Un film sincère qui nous fait connaître ce fait-divers méconnu. Il raconte le combat d’un père endeuillé qui va faire preuve de courage et d’obstination pour réparer les dysfonctionnements du système judiciaire. Le réalisateur prend le parti de ne parler que de l’homme et de sa psychologie suite au décès de sa fille. L’affaire a duré 27 ans et le réalisateur a décidé de retracer à la lettre les vingt-sept années du parcours judiciaire, c’est intéressant mais cela reste mineur quant à la grandeur de cette affaire. Après 2 ans de flops au cinéma, Daniel Auteuil livre une très bonne prestation (entre douleur et folie), les personnages secondaires sont trop faibles. Après « Présumé Coupable » sur l'affaire d'Outreau, et « l'Enquête », sur l'affaire Clearstream, Vincent Garenq signe un film plutôt simple sur une affaire qui méritait beaucoup plus.
Film poignant qui met à l'écran une grande affaire judiciaire que je connaissais déjà. Ce film peut ressembler à une fiction documentaire car les faits ne sont pas romancés, il n'y a pas de blablas. D'ailleurs les étudiants en droit et les personnes ayant appartenues à la "justice" de cette période devraient tous le regarder. Il est instructif! Les acteurs sont très bons.
AU NOM DE MA FILLE de Vincent Garenq au Cinéma L'Hélios à Colombes. J'ai été emporté par cette histoire prenante. Belle soirée en présence du réalisateur. Du scénario, à la préparation, au casting, à la réalisation, au montage, tout est finement mené. Ca fait du bien de voir un Cinéma de cette qualité.
Le réalisateur Vincent Garenq affectionne les histoires "basées sur des faits réels" et on avait plutôt apprécié Présumé coupable (l'affaire Outreau) et un peu moins L'Enquête (affaire Clearstream). Dans ce nouveau thriller, sur une sombre affaire de médecin allemand et de mort suspecte, on perd assez vite l'intérêt que l'on pourrait avoir pour cette histoire. Le déroulement du scénario est lent, le montage manque de nervosité et les grimaces de Daniel Auteuil pour donner un peu de vie au film agacent rapidement. Aucun génie pour intéresser le spectateur, aucune originalité dans le traitement cinématographique. On finit par roupiller à ce qui aurait pu tranquillement constituer une nouvelle enquête de l'inspecteur Derrick, la série jadis favorite des téléspectateurs retraités allemands et insomniaques.
Nouveau film pour le réalisateur/enquêteur Vincent Garenq, et nouvelle investigation. Cette fois, son histoire remonte jusqu’en 1981. Date à laquelle Kalinka Bambersky est décédée à la suite d’un séjour chez sa mère et son beau père allemand, le docteur Krombach. Son père André va alors mener un combat qui durera 27 ans pour faire entendre à la justice française que sa fille a été violée puis tuée.
Après quinze premières minutes poussives qui appuient avec peu de finesse les doutes que nous pouvons avoir sur cet allemand, le rythme d’emballe, les dates défilent. Trop vite. Moins dense que L’enquête, moins percutant que Présumé Coupable, Au nom de ma fille reste dans le thème de prédilection de Garenq sans l’étoffer. Encore moins le transcender.
Il y a bien ici et là quelques éléments pertinents. À l’heure où les super-héros colonisent le grand écran, il est important de mettre en lumière d’autre figure audacieuse ancrée dans le réel. Comme le sacrifice d’André, ayant renoncé à sa propre vie pour sauver l’honneur de sa fille. Mais notre inconscient a aussi la force spectaculaire de nier ce qui semble pourtant évident. Pour se protéger, pour se sauver soi-même. C’est le cas de Dany, l’ex-femme de Bambersky, niant jusqu’à en être malade le caractère meurtrier de son compagnon.
