Mon compte
    Elle
    Note moyenne
    3,4
    6812 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Elle ?

    653 critiques spectateurs

    5
    48 critiques
    4
    196 critiques
    3
    155 critiques
    2
    95 critiques
    1
    84 critiques
    0
    75 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    chatperdu
    chatperdu

    12 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 juin 2016
    Je reste sur ma faim. Film ni bon, ni mauvais : juste transparent! On a connu Paul Verhoeven plus piquant ou dérangeant.Dommage et peu crédible.
    galau7
    galau7

    30 abonnés 719 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2016
    Un film qui correspond bien à la filmographie d'IH. Et à celle du réalisateur. Tout ça pour dire qu'il n'y a pas de surprise dans le bizarre de l'histoire. Après, c'est une question de goût.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    395 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juin 2016
    Ce dernier film de Paul Verhoeven constitue une promesse, celle de nous réconcilier avec le thriller français, le hollandais violent arrive donc au chevet d’un genre avare en bonnes oeuvres, désormais aisément confié à des cinéastes de passage pour du consommé-jeté, le simple fait qu’un tel artiste veuille bien s’intéresser à notre doux pays apparait comme une bénédiction. Elle est bien synonyme de renaissance, de réappropriation, scannant le cinéma hexagonal pour mieux le cuisiner à sa sauce orange, ce qui n’est pas sans rappeler les multiples tours de force adressés à l’industrie hollywoodienne dans les années 80-90, admirable alchimiste sociologue. Suite au conseil du producteur Saïd Ben Saïd Verhoeven adapte le roman de Philippe Djian Oh …, narrant l’histoire de Michèle Leblanc, une femme violée choisissant de reprendre elle-même le contrôle de la situation face à son agresseur tout en gérant ses liaisons amico-sexuelles, le rapport avec son fils immature ainsi qu’un sombre passé familial.

    On retrouve souvent l’image du viol dans le cinéma de Verhoeven, qu’il soit passager dans Katie Tippel, sexuellement mutatif dans Spetters ou traumatique dans Showgirls; dans Elle on pourrait y faire un léger rapprochement avec celui du personnage de Jennifer Jason Leigh dans La Chair et le Sang, celui où le lien entre la victime et l’agresseur devient fusionnel, sujet aux ambiguïtés, seulement ici Michèle (Isabelle Huppert) ne se pose pas réellement en tant que figure de soumission mais belle et bien en conquérante. Car le but du film est effectivement de dépeindre un portrait de femme puissante, qui malgré l’épreuve se montre indéfectible, avec toujours ce profond détachement émotionnel, la première séquence choisit d’ailleurs de placer directement le viol, en écran noir, hors champ puis frontal, et là où on pourrait communément s’attendre à un corps blessé et meurtri rampant au sol pour appeler au secours, non, elle efface les preuves pour reprendre le cours de sa vie. Et pendant un moment on se demande pourquoi, et des éléments vont venir sensiblement nous éclairer sur sa nature humaine, ses antécédents, ce qui pousse cette femme à se faire justice elle-même, ce qu’elle recherche dans ce désir trouble et sordide, Verhoeven va donc user de malice pour créer une atmosphère à la fois suspicieuse et déroutante pour petit à petit fournir les révélations.

    Isabelle Huppert va donc porter ce rôle et ce film dans ses grandes largeurs, point majeur de l’intrigue sous forme de toile d’araignée où elle se nicherait au centre, tissant les lignes et grignotant toute opposition, elle domine les débats, patronne intransigeante d’une agence multimédia, mère prévenante et maitresse de cérémonie du cercle relationnel, une femme qui va de l’avant où son seul ennemi semble être son passé familial. Sa relation matriarcale s’avère d’ailleurs quelque peu compliquée dans le sens où elle ne trouve pas l’appui qu’elle cherche, Michèle aurait même tendance à materner sa propre mère comme son fils, le père lui est absent depuis 40 ans suite à un fait divers macabre où sa participation demeurera quasi inexplicable, et là où est l’intérêt de l’apparition d’une figure ascendante, voire phallocratique, qu’elle trouvera donc chez son oppresseur, d’où ce désir malsain. J’aurais tendance à croire que tout tourne autour de ça, que le personnage de Huppert est dans cette recherche intime constante, entre sa liaison adultère avec le mari de sa collègue et son fantasme pour son voisin (Laurent Lafitte), et c’est le goût post traumatique pour la violence masochiste qui finit inévitablement par ressortir, provoquer le danger comme un jeu du chat et de la souris, d’ailleurs symbolisé dans le film par son animal de compagnie boulotant un oiseau avant qu’elle récupère la dépouille pour précieusement la jeter à la poubelle, telle son humilité, sa honte.

