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    Elle
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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 juin 2016
    Un peu comme Shane Black (voir ma critique sur The Nice Guys), Paul Verhoeven fait parti de ses réalisateurs qui ne parlent pas spécialement à la nouvelle génération et qui, pourtant, a à son actif une filmographie plus que lucrative. Il suffit de faire un retour dans le temps pour se rendre compte que le bonhomme se trouve être le réalisateur de grands films des années 80-90 que sont RoboCop, Total Recall, Basic Instinct et Starship Troopers. Et puis, après une dernière production hollywoodienne oubliable (Hollow Man en 2000) et un retour au cinéma néerlandais passé à la trappe question attention internationale (Black Book en 2006), plus rien de la part de ce cinéaste (si ce n’est un moyen-métrage en 2012, intitulé Tricked). Alors, quand ce dernier annonce son retour et ce aux commandes d’un film purement français, autant dire que l’attente n’a fait qu’accroître, avec l’espoir de retrouver la flamboyance du bonhomme. Ce qui est, avec Elle, chose faite !

    Alors, autant prévenir tout de suite, le film n’est pas à la portée de tout le monde. Déjà parce que l’élément perturbateur est un viol, balancé à la figure du réalisateur de manière sadique et violente ( spoiler: fond noir après le générique, « animé » par des cris et des bruits de vase brisé puis enchaînement sur le plan d’un chat regardant la scène avec une totale indifférence jusqu’à son dénouement
    ). Mais aussi car le reste du film, à savoir le vécu du personnage principal, sa façon d’agir face à son agression, relève d’une perversion sans nom qui peut mettre mal à l’aise. Là est tout simplement la puissance du cinéma de Paul Verhoeven, qui a toujours su parler et montrer la violence physique et sexuelle de manière crue, brutale et viscérale à travers différents genres et métaphores (il suffit de se rappeler du meurtre dans Basic Instinct ou encore de l’aspiration de cerveau dans Starship Troopers). Et qui, avec Elle, trouve ici le paroxysme de son cinéma en allant directement à la source des ses thématiques propres. Ainsi, alliant une sublime mise en scène aussi hypnotique que dérangeante (les plans, la musique utilisée… et qui, au passage, ne filme jamais Paris en mode carte postale) et une écriture aux petits oignons qui entretient le suspense jusqu’au bout (beaucoup de personnages et de passés tortueux qui font douter sur l’identité du violeur et ses intentions) font d’Elle un long-métrage tordu au possible mais surtout diablement intrigant, prenant et puissant.

    Mais le film va bien plus loin qu’une espèce de quête personnelle, que de « chercher à faire justice soi-même ». En effet, Elle, malgré son histoire et son élément perturbateur, est avant toute chose le portrait d’une femme ambiguë. Celle qui, au lieu d’aller voir la police pour son agression, vit ça comme un événement banal au point de l’annoncer à ses amis/collègues avec indifférence. Et du coup, les différents personnages présents de base pour renforcer le suspense se trouvent finalement être de nouvelles facettes indirectes de l’héroïne, permettant d’en dresser sa personnalité atypique et dérangée. Un travail d’écriture en or qui transforme donc ce personnage, sur le papier hautement antipathique, en une femme tout de même attachante et qui donne envie de suivre ses péripéties morales et sociétales. Ce qui renforce encore plus le côté malsain, pervers et tordu de l’ensemble, spoiler: notamment quand celle-ci se met à draguer ouvertement son voisin (au point de se masturber à la fenêtre, jumelles en main, alors que celui-ci dresse une crèche avec son épouse) ou encore les raisons de son viol.

