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tony-76
1 071 abonnés
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3,0
Publiée le 29 août 2016
Au nom de ma fille raconte une histoire vraie révoltante sur un père de famille (Daniel Auteuil) qui a lutté pendant des décennies pour faire accuser le compagnon (Sebastian Koch) de son ancienne femme (Marie-Josée Croze) qu'il suspecte d'avoir tué sa fille qui s'est déroulé début juillet 1982. spoiler: Son obsession s'appuie-t-elle sur des preuves ou est-il jaloux de cet homme qui est responsable d'avoir brisé son couple ? L'introduction du film fait penser à son ancienne oeuvre, Présumé Coupable. La mise en scène est minutieuse, style documentaire. C'est le sujet qui prime et il est développé avec pudeur et sobriété. L'émotion est omniprésente ! Résumer 30 ans d'histoire en 90 minutes est un exploit et l'ensemble ne manque pas de rythme, d'intérêt et de tension dramatique. Il est néanmoins dommage que, spoiler: ces aller-retour entre le présent et le passé finissent par plomber le suspense... S'il y a une raison de rester et de voir ce long-métrage, c'est pour la performance éblouissante de Daniel Auteuil. Il trouve un personnage riche et complexe. C'est un être tourmenté aux profondes contradictions auquel il est simple de s'identifier. Malgré une certaine confusion dans le déroulement du récit, l'ensemble de Au nom de ma fille n'ennuie guère. Impossible de ne pas rester indifférent devant ce film !
Le combat d'un père durant 30 ans pour faire appliquer la justice et éclater la vérité concernant la mort de sa fille de 14 ans, retrouvée morte dans son lit chez sa mère et son beau père. Interprétation magistrale de daniel AUTEUIL , acteur de renom pour ce genre de rôle. Un bel hommage à ce père meurtri qui a mené une lutte sans nom pour venger la mort de sa fille. Une dénonciation également du mauvais fonctionnement de la justice.
En 2016, Vincent Garenq signe un film judiciaire très documenté, s’inspirant d’une affaire criminelle ayant eu lieu au début des années 1980. On suit le combat acharné d’un père meurtri par le viol et l’assassinat de sa fille par le compagnon de son ex-femme. Une lutte pour que la vérité soit faite qui durera près de trente ans. Dans ce rôle, où l’obsession côtoie souvent la folie, Daniel Auteuil est impeccable. Bien que le réalisateur parvienne à restituer la sensation d’iniquité devant la lenteur de la Justice, la narration demeure très linéaire et académique. Bref, une œuvre sobre qui s’apparente presque à une émission de « Faites entrer l'accusé ».
Justice Pour Kalinka L’histoire vraie d’un père, qui après trois décennies de luttes acharnées contre le déni, la corruption et la médiocratie, parvient au prix de nombreux sacrifices, à faire triompher la vérité et la justice par rapport au viol et au meurtre de sa fille âgée de quatorze ans au moment des faits. Vincent Garenq relate « l’Affaire Dieter Krombach » avec justesse et sobriété. Daniel Auteuil, que je n’avais plus vu depuis longtemps à l’écran, est toujours aussi intense et sublime dans son interprétation. Félicitations pour ce chef-d’œuvre qui rend lui aussi hommage à la jeune Kalinka, retrouvée morte le 10 juillet 1982 au domicile de son beau-père, le docteur Dieter Krombach, chez qui elle passait les vacances au bord du lac de Constance.
Une affaire judiciaire hors norme faite sur mesure pour le cinéma, il en résulte un film académique, peu transcendant, mais qui a le mérite d'être plutôt proche des faits ...
Comme s’il s’était installé dans le genre judiciaire, Vicent Garenq revient avec une nouvelle affaire qui a fait scandale dans les années quatre-vingt. Au nom de ma fille raconte les circonstances troublantes de la mort d’une jeune fille et du combat d’un père pour rétablir la vérité. C’est à Daniel Auteuil qu’on demandera de jouer ce père aimant et résigné. Malheureusement, l’acteur incarne la caricature avec flagrance et nous atteignons apothéose lorsque la folie le guette. Son entourage manque également de crédibilité et nous peinons à croire en la douleur de Marie-Josée Croze. Finalement c’est le méchant Sebastian Koch qui reste le plus persuasif et donne une once d’espoir à ce naufrage de sentiments peu pondérés. Au nom de ma fille traite d’un fait divers intéressant mais son fil conducteur est traité de façon à privilégier davantage les maux que les preuves. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
très mauvais ont ce demande ce qui a bien pu se passer pendant la réalisation tellement c'est nanardesque. un type sans aucune explication se fait arrêter pas la police, j'ai absolument rien compris, une famille qui dévie de la route retouve une fille allongé sur le gazon (genre cela et du a l'accident).......elle était là bien avant, la grande famille mélé a l'affaire de l'homme arrêté sans aucune explication, l'une de leurs fille morte par une soit disante agression et viol MAIS BON acune scènes ni rien pour rendre le drame crédible. rien n'a de sens aucune scènes n'est travaillé les acteur ne jouent pas très bien. nul.
Spécialiste du genre, Vincent Garenq repart en guerre contre la justice française (et allemande, pour l'occasion!) et ses dysfonctionnements avec « Au nom de ma fille », inspiré, comme toujours avec lui, de faits réels. Pas vraiment de surprise, du coup, mais un réel savoir-faire pour mener son récit, qu'on lui sait gré de rendre court et serré, tout en abordant à peu près tous les aspects importants de l'histoire. Malgré une approche assez télévisuelle (formellement, son meilleur film reste clairement « Présumé coupable », consacré à l'affaire Outreau) et une émotion qu'on aurait espéré plus présente, le combat du réalisateur reste noble, sans grandes nuances mais efficace, ce combat interminable d'un père pour « venger » la mère de sa fille ne pouvant laisser totalement indifférent. Sans oublier un Daniel Auteuil à la hauteur de l'événement dans un rôle « sans risque » pour un acteur de son talent. Du travail solide, sérieux, personnel sur la forme, beaucoup moins sur le fond, nous permettant un éclairage intéressant sur une affaire que je connaissais mal, à défaut de marquer les esprits (le film, pas l'affaire!).
Traitement simple, court et efficace de cette histoire sordide qui a mis tant d'années à se "terminer". Le jeu d'Auteuil est excellent et les situations très fortes. Une histoire à découvrir si vous ne la connaissez pas au travers de ce bon film.
Un film très réussi , sur un sujet pourtant pas très attirant. mais la mise en scène est très puissante , tout en sobriété, Daniel Auteuil est impeccable, parfait. Et le film garde la distance idéale pour ne pas tomber dans le pathos. Tout est démonté cliniquement , avec force de détails. A noter le rôle important , inspiré du réel de Maître François Gibault , connu pour être le légataire universel de Louis- Ferdinand Céline, célèbre écrivain et ami de sa veuve Lucette, que l'on découvre dans son activité d’avocat, inspiré et qui défendit dès le début cette cause difficile . Honneur à lui.
Après l’affaire d’Outreau, Vincent Garenq s’attaque à un autre fait divers illustrant les insuffisances et les échecs de la justice française. Il narre la quête d’un père pour confondre l’assassin de sa fille. Bref, brut, resserré, le récit va très vite et fait défiler les années ne laissant qu’entrapercevoir le calvaire qu’a été cette lutte et comment elle a pulvérisé le quotidien de cet homme.
Reconstitution d'un fait divers célèbre, un film au récit intense et rythmé qui doit beaucoup à l'interprétation puissante de Daniel Auteuil, entre folie et obstination.