Nocturama
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174 critiques spectateurs

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Stéphane R
Stéphane R

25 abonnés 380 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 7 août 2021
Ambivalence sur ce film. Je ne suis pas sûr d'être sur la ligne du réal (qui n'a jamais été aussi bon que dans son premier film : Quelque chose d'organique). Très bonne mise en scène de la vacuité, à la fois de cette histoire romanesque et romantique qu'ils se racontent sur cette société qu'il faut abattre et de leurs contradictions consuméristes dans leur longue errance de nuit à la Samaritaine.
Deux problèmes de crédibilité : la fusion de ces jeunes aux origines si différentes dans un projet aussi ambitieux, vaniteux, vain et hai eux. Sociologiquement, c'est peu défendable. Sans doute fallait-il de la mixité pour éviter de stigmatiser une catégorie.
Second point : la mise à mort systématique de terroristes qui ne sont plus à neutraliser. Cela fait écho à quelques théories complotistes assez dégueulasses.
Mais j'aime bien cette représentation esthetisée de la vanité et de la vacuité. Cela me la rend encore plus pitoyable
cinéman
cinéman

45 abonnés 829 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 29 septembre 2023
Terroristes ou résistants ? Quand la liberté s'achète et que voter ne sert à rien, la violence devient-elle légitime ? L'introduction est assez sympa avec tous ces jeunes qu'on voit marcher dans Paris avant de se retrouver, mais un peu longue... On aura envie de la revoir à la fin du film pour mieux comprendre la logique de l'histoire. Le cadre spatio-temporel est vraiment original (magasin, la nuit). Malgré quelques indices, on déplore sans doute l'évidence d'un message politique clair. Des références à Facebook et au Medef, Adèle Haenel dit qu''il fallait bien que ça arrive", en parlant des explosions qui viennent d'avoir lieu dans des endroits symboliques. D'accord, ces jeunes ciblent le monde capitaliste, mais pourquoi jouir autant des marchandises qu'offre le magasin durant leur nuit ? C'est un peu contradictoire... La fin montre le vrai visage de la police et de l’État : tuer froidement et sans sommation tous les opposants au système, dès leur plus jeune âge, même si c'est peut-être exagéré ici, ou métaphorique. En bref, on peut dire que ce film est assez réussi par son atypicité, son ambiance, mais que paradoxalement il joue beaucoup trop facilement du mystère qu'il suscite.
Anna_
Anna_

28 abonnés 773 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 3 mars 2022
Que l'on aime ou pas, Nocturama aura marqué son époque et personne ne restera indifférent devant ce film.
On suit plusieurs jeunes gens venant d'univers différents qui vont poser un certain nombre de bombes dans Paris. Une fois leurs méfaits accomplis, ils vont se faire enfermer dans un grand magasin afin de profiter au maximum et passer une nuit "dans le luxe". On ne saura jamais réellement leurs motivations ni comment ils se sont rencontrés.
Ils vont entrainer dans leur chute deux inconnus (les deux SDF).

La scène finale est un véritable parti pris du réalisateur.

Le film scénarisé en 2011 sort 6 mois après les attentats de 2015 à Paris.
Le cinéphile
Le cinéphile

728 abonnés 2 755 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 1 février 2017
Intéressant et prenant Nocturama offre un montage original, revenant constamment en arrière pour expliquer les conséquences de certains actes. Pour autant le long métrage manque de propos, manque de précision sur son message, la moral reste incertaine et ambiguë tandis que certains éléments demeurent inexpliqués. Quant à la conclusion, bien que celle ci soit concrète et prenante elle manque cruellement de fond.

https://m.facebook.com/la7emecritique/
Arthur Guezou
Arthur Guezou

174 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 7 février 2023
J'avais aucune idée de ce que j'allais voir : nul ? Incroyable ? Passable ? Finalement j'ai trouvé ça très mauvais car la direction prise est juste chaotique. Le scénario est incompréhensible malgré une mise en scène qui tente des choses.

En fait, la réalisation essaye de montrer de l'ambition en montrant des effets spéciaux d'une plutôt bonne qualité et relativement crédibles. Et un montage qui manque un peu de dynamisme mais qui définit un espèce de passe-passe entre les différents protagonistes qui est franchement sympathique. Par contre, le manque de budget se fait trop ressentir par un univers sonore trop reconstitué pour paraître réel mais c'est l'effet inverse qui se produit, tout passe par le hors-champ et le bruit au point que ça en devient lassant. Au moins, le réalisateur sait manier une caméra car certains plans sont assez jolis et esthétiques.