    Il faut dire aussi qu’outre son scénario et sa mise en scène, Elle se paye le luxe d’avoir un casting véritablement bon. Voire même étonnant quand on connait la plupart de nos comédiens nationaux qui se retrouvent à l’affiche d’un tel long-métrage. Une remarque qui s’applique surtout à Laurent Lafitte ou encore Virginie Efira, habitués depuis quelques temps à la comédie (Les Petits Mouchoirs, De l’autre côté du périph et Papa ou Maman pour l’un, La chance de ma vie, 20 ans d’écart et le récent Un homme à la hauteur pour l’autre) et qui, malgré cela, parviennent à rendre crédible leur personnage respectif. L’occasion également de découvrir de toutes nouvelles têtes talentueuses comme Alice Isaaz et Jonas Bloquet. Mais tous, je dis bien tous, ne font aucunement le poids face à l’actrice principale, à savoir Isabelle Huppert. Si celle-ci a déjà démontré dans ses précédents films avoir un jeu bluffant de naturel, elle pousse le bouchon encore plus loin en interprétant avec délectation ce personnage dérangeant. Se présentant pour le coup comme l’argument principal pour voir Elle, en plus des autres qualités citées dans les paragraphes précédents.

    Mais le film parfait est loin d’exister, et Elle possède de petits défauts qui font dire que l’ensemble aurait pu être bien meilleur s’il ne les avait pas. Et le grand ennemi du long-métrage reste, à titre personnel, sa durée excessive de 2h10. Je suis bien conscient qu’avec autant de personnages et d’intrigues à exploiter, cela se montre raisonnable de perdurer autant. Mais quand on voit que le climax traîne un chouïa la patte, on se dit alors que plus court aurait été souhaitable pour éviter une légère impression qu’Elle tourne au final en rond sur sa dernière lancée. Ce qui affaiblit légèrement l’aura de l’ensemble et lui fait perdre en crédibilité sur certains points ( spoiler: notamment en ce qui concerne la production de jeu vidéo dans laquelle travaille l’héroïne
    ). Il est vrai que cela relève du chipotage. Cependant, face aux nombreuses qualités du long-métrage, il est tout de même bon de les signaler pour éviter que la critique soit monotone.

