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Un visiteur
3,5
Publiée le 21 mars 2016
Quand je pense que ce film est tiré d'une histoire vraie, c'est plutôt déconcertant et tragique dans un sens. Je sais vraiment pas ce qui m'a choqué le plus entre un pervers et vicieux criminel qui est laissé en liberté pendant des décennies ou une justice française incapable et honteuse. Ce film balaie les derniers espoirs qu'on avait à propos d'une justice efficace et partial, au sein d'un système juste et équilibré ! Passons au film maintenant. Le film a une très belle photographie, les plans sont bons et la mise en scène est haletante. Auteuil est très bon et convainquant dans ce rôle d'un père qui nage à contre-courant pour apporter justice à sa fille. Ce personnage est très attachant, peut-être lié au fait qu'il a réellement existé. Le reste du casting est tout aussi bon et mène bien le film à la destination voulue. Comme dans la majorité des films tirés d'histoires vraies, on regrette un peu que les derniers éléments comme le procès final, etc,... n'apparaissent qu'après la fin sous la simple forme d'une narration explicative. Très bon moment (on n'a pas le temps de s'ennuyer)
je mettrai 5 étoiles au courage et à l'amour de ce père qui s'est battu pendant 30 ans pour connaître la vérité sur la mort de sa fille mais le film en tant que tel relève plus d'un téléfilm à voir à la télé. daniel Auteuil n'est pas convainquant dans son rôle
Daniel Auteuil aura beau se démener comme un beau diable dans une excellente performance, il ne remplacera pas une réalisation ambitieuse. Car si l'histoire (vraie et racontée de manière subjective, celle du père de la jeune Kalinka Bamberski, probablement assassinée par son beau-père en Allemagne) narrée est passionnante, ce qu'on voit à l'écran l'est beaucoup moins. Au final, c'est un téléfilm sage au service d'une cause et d'une critique de l'univers politico-judiciaire. C'est ce qu'on retiendra du film, les négligences et la lâcheté d'un système inhumain. C'est déjà pas si mal et pour le reste, le titre du film est un bon indicateur de la tonalité de celui-ci.
A voir si vous appréciez les chroniques judiciaires. Cette extraordinaire affaire aurait pu faire un film passionnant, mais il manque un peu de sel, peut être à cause des seconds rôles pas assez consistants qui font porter tout le film sur Daniel Auteuil que l'on ne quitte pas une minute. L'affaire d'Outreau avait été traitée moins froidement. Cette affaire a été traitée dans l'émission "faites entrer l'accusé".
film francais thriller sur l histoire d un pere dont sa fille est assassine par l amant de sa femme !!
Fait divers connue en 2009 , Le cinema francais choisit encore et toujours de faire des films de fait divers qui ressemble à des docus ou a faites entrer l accussé!
on a donc la un etallage des faits de a a z sans creativite avec des ellipses en fondue au noir toutes les 5 minutes c est limite insupportables , on ne peut appréhender l histoire comme ca ou s attacher au père !
Non filmer un repas de famille en tournant autours c est pas une technique de cinéma ce sont juste des gens qui boivent leur thé c est tout !! non faire des faire des gros plans sur les visages quitte a juste laisser un poil de barbe à l écran ça ne sert à rien !
bref , un film entacher de beaucoup défauts sauf de son propos la je peux rien dire mais un film ce n est pas juste du fond et pas de forme mais un savant mélange des deux !
Après "Présumé coupable" et le très bon "L’Enquête", Vincent Garenq s'attaque une nouvelle fois à une histoire vraie en l'occurrence l'affaire Kalinka Bamberski également appelée l’affaire Dieter Krombach tout dépend de là où l'on se place. Comme souvent dans ce genre de cas le fait qu'il s'agisse d'une histoire vraie donne beaucoup de poids au film tellement d'ailleurs qu'on ne le regarde pas de la même façon. Je ne connaissais pas l'affaire en détail juste les derniers événements donc j'ai été surpris par certains faits qui sont incroyables, peu importe la période à laquelle ça s'est passé. J'ai été choqué par la dissimulation et disparition des preuves, on ne parle pas d'une simple empreinte effacée, c'est horrible... Et que dire de cette justice à deux vitesses et de la protection dont a bénéficié Krombach. La phrase dite au début du film avant l'apparition du titre résume bien le combat seul contre tous de ce père qui a, on peut le dire sacrifié sa vie pour faire éclater la vérité. Si l'affaire est moins pointue que dans "L'enquête", le réalisateur fait le même travail de précision et n'oublie jamais d'expliquer le moindre fait ou procédure et ça, j'ai bien aimé. Il ne se contente pas d'adapter simplement l'histoire, il parvient à raconter dans les détails une histoire qui a duré 30 ans en même pas 90 minutes. C'est vraiment un excellent film prenant et rythmé avec une histoire très forte et le tout est porté par un grand Daniel Auteuil.