Le gros point faible du scénario se tient dans ses acteurs qui jouent tous extrêmement mal que ça en devient grave d'accepter ça. Sinon, le récit en lui-même aurait pu être cool si on donnait aux spectateurs un minimum de contexte ; en fait, les motivations des protagonistes sont trop occultées voire totalement absentes, on ne connaît ni leur caractère, ni leur psychologie. D'ailleurs, les personnages en eux-mêmes ne sont pas intéressants et l'histoire ne prend pas le temps de les rendre attachants. En soi, la narration n'a rien d'exceptionnelle ; encore une fois, l'intégralité du film manque de détail sur son récit qu'on ne sait pas ce qu'on regarde. Où l'histoire veut nous mener ? Quel est le propos ? Pourquoi ils ont fait ça ? Tout simplement, qui sont-ils ? Rien de tout ça n'est expliqué. Pour l'instant, j'en conclu que faire ce qu'ils ont fait, ça a l'air très facile, trop simple.

Par conséquent, l'ennui pendant mon visionnage est des plus totales. Je ne conseille pas ce film car il y a trop de zones de flous, que ce soit sur l'histoire invraisemblable, ses personnages incohérents et la moralité inexistante.
Bertie Quincampoix
Bertie Quincampoix

116 abonnés 1 870 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 1 octobre 2017
A partir d'un scénario écrit en 2011, Bertrand Bonello réalisait à l'été 2015 (entre les attentats de janvier et ceux de novembre) Nocturama, œuvre absolument brillante sur la forme, forcément plus perturbante sur le fond. Perturbante car largement rattrapée par une actualité au moins aussi terrifiante, voire davantage, que celle imaginée ici. En effet, le film nous fait suivre le sombre projet d'une dizaine de jeunes Français, de milieux sociaux très différents, qui vont commettre une série d'attaques simultanées à Paris, avant de trouver refuge dans un grand magasin situé au cœur de la capitale. Mais contrairement aux vrais attentats ayant eu lieu (entre autres) à Paris et Nice, nulle revendication de nature religieuse ne motive leur action. Le geste de ces post-adolescents est, devine-t-on sans que cela ne soit jamais explicité, plus guidé par un rejet des codes capitalistes et de la société de consommation dans son ensemble, les rapprochant davantage, dans l'idée, d'un groupuscule d'extrême gauche. C'est précisément cet aspect du scénario qui questionne : tous les attentats s'étant déroulés sur le sol européen au cours de ces dernières années ayant été perpétrés pour des motifs religieux. Ainsi le scénario, pour nourrir sa propre logique – aussi intéressante soit-elle – fait fi d'une réalité devenue si prégnante qu'on ne peut s'empêcher de s'interroger sur la pertinence du propos développé dans le long-métrage. En dehors de cet aspect, Bertrand Bonello réalise un film d'une maîtrise absolue, dans lequel il prouve qu'il reste l'un des cinéastes hexagonaux les plus intéressants du moment. Chorégraphiée avec minutie, les séquences d'ouverture sont impressionnantes de fluidité. Oniriques et sarcastiques, superbement photographiées, les scènes se déroulant dans le grand magasin sont hypnotisantes, et interpellent avec force le monde dans lequel nous évoluons. Enfin, les séquences finales spoiler: de l'assaut sont filmées telle un ballet macabre, duquel personne ne peut échapper vivant.
Le jeu des jeunes acteurs est très bon, et les musiques – comme toujours chez le cinéaste – sont géniales. Impressionnant, dérangeant et bouleversant.
Marjolaine A.
Marjolaine A.

144 abonnés 504 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 27 août 2017
Formellement c'est un bon film : dans la direction d'acteurs, la mise en scène, rien à dire. La fin tourne un peu au grand guignol, mais bon, pourquoi pas. Ça reste agréable à regarder.
Sur le fond, c'est d'une naïveté abyssale. Avec pour toute pensée politique des théorèmes comme "les banques c'est caca" et "les licenciements boursiers c'est mal ".
Une critique de la société de consommation digne d'un collégien besogneux.
Cinemaniakmontreal
Cinemaniakmontreal

21 abonnés 103 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 21 novembre 2016
Septième long métrage de Bertrand Bonello, Nocturama possède la beauté fulgurante d’une œuvre phare malgré les accents sombres de son sujet : l’autodestruction d’une génération.♥♥♥♥

