AlloCiné
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Votre avis sur Colossal ?
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L'idée est original, mais mal exploité selon moi, je trouve le scénario un peu enfantin, la fin est un peu rapide mais inintéressante.
Colossal est un film original mais qui dérive très vite sur une caricature malsaine des hommes.... tous mauvais au point que la dernière scène où l’héroïne rejoint un bar qui est tenu par une femme, on sent la paix et la réconciliation venir... dommage qu'un tel message soit le prétexte d'un film....
Belle surprise. Un peu long à démarrer et quelques longueurs au cours du visionnage mais franchement, c'est un vrai bon film qui mérite d'être vu. Une fois qu'on est pris dedans, l'histoire est vraiment captivante. Une fin en apothéose. 3.5/5
Je n'accroche clairement pas. Pourquoi ? Parce que ce film se résume rapidement à
spoiler:
voir des types bourrés capables de faire apparaitre des monstres à Séoul avec un fond de "démon intérieur" pour les dits personnages
. Et c'est pas intéressant, mais alors vraiment pas. Pourquoi ? Parce que c'est ça pendant presque tout le film.
Je déconseille assez fortement ce film, à voir si tu aimes le genre je suppose.
. Et c'est pas intéressant, mais alors vraiment pas. Pourquoi ? Parce que c'est ça pendant presque tout le film.
Je déconseille assez fortement ce film, à voir si tu aimes le genre je suppose.
Très bon film qui tient ses promesses même si l'intrigue est un peu fausse dans les bandes-annonces, l’interprétation de l'actrice principale qui nous tient jusqu'à la fin, qui, m'a surpris ! Un très bon film que je recommande vivement !
Pour moi, c'est pareil que Didier. Le point de départ est aussi saugrenu. Ce qui pourrait passer pour un film de destruction massive à la Emmerich dérive vers la comédie puis pour terminer dans le social. Parce que cette Gloria et ses acolytes, ce dont ils souffrent, c'est d'alcoolisme. C'est du manque d'amour. De ne pas parvenir à avoir une relation durable à cause de leurs excès. Du manque de travail pour Gloria. Ça fait beaucoup pour une seule personne. Ils donnent tous l'impression d'être passés à côté de leur vie dans leur petit patelin. Et tout finit par exploser. Donc, on est loin de la petite comédie romantique à laquelle je m'attendais au préalable. C'est plus profond que ça et l'existence de Gloria et de ses potes est assez triste en fin de compte bien qu'on ait parfois envie d'en rire.
Colossal est une très belle surprise. Un film qui bien-sur évoque l'alcoolisme, mais pas que. C'est aussi une belle histoire sur ce que l'on peut devenir et ce que l'on doit gérer dans sa vie pour pouvoir s'épanouir.
Le traitement est ultra soigné et les acteurs impeccables!
Un film attachant à voir absolument.
Le traitement est ultra soigné et les acteurs impeccables!
Un film attachant à voir absolument.
Il y a un peu de "dans la peau de john malkowich" dans ce film. Le scénario est différent et original, cela rattrape les manques de moyens. À découvrir absolument
7eme critique
Encore un concept original et frais dans le e-cinema ! Aussi absurde que le sujet puisse paraître, "Colossal" en ressort bien écrit, notamment sur la relation dégradante entre les personnages incarnés par Anne Hathaway & Jason Sudeikis, où la femme alcoolique, célibataire, pauvre et sans emploi, se verra finalement bien plus responsable, mature et bienveillante que cet homme qui avait pourtant à première vue, tout du gendre idéal. Le délire "Colossal" trouve un juste milieu agréable entre le fantastique et le réalisme, et ne se contentera pas d'un simple mélange des genres sans y faire de parallèle réfléchi. En effet, ces destructions psychologique d'un côté, et physique de l'autre, viendront faire un rapprochement métaphorique entre les dégâts causés par certaines relations humaines, et les pas d'un Godzilla en pleine métropole. Cependant, on pourra éventuellement lui reprocher sa mise en scène n'offrant pas assez de puissance et d'émotions dans son traitement pour surprendre véritablement, et ainsi faire de ce "Colossal" une expérience unique et inoubliable qui s'y prêtait pourtant bien.
Cinememories
Entre Netflix et ses dérivés comme le e-cinema, c’est bien dommage de constater des œuvres aussi audacieuses privatisées pour le compte du partage numérique. On finit par trouver des pépites ou bien des films qui se contente du minimum syndical, mais on en ressort presque toujours avec le sentiment d’avoir passé un bon moment. La dernière réalisation de Nacho Vigalondo ne fait pas exception et on reconnait bien là le talent d’auteur en plein ascension. Il avait déjà proposé un démarrage prometteur avec son « Timecrimes », jouant essentiellement sur le thriller. Ici, on mixe le meilleur de ce qu’on sait faire de mieux pour un résultat très agréable.
