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laurence l
136 abonnés
1 135 critiques
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4,0
Publiée le 24 mars 2016
Quel combat, 30 ans sans rien lâcher pour connaître la vérité... le film est très bien filmé avec un rythme prenant et un Daniel Auteuil toujours top quelque soit son rôle...
Ma vie pour ma fille Une adaptation sobre du combat d’un père pour faire condamner l’homme supposé avoir violé et tué sa fille de 14 ans, une nuit de juillet 82.
Pas de pathos, un film dirigé comme un documentaire sans parti pris ni préjugé, on mène l’enquête avec André Bamberski, on doute, on suppose, on imagine pour enfin réaliser l’énorme probabilité du crime commis.
Une enquête sur 30 ans, André Bamberski est déterminé et sa vie va se résumer à ce combat, sa lutte avec la justice , avec les lois internationales et la mollesse administrative.
Un père dévasté mais déterminé à abattre son pire ennemi, celui qui après lui avoir volé sa femme, a vraisemblablement, tué sa fille, un homicide involontaire soit ! Mais l’homme a déjà fait l’objet de plusieurs accusations similaires, des jeunes filles ont témoigné d’abus sexuel de sa part.
Le jeu des acteurs est juste, pas d’effets de manche de la part de Daniel Auteuil que l’on retrouve avec plaisir car depuis quelques temps le bonhomme s’égare dans de mauvais nanars. MJ est parfaite et on les retrouve ensemble, après les avoir tant aimé dans « Je l’aimais« . Cette comédienne n’est pas suffisamment reconnue à sa juste valeur, c’est l’une des meilleures comédiennes de sa génération trop souvent relégué au second plan.
Vincent Garenq a su, comme dans « Présumé coupable », garder de la distance et de l’élégance pour nous faire vivre ce fait divers comme l’histoire d’une vie, tout en finesse et sans jamais tomber l’outrance ou la curiosité malsaine.
Quel courage que ce pére joué admirablement par Daniel Auteuil! La réalisation est excellente et l'on est emporté par cette histoire juridique peu commune! Un film essentiel et à voir absolument!
Vincent Garenq a été un réalisateur engagé dès son premier film : « Comme les autres » (2008) sur l’adoption par un couple homosexuel, « Présumé coupable » (2011) sur l’affaire d’Outreau, « L’Enquête » (2015) sur l’affaire Clearstream et donc « Au nom de ma fille » (2016) sur l’affaire Kalinka Bamberski. J’ai vu tous ses/ces films et ils ont deux points communs : ils dénoncent tous des dysfonctionnements de notre pays et surtout ils sont tous de grande qualité. Ici, il s’agit du combat d’une vie – 30 ans - pour ce père qui ne lâche rien pour faire condamner puis arrêter l’assassin de sa fille. Cela m’a fait penser par bien des aspects à un excellent film allemand sorti l’année dernière, « Le Labyrinthe du Silence ». Le seul défaut d’ « Au nom de ma fille » est sa réalisation, souvent en retrait, dont les seules ambitions sont de souligner la qualité du scénario et d’offrir un rythme constant. On a du mal à penser que c’est une histoire vraie, tellement la justice n’est pas au niveau de nos deux pays qu’on dit démocratiques et fers de lance de l’Europe.
Un film très touchant, Daniel Auteuil toujours aussi sublime dans ses rôles, film poignant. Il ne fallait pas qu'il dure plus longtemps, le suspens est intense.
Une affaire que je ne connaissais pas, de très bons acteurs et une mise en lumière d'une histoire qui a subit une justice inappliquée et inefficace. Bravo.
Un an après "L'enquète" qui faisait une oeuvre d'investigation sur l'affaire Clearstream qui m'avait un peu déçu, j'ai décidé de donner une seconde chance au cinéaste Vincent Garenq et son nouveau long métrage "Au nom de ma fille" m'a bien plu avec un sujet maitrisé qui date de 30 ans de combat d'un père pour faire justice à sa fille décédé jeune par viol et piqure dont l'autopsie se révèlait floue. Je ne vais pas spoiler mais l'histoire est minutieusement bien détaillé du début à la fin année après année , je précise que les audiences ont eu lieu dans différents pays. Vincent Garenq a l'air inspiré et ça se voit à l'écran avec une belle photographie par exemple. Daniel Auteuil est excellent en père qui ne lache rien face à Sébastian Koch qu'on a envie de hair ou Marie-Josée Croze somptueuse. C'est précis tel un cinéma que personnellement j'aime bien.
