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    Nocturama
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    2,7
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    175 critiques spectateurs

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    ferdinand75
    ferdinand75

    558 abonnés 3 879 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 avril 2020
    Comment peut-on encenser un film aussi pitoyable. Tout cela parce qu'il serait sensé représenter une vue de l'esprit allégorique de la "civilisation moderne décadente" ,Mais c'est du vrai foutage de gueule. Pour critiquer la société il faut de la substance ,des arguments, une vision, de l'art. Ici Tout est faux, des personnages absolument hors de cible: des étudiants de sciene Po, côtoient des banlieusards, des jeunes du 9-3,Et pourquoi cette pseudo "révolte" de pacotille? aucun fondement , aucune probabilité qu'ils se rejoignent . Ils ressemblent à une bande de pieds nickelés, comment pourraient-ils être capable d'organiser de tels attentats. Un vrai non-sens. il serait déjà même improbable de les voir se regrouper pour une soirée de concert, alors que dire d'une vague d'attentats. De fait tous ces jeunes jouent très mal. On voit bien qu'ils n'arrivent pas à croire à leur jeu. Ils ne trouvent pas le juste ton, car ils sont embarqués dans cette galère sans nom. Et pourtant il y a de jeunes talents prometteurs, dont Vincent Rottiers ,d'habitude excellent , mais soporifique ici. ..Ils sont dépités par ce scénario et par une direction d'acteur certainement floue, et incohérente. La 1ere heure de déambulation dans les rues et dans les couloirs est soporifique , Et la 2eme partie passage à la Samaritaine est grotesque . Esthétiquement in-intéressant aussi. On ne peut même pas dire que c'est beau à voir. Un grand navet qui se pare d'intellectualisme à deux sous.
    Guiciné
    Guiciné

    164 abonnés 1 241 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2016
    Un film au savoir faire impressionnant, que se soit dans la narration ou la mise en scène mais que certaines scènes sont longues, trop longues!! Vraiment dommage car le récit est passionnant .
    zhurricane
    zhurricane

    83 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 novembre 2017
    Le pitch est vraiment intrigant, mais il faut bien 30 minutes à Bonello pour présenter ses personnages. Et c'est vraiment lent, presque sans dialogues. On est partagé d'un côté par cette immersion dans Paris, et plus particulièrement ses métros qui donne au film un côté réaliste et de l'autre par cette lenteur. Ensuite se regroupe les personnages qui ne semblent rien avoir en commun. C'est ça d'ailleurs le postulat du réalisateur se faire réunir des personnages de divers horizons. Cela aurait pu être génial, si on en comprenait la cause profonde, mais jamais elle ne sera mise en lumière, tout au plus des pistes nous sont données. Mais à quoi ça sert de faire ça, que c'est jeunes n'assument pas leurs actes, ça les fait presque passé pour des fous, alors que tout est organisé. L'incohérence est tellement grande que ça n'a peut que être idéologique à ce niveau là. Et elle est primaire de chez primaire de type "le mal c'est mal", c'est sur qu'avec ça on avance, il y a aucune subtilité. Mais à côté de tout ces défauts, le film offre un cadre magnifique qui est un grand magasin. On y voit la jeunesse désœuvré, ne sachant plus vraiment ce qu'elle vient de faire. Mais encore une fois je me sens insulté, comme si la jeunesse ne savez pas ce qu'elle faisait, quel manque d’honnêteté. Mais bon laisser ça de côté, cela à quand même quelque chose de récréatif de voir ces gens à l'intérieur de ce magasin faire la fête alors qu'ils ont perpétrés des attentas, ça créé un décalage énorme avec le spectateur, qui devient malgré lui un objet d’opposition. Et bon la fin je n'ai pas aimé, en même temps ça reste dans la teneur du film. Et ces acteurs sont quand même mauvais, hormis Finnegan Oldfield et sa compagne dans le film. Vraiment dommage d'arriver à un film aussi moyen, parce qu'il y avait quelques moments de magie.
    Shawn777
    Shawn777