Bertrand Bonello ne pouvait prévoir que son récit, composé au cours du tournage de L’Apollonide en 2011, prendrait une tournure aussi réaliste après les attentats parisiens de 2015. Initialement intitulé Paris est une fête (slogan d’une France optimiste qui prétend résister à Daesh), le réalisateur a dû rebaptiser son œuvre et oublier le clin d’œil au roman d’Hemingway. Désormais, le film doit son nom à l’album éponyme de Nick Cave, entre rêve et cauchemar, qui définit la place réservée aux animaux nocturnes dans un zoo.
Paris, par un banal après-midi. Issus de divers milieux sociaux, une dizaine d’adolescents se retrouvent dans la jungle du métro parisien. Au fil de l’action, ils se révoltent et commettent l’irréparable. Alors que le jour décline, ils s’enferment dans un palais de la consommation pour se couper du reste du monde et faire face à leur destinée…

D’emblée, il apparait nécessaire de préciser que Nocturama n’est pas un film à propos du terrorisme. Loin des thématiques islamistes de Made in France, si le long métrage a pu se frayer un chemin jusqu’aux salles de cinéma sans trop d’encombres, c’est parce qu’il n’a comme lien de parenté avec son cousin que l’absurdité du comportement d’une poignée de jeunes, égarés et insouciants, coupés de la réalité. Ils sont surtout bourrés de paradoxes : ça dénonce le capitalisme grandissant mais ça se prend pour Tony Montana en peignoir de satin (figure matérialiste de la réussite). De plus, le réalisateur évite les écueils convenus de profilage racial et brosse le portrait d’une génération « Benetton » (black, blanc, beur), illustration d’une France métissée et tolérante. Ici, pas de discriminations culturelles, religieuses ou sexuelles, tout le monde a une place à prendre pour mettre à exécution le plan parfait. Une fois ce point démystifié, force est de constater que le metteur en scène ne fait pas l’apologie de la violence dans son dernier film qu’il décompose en deux parties distinctes.

Dans le premier segment, il déstructure son récit pour mieux exposer les faits au moyen d’un montage alterné et minuté. Ainsi, il offre un angle différent du point de vue de chaque personnage, ce qui aide le spectateur à se forger une opinion. Tourné comme un film d’action, très rapidement la bande de jeunes s’apparente à une équipe d’agents secrets de Mission impossible, dans laquelle chacun à son rôle à jouer et agit au gré de ses talents. Le temps d’un instant, un cadrage soigné, voire intuitif, confère à Paris des allures de capitale du monde, où ses monuments célèbres font corps avec leurs interventions. Toute l’opération semble avoir été longuement préparée avec une minutie exemplaire que souligne l’instrumentation d’une musique électro composée par le réalisateur : la tension est alors à son paroxysme. A trop démultiplier les scènes, Bonello échoue cependant à garder le spectateur en haleine sur plus d’une demi-heure de préparatifs. De fait, quand les jeunes passent à l’action, les 4 attentats orchestrés à des endroits stratégiques de la ville ont un impact moindre. Il faut dire que leurs motivations ne sont pas clairement définies. Étonnamment, la confusion avec laquelle le cinéaste nous plonge dans son univers chaotique revient nous séduire par l’ingéniosité de sa réalisation en un quadruple split screen (comme sur un moniteur de sécurité) qui accentue la puissance des explosions par leur simultanéité. En outre, l’aspect documentaire, plutôt télévisuel des images, est renforcé par ce plan d’immeuble implosant à la manière d’une des tours de 9/11. On est dans une perpétuelle représentation des symboles sans jamais chercher à les expliquer. D’ailleurs les personnages eux-mêmes sont filmés à travers un miroir, une porte de métro, comme si leur image était prisonnière d’un écran. Puis tout se calme. Le temps d’une nuit, le groupe se réfugie dans un grand magasin afin d’échapper aux forces de l’ordre.

Faire entrer la lumière
Dans une deuxième partie au rythme plus linéaire, le réalisateur fait voler en éclat toute la crédibilité des fauteurs de troubles. Le plan était pourtant bien rodé, mais le narcissisme qui les pousse à vouloir connaitre les réactions des gens l’emporte sur le discernement. Puis il y a aussi le doute, l’incertitude d’avoir bien agi. Dès lors, un des personnages pourtant le plus raisonné du groupe, fait rentrer un clochard dans la bâtisse (surprenante apparition de Luis Rego), l’occasion pour lui de racheter sa conscience mais aussi de faire rentrer la dyke (la justice) dans l’hybris (le chaos).

