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Un visiteur
0,5
Publiée le 8 juin 2016
Elle nous a massacré la philosophie dans un précédent film, ici c'est le polar qui subit cet outrage. Le nom prestigieux du réalisateur ne suffit pas à produire un film crédible et avec de suspens. La caricature de la catholique en est risible, à la limite de la catholicophobie lorsque deux papes différents apparaissent dans le film : Benoit XVI pour la messe de la nativité, puis François lors d'une scène suivante. Je ne parle pas du scénario, des personnages qui sont au même niveau que la perception de la bigoterie de l'épouse du mechant. Pourtant son dernier dialogue avec la victime aurait pu être source d'analyse.
Film horrible qui ne contient que des images choquantes et des mauvais messages. C'est bourré de clichés qui ne servent à rien à part s'auto-alimenter. Que ce soit sur le sujet du viol, des relations avec les amis, la famille, le rapport entre le patron et les employés, la religion ... Un ramassis de scandales en somme. Même le bon jeu d'acteurs et la bonne manière de filmer ne peut sauver ce scénario et les messages véhiculés.
"Elle" dit ce qu'elle pense et agit sans retenue; "Elle "pense être totalement libre et maître de sa vie mais "Elle" est esclave de son passé, de ce que sont ses parents. spoiler: A la mort de ces derniers, elle comprend qu'elle est réellement libérée . Bas les masques, les faux-semblants enfin! Isabelle Huppert est parfaite, les acteurs qui gravitent autour d'elles sans tous justes. Un film à voir!
c'est bien fait mais beaucoup trop d'incohérences dans ce film. ca ne tient pas la route. A éviter malgré un chouette casting. Laissez vous plutôt tenter par le film "SHOWGIRLS" du même réalisateur. Vous verrez la différence et ce que c'est un bon film.
Le retour en force de Paul Verhoeven avec un thriller sulfureux et d'une grande maîtrise. Son choix surprenant de réaliser un métrage au fort accent français s'avère finalement payant avec notamment une direction d'acteur impressionnante. Impressionnante comme Isabelle Hupert et son interprétation sans faille, toujours entre deux eaux. La paranoïa ambiante y est pour beaucoup dans le climat de tension constante qu'a réussi à insuffler Verhoeven à son métrage, sa mise en scène est de surcroît d'une redoutable efficacité et il n'oublie pas non plus d'implémenter quelques éléments humoristiques afin de faire redescendre de temps à autre la tension. Le casting est dans l'ensemble lui aussi plutôt surprenant mais comme de bien entendu, ça fonctionne parfaitement. Le retour de Verhoeven sur le devant de la scène dans un style tordu et relativement nouveau pour lui se pose en véritable réussite à tous les niveaux. Très appréciable.
Quoiqu’un poil malsain, Elle est surtout troublant parce qu’il explore le déni et le refoulement de la pensée d’une manière peu habituelle. Dans ce récit construit autour d’une enquête personnelle, le plus poignant reste la dimension presque immorale du psychologique, qui ose mélanger le tordu avec la raison, le dramatique avec la passion, le subtil avec le violent, et enfin, le sulfureux avec le sadique. Mais si cette œuvre reste en majorité déroutante de par le malaise qu’elle crée, elle se compose néanmoins de ces petites bouffées d’air qui permettent au récit chargé de sens de devenir plus agréable. Sans doute grâce aux rôles chaleureux qui entourent celui d’Isabelle Huppert, nettement plus froid. Doté d’un certain sang-froid, presque imperturbable aux premiers abords, son personnage laisse cependant le spectateur entrer dans sa tête pour y découvrir son passé, ses pulsions ou ses craintes. Autour d’un Laurent Lafitte surprenant ou encore d’un Charles Berling toujours aussi attachant (pour ne citer qu’eux…), l’actrice est impeccable dans ce rôle offert par Paul Verhoeven, qui lui, confirme son titre de maitre des ambiguïtés de l’instinct humain.
