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Maxence!
15 abonnés
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3,5
Publiée le 23 mars 2016
Cela fait plaisir de retrouver Auteuil dans un film beau et sobre après le naufrage des naufragés. La lenteur de la justice est malheureusement une désespérante réalité même si la voie peut être étroite entre l'erreur judiciaire et l'absence de condamnation des coupables. Le parti pris du film ne laisse pas de place à une subtile ambiguïté.
A la fois un drame et une saga judiciaire, le dernier film de Vincent Garenq, "Au nom de ma fille", se regarde comme un thriller alors qu'il s'inspire d'un fait divers tout à fait réel. André Bamberski (Daniel Auteuil) se sépare de sa femme Dany (Marie Josée Croze) qui le quitte pour le docteur Krumbach, un médecin allemand divorcé père d'une petite fille. Un week end ou sa fille Kalinka a rejoint sa mère et son beau père, André Bamberski apprend son décès et découvre des zones d'ombre.
Sur moins de 90 minutes, le réalisateur parvient à nous présenter une photographie de 30 ans d'histoire judiciaire dont les enjeux ont dépassé le cadre de l'instruction d'une simple affaire criminelle.
Daniel Auteuil, toujours très bon, campe un André Bamberski plein de détermination qui aura combattu 30 ans de sa vie pour que la mort de sa fille Kalinka ne soit pas impunie.Marie Josée Croze et Sebastian Koch jouent également très bien dans ce film à la fois poignant et émouvant. Les séquences de "duel" entre les trois personnages du trio sont remarquables, notamment les scènes de deni de la mère de famille.
Si les années défilent à certains moments de manière un peu manichéennes, ce qui est réussi est la capacité à raconter une "histoire vraie", tout en ne laissant pas trop paraître le côté "documentaire". Du coup, on est bien face à un véritable film, avec un Daniel Auteuil convaincant dans son rôle. Le point de vue est assumé et permet de dénoncer les dysfonctionnements des justices allemandes et françaises, en lien avec les négociations diplomatiques entre les pays. Cela peut cependant conduire à ce que les positionnements de certains personnages, notamment celui de la mère de la victime, soient insuffisamment exploités dans leur complexité.
Le réalisateur Vincent Garenq affectionne les histoires "basées sur des faits réels" et on avait plutôt apprécié Présumé coupable (l'affaire Outreau) et un peu moins L'Enquête (affaire Clearstream). Dans ce nouveau thriller, sur une sombre affaire de médecin allemand et de mort suspecte, on perd assez vite l'intérêt que l'on pourrait avoir pour cette histoire. Le déroulement du scénario est lent, le montage manque de nervosité et les grimaces de Daniel Auteuil pour donner un peu de vie au film agacent rapidement. Aucun génie pour intéresser le spectateur, aucune originalité dans le traitement cinématographique. On finit par roupiller à ce qui aurait pu tranquillement constituer une nouvelle enquête de l'inspecteur Derrick, la série jadis favorite des téléspectateurs retraités allemands et insomniaques.
Un Auteuil formidable... même en connaissant l'histoire on ressort de la salle conquis par ce film et les interprètes excellents dans leurs rôles. Á voir !
film francais thriller sur l histoire d un pere dont sa fille est assassine par l amant de sa femme !!
Fait divers connue en 2009 , Le cinema francais choisit encore et toujours de faire des films de fait divers qui ressemble à des docus ou a faites entrer l accussé!
on a donc la un etallage des faits de a a z sans creativite avec des ellipses en fondue au noir toutes les 5 minutes c est limite insupportables , on ne peut appréhender l histoire comme ca ou s attacher au père !
Non filmer un repas de famille en tournant autours c est pas une technique de cinéma ce sont juste des gens qui boivent leur thé c est tout !! non faire des faire des gros plans sur les visages quitte a juste laisser un poil de barbe à l écran ça ne sert à rien !
bref , un film entacher de beaucoup défauts sauf de son propos la je peux rien dire mais un film ce n est pas juste du fond et pas de forme mais un savant mélange des deux !
Quel combat, 30 ans sans rien lâcher pour connaître la vérité... le film est très bien filmé avec un rythme prenant et un Daniel Auteuil toujours top quelque soit son rôle...