    592 abonnés 3 475 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 février 2020
    Ce film, réalisé par Bertrand Bonello et sorti en 2016, n'est pas mal du tout. Pourtant, au vu des notes et critiques et étant donné que c'est le premier film du réalisateur que je regarde, j'étais assez sceptique quant à la qualité du film. C'est l'histoire de plusieurs jeunes issus de milieux sociaux différents qui mettent plusieurs bombes dans Paris (notamment dans des lieux symboliques) et se réfugient ensuite dans un grand magasin. Le début du film est assez spécial, nous suivons plusieurs jeunes dont on connait plus ou moins les projets si on a lu le synopsis, mais le tout est assez flou et ne nous est pas clairement expliqué. Il y a une certaine importance donnée à l'heure et puis surtout, on nous fait bien comprendre que ces jeunes n'ont à priori rien en commun et n'appartiennent pas au même monde social, ce qui est, dans le contexte actuel, très important. J'avoue que c'est assez perturbant et que l'on a ainsi du mal à réellement rentrer dans le film, je m'étais même dit que deux heures comme ça, ça allait être long ! Et puis finalement, plus on avance dans le film, plus on s'attache aux personnages. C'est d'ailleurs bien étrange de s'attacher à des personnages comme ça qui sont tout de même terroristes. Et pourtant, même si leur motivation n'est absolument pas louable et ne justifie en rien la violence de leurs actes, nous pouvons tout de même prendre pitié d'eux, entre ceux qui ont des remords et d'autres qui n'hésitent pas à tuer de sang froid. Le film est également lui même en opposition, c'est-à-dire que dans la première partie, on nous présente des personnages qui sont contre le capitalisme et la société en général et puis dans la seconde partie, on les voit tous profiter de ce qu'un grand magasin (et en plus de luxe) puisse leur offrir, ce dont ils profitent d'ailleurs très bien. Le film nous présente donc des personnages qui sont surtout perdus et qui, en croyant faire un beau geste, n'en connaissent finalement pas vraiment le but. Nous avons aussi, à l'aide de la mise en scène, une opposition entre la violence de l'acte et l'innocence de ces jeunes, notamment dans la scène où ils regardent les infos et donc les explosions sur une musique pop. Le film laisse se reposer les spectateurs, à l'image des personnages, et nous surprend avec une fin très violente, à la fois psychologique et morale, qui nous pose problème, en tant que spectateur, sur la nature du message que le film veut faire passer. En ce qui concerne les acteurs, nous avons un très bon casting, notamment Finnegan Oldfield. La B.O. est également très bonne, tous les morceaux étant choisis avec soin. "Nocturama" est donc une œuvre complexe qui ne laisse pas indifférent.
    WalkthisWay
    WalkthisWay

    23 abonnés 670 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juillet 2017
    Un film plastiquement très réussi, les lumières y sont particulièrement travaillées, comme souvent chez Bonello. Mais ici, contrairement à certains autres de ses autres films (comme par exemple Saint-Laurent), le film n'est pas qu'esthétiquement réussi mais il est également prenant et bien écrit.
    Philippe P.
    Philippe P.

    21 abonnés 190 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 octobre 2019
    Nocturama est une déception dans le sens où la première partie du film offrait et annonçait tellement de bonnes choses que de se retrouver devant une seconde moitié vide, errant sans but et ne profitant pas de son huis-clos pour réellement creuser ses personnages qu'un sentiment de gâchis s'en dégage. Finalement, je n'en retiendrais que le ballet déboussolant de la première heure pour tenter d'oublier l'ennui de la deuxième. Les acteurs et actrices ont beaucoup de potentiels, dommage que le gros point noir du film soit le manque de profondeur de leur personnage. A un film binaire, je ne peux malheureusement que lui donner la moyenne.