Le film est à première vue une comédie romantique, flirtant avec le burlesque qui épuise à tort. Cependant, il dévie rapidement du schéma codifié auquel on s’accroche. Vigalondo se joue de nous, comme de ces codes, afin de proposer un divertissement inattendu et la surprise est de taille. On débute par la science-fiction, installant le personnage de Gloria (Anne Hathaway) en une sorte de Kaijū téléguidée par la sort. Elle porte tout le poids de l’intrigue sur ses épaules et sa prestation est récompensée. L’actrice y interprète une alcoolique cherchant le remède à sa vie qui tombe en ruine. Elle se tourne vers le passé, où l’innocence n’est pas toujours le reflet de l’enfance. Et de là, on étudie les méfaits de l’alcoolisme comme un fléau, à l’image du monstre qui détruit peu à peu Séoul.
Dans le second plan, on bascule dans le thriller nuancé en psychologie complexe et en humour. Vient alors le bon ami et serviable Oscar (Jason Sudeikis). Si simple à la première lecture, l’intrigue nous prend de nouveau au dépourvu pour complexifier sa présence à l’écran. Lumineux à l’entrée, noir à la sortie, il nous prouve que la métaphore du « monstre » à combattre est omniprésente dans chaque enjeu où l’héroïne est concernée. A la fois abstrait et concret, les fronts se multiplient tout comme les successions d’idiotie, portant le burlesque à son comble. Et même si le genre diffère de peu à la récente adaptation de « Quelques minutes après minuit » de son compatriote Juan Antonio Bayona, il s’illustre dans un registre inclassable à la vue de ce mariage de genre si sophistiqué.
Forgeant le thème de la mixité par une production subtile, le récit perd en intensité et se relâche assez rapidement. Une fois la machine lancée et comprise, le spectateur profite d’une mise en scène banale et un scénario plus que linéaire. Cela ne dure qu’un temps avant que la chute ne vienne rompre le sortilège et la surprise reprend le dessus. Viscéral en un sens, on ne sait plus où donner de la tête. On se sent balancer comme après une gueule de bois, trop lourde à encaisser. Gloria expérimente le concept et nous partageons sa motivation vers l’émancipation, pas si évidente pour la soiffarde du dimanche. Nos sens se troublent ainsi et notre curiosité est en alerte. On a beau s’accrocher à une réalité, elle peut aussi bien nous relever comme nous faire sombrer en dépression.
Le budget ne permettait sans doute pas une exploration approfondie du concept, mais cette simplicité le rendre plus efficace qu’il n’y parait. « Colossal » est donc un égarement qui vaut le détour, à raison d’être étouffé par des machines peu subtiles que l’on trouve habituellement en salle. Une œuvre comme celle-ci doit encourager les auteurs à s’investir autant, voire davantage, afin d’innover dans le système cinématographique d’aujourd’hui, trop sévère ou trop paresseux.
Le film est à première vue une comédie romantique, flirtant avec le burlesque qui épuise à tort. Cependant, il dévie rapidement du schéma codifié auquel on s’accroche. Vigalondo se joue de nous, comme de ces codes, afin de proposer un divertissement inattendu et la surprise est de taille. On débute par la science-fiction, installant le personnage de Gloria (Anne Hathaway) en une sorte de Kaijū téléguidée par la sort. Elle porte tout le poids de l’intrigue sur ses épaules et sa prestation est récompensée. L’actrice y interprète une alcoolique cherchant le remède à sa vie qui tombe en ruine. Elle se tourne vers le passé, où l’innocence n’est pas toujours le reflet de l’enfance. Et de là, on étudie les méfaits de l’alcoolisme comme un fléau, à l’image du monstre qui détruit peu à peu Séoul.
Dans le second plan, on bascule dans le thriller nuancé en psychologie complexe et en humour. Vient alors le bon ami et serviable Oscar (Jason Sudeikis). Si simple à la première lecture, l’intrigue nous prend de nouveau au dépourvu pour complexifier sa présence à l’écran. Lumineux à l’entrée, noir à la sortie, il nous prouve que la métaphore du « monstre » à combattre est omniprésente dans chaque enjeu où l’héroïne est concernée. A la fois abstrait et concret, les fronts se multiplient tout comme les successions d’idiotie, portant le burlesque à son comble. Et même si le genre diffère de peu à la récente adaptation de « Quelques minutes après minuit » de son compatriote Juan Antonio Bayona, il s’illustre dans un registre inclassable à la vue de ce mariage de genre si sophistiqué.
Forgeant le thème de la mixité par une production subtile, le récit perd en intensité et se relâche assez rapidement. Une fois la machine lancée et comprise, le spectateur profite d’une mise en scène banale et un scénario plus que linéaire. Cela ne dure qu’un temps avant que la chute ne vienne rompre le sortilège et la surprise reprend le dessus. Viscéral en un sens, on ne sait plus où donner de la tête. On se sent balancer comme après une gueule de bois, trop lourde à encaisser. Gloria expérimente le concept et nous partageons sa motivation vers l’émancipation, pas si évidente pour la soiffarde du dimanche. Nos sens se troublent ainsi et notre curiosité est en alerte. On a beau s’accrocher à une réalité, elle peut aussi bien nous relever comme nous faire sombrer en dépression.
