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    London House
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    61 critiques spectateurs

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    Chris58640
    Chris58640

    216 abonnés 761 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mars 2017
    Le cinéaste anglais David Farr signe avec « London House » un thriller très ramassé, immédiatement anxiogène et qui, s’il a le défaut d’avoir un scénario ultra convenu, remplit néanmoins son office en nous collant une angoisse qui va crescendo. Le film ne dure même pas 90 mn, du coup il ne perd pas de temps en digressions, il pose d’emblée les données du problème et ne fait pas « de gras ». Aller à l’essentiel, ne pas perdre de temps avec des personnages ou des intrigues secondaires (alors qu’il y aurait peut-être eu des choses à dire sur la relation entre Kate et sa mère), et installer d’emblée une atmosphère, voilà le grand mérite du travail de David Farr. Plutôt bien filmé, en utilisant les décors et les couleurs pour marquer les différences entres les deux couples, pour installer aussi le malaise, Farr cherche là encore à être efficace, quitte parfois à tomber dans le travers du « vu et revu » dans le genre. Un exemple, la musique du film, une musique qui fait penser à une comptine pour enfant et qui cherche à installer paradoxalement une angoisse. Ca marche sauf que c’est tout sauf original et que cela a du être utilisé un bon millier de fois dans des films assez similaires. Propre, efficace mais sans imagination, sans audace, sans vraie créativité, c’est ainsi que je qualifierais la réalisation de David Farrr. Le vrai plus de « London House », ce n’est pas tellement son scénario (j’y reviendrai) mais son casting à 4 : Clémence Poésie est très juste dans le rôle d’une femme fragile, en proie à une forme de dépression post-partum et dont on se demande jusqu’à la fin si elle n’est pas en train de sombrer dans une paranoïa qui finira mal. Stephen Campbell Moore, qui incarne son mari, est un peu en retrait mais très convainquant. Quand au couple de voisin, psychorigides, très angoissants (un poil trop peut-être ? Un tout petit peu de subtilité aurait été la bienvenue), il est très bien tenu par Laura Birn et David Morrisey (oui, oui, le « gouverneur » de « The Walking Dead » !) qui, sans jamais sourire, sans jamais avoir un geste tendre ou altruiste, met tout le monde mal à l’aise dés les premières secondes, jusqu’à sa propre femme. Le scénario est ultra convenu et quand même, on sent arriver les rebondissements d’assez loin : spoiler: on a vu « la main sur le berceau » ou « Rosemary’s Baby » ? On a lu l’excellent « Après la haine » de Barbara Abel (qui pourrait être à deux doigt de demander des droits d’auteur sur le film !), alors on devine vite comment les choses vont (mal) tourner
    . Le scénario tourne essentiellement autour d’une ambigüité toute simple : Kate a-t-elle raison de trouver l’attitude de ses voisins anormale ou bien son esprit est-il en train de sombrer dans la paranoïa. D’après ce qui est suggéré (mais jamais clairement expliqué) par le scénario, son frère est mort (suicide ?) et ses rapports avec sa mère sont exécrables, quant à son père, il n’existe pas. Cette façon d’insuffler chez le personnage de Kate une sorte de fragilité originelle n’est pas très subtile mais fait quand même en sorte qu’on se pose des questions sur son psychisme à plusieurs reprises, surtout qu’elle a une manie de dévisager les gens qui semble un peu étrange. Le twist final choisit son camp (paranoïaque ou pas ?) et boucle la boucle sans que l’on soit vraiment surpris, à vraie dire. Et comme le scénario ne recule devant aucun artifice en matière de suspens spoiler: (« Je ne m’absente que deux petites heures ma chérie, il ne va rien t’arriver en deux heures ! », La bonne blague…),
    on se sent même un chouïa déçue par le manque de subtilité de la fin du film. Des thrillers, j’en vois beaucoup, j’en lis encore plus alors pour me scotcher à mon siège, il en aurait fallu nettement plus que cela ! Mais j’imagine que pour quelqu’un qui accepte de se laisser mener par le bout du nez (et comme le film est efficace ça peut le faire), le thriller remplit son contrat et amène ce spectateur bon public à flipper, à s’interroger, et à se laisser surprendre par la cruauté d’une fin assez noire et pour le coup assez crédible. C’est peut-être ça aussi la qualité n°1 de « London House », c’est qu’en y réfléchissant bien, la trame est suffisamment crédible pour embarquer le spectateur et lui coller (un peu) les miquettes !
    laurence l
    laurence l

    139 abonnés 1 136 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mars 2017
    atmosphère assez angoissante, personnages ambigus et suspens surtout vers la fin du film. Peux faire penser à d'autres films mais ça prend.
    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mars 2017
    Il faut saluer cet excellent thriller anglais qui est particulièrement fascinant, captivant et inquiétant.
    L'histoire est savamment orchestrée du début à la fin.
    Quelle histoire dramatique !
    Ce film est court, percutant, poignant et très efficace.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 24 mars 2017
    Anecdotique, London House ne brille pas par un scénario somme toute assez attendu et digne d'un téléfilm. En revanche, la photographie est remarquable, bien qu'un peu trop aseptisée pour un sujet si glauque.
    desiles ben
    desiles ben