    La critique complète et détaillée ici : spoiler: http://lantredesopinions.over-blog.com/2019/10/nocturama-de-bertrand-bonnello-beaucoup-de-promesses-pour-un-effondrement.html
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 février 2020
    Un film qui n'a comme point positif que de permettre à ceux qui l'endurent le moins douloureusement de se prétendre plus cinéphiles que leurs semblables. La bande sonore n'est même pas digne de sarcasmes, réalisation digne d'une option cinéma de collège, jeu d'acteur inexistant, puanteur bobo à chaque plan et bombardement constant de clichés "progressistes".
    Summicron2
    Summicron2

    15 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 février 2020
    J'ai regardé jusqu'au bout….C'est bien filmé, parfois à la façon d'un clip de musique electro française, genre Daft punk, mais le scénario est faible: il manque, au début, une explication sur la formation de ce groupe de terroristes. Du coup, on ne sait rien de leurs motivations si ce n'est à la fin où l'un des jeunes dit : "Aidez-moi", sans savoir à qui il s'adresse. Au final, je suis resté perplexe devant ce film. On est loin du "Pierrot le fou" de Godard qui filme aussi une errance mais avec des acteurs qui parlent. Car, une autre faiblesse du film, c'est la diction des acteurs: ils murmurent des propos basiques et il n'y a pas de sous-titres. Peut-être est-ce voulu pour montrer le côté play-mobil des personnages ? Ils sont vides. Heureusement, ils ne sont pas représentatifs de la jeunesse de notre pays mais juste des fantasmes électro-pop du réalisateur.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    695 abonnés 3 021 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2020
    Métro et galeries commerciales ont en commun leur dédale de couloirs et de vitrines frauduleuses qui ouvrent sur la publicité, miroir kaléidoscopique qui enferme celui qui se tient devant dans son insatisfaction à chaque coup d’œil relancée, détournée, ravivée pour la couleur, le prestige, la dévaluation permanente de son intériorité au profit d’une aliénation de masse qui transforme ici une poignée de jeunes en destructeurs d’idoles, en terroristes soucieux de dynamiser – en la dynamitant – la société dans laquelle il vivent. Il y a, dans Nocturama, un inconscient dégradé de la révolte, une tache noire qui recouvre les motivations, qui brouille la compréhension des mouvements, des échanges langagiers ou corporels. Nous sommes dans la nuit, nous errons dans un panorama nocturne composé de spectres tirés de tous les milieux sociaux et qui partagent seulement l’aveuglement devant le chaos pensé comme seul moyen d’accéder à la lumière. C’est sans compter que cette fameuse lumière est à chaque fois dégradée par le medium censé la répandre : celle que génère les incendies et explosions semble trop éloignée ou gagne les écrans affolés, celle que produit ensuite le grand magasin reste inaccessible car les caméras la surveillent, de la même manière que l’on enferme dans un sas le client venu encaisser son chèque, que l’on fige l’humain dans les données chiffrées de son compte en banque. Les heures qui passent (affichées à l’écran avec balourdise), les rendez-vous furtifs, la traque à distance, tout cela construit l’image et la dynamique d’un monde algorithmique, tout cela cristallise la dépersonnalisation galopante qui affecte la génération numérique, cette génération du dématérialisé et du virtuel qui essaie en vain de prouver par l’attentat qu’ils existent, d’y trouver des signes de vie. Or, Nocturama ressemble à un lent crépuscule sur lequel pèse d’emblée la fatalité : la solitude de ses personnages, aussi personnels que les mannequins rehaussés de leurs propres vêtements, n’est contrebalancée par aucune alchimie véritable : leur bref séjour dans le magasin achève de les transformer en poupées que l’on dénude, que l’on maquille, que l’on redessine de la même manière que l’écran sur lequel ils apparaissent en absents – la caméra des journalistes reste en dehors du complexe commercial – leur donnera, post mortem, une image. Bertrand Bonello met en scène la circularité d’un état d’urgence constant qui mitraille ses enfants de balles nocturnes, fruit de cette nuit des idées, cette nuit de l’homme où tout se dégrade, où le chanteur emprunte la voix du passé (en l’occurrence, celle de Shirley Bassey) pour crier sourdement le présent. « Ça devait arriver, ça devait vraiment arriver » affirme une passante, interprétée par Adèle Haenel. L’inconscient de la révolte doublé de sa banalisation a produit l’atrophie de la révolte elle-même, si bien qu’il n’en reste que la devanture, que l’écran de consommation sur lequel s’enchaînent des images aussitôt vues aussitôt oubliées. Prophétique Nocturama qui, en dépit de ses excès – longueurs, exhibition du martyre de nos jeunes fusillés par les cruelles forces de l’ordre – attrape le spectateur et l’immerge dans la face cachée de son monde.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 février 2017
    Ce film est d'une nullité :o