J'avais peur en voyant la durée du film (moins de 1h30) que ce soit baclé mais non, pas du tout. On est captivé du début à la fin par ce père opiniatre qui veut la justice. Daniel Auteuil est au mieux de sa forme et réalise une belle prestation. Les détails de procédures sont évoqués sans être lourds et cela permet au spectateur de suivre sans se perdre dans les termes juridiques. C'est fort adroit. Bref: j'ai aimé
La bande annonce donnait déjà beaucoup envie, mais ne révélait pas tellement la surprise que serait ce film. Le combat d'un père pour faire éclater la vérité malgré les impasses de la justice. On en vient réellement à croire qu'André Bamberski est fou et cherche à tout prix une raison à la mort de sa fille. On est prit par son combat, on s'indigne face à la justice et même le résultat finale n'est pas encore à la hauteur. La réalisation et la photographie apporte un réel plus à ce film. Le scénario nous tient en haleine du début à la fin et nous conduit à avoir de l'empathie pour le personnage. Tout en ayant de sérieux doute sur l'accusation envers Dieter Krombach. Plus on en apprendra et plus on s'indignera sur cette affaire qui aura durée trente ans. Le casting est parfait, j'avais grand plaisir à retrouver Daniel Auteuil dans un rôle qui lui va comme un gant. J'ai également beaucoup apprécier le jeu de Sebastian Koch, et ce regard que je n'arrive pas à qualifier mais qui est dérangeant tout du long. Et enfin Marie-José Crozé que l'on voit peu à l'écran mais apporte cette touche de sensibilité même si on aimerait fortement la claqué tout le long du film. Tout est réunit pour nous faire passer un bon moment, tout est réussi, une ambiance sombre mais pas trop, un effet en demi mesure qui démontre qu'en France on fera toujours des très bon film !
Le truc en allant voir des films sur des faits réels est que si l’on connait le fait divers qui y est traité, on se coupe tout l’effet suspens que l’on pouvait espérer. Il ne reste plus qu’à entièrement se concentrer sur le jeu d’acteur et le talent du réalisateur. Avec « Au nom de ma fille », ça a été mon cas, je ne sais pas trop pourquoi mais je me souviens assez bien des images vues au journal télévisuel. Pour ça, avoir Daniel Auteuil dans le rôle principal est gage de sûreté et de talent. Il nous livre ici un jeu juste, beau et épuré. Il arrive à transmettre tout l’acharnement et la douleur de ce père qui lutte pour sa fille. Voir les dates s’égrener au bas de l’écran, se rendre compte du temps qu’il lui a fallu pour enfin aboutir, ça met presque un coup au moral et ça force le respect pour André Bamberski. Vincent Garenq nous livre un film sobre, gris, froid mais juste et beau. Il pèse tout le poids de la douleur sans aller dans le pathos, tout est ici léger malgré la dureté de l’affaire. L’autre point positif, à mon avis, est le jeu de Sebastian Koch. Il ne montre pas le docteur Krombach comme un manipulateur ne pensant qu’à ses pulsions. Il est montré humain, ce qui rend le personnage encore plus flippant. Rien ne parait nocif dans ce « bon » docteur. Alors voilà un très beau film sur une affaire sordide, et rien que pour la beauté artistique (pour l’affaire en soi, internet regorge d’articles), ce film est à voir. Pour les plus sensibles d’entre vous, ça sent la larme à l’œil à la fin de la projection.
Tellement cinéma, qu'on en oublierait que c'est bien basé sur une histoire réelle, celle du Dr Krombach sur la jeune Kalinka !! J'ai trouvé l'ensemble très réaliste et convaincant !! Daniel Auteuil en justicier persévérant et surtout jouant avec ses tripes, déçu par le jeu de Marie-Josée Croze assez effacée à côté d'un "monstre" extrêmement bien interprété par Sebastian Koch. Franchement j'ai été pris d'une forte émotion.... quel père ne voudrait-il pas faire "causer" la justice, voire la "rendre" quand on en a encore la force !! **
L’intensité dramatique est mise en place avec pudeur et sobriété. L’amour et la ténacité d’un père tonnent afin de pallier durant 30 ans à la compromission de la justice française face aux pressions teutonnes. Auteuil mène cette course avec beaucoup d’allant sans jamais lâcher la bride du temps.
Nous connaissons l'histoire, mais cela montre en détail ce qu'un père est capable de faire pendant 30 ans pour que justice soit faite ! Daniel Auteuil est magistrale !
Daniel Auteuil porte pratiquement à lui seul toute l'intensité du film. Basé sur un fait divers bien connu, le scénario se concentre sur le besoin de vérité et de justice de ce père qui a tout sacrifié pour cela.