    31 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2017
    Pas mal du tout. Certes, ce n'est pas un film inoubliable, mais de bonne facture, surprenant jusqu'à la dernière scène.
    Sylvain P
    Sylvain P

    341 abonnés 1 358 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 mars 2017
    Anecdotique, London House ne brille pas par un scénario somme toute assez attendu et digne d'un téléfilm. En revanche, la photographie est remarquable, bien qu'un peu trop aseptisée pour un sujet si glauque.
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 mars 2017
    Si ce n’est la présence de la française Clémence Poésy au casting, qui sort tout juste du succès de « Demain tout commence », ce petit thriller anglais ne serait jamais sorti chez nous tant il semble anodin et semblerait plus apte à être diffusé lors d’une après-midi pluvieuse sur une chaîne télévisée de la TNT. On nage en plein dans le thriller domestique des années 90 du type « La Main sur le berceau » pour ne citer que le plus connu de ces films sur un sujet similaire. Et effectivement cette production aurait pu avoir son heure de gloire à cette époque mais semble tristement datée aujourd’hui, notamment au niveau formel.

    La mise en scène de David Farr n’innove jamais vraiment et sa caméra filme platement ce qu’elle est censée illustrer. On a vraiment l’impression de regarder un téléfilm de la décennie passée, surtout que tout cela se déroule à un rythme quelque peu nonchalant. Le début patine un peu puis l’arrivée des nouveaux voisins réveille un peu notre attention. Mais le déroulement du récit s’avère péniblement prévisible et l’intrigue déroule son suspense (pas vraiment prenant) de manière pachydermique. Heureusement, le rebondissement final que l’on ne voyait pas venir de cette façon clôt « London House » d’assez belle manière.

    Mais on est face à un thriller de facture trop classique et anodine pour qu’on s’en souvienne durablement passé la projection. Le jeu des acteurs apparaît en outre un peu trop forcé et calqué sur des modèles de cinéma que « London House » n’atteint véritablement jamais. La plupart du temps, les scènes sont à la limite du cliché ou du passage obligé et la majorité des bonnes idées du scénario ne sont jamais exploitées. C’est ce qui s’appelle un suspense pour ménagères, gentiment regardable, mais qui ne fera frissonner que ceux qui ne vont jamais au cinéma.
    Elisabeth G.
    Elisabeth G.

    185 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2017
    Un thriller oppressant doté d'une ambiance malsaine très bien réalisée.
    Une critique plus détaillée et d'autres sur
    dagrey1
    dagrey1

    100 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mars 2017
    "London House" est une histoire policière dramatique qui raconte "la descente aux enfers" de Justin et Kate, parents d'un nouveau né dans un quartier huppé de Londres en raison des agissements d'un couple qui habite juste en dessous de chez eux et qui vient de perdre son nouveau né.

    "London house", dernier film de David Farr, est hanté par les spectres de "Rosemary's baby" et de "La main sur le berceau". On sent "la patte" de Polanski ou d'Hitchcock dans la réalisation. Pour cette raison, le film manque quelque peu d'originalité et a un petit coté prévisible. Même si le comportement des protagonistes est différent, on suit peu à peu l'isolement grandissant de Kate, dont la méfiance vis à vis de ses voisins tourne à la paranoia, au fur et à mesure que des évènements troublants se déroulent dans son quotidien.

    Le réalisateur a aussi choisi un format court (1h27) pour raconter son histoire, ce qui présente l'inconvénient de "passer" un peu rapidement sur la psychologie des personnages.

    Le casting est bon: Clemence Poesy est convaincante dans le rôle de Kate, une jeune mère fragile et au passé compliqué, Steven Campbell également dans celui de son mari Justin. On retrouve David Morrissey (le "gouverneur" de "The walking dead") toujours aussi inquiétant et la ravissante Laura Birn dans le rôle de son épouse Teresa.
    cylon86
    cylon86

    2 544 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 mars 2017
    Scénariste de la série "The Night Manager", David Farr s’essaye à la réalisation avec "London House", un long-métrage aux allures de thriller lorgnant du côté de Roman Polanski, de son "Rosemary’s Baby" et de son "Locataire". "London House" s’attarde sur Kate et Justin, un couple qui va bientôt avoir un enfant. Enceinte et angoissée à l’idée d’être mère, Kate est fascinée par Theresa, leur nouvelle voisine. Celle-ci est également enceinte, en couple avec Jon et semble totalement sereine malgré la grossesse. Jusqu’au jour où spoiler: un tragique accident se produit,
    conduisant Jon et Theresa à agir de façon de plus en plus étrange avec Kate qui, forcément, psychote sans que Justin ne l’écoute réellement, pensant que ses angoisses sont liées au bébé et non aux inquiétants voisins du dessous (d’où le titre original "The Ones Below".