    Car au final, cela n’enlève en rien le fait qu’Elle se présente comme le grand retour de Paul Verhoeven au cinéma. Et que son passage remarqué au dernier Festival de Cannes avec ce film, acclamé par la presse et les spectateurs, lui offre la chance de revenir sur le devant de la scène comme ce fut le cas auparavant. En tout cas, j’attends avec impatience son tout nouveau projet, en espérant bien entendu qu’il soit du même calibre qu’Elle, à savoir un film complètement représentatif de son long-métrage, qui n’a subit aucune censure ni pression (d’où le fait de ne pas avoir fait appel à des studios hollywoodiens) pour imposer sa vision et son savoir-faire.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 juin 2016
    Il est passé où le Verhoeven de Total Recall, Starship Troopers ou encore Hollow Man ? C'est glauque, malsain, ennuyeux, vide, français en somme ! Les scènes sont peu crédibles, d'ailleurs Isabelle Huppert en pdg d'une grande entreprise de jeux vidéo ça sonne faux.
    Vous souhaitez vous suicider, mais hésitez encore à passer à l'acte ? ce film est fait pour vous !
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    323 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2016
    Dix ans qu'on n'avait pas vu Paul Verhoeven derrière une caméra depuis son intimiste "Black Book"...et lorsqu'on annonce qu'il va adapter un roman français en France avec des français, je me suis demandé si celui qui m'avait tant fait vibrer à travers ses divers brûlots ("La Chair et le Sang", "Robocop", "Total Recall", "Basic Instinct", "Showgirls", "Starship Troopers") n'était pas devenu un vieux gâteux avec un pied dans la case retraite. Et bien quel soulagement car, à l'instar de Cronenberg avec son "Maps To The Stars", Verhoeven nous prouve qu'il a toujours la pêche et nous propose une fois de plus une plongée dans la psyché humaine la plus dérangeante. "Elle" c'est l’histoire de Michèle, une dirigeante d'une entreprise de jeux vidéos couronnée de succès, divorcée et célibataire, mère d’un grand bêta, qui se fait violer un jour à son domicile par un mystérieux agresseur cagoulé...En partant d'une telle base, et connaissant le Monsieur pour son penchant pour la satire et la violence assumée (ne l'appelle-t-on pas « Le Hollandais Violent » depuis des années ?), on était presque en droit de s'attendre à un « rape & revenge » bien bourrin...mais non, ça c'est réellement mal connaître Verhoeven qui a toujours préféré utiliser la violence comme illustration de son discours plutôt que son discours soit un prétexte à étaler des litres d'hémoglobine à l'écran. Le début du film donne déjà le ton : le viol est montré très rapidement en utilisant le hors champs par l'intermédiaire d'un chat muet en posture droite, seul témoin insensible du crime qui est en train d'être commis ; puis on bascule directement sur Michelle qui ramasse les débris occasionnés par l'acte abject comme si de rien n'était...pire, elle n'appelle même pas la police et va continuer son quotidien normalement sans rien dire à son entourage. Voilà, on est de suite prévenu : Michelle, qu'on va suivre durant 2h, est un personnage TORDU !! Oui, réellement tordu, à la limite de la névrose : Michelle navigue dans un univers assez malsain ( spoiler: elle travaille dans un milieu hyper misogyne tout en s'y épanouissant / elle ne peut pas sentir la petite amie hystéro-tyrannique que son fils idolâtre/ elle est séparée d’un écrivain raté qui l'a remplacée par une jeunette séduisante / elle couche avec le mec de son associée d'entreprise qui est aussi, au passage, sa meilleure amie/ elle ne supporte plus les frasques de sa nymphomane de mère qui s'envoie de jeunes gigolos qui pourraient être ses petits-fils / elle entretient un passé douloureux et connu de tous avec son père qui croupit en prison
    ) dans lequel elle réussit malgré tout à rayonner, elle arrive à faire de l'insupportable une réelle zone de confort dans laquelle elle puisse l'énergie dont elle a besoin chaque jour. Cette incroyable aptitude atteint des sommets lors de cette mémorable séquence du repas de Noël qui se révèle être le passage le plus comique du film alors qu'il annonçait avant tout un moment purement cauchemardesque ! Mais, Michelle parvient à trouver son équilibre au milieu de ce chaos et c'est en toute nonchalance qu'elle réagit dans certaines circonstances ( spoiler: voir comment elle annonce son viol de but en blanc à ses amis avant de commander tranquillement son déjeuner ou le ton très léger qu’elle emploi pour raconter à son voisin son atroce passé qui la lie à son père
    ). Et c'est grâce à l'énergie puisée dans son microcosme nihiliste que Michelle va se révéler en tant que femme : entre sa volonté de découvrir qui est son agresseur et son désir soudain et fougueux pour son voisin marié, notre héroïne va suivre sa voie, passant de statut de victime à celui de prédatrice sans arrêt, et continuer de contrôler son destin en assumant ses actes et choix. Et c'est ainsi que Verhoeven va s'attaquer au sujet épineux de son métrage : la passion « amorale ». Car "Elle", c'est avant tout la rencontre entre deux êtres habités de fantasmes sexuels indicibles, violents, et répréhensibles (par la morale pour l'une et par la loi pour l'autre). Deux marginaux hors normes qui se correspondent parfaitement et qui vont, ensembles, céder à leurs effrayantes pulsions et, surtout, d'en jouir. Nous assistons donc à cette rencontre improbable et fusionnelle de deux monstres sexuellement compatibles. Le plus intéressant c'est que Verhoeven ne juge jamais : jamais il ne tient de discours misogyne prétendant que toutes les femmes rêvent secrètement d’être violées, jamais il ne défend le comportement criminel de spoiler: Patrick
    ; mais surtout jamais il se permet de dire qu'ils ne doivent pas faire ce qu'ils font. Verhoeven nous propose juste de découvrir que certaines choses existes, que la psyché humaine est ultra compliquée et que certains comportement considérés comme déviants par les us communs peuvent pour certains être quelque chose de tout à fait normal...et ici, le message est clair : le sexe n’est pas une norme, mais une chose qu'on vit. Il n'existe pas une seule forme de sexualité féminine ou une de sexualité masculine, ce n’est pas le genre qui détermine la sexualité : ici il y a totale égalité hommes et femmes. Paul Verhoeven aime ce genre de personnes qui ont l'air d'être « déviants » aux premiers abords mais qui ne font qu’écouter ce qu'ils ont au plus profond d'eux. Alors cela peut choquer, mais sachez qu'il n'y a là aucun moralisme déplacé ; juste un regard lucide et cruel sur l’humanité (non sans ironie bien entendu !). Et cet incroyable « pamphlet » tient très bien la route grâce à la performance formidable de tout son casting qui joue admirablement bien : Laurent Lafitte, Charles Berling, Vimala Pons, Christian Berkel, Anne Consigny, Jonas Bloquet,Alice Isaaz et Virginie Efira sont nickels sous la coupole de la formidable Isabelle Huppert qui nous la joue extrêmement mystérieuse derrière le masque d’un visage froid, vide et indéchiffrable. A la fois thriller, drame, comédie et satire sociale où Eros côtoie étroitement Thanatos, "Elle" est un film tordu et choquant tout en étant drôle et captivant. Un spectacle d'une rare intelligence où l'ironie fulgurante de Paul Verhoeven (au diable la morale !) n'a d'égale que sa maîtrise technique. Dieu merci, « Le Hollandais Violent » n'est pas encore mort !!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 juin 2016
    Habile, nerveux au début, un peu plus prévisible par la suite mais par ces temps de disette cinématographique, se laisse voir sympathiquement un samedi soir pluvieux.
    frederic M.
    frederic M.