Mais le récit ne va pas plus loin et ne fait qu’enchainer une série de faits véridiques sans jamais en faire une matière qui dépasse le statut de « simple » fait divers. Peut-être Auteuil est il trop présent à l’écran et ne laisse de place à aucun autre personnage pour se développer. Son combat, tout aussi courageux que les précédents héros de la filmo de Garenq, manque de relief. Et ce malgré toute la conviction que déploie Auteuil. Le scénario déroule un fil historique qu’on aurait tout aussi bien pu retrouver sur le service public. Comme, par exemple, dans un documentaire à la façon d’un épisode de Faites entrer l’accusé.
Daniel Auteuil toujours excellent. Encore une histoire effarante et malheureusement vraie qui démontre les insuffisances de la justice française et ses lenteurs.
30 ans d'obstination. Celle d'un père sûr de la culpabilité du médecin qui lui avait volé sa femme, et qui a tué (homicide involontaire) sa fille Kalinka, lors d'un séjour de celle-ci en Allemagne, pays d'où était ressortissant ledit. Un fait-divers célèbre, qui a trouvé une issue rocambolesque - le père meurtri ayant épuisé toutes les voies officielles. Cela fait-il pour autant un film de cinéma intéressant (par Vincent Garenq - qui avait déjà dénoncé les "dysfonctionnements" de notre justice, avec "Outreau") ?... Pas franchement. On reste au niveau d'un téléfilm, et beaucoup moins complet et prenant qu'un numéro de "Faites entrer l'accusé" ! Auteuil (André Bamberski) et le très international acteur allemand Sebastian Koch arrivent quand même à donner quelques attraits, d'interprétation, à ce pâlot "Au nom de ma fille".
. Le début du film en flashback fait dire à un policier qu'on ne se fait pas justice soi-même". Première erreur de narration parce qu'on comprend qu'il va s'agir d'un film sur l'auto-justice, ce qui tue une partie du suspense. Ensuite le film pointe très vite la responsabilité du beau-père, tuant l'autre partie du suspense. On verra défiler les années les unes après les autres sans tension, avec un rythme presque pépère dans lequel Daniel Auteuil semble avoir du mal à se placer. Bref ce n'est pas passionnant du tout et ça ne répond pas à toutes les questions ?spoiler: De quels appuis le beau-père bénéficie-t-il ? Avec quel argent Auteuil se paye tous ses déplacements et ses hommes de mains. Quant au personnage joué par Marie-Josée Croze on aurait aimé qu'il soit davantage décrit, mais quelle jolie femme !
"Au nom de ma fille" est un drame réussi, sans prouesse particulière ou originale, mais nettement appréciable tout de même. Daniel Auteuil y est pour beaucoup, cet acteur français talentueux nous absorbe une fois de plus dans son périple. Le film ne manquera pas de remettre en place le système judiciaire, en dénonçant les arrangements et la corruption qui y demeurent, au point de rendre à la "justice" sa définition qui la caractérise, à savoir une infâme illusion. L'histoire vraie (et longue) d'"Au nom de ma fille" retrace le digne combat d'un homme remarquable !
Malgré un excellent Daniel Auteuil (pardon pour le pléonasme), la mise en scène d'une platitude documentaire, prenant le parti pris de la fidélité et de la construction chronologique, gomme de par sa froideur toute émotion. Malgré la force et le courage d'André Bamberski (Auteuil) auquel le réalisateur adhère avec admiration, un tel sujet méritait assurément une exploration de l'humain dont Vincent Garenq a clairement fait l'économie, si bien que les réactions de certains personnages (la mère par exemple) semblent à la fois distanciées et artificielles. Cette démarche pouvait se justifier pour L'ENQUETE que Garenq a réalisé 3 ans plus tôt. Ici c'est juste dommage.
Un Auteuil formidable... même en connaissant l'histoire on ressort de la salle conquis par ce film et les interprètes excellents dans leurs rôles. Á voir !
Ce film est très bon, je connaissais l'histoire via faites entrer l'accusé. Daniel Auteuil est un excellent acteur, on ressent toute la douleur et la force de ce père wouhaou ... Respect !