    Beaucoup trop d'incohérences, aucune rythmique, une chute... inexistante
    Bref scénario claqué, 2h de perdu.. oui j'ai espéré que le film prenne une meilleure tournure, mais nan rien.

    Fuyez ce film pendant qu'il est encore temps pauvres fous !
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 618 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 septembre 2020
    Bonello voulait évidemment livrer un film générationnel un bijou formel avec une intrigue choc, de jeunes acteurs et une bande-son bien faite. Malgré cette intention le réalisateur rate sa cible. Allons droit au but, le film est super ennuyeux. Les protagonistes continuent à marcher et à marcher dans les rues, les escaliers, les couloirs. Et c'est presque tout ce qu'ils font. Oui vous savez comment utiliser une camera mais savez vous comment créer de la tension et des personnages inoubliables ?. Les acteurs livrent leurs répliques, comme des gamins de banlieue. La plupart du temps ils ne croient pas à ce qu'ils sont censés faire. Leurs personnages n'ont aucune dimension. Nous ne nous attendons pas à encourager les terroristes mais ceux-ci sont si vides que nous ne nous soucions finalement pas du tout de ce qui pourrait arriver. L'ambiance est comme le reste, ennuyeuse et surtout vraiment mal faite. Les équipes de polices tirent des pétards. Peut-être que nous faire accepter ce film n'est qu'un raté. Le résultat est mou et ennuyeux. Une pure déception de la part d'un cinéaste ambitieux. Parfois il vaut mieux jouer avec le cœur et les tripes plutôt que d'appliquer une formule...
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    23 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2017
    "Nocturama" est un film qui parvient à capter notre attention pendant les 2 heures. On regrettera néanmoins une réalisation assez maladroite.
    ffred
    ffred

    1 712 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 septembre 2016
    Je n'avais pas du tout aimé aimé L'Apollonide et assez apprécié Saint Laurent. Curieux donc de voir ce que Bertrand Bonello allait nous montrer avec un Nocturama à l'action contemporaine et en plein dans l'actualité. D'ailleurs, c'est la curiosité qui domine dans la première partie. C'est même très intriguant. Une sorte de balai, presque sans dialogues, où l'on ne sait pas trop ce qui se passe. Puis l'action se ressert dans un grand magasin parisien. Cela devient alors très (trop) bavard, huis-clos pas vraiment étouffant. L'ennui prend rapidement le dessus sur la curiosité. En route vers un dénouement aussi terrible que prévisible, les personnages attendent, nous aussi, en vain. La mise en scène épouse, malheureusement, la forme de l'intrigue. Rythmée et intéressante au début, pour se déliter progressivement. Même l'interprétation ne sauve rien. Vincent Rottiers est comme toujours impeccable mais son rôle est bien court. On a connu Finnegan Oldfield bien meilleur ailleurs (Les Cowboys), quand aucun des autres jeunes acteurs ne se détache du lot. Bref, ce Nocturama, après une bonne entame, est au final raté. Frustrant.
    pierre72
    pierre72