C’est dans un célèbre grand magasin parisien désaffecté, La Samaritaine, que l’équipe de Bonello a tourné. Le réalisateur en a fait un antre de la consommation où les jeunes vont progressivement oublier le but premier de leur venue. Tour à tour, ils vont se laisser corrompre par cette fausse représentation d’une vie idéale où l’harmonie de chaque pièce est étudiée pour vous faire rêver, où chaque objet est fait pour être possédé. Tout y est, des vêtements de luxe jusqu’aux tee-shirts de sport, des costumes de mariés jusqu’aux jouets pour enfants. On y mange, on y dort même, dans des décors factices bien loin de leur quotidien. En pleine digression, ils redeviennent subitement de simples enfants : ils jouent à des jeux vidéo, se maquillent entre eux, changent de vêtements, voire de sexe le temps d’une chanson, pour se façonner une nouvelle personnalité (allusion à Marat, figure révolutionnaire aimée du peuple). A ce moment précis, Bonello excelle dans la critique d’une société capitaliste où l’on nous crée des besoins qui risquent de nous faire perdre notre propre identité (face à face troublant entre un jeune homme et un mannequin affublé du même chandail). Ils sont déconnectés de la réalité, dans l’incapacité d’interagir avec leur prochain, ce que démontre ce rapport entre un garçon et un mannequin démembré violemment. De plus, le cinéaste dénonce le pouvoir des médias qui diffusent en continu des images choc agissant comme une propagande sur le mental des jeunes. En ce sens, ces derniers ne prennent véritablement conscience de leurs actes qu’à travers la télévision, symbole de vérité absolue qui annoncera, d’ailleurs, leur fin inéluctable.
my77do
my77do

2 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 3 septembre 2016
Je sors d'une séance soporifique à souhait, d'une longueur pas possible. Pourquoi mettre plus de 2 heures à regarder ce film incohérent, mal joué par presque tous les acteurs, sans véritable texte avec des moyens plus que limités, mais qu'est ce que je suis allée faire dans cette galère ??? Étant le prix d'une place de cinéma réfléchissez bien avant d'aller voir ce film nul..... C'est plein de clichés, le scénario tient en quelques lignes. J'ai lu les 3 ou 4 critiques qui portent ce navet Qelle masturbation intellectuelle.......Bref spectateurs possibles passez votre chemin et allez voir un vrai film.....
jean-paul K.
jean-paul K.

13 abonnés 323 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 5 septembre 2017
Quelques jeunes d'horizons divers veulent exprimer leur colère et leur révolte contre le système. Une idée de scénario qui pourrait ne pas être mauvaise au départ mais que de longueurs et d'aberrations. Tout d'abord une première partie, qui est sensée nous tenir en haleine mais en fait n'est que lassante et répétitive avec de nombreuses absurdités (prises de vue par des portables de quoi?, qui seront jetés alors qu'ils laissent partout des traces de leur passage, etc...). Puis par la suite, il semblerait plus judicieux de séparer que de tous se réunir dans un grand magasin et pourquoi jusqu'à 14h ? De nouveau des scènes qui n'en finissent plus dans le grand magasin avec un étalage de marques constamment (merci les sponsors!); un seul bon moment le karaoké excellent sur la musique de "My way". Les explosions sont assez ridicules, les effets spéciaux étaient parfois de meilleure qualité et plus crédibles il y a 60 ans. Ensuite on a pas l'impression d'un affolement général des autorités, seules les rues sont vides, laissant quelques voitures de police. Enfin le tir aux lapins de la gendarmerie (sic) est ridicule et si c'était pour choquer, c'est parfaitement raté.
Sylvain C
Sylvain C

7 abonnés 70 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 15 septembre 2016
Vraiment le genre de film dont je ne sais pas quoi penser...
Au début c'est long, très long même.
Il faut aimer le métro...
Ensuite, pendant l'installation de l'histoire c'est long aussi.
Et à la fin, le dénouement est assez long.
En gros, c'est ça...
Donc première impression : nul !