    Ce que j’aime dans ce personnage de Huppert c’est cette notion d’animal à sang froid, ce profond détachement émotionnel, le meilleur exemple qui puisse être serait cette séquence du réveillon de Noël lorsqu’elle expose à Lafitte les pires atrocités avec un ton presque amusé, faisant preuve d’un humour malaisant rendu jouissif, qu’on retrouvera à plusieurs reprises dans le film comme lors de la scène de l’hôpital par exemple, tellement apathique qu’elle se questionne de manière surréaliste sur la mort, vivant dans une bulle inoxydable où rien ne pourrait l’atteindre. C’est un peu la vision que je me fais des circonstances pouvant influer notre quotidien, qu’il faut toujours raison garder pour ne pas sombrer dans une sorte de complainte maladive, se créer son propre espace, une force tranquille pour avancer face aux épreuves, prendre le contrôle, et dans Elle il se fait face au viol qui ne reste qu’un rite de passage pour évoluer. Cette opposition au mouvement féministe ambiant plus que jamais à la mode qui consiste à se poser en victime m’a réjouit, un vrai plaisir de voir qu’une posture de femme forte qui sait prendre l’ascendant face aux hommes quitte à complètement les dominer moralement que physiquement, c’est un pied de nez total, et ce n’est pas surprenant que ces petits groupuscules de frustrées se refusent à comprendre le message du film allant même jusqu’à le qualifier d’apologie du viol, allons bon.

    Le côté thriller est évidemment très important puisqu’il nous tient en haleine pendant les 3/4 du long métrage, un jeu de pistes que Verhoeven s’amusera à brouiller avec un sens aigu de la mise en scène, principalement à travers l’oeil de Michèle, et une fois la révélation atteinte c’est la relation trouble avec l’agresseur qui prend le pas pour faire basculer le film dans autre chose, celui de la vengeance et de l’expiation, en restant tout de même très ambigu. Une des scènes les plus marquantes lors de cette dernière partie est celle de l’accident de voiture de Michèle que l’on peut légitimement comparer à celle du viol, l’ironie poussera même la victime à chercher de l’aide vers son propre bourreau, on est encore dans cette idée de recherche de figure paternaliste, et jusqu’au bout demeurera ce fantasme malsain consistant à savoir à quel jeu cette femme joue, de ce qu’elle veut réellement en retirer. La finalité de cette histoire est tout autant équivoque, car l’accumulation d’épreuves, même celles où Michèle en est l’instigatrice comme l’adultère vis à vis du mari de sa collègue, explicite une forme de soulagement décomplexé que rien n’aura su froisser, l’assurance et la séduction du serpent, le sang froid sous couvert d’un poker face implacable, la vie continue.

    Elle marque le grand retour de Verhoeven au cinéma brut et viscéral, d’une noirceur et d’une immoralité absolument fascinante, un vrai moment de cinoche qui nous scotche au siège pour nous faire atteindre l’orgasme comme rarement, avec des thèmes bien connus qu’il sait à chaque fois réinventer pour provoquer la surprise et l’étonnement, un objet particulier donnant la leçon à notre industrie bien trop souvent attentiste devant son public qu’elle aurait davantage tendance à couver qu’à interroger, reflet de notre société. Nouveau tour de force donc de Paulo qui à 77 ans prouve qu’il est plus que jamais un des grands metteurs en scène du 7ème art, et que dire de la performance exceptionnelle de Isabelle Huppert qui fait de cette apparente éclopée une véritable héroïne des temps modernes, LA femme. Magistral.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 juin 2016
    Paul Verhoeven réalise un film intense aussi excellent que malsain avec une Isabelle Huppert incarnant une femme sans émotion et sans coeur .
    Philippe G.
    Philippe G.