On n'attendait mieux de Verhoeven mais l'ambiance assez perverse du film est réussie, l'histoire un peu moins. Isabelle Huppert interprète à merveille le rôle titre, le casting est haut de gamme même s'il ne dessert pas forcément le film. Le fait d'avoir placé l'histoire dans le monde du jeu vidéo ne fonctionne pas, les 2 femmes d'affaire sont ici peu crédibles, l'équipe de travail trop réduite pour un projet de cet envergure, ça ne marche pas. Ensuite, le passé chargé de l'héroïne ne fait qu'alourdir le récit qui s'égare déjà en partie dans les seconds rôles dont certains sont très inaboutis. Reste ce rapport au sexe et cette certaine ambivalence entre la victime et son agresseur, qui comblent un peu les lacunes du scénario.
Un film d'un ennui abyssal dont les incohérences et les maladresses sont omniprésentes. La direction des acteurs est ahurissante d'invraisemblances. Les dialogues sonnent faux, les personnages aussi. Un film qui s'adresse sans doute à celles et ceux qui aiment trouver des justifications aux incohérences les plus farfelues. La "critique" y trouvera son compte c'est une évidence. Pour ma part les seuls sentiments furent ceux de l'agacement et une immense déception.
Un film haletant et bien rythmé au cours duquel on ne s'ennuie pas. Isabelle Huppert excelle dans ce rôle où l'ambivalence du désir prend toute sa place.
Quelle déception ! Paul Verhoeven que l'on a connu mieux inspiré nous gratifie d'un film bancal que le seul talent d'Isabelle Huppert ne suffit pas à sauver. Les dernières scènes sont affligeantes.
Elle, c'est Michèle, incarnée par Isabelle Huppert, dans le film de Paul Verhoeven inspiré du roman Oh... de Philippe Djan. Le film a été présenté en compétition officielle au dernier Festival de Cannes, le réalisateur revenant sur la croisette après le sulfureux Basic Instinct projeté en 1992.
Michèle dirige avec son amie Anna (Anne Consigny) une entreprise de jeux vidéo. Elle habite seule une maison de banlieue, à côté de ses polis et discrets voisins Rebecca et Patrick (Virginie Effira et Laurent Laffite). Elle fréquente toujours son ex compagnon Richard (Charles Berling) et rend visite régulièrement à sa mère, la fantasque et libérée Judith Magre. Alors qu'elle est à son domicile, un intrus fait irruption dans son salon, la frappe et la viole. Elle décide de ne rien dire, ni à la police, ni à ses proches. Elle reprend son travail, tout en menant son enquête et se méfiant de certains membres de son entourage...
L'originalité du film tient en la personnalité de Michèle qui est haute en couleurs. Elle est ainsi capable d'emboutir l'avant de la voiture de Richard, afin de régler une contrariété passagère ou de tenir des propos très crus à sa mère qui fréquente de jeunes amants. Les dialogues sont rafraichissants et surprenants. On rit beaucoup grâce à cela, malgré la noirceur des situations.
Le film dure 2h10. J'ai été conquise par la première 1h30 et le ton très original dû en grande partie à la personnalité d'Isabelle Huppert. Ensuite, j'ai été un peu déçue par des répétitions et la non-compréhension de certaines décisions du personnage de Michèle. C'est malgré tout un bon film, singulier par son ton, mais qui aurait pu être amélioré selon moi grâce à un scénario moins répétitif.
Film ou le danger et la violence ne sont pas trop loin de note héroïne qui veut chasser les souvenirs d'une enfance bien difficile à l'ombre d'un père psychopathe et d'un violeur qui ne vont pas laisser notre héroïne insensible.
Intriguée par les très bonnes critiques spectateurs, j'y suis allée, 3 mots me viennent à l'esprit : tordu, malsain et une galerie de personnages pervers qui ne m'a nullement touchée. Un casting extraordinaire pour un scénario malsain à souhait, sans justification ni explication. 2 heures 10 terriblement longues et pénibles, donc. Je regrette profondément d'avoir choisi de voir ce film, c'est une horreur.