    12 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 juin 2016
    Dans l’ensemble, les acteurs de cette fiction fantasmagorique jouent comme des pieds alors qu’Isabelle, plutôt bonne dans son rôle, se prend elle, les pieds dans le scénario. Difficile de rester éveillé tout au long de ce long métrage à l’issue duquel me revenait cette phrase : La vie est courte, ce sont les journées qui sont longues…1 mauvais point pour Cannes et les critiques vendus.
    FM
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 juin 2016
    Verhoven nous signe un excellent film français adapté d'un livre, le film est d'une intelligence totale. Les acteurs y croit beaucoup et la façon que verhoven les film est tout simplement génial . L'histoire est angoissante et prend au tripes .
    Pour conclure, une excellente œuvre .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 juin 2016
    J'ai adoré !!! Isabelle Huppert est fantastique, magistrale
    Le scénario me fait penser à Basic instinct. L équipe d acteurs est bien choisie
    Tout est parfait !!!
    Robert D
    Robert D

    6 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juin 2016
    Bon film sur un sujet intéressant où l'actrice essaye de tourner à son avantage un drame dont peu de victimes ne se remettent pas. Rôle difficile tout en ambiguïté tenu par Isabelle Huppert une habituée de ces rôles que peu d'actrices oseraient jouer. C'est ce qui m'attire chez elle.
    Le film est un peu long et semble pas très bien abouti. Je suis resté sur ma faim en espérant une vraie intrigue comme dénouement. A voir pour IH.
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juin 2016
    Excellent film avec une trame et un scénario puissants. On découvre petit à petit les failles du personnage principal (Elle) et on entre dans sa tête sans bien savoir à quoi s'en tenir. La direction d'acteurs est magistrale et même si j'avais deviné qui était le violeur, j'ai quand même été surpris de le "découvrir" sur la fin du film, joli tour de force !
    Eslenya
    Eslenya