Une trame historique efficace, qui ne nous ennuie pas et qui nous fait bien voir à quel point cet homme s'est battu longtemps, c'est-à-dire toute sa vie pour que justice soit faite. Une histoire bouleversante.
Après l'achèvement de sa trilogie pagnolesque en 2013, Daniel Auteuil s'était quelque peu perdu dans deux comédies "hors-sol" relatant les relations amoureuses compliquées mais aussi improbables de quinquagénaires qui sont en réalité des sexagénaires. L'occasion un peu vaine de retrouver ses camarades de classe que sont les Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, Richard Berry ou François Berléand. C'est sous la coupe de Vincent Garenq, le cinéaste des faits divers qu'il revient à un rôle plus en rapport avec le meilleur de sa filmographie. Les deux hommes sont rodés au genre. Daniel Auteuil sous la direction de Nicole Garcia avait impressionné en 2002 dans "L'adversaire" inspiré de l'affaire Jean-Claude Romand. Vincent Garenq semble quant à lui se faire le spécialiste de la retranscription fidèle de faits divers marquants. Après l'affaire d'Outreau ("Présumé coupable" en 2011) et l'affaire Clearstream ("L'enquête" en 2015), c'est le long combat sur plus de trente ans d'André Bamberski (Daniel Auteuil) pour faire condamner le médecin allemand (Sébastian Koch) responsable de la mort de sa fille Kalinka en 1982 qui est cette fois-ci choisi. En s'efforçant de préserver habilement un certain suspense malgré le degré d'information préalable du spectateur, Garenq comme il le fait à chaque fois s'intéresse aux ressorts psychologiques qui font qu'un homme tient face à la pire adversité (Alain Marécaux dans l'affaire d'Outreau) ou trouve les ressources nécessaires sur plus de trois décennies pour obtenir que justice soit rendue. Dans cette entreprise il est fort bien soutenu par un Daniel Auteuil qui n'a pas son pareil pour exprimer la placide et froide détermination d'un être que rien ne parvient à faire dévier d'un combat devenu obsessionnel. Un combat acharné certes, haletant et méritoire mais dont on ne comprend toujours pas à la fin du film les motivations profondes poussant à un tel sacrifice hormis la promesse faite à sa fille qui peut tout de même paraitre insuffisante pour s'interdire toute autre perspective d'avenir. Une trajectoire hors norme et hors de portée du commun des mortels tant au niveau financier, affectif ou psychologique. Un travail argumenté et solide quelquefois un peu trop clinique dont on espère tout de même pour Vincent Garenq qu'il ne constituera pas son seul mode d'expression cinématographique
On se demande, à mesure qu’avance Au Nom de ma fille, si la maladresse générale n’est pas, en réalité, le symptôme d’une entreprise de sabotage d’un dossier de l’écran qui rate tout en segmentant de façon abusive les étapes importantes avec ellipses, fondus au noir, dates et lieux. Le montage charcutier pulvérise des moments de l’enquête comme le ferait une fiche documentaire retraçant schématiquement les faits, au détriment de notre immersion dans un récit illustratif, au détriment des acteurs réduits ici à des fantoches caricaturant, non par mauvais jeu mais par absence d’espace un tant soit peu suffisant pour jouer, les rôles qu’ils interprètent.
L’évolution psychologique des personnages s’avère grossière : le père se transforme en fou sans que le film ne construise le processus d’aliénation et le reniement du soi pour la défense de l’autre, sa fille ; la mère brille par son absence ou son emprise, sans que, une fois encore, ces questions ne disposent d’un traitement suffisant pour interroger la dépendance, l’attraction exercée par un homme sur des femmes et des filles. Dit autrement, le long métrage met un fait divers en film, comme des industriels mettent en boîte une denrée, afin qu’il soit largement commercialisé et consommé ; nous sommes aux antipodes de la démarche, cinématographique et réflexive, de L’Adversaire (Nicole Garcia, 2002) avec un même Daniel Auteuil dans le rôle principal, grand acteur qui assure un semblant d’intérêt et sauve Au Nom de ma fille de la catastrophe.
Chef d'oeuvre absolu ! Un de mes gros coup de cœur de ces dernières années ! Daniel Auteuil est juste parfait & bouleversant, l'histoire est atroce, le fait divers choquant et franchement j'ai aimé comme jamais. Je le recommande vraiment à tous car on ne peut pas rester insensible à tant de détresse, de courage et d'injustice ! Un vrai moment de grâce ! Merci Monsieur Auteuil !