    138 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 septembre 2016
    Dans la famille "réalisateur intello qui a la carte dans toute la presse ciné et autre " demandez...le père ? le fils ? ... bref Bertrand Bonello. Avant de partir en salle, révisez votre manuel de cadrage, relisez sa bio sur Wikipédia et prenez trois cafés bien serrés. Ensuite choisissez parmi les cinémas qui projettent "Nocturama", une salle aux fauteuils pas trop confortables ou alors habillez-vous léger et allez dans un multiplexe qui force sur la clim, cela vous aidera à rester éveillé. ( Il y a bien l'espoir d'une salle pleine de mangeurs de pop-corn, mais franchement je ne suis pas certain que la clientèle des films de Bonello s'empiffre de sucreries au cinéma !). Et là en route pour un voyage en création cinématographique !
    Quand on donne dans la création, on court le risque de laisser en route des spectateurs, pas vraiment au diapason du projet et dont la sensibilité n'est sans doute pas tout à fait éduquée surtout si l'on n'a pas lu la prose en extase de pas mal de critiques. Et dans "Nocturama" notre patience est mise à rude épreuve. Le film démarre avec de longs plans de jeunes gens arpentant des couloirs, des immeubles, des rues, hommage sans doute à "Elephant" de Gus Van Sant, image d'une jeunesse solitaire mais avec de la violence à l'intérieur ( Rooo, c'est bon ça coco pour la promo!). Je l'avoue ces trente minutes, même au son d'une musique à faire vibrer vos boyaux, même avec des cadrages qui se veulent originaux ou qui se répètent ( pour faire genre sans doute) m'ont copieusement rasé. Le thème du film ayant déjà filtré, il m'était donc acquis dès le départ que ces jeunes gens de toutes origines et de tous milieux fomentaient un attentat. Alors une demi-heure de mise en place, c'est long ! Un split screen plus tard, l'affaire est entendue, tout a sauté, brûlé et nos jeunots ont la drôle d'idée d'aller s'enfermer dans un grand magasin. Je ne sais pas vous, mais j'aurai été dans leur cas, avec des têtes de personnes lambdas comme ils avaient, je serai rentré chez moi peinard.... Non, nous sommes au cinéma dans un film expérimental, et donc on file au... Bon Marché ?... à la Samaritaine ? ... au BHV ?, on ne sait trop, mais dans un temple du libéralisme marchand regorgeant de marques de luxe, de champagne, de haute technologie... Cette idée bizarre sensée les protéger jusqu'au lendemain où ils ressortiraient ni vu, ni connu ( surtout quand un complice assassine les vigiles), donne lieu à un spectacle encore plus déroutant. Avec un minimum de dialogues mais avec une image aux cadrages très alambiqués, on regarde cette bande de mollusques, dont on se demande comment ils ont pu avoir l'intelligence et quelques convictions pour échafauder ces actes terroristes, errer l'oeil vide parmi les rayons.
    La fin sur le blog
    Miltiade
    Miltiade

    37 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 septembre 2016
    Bonello voulait raconter la détresse de la jeunesse d'aujourd'hui. Mais il s'est fait piéger par ses intentions : à vouloir trop universaliser, s’élever au-dessus des contextes particuliers, il est tombé dans l’écueil de la métaphore décollée du réel, vidée de tout sens. Il commet surtout une autre erreur, beaucoup plus grave : il s’est trompé de véhicule pour sa métaphore, puisqu'il a choisi (c'était avant 2015) le terrorisme.
    C’est donc avec un sentiment très partagé que l’on ressort de cette séance. Impressionné par la tension, l’émotion, la beauté qui se dégagent du film. Sur le plan strictement formel, c’est un œuvre de maitre. Mais abasourdi par la vacuité du sens de cette œuvre, extrêmement dérangeante. « Nocturama » est un film passionnant à voir, qui fait beaucoup réfléchir, une œuvre dont on se souvient, mais c’est indubitablement un film raté.
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