Mais... finalement, avec un peu de recul, ça n'est pas que long ! C'est aussi pesant, angoissant, stressant, et ça, c'est vraiment réussi. Pas parce-ce que c'est lent, mais parce que la tension est toujours palpable, autant que l'angoisse qui règne dans notre société actuelle, au milieu de la vie normale...
Donc au final, difficile de mettre une note à ce genre de film : certains partiront au bout de 10 minutes, d'autres détesteront de bout en bout, et certains le trouveront génial. Je comprends les trois cas :)
En tout cas, c'est spécial, particulier et anxiogène. A ne pas voir un soir... Mais finalement, peut-être à voir quand même...
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 23 janvier 2017
Un film prenant dès le départ, j'ai beaucoup apprécié la manière de filmer et la réalisation qui nous immerge dans ce projet fou.
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 21 janvier 2017
J'ai été intrigué par la bande annonce qui annonçait un film à suspens et passionnant. Finalement ce film m'a déçus dans l'ensemble.

D'emblée un gros problème est à souligner, c'est l'action qui ne surgit qu'à partir de 40 minutes de film avant il ne se passe absolument rien, on croise des jeunes qui se connaissent dans les rues de la capitale et les couloirs du métro. Viens ensuite un moment d'action spoiler: celui des ces attentats à des endroits précis de la ville
avec quelques effets spéciaux qui reste médiocres puis le film retombe à nouveau dans le néant jusqu'au final qui ne frisonne pas des masses le spectateur.
Des plans qui se répètent et très peu de dialogues qui n'est pas constructif et n'a aucun intérêt au film. En revanches les acteurs dont le panels assez large relève le film : Finnegan Oldfield, Vincent Rottiers, Rabah Naït Oufella et Manal Issa, de jeunes acteurs performants et talentueux.

La prise de conscience au fil du déroulement de l'histoire des jeunes de leur bêtises reste cependant intéressante mais n'est pas assez marquée (des jeunes qui attendent dans un centre commercial, pourquoi pas ? on ne connait cependant pas leurs motivations de leurs gestes précisément, la bêtises humaines de cette jeunesse : une jeunesse en quête de sensation ?) .

Au final quel est l'intérêt du film et quel message précis le réalisateur à t'il souhaité nous adresser ?

Le film ne m'a pas convaincus et m'a déçus.
Philippe Delbos 83
Philippe Delbos 83

6 abonnés 28 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 16 janvier 2018
rappel obligatoire pour ce film : Nocturama a été pensé et tourné AVANT (dans les semaines et mois qui ont précédé.e.s les attentats de Charlie), sorti après ... Bon, sinon : prenez une bonne dose d'"Ultime Razzia" de Kubrick pour le montage -ceux qui ne l'ont pas vu crieront au génie de créativité; pas de bol, je l'ai vu !-, un peu de "vivre vite" pour le scénario, agitez bien et enlevez le sens; vous avez ce superbe film. Comme disait Brel (Jacky), un film beau, "beau, beau, beau et con à la fois" ... des trouvailles (le jeune confronté au mannequin habillé comme lui, que si on n'a pas compris, elle nous est resservie avec un autre personnage 4 mn après...), des belle choses bien filmées comme dans les pubs (parfums, canapés...), et surtout, cette inutilité de l'action, cette révolte sans raison (pas la peine de chercher, y'en a pas, puisque je vous le dit !!! On l'attend, on l'attend, inutile : ce film ne porte que sur le suspense (suivi des personnages), l'esthétique moderne et l'inutilité de la révolte qui n'existe d'ailleurs qu'au nom de rien... vide sidéral, personnage à peine ébauchés,... A part ça, pour ceux qui l'ont vu (et ceux qui le verrons, surveillez bien), avez-vous reconnu Luis Rego -qui est certainement passé à côté d'une grande carrière- ? Et puis pourquoi s'enfermer dans ce grand magasin ? Juste pour le scénario final ? C'est petit ! Bon. J'ai quand même compris le message : le vide sidéral idéologique ou autre des terroristes (du film, répétons-le) est le reflet du vide de notre société. Fort, non ? Cela ressemble à la bande démo d'un cinéaste qui voudrait montrer ce qu'il est capable de faire. Mais faire passer une bande démo pour un film, c'est encore plus fort que le non message. Enfin, Bertrand Bonello s'est fait plaisir : il nous offre un beau play-back de My Way, tout aussi inutile que le reste.
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 21 septembre 2016
Nocturama est tout d'abord un film très long, certaines scène n'ayant pas un très grand intérêt. Pour ce qui est de l'histoire, je n'ai pas tout saisi. Je n'ai pas compris pourquoi ces jeunes décide de faire cela. Une raison a-t-elle été donné ? Et je n'ai pas non plus compris comment ce fait il qu'on les ai retrouvé si vite. Au final ce film n'a pas eu un grand intérêt pour moi car bien que plutôt long il n'est pas assez détaillé.
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