Après avoir vu les adaptations de faits divers de Vincent Garenq (Présumé coupable) (L'enquête) j'avais vraiment envie de voir son adaptation de cette histoire dramatique où un jour de juillet 1982, André Bamberski apprend la mort de sa fille Kalinka qui passait ses vacances en Allemagne auprès de sa mère et de son Beau-Père,le troublant Docteur Krombach. Porter sur grand écran l'histoire de ce père qui va mener un combat pendant 27 ans avec pour unique obsession de faire enfermer l’assassin de sa fille était un choix dangereux pour le réalisateur. Comment ne pas tomber dans le trop plein d'émotion ? Dans le jugement ? Dans le pathos ? Mais Vincent Garenq a ce talent de toujours porter à l'écran des histoires vraies, aussi horribles soient-elles, en trouvant, toujours, le ton juste, voir même pédagogique pour le spectateur qui même s'il est douloureusement touché par cette histoire, peut aussi comprendre combien l'Europe peut rendre la justice Française inapplicable et autoriser un assassin à vivre sa vie et à exercer son métier de médecin malgré l'horreur et le nombre de témoignages de femmes bafouées et violées par ce monstre. Daniel Auteuil qui interprète ce père qui va continuer de vivre pour rendre justice à sa fille, nous offre une interprétation magistrale d'un homme ravagé par la douleur mais qui ne lâchera rien pendant 27 ans pour que justice soit rendue. Marie-Josée Croze interprète elle aussi magnifiquement cette femme aveuglée par l'amour pour cet homme et qui va refuser de croire, pendant 27 ans, qu'il est l’assassin de sa fille. Qui pendant 27 ans sera une mère dans le déni. Il en faut du talent, tant aux acteurs et actrices,qu'au réalisateur pour porter à l'écran une histoire aussi douloureusement horrible et rendre ainsi hommage à ce père, André Bamberski, dont la force, le courage et la détermination mérite le respect.. C'est toujours difficile d'aller voir un film qui raconte une histoire vraie aussi poignante et douloureuse soit-elle sans ressentir ce sentiment de voyeurisme. Vincent Garenq sait filmer et raconter les faits, sans jugements aucuns, sans voyeurisme aucun, et c'est ce qui fait de lui un talentueux réalisateur, toujours respectueux des victimes et de leurs familles. Au Nom de ma fille est un film poignant, émouvant qui prouve, une fois de plus, que si la Justice et l'Europe peuvent être nécessaires, elles peuvent aussi être à vomir...
Une reconstitution chronologique et minutieuse de "l'affaire Kalinka" mise en scène ici par Vincent Garenq avec dans le rôle du père de famille, Daniel Auteuil. Inspiré de la bataille menée par André Bamkerski, on peut à travers ce film soulever le problème de la lenteur de la justice et de la collaboration entre les pays pour juger un criminel. Connaissant bien ce fait divers, je n'ai pas été déçu par l'excellente interprétation de Daniel Auteuil mais aussi celle de MJ Croze dans son rôle de femme vivant dans le déni. Un bon film bien documenté mais avec une impression de déjà vu
J'ai vu un film... porté d'une manière magistrale par un Daniel Auteuil au sommet de sa forme et de sa force émotionnelle. Au plus près d'un drame humain déchirant on suit le combat d'un homme contre l'injustice des Hommes. Le film nous fait vivre 30 ans de combat, 30 ans de la vie d'un homme qui va lutter contre le regard de l'autre, contre la justice de son pays, contre les relations d'Etat entre la France et l'Allemagne pour sauver la mémoire de sa fille, victime d'un salopard de la pire espèce. Daniel Auteui livre ce combat sans espoir avec l'intention folle de renverser le monde. On sent à chaque image l'amour d'un père pour sa fille, disparue tragiquement et sa lutte acharnée pour que justice soit faite. Les comédiens sont vraiment fabuleux... Sebastian Koch en manipulateur narcissique, sûr de son charme et de ses prérogatives... Marie-Josée Croze en épouse, puis amante aveugle... ou qui refuse de voir l'évidence. On suit les aller-retours entre présent qui passe et passé qui s'efface. Le plus horrible dans cette histoire, au-delà du meurtre d'une adolescente, c'est bien le déni de justice qui est incompréhensible et surtout inadmissible. Un très beau film qui emporte et qui envoûte. A voir
Il m'a l'air bien ce Vincent Garenq. Son précédent film, "L'enquête", m'avait totalement bluffé et fut pour moi une des meilleures expériences de l'année 2015. Avec "Au nom de ma fille", il récidive. Pourtant, je connaissais déjà bien ce fait divers qui par ailleurs ne pose aucun problème de compréhension, contrairement à cette compliquée affaire Clearstream dont il avait parfaitement démêlé l'écheveau avec une incroyable pédagogie. Mais c'est tellement bien fait, de manière simple mais efficace, que l'on jubile de la même façon. Après, c'est vrai que cette rocambolesque affaire a un fort potentiel. Mais celui-ci est admirablement exploité par le réalisateur qui nous scotche encore. Chapeau, Monsieur Garenq !