    7 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juin 2016
    Payl Verhoeven doit avoir assez de conviction pour que ses acteurs se donnent comme pour un chef d'œuvre alors qu'il fait de la série B en vrai
    On se dit qu'on frôle le ridicule mais l'interprétation reste sur la ligne de floraison . Isabelle Huppert est une grande actrice , si on avait un doute . Ne rien lire avant d'aller voir le film
    pitch22
    pitch22

    165 abonnés 682 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juin 2016
    ELLE, accrocheur et par moments jubilatoire, offre un résultat interrogatif: est-ce raté, brouillon, bon, médiocre? En tous cas, selon tempérament, on peut trouver ça beaucoup plus fun que glauque. Dans cette adaptation à la sauce Verhoeven du prix Interallié 2012, on ne voit pas grand chose de ces «jeux sexuels extrêmes»; si c'est ponctuellement violent, ça reste particulièrement édulcoré, aseptisé, comme en manque de véracité. Si on en attend beaucoup, on en ressort quelque peu frustré, malgré la longueur d'une histoire censée se dérouler sur un mois. En fait, j'ai plus ri qu'angoissé, je me suis plus amusé que j'ai vibré. Rien que pour l'humour de second degré, accompagné tout le long de cette délicieuse espèce de froide nonchalance huppertienne, ça vaut le coup de le voir. Pas sûr que ce fusse l'intention de Philippe Djian, dont le propos diffère. En effet, Isabelle Huppert ne donne pas du tout l'impression de culpabiliser et ne transmet guère le sentiment de doute. On a l'impression de ne pas s'enfoncer assez dans ce jeu délibéré avec ses démons. On se met à chercher à analyser les symboles (croix/marteau; dichotomie virtuel/réel), on se demande si tout ce qui arrive ne provient pas d'ELLE, de sa personnalité psychopathe qui s'ignore, traumatisée refoulée... La figure du (des) démon(s), absolument centrale dans l'œuvre du romancier, apparaît ici surtout via le jeu-vidéo sur lequel planche l'équipe (alors que, dans le roman, elle bosse dans le cinéma): ce type d'exposé prête franchement à rire; on aurait pu explorer plutôt l'expression du chamboulement lié au resurgissement des ténèbres intérieurs. Michelle est sans doute une victime; or tout dans le film pousse à la considérer comme une femme forte quasi imperméable à la peur, absolument pas fragile. En fait, et c'est là où peut-être le film de Verhoeven dépasse le roman, le personage de Michelle a construit un filtre entre elle et la réalité, suite au trauma de son enfance. De fait, il est dérangeant d'observer cette quasi absence de vulnérabilité, puisque les événements, aussi douloureux semblent-ils, glissent sur sa personne. Du coup ce n'est pas un caractère troublé, au contraire. Malgré tout, sa relation spéciale et surtout son jeu post-flip(pe) manque sensiblement de développement. Ça ne bouillonne pas assez, on sent la tension un peu gauche. On attend du tragique et on finit presque comme dans un téléfilm policier qui lorgnerait vers lan comédie familiale à potache. Au talent du romancier, Paul Verhoeven répond par un style assez réussi (sens du vertige, de la violente précision, ambiguïté) mais pour traduire le climat anxiogène, on ne dépasse pas le début de quelques scènes. L'adaptateur-dialoguiste, Harold Manning, a réalisé un beau travail mais transposer le récit intérieur du bouquin en dialogue ne fonctionne pas toujours bien; le ton d'ensemble semble trop adouci, trop conventionnel, parfois vulgaire, en manque de puissance poétique. Et puis il y a des placements produit qui craignent (les antinomiques Q*ick et Bi* c bon). Ce film, qui aurait pu donner lieu à un traitement sérieux et palpitant du jeu avec le violeur, s'avère une adaptation plastique alternative un poil confuse, plus légère que dramatique en dépit du sujet de fond porteur, mais cela reste savoureux.
    philippe p.
    philippe p.

    3 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 juin 2016
    Les adeptes de film sado masochisme trouveront leur bonheur. Pour les autres, ils ne comprendront sûrement pas comment une femme qui se fait violer ne porte pas plainte et ne semble nullement être atteinte par ce traumatisme. Paul Verhoeven nous avait habitué à beaucoup mieux, on ne comprend pas où il veut en venir. Si la première partie du film présentait un intérêt avec la recherche du violeur, la suite est d'un ennui rare avec beaucoup trop de longueurs et un enchaînement de scènes de violence totalement inutiles. Le jeu d'Isabelle Huppert est bon mais ne rattrape pas la piètre qualité de ce film.
    saurar
    saurar

    12 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juin 2016
    Nous sommes aller voir ce film sans préjugé. Ce film est intense dans l'émotion qu'il génère. Le comportement familial et en particulier celui du père dans le passé de Michelle (Isabelle Huppert est remarquable), les viols répétés, non dénoncés, sa responsabilité de chef d'entreprise, et son attitude face à ces situations génèrent une tension émotionnelle et du suspense, ce qui n'est pas sans rappeler,un peu, Basic Instinct. On est pris par ce film du début à la fin. On a aimé.
    Oscar L.
    Oscar L.