Vous pensez connaitre l'histoire, vous y rentrez dans les détail, Daniel Auteuil incarne vraiment cet homme qui c'est battu 30 ans pour faire éclater la vérité. J'ai beaucoup aimé
Film court mais qui relate parfaitement les faits de cette sordide histoire de meurtre qui s'étalera sur presque 30 ans, 30 ans du combat de ce père prêt à tout pour lever le doute sur la mort de sa fille. Daniel Auteuil incarne parfaitement ce père qu'on verra persister jusqu'au bout, presque jusque la folie. La mise en scène de Garenq est comme d'hab', excellente en installant une ambiance sombre et inquiétante qui entretient le doute, et fait monter la tension progressivement jusqu'au dénouement. Un très bon polar malheureusement tiré du véritable calvaire d'un père qui aura passé sa vie à chercher la vérité à la place des enquêteurs qui auront bâclé leur travail en tirant des conclusions bien trop rapidement.... Triste et révoltant mais passionnant!
L’intensité dramatique est mise en place avec pudeur et sobriété. L’amour et la ténacité d’un père tonnent afin de pallier durant 30 ans à la compromission de la justice française face aux pressions teutonnes. Auteuil mène cette course avec beaucoup d’allant sans jamais lâcher la bride du temps.
Vincent Garenq où le cinéaste de l'injustice. J'aime beaucoup l'écueil de ses adaptations. Son cinéma est nécessaire, dans un devoir de rédemption et de souvenir. La forme, toujours efficace, épouse le polar tout en restant dans un thriller à code. Le film va à l'essentiel, un peu trop cette fois-ci? Le rôle de la mère n'est que très peu exploité, et c'est bien dommage. Un souhait du cinéaste de respecter la femme derrière le personnage peut-être. Ce qui en donne un film fragile, par un sujet trop dur à assumer.
J'ai beaucoup aimé ce film. Daniel Auteuil est parfait dans le rôle de ce père qui se bat, plusieurs années durant, afin que le meurtre de sa fille ne reste pas impuni. On reste éberlué par la lenteur des procédures judiciaires, par la façon dont les autorités répugnent à mettre un assassin derrière les barreaux. A ce titre, le film est très intéressant. Le combat mené par le personnage interprété par Auteuil est passionnant, de même que les diverses émotions qui le traversent. La scène finale, dans l'aéroport (les paroles d'Auteuil, notamment), est bouleversante. Néanmoins, ce qui m'empêche de qualifier ce film de chef-d'oeuvre est sa relative lenteur. En effet, à certains moments, l'histoire traîne en longueur car certaines scènes se répètent.
Le truc en allant voir des films sur des faits réels est que si l’on connait le fait divers qui y est traité, on se coupe tout l’effet suspens que l’on pouvait espérer. Il ne reste plus qu’à entièrement se concentrer sur le jeu d’acteur et le talent du réalisateur. Avec « Au nom de ma fille », ça a été mon cas, je ne sais pas trop pourquoi mais je me souviens assez bien des images vues au journal télévisuel. Pour ça, avoir Daniel Auteuil dans le rôle principal est gage de sûreté et de talent. Il nous livre ici un jeu juste, beau et épuré. Il arrive à transmettre tout l’acharnement et la douleur de ce père qui lutte pour sa fille. Voir les dates s’égrener au bas de l’écran, se rendre compte du temps qu’il lui a fallu pour enfin aboutir, ça met presque un coup au moral et ça force le respect pour André Bamberski. Vincent Garenq nous livre un film sobre, gris, froid mais juste et beau. Il pèse tout le poids de la douleur sans aller dans le pathos, tout est ici léger malgré la dureté de l’affaire. L’autre point positif, à mon avis, est le jeu de Sebastian Koch. Il ne montre pas le docteur Krombach comme un manipulateur ne pensant qu’à ses pulsions. Il est montré humain, ce qui rend le personnage encore plus flippant. Rien ne parait nocif dans ce « bon » docteur. Alors voilà un très beau film sur une affaire sordide, et rien que pour la beauté artistique (pour l’affaire en soi, internet regorge d’articles), ce film est à voir. Pour les plus sensibles d’entre vous, ça sent la larme à l’œil à la fin de la projection.