, plus sobre, fonctionne. Une bonne comédie, qui sait aborder des aspects sombres de notre société urbaine contemporaine avec rythme et humour.