    5 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 juin 2016
    Pas de quoi fouetter un chat, franchement, et plutôt nul-nul. L'argument le-film-qui-aurait-dû-tout-rafler-à Cannes-mais-qui-a-fini-par-ne-rien-avoir a été très bien exploité, certes, mais cela ne change rien. Un faux air Hitchcok par ci, un peu Histoire d'O par là, une pincée de Sade (?) en coulisse, de la perversité à la petite semaine. Et puis des fantasmes d'adolescent attardé, des ambiances djeunes et familles "d'aujourd'hui", des situations se voulant tragiques qui frisent le ridicule et l'infantilisme. Et Isabelle Huppert, dans tout ça ? Elle ne joue plus; elle va, elle vient, mais ne mène le spectateur nulle part. C'est bien creux, M. Verhoeven, et bien long. Pas de quoi fouetter un chat, franchement !
    Michèle L.
    Michèle L.

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2016
    Très bon scénario avec Isabelle Hupert qui joue avec brio des situations pas évidentes. on ne voit pas passer le temps. je recommande ce film
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 juin 2016
    Il est vrai, on passe un bon moment, la raison pour les 3 étoiles. Mais au fil du film, on a l'impression que le réalisateur n'a pas pris de décisions pour les faces cachées du film ou pire, qu'il les connaît pas. Ce qui dilue l'histoire de plus en plus. Un peu plus de réflexion sur le fond du film et son thème terrible: l'attirance, voir la jouissance autant du violeur que de la violée, aurait bien enrichi ce film. Là, le spectateur reste enfermé dans une situation de voyeur.
    Emmanuel d
    Emmanuel d

    25 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2016
    Une très bonne surprise que ce "Elle" tout en suspense, cher à Paul Verhoeven, le "dernier" retour. Le jeu des 2 acteurs est très convaincant avec une Isabelle Huppert toujours parfaite et un Laurent Lafitte séducteur. Ils sont accompagnés d'une myriade de seconds rôles qui donnent du rythme au film ou l'on ne voit pas les 2 heures passer.
    Spe64
    Spe64

    26 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2016
    Un étrange mélange de multitudes de relations plus ou moins complexes à malsaines , les unes entrainant les autres, tantôt victime, tantôt coupable, de l'enfance douloureuse aux remords, en passant par les mensonges, l'adultère , la perversion...
    Ces relations ont toutes des sujets différents, ils sont tous intéressants mais les protagonistes étant nombreux , ils ne sont traités qu'en surface, ce qui donne un ensemble froid sans grandes émotions et l'on peine à s'attacher aux personnages qui sont pourtant bien interprétés.
    Une impression étrange à la fin du film...le temps de digérer l'ensemble qui oscille du grave au rire..
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 juin 2016
    Ce film est déroutant et quelque peu psychologique. Lorsque l'on a terminé le visionnage, on ne sait quoi en penser. Le personnage qu'interprète magnifiquement bien Isabelle Huppert est victime de son destin et à la fois coupable de ses mensonges. Ce doux thriller intrigue et dérange. Le réalisateur Paul Verhoeven, en abordant un sujet sensible qui est le viol, transmet un message qui va à l'encontre de ce que la société inculque. Dans cette direction, on ne comprend donc pas quelle morale il souhaite dégager (s'il y en a une). Le désir dans la souffrance, l'insensibilité du personnage ou l'interdit peut-être. L'apparition de Laurent Lafitte est bien imaginée.Toutefois, certains passages sont, à mon goût, inutiles au bon fonctionnement de ce film. L'héroïne reste la force majeure de ce dernier.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 7 juin 2016
    incroyable de voir que l'on peut encore faire des films qui polluent le mental et gâche notre vie. Tout est là malsain, naze, depuis le violeur juif en passant par l'enfant noir , et l'apogée de la femme violée qui retourne vers son violeur , en passant par la femme PDG . On y gagne rien que le mépris du cinéma et je ne suis pas prête de faire confiance aux critiques .
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top