Le budget ne permettait sans doute pas une exploration approfondie du concept, mais cette simplicité le rendre plus efficace qu’il n’y parait. « Colossal » est donc un égarement qui vaut le détour, à raison d’être étouffé par des machines peu subtiles que l’on trouve habituellement en salle. Une œuvre comme celle-ci doit encourager les auteurs à s’investir autant, voire davantage, afin d’innover dans le système cinématographique d’aujourd’hui, trop sévère ou trop paresseux.
Une bonne comédie de science-fiction avec la pétillante Anne Hathway. Un très bon film drôle et marrant.
Shephard69
Une très agréable surprise que cet étonnant film à mi-chemin entre le film de kaijü dans le genre de "Pacific rim", "Godzilla" ou encore "The host" et la comédie dramatique comme "Young adult" avec Charlize Theron. Une écriture pleine de malice qui mélange habilement les genres pour une réflexion intéressante sur le bien et le mal mais également sur la colère et la rancoeur. Anne Hathaway et Jason Sudeikis sont tous les deux plutôt bons. Quelques petits temps morts dans la réalisation mais globalement une jolie perle et un réalisateur qui sera à suivre.
Bon sang, quelle claque ce film !
Une intrigue parfaitement menée, des personnages très attachants et surtout c'est drôle !
La mise en scène est plutôt simple mais le film semble teinté de couleurs d'automne et d'hiver, comme si le film se voulait un peu dramatique. Anne Hataway est juste incroyable dans ce rôle.
Pourtant, on aurait pu croire qu'avec un tel script et de telles hallucinations scénaristiques que le film tombe vite dans le nanard, mais il se veut très intelligent et les personnages développent des réactions très censées et toutes différentes en fonctions des péripéties qui les attendent.
Bref.. Je suis pas très doué pour critiquer mais j'espère vous avoir donné envie de le voir ! Doncez !
Une intrigue parfaitement menée, des personnages très attachants et surtout c'est drôle !
La mise en scène est plutôt simple mais le film semble teinté de couleurs d'automne et d'hiver, comme si le film se voulait un peu dramatique. Anne Hataway est juste incroyable dans ce rôle.
Pourtant, on aurait pu croire qu'avec un tel script et de telles hallucinations scénaristiques que le film tombe vite dans le nanard, mais il se veut très intelligent et les personnages développent des réactions très censées et toutes différentes en fonctions des péripéties qui les attendent.
Bref.. Je suis pas très doué pour critiquer mais j'espère vous avoir donné envie de le voir ! Doncez !
Sudhir
Drôle de mélange entre Godailla et HAPPINESS THERAPY pour un résultat d'une générosité colossal....Déjà dans Pacific Rim Del Toro tentait une approche psychanalytique Freudien du genre kaiju eiga dans une superproduction 3 D,, ici Vigalondo n'a ni les moyens ni la prétention de faire un blockbuster mais plus un conte métaphorique . Conscient que tout n'est, au fond qu'un grand jeux (tragique), le réalisateur rend fluide ce qui se déroule d'une part dans un parc pour enfants et de l'autre à Séoul de même entre les démons intérieurs de l’héroïne et le monstre dévastant des grattes ciels.
(D'ailleurs le film est sorti en e cinéma, cela en dit long sur l'état actuel du cinéma US).Tout ça est possible grâce à Hataway (sous estimée) la nouvelle Hepburn avec ses grands yeux écarquilles qui est un diamant sur futon...Les thèmes évoqués l’alcoolisme, ses causes et conséquences, les amours, sa place dans la société, dans le monde sont traités de façon unique. Aragon écrivit "Nul ne guérit de son enfance " ainsi que "la femme est l'avenir de l'homme", dans "colossal" ces vers prennent sens.
(D'ailleurs le film est sorti en e cinéma, cela en dit long sur l'état actuel du cinéma US).Tout ça est possible grâce à Hataway (sous estimée) la nouvelle Hepburn avec ses grands yeux écarquilles qui est un diamant sur futon...Les thèmes évoqués l’alcoolisme, ses causes et conséquences, les amours, sa place dans la société, dans le monde sont traités de façon unique. Aragon écrivit "Nul ne guérit de son enfance " ainsi que "la femme est l'avenir de l'homme", dans "colossal" ces vers prennent sens.
Anne Hathaway et Jason Sudeikis affichent une belle complicité à l’écran et permettent à ce pitch farfelu de toujours retomber sur ses pieds. En résulte un film assez clivant, mais pas dénué d’intérêt. Pour amateur d’ovnis
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