    Suite de la critique sur
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 mars 2017
    Pour son premier long métrage, David Farr s’illustre par la réalisation d’un thriller angoissant particulièrement soigné.
    London House n’a de charmant que son titre : derrière les apparences coquette et bourgeoise de la maison et de ses habitants se joue un huis-clos troublant, à coup de miroir déformant, de manipulation sournoise, de mystère et de folie.
    L’étau se resserre autour de Kate et de Justin, l’atmosphère oppressante livre peu de répit, et bien que l’on devine très vite l’issue fatale de l’histoire, ce petit théâtre de l’intime de l’horreur exerce une étrange fascination.
    Servi par un quator inspiré (Clémence Poésy en tête) et une mise en scène tenue – malgré un scénario attendu -, London House dérange et intrigue. Un premier film prometteur.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    416 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mars 2017
    Un thriller dans la veine de Rosemary’s Baby de Polanski. Le scénario est en soi très classique, on retrouve nos bons vieux archétypes du quasi huis-clos avec des gens qui n’ont vraiment pas l’air d’aller bien dans leur tête et qui sont plutôt invasifs. De ce fait, David Farr ne révolutionne rien, mais il réussit à instaurer dans la première partie du long-métrage une ambiance en jouant habilement sur les sons et les cadrages.
    tony-76
    tony-76

    1 082 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 août 2017
    London House, thriller britannique de David Farr qui annonce clairement la couleur de façon oppressante mais bien trop souvent prévisible... Kate et Justin, un couple bientôt parents, occupent un appartement au premier étage. Theresa et Jon, un autre couple qui attend également un enfant, emménagent dans l’appartement du rez-de-chaussée. Les deux couples se lient d'amitié mais très vite les inquiétudes de Kate vont vite se transformer en un véritable cauchemar... Le début prend son temps afin de faire développer ses personnages, puis la tension apparaît spoiler: - quand le couple au rez-de-chaussée perde leur enfant d'un accident bête, en accusant les voisins du dessus -
    mais celle-ci s'avère peu présente ! Pas suffisamment de folie pour être entièrement captiver par cette histoire. Mais comme on dit toujours, « la vengeance est un plat qui se mange froid » alors le final s'annonce particulièrement bon et assez effrayant en laissant sur notre faim. Néanmoins, la photographie se révèle sublime et l'ambiance ainsi que la musique nous font rappeler à The Girl on the Train de Tate Taylor à la fois froide et inquiétante mais sans la voix OFF et les flashbacks à la pelle... La mise en scène quelque peu démonstrative gâche l'ensemble de ce long-métrage anglais mais la talentueuse actrice française Clémence Poésy vient briller par moment dans son interprétation (qu'on avait déjà vu récemment dans Demain tout commence). David Morrissey est nettement crédible ici, que dans la piètre suite de Basic Instinct où il se ridiculiser au possible... Au final, London House avait du potentiel pour nous séduire mais cela n'est pas du grand cinéma ! David Farr n'est pas David Fincher, son style n'a pas assez d'impact...
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 164 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2017
    C’est l’histoire d’un couple, Clémence POESY (34 ans) et Stephen CAMPBELL MOORE (37 ans) qui vit avec leur chat au 1er étage d’une maison à Londres. Un autre couple [la blonde Laura BIRN (35 ans) et David MORISSEY (52 ans)] vient emménager au rez-de-chaussée (d’où le titre que l’on peut traduire par « Ceux du dessous » ou « Les voisins du dessous »). Les 2 femmes sympathisent et partagent des activités (piscine), étant toutes les 2 enceintes, respectivement de 18 et 21 semaines. spoiler: Au cours d’un dîner à l’étage, la blonde tombe dans les escaliers à cause du chat, ce qui lui déclenche une fausse couche. Leurs relations se tendent alors et le couple privé d’enfant part pour l’Allemagne avant de revenir…
    Le réalisateur a su créer un thriller prenant [dont l’atmosphère rappelle un peu « La main sur le berceau » (1992) de Curtis Hanson], au scénario inventif et à la belle photographie. 4 performances d’acteurs, d’autant que les 2 femmes sont réellement enceintes ! .
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 386 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2016
    Si vous avez aimé Rosemary's Baby de Polanski ne manquez pas le premier long-métrage de David Farr. The Ones Below, Ceux d’en bas en français, raconte l’histoire d’un couple qui attend un heureux événement. C’est avec un grand plaisir qu’il voit s’installer au-dessous de chez eux, un autre couple qui attend aussi un enfant. Une amitié se crée entre les voisins jusqu’au jour où un terrible accident de produit. C’est alors que les liens qui les ont unis laissent place à une spirale de jalousies, de mensonges et de paranoïa. On regrette que l’ambiance gracieuse et la mise en scène trop propre priment sur une ambiance qui devrait être terrifiante. Cependant l’intrigue reste macabre et pleine de tension. Clémence Poésy qu’on a vu récemment dans Demain tout commence, quitte avec fluidité son étiquette de Fleur Delacour dans Harry Potter. Ici, elle transperce littéralement l’écran par sa sensibilité et sa proximité avec le spectateur. Les trois autres comédiens sont tout aussi talentueux et permettent ainsi une attention totale à cette calamité qu’on ne souhaite à aucun couple.
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