    10 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juin 2016
    En sortant, on ne sait plus si c'est la violence physique ou la violence psychologique qui nous a le plus marqué , mais c'est un film fort dans lequel Isabelle Huppert excelle. Juste un peu long - Une demi-heure de moins n'aurait rien enlevé au film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 juin 2016
    Loin de la sensation, loin de l'émotion... juste original mais cela ne suffit pas à sortir de la salle avec un sentiment nouveau sur certaines situations
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 19 juin 2016
    Manque de crédibilité total du scénario. Jeu lisse d'isabelle Huppert. On n'arrive pas à rentrer dans ce film dont l'intrigue est cousue de fil blanc. Certains parlent de suspens à la Hitchkok... c'est plutôt du niveau d'un petit téléfilm. Beaucoup de placement de produits, et oui il a bien fallu financer la quasi destruction de l'Audi conduite par Isabelle Huppert. Ha d'ailleurs, vous connaissez beaucoup de gens qui se retrouvant coincé dans leur voiture suite à un accident appelle son voisin qui doit se trouver à des km. Perso, j'appelle le 15. Et des femmes de 63 ans qui ont leur ragnagna?
    Bref, l'ennuie total d'autant plus que le film dure 2h.
    michel C
    michel C

    36 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 juin 2016
    un scénario provocateur et dérangeant et des personnages tordus ne suffisent pas à faire un bon film. ça manque de souffle et de crédibilité, ça part dans tous les sens comme si le vide avait besoin d'être comblé. On peut sourire parfois à l'absurde des situations et à la cruauté des portraits. La volonté de choquer fait certesle buzz mais n'est pas en soi un gage de qualité..
    Nitquen57
    Nitquen57

    24 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juin 2016
    Je dois le reconnaître, je ne suis pas connaisseur du tout de la filmographie de Paul Verhoeven. Je n'ai pas vu Starship Trooper, ni Basic Instinct, ni Total Recall, blame on me, mais c'est la vie.

    Du coup je me suis rendu dans la salle par curiosité, totalement puceau du cinéma de cet homme, afin de découvrir un univers différent de ce que je vois d'habitude. Un réalisateur néerlandais qui veut travailler avec des acteurs français, c'est déjà intéressant.

    Et mon Dieu, j'ai été servi... Au jour d'aujourd'hui, je suis encore incapable de dire si j'ai aimé ce film ou pas, ce que je peux dire dans tous les cas, c'est qu'il m'as, dans une moindre mesure, marqué.

    Premièrement, et c'est très important, âmes sensibles s'abstenir. Si vous êtes frileux avec certaines thématiques comme le viol, imaginez vous le film sans vous rendre au cinéma, ou vous allez être calmés dès la première scène.

    Pour le reste, c'est un thriller, bien filmè, très bien filmé, bien mis en scène, bien ambiancé, pas trop mal interprété, mais peu commun.

    Peu commun, car dans un thriller classique, on veut connaître le "bas guy". Ici, la chose est un peu plus compliquée et va plus loin que ça, on se doute assez vite de qui est l'antagoniste, même si l'oeuvre tente de nous aiguiler ailleurs, mais la partie intéressante se situe au-delà.

    Le long-métrage nous dévoile un jeu étrange entre le personnage d'Isabelle Huppert et l'antagoniste, et l'oeuvre devient intense, à la limite du glauque et du malsain. Et quand je dis "à la limite", c'est pour la forme, et c'est sans doute ce qui me fait encore me demander si j'ai apprécié le film.

    Seul petit hic, sans doute dû au fait de la direction d'acteur de Verhoeven, pas francophone à la base, c'est que Isabelle Huppert joue parfois...mal... et ça c'est bizarre car des répliques sonnent relativement faux, et on devrait retrouver ce défaut chez tout le monde, mais Laurent Lafitte est absolument excellent.

    Une oeuvre viscérale donc, regorgeant de qualité, mais qui peut rebuter par son intensité et ses travers un peu poussifs par moment. A découvrir tout de même.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 juin 2016
    Une catastrophe !

    Un film sans réel fil conducteur où le scénario s'éparpille dans tout les sens.
    Ce manque de structure couplée à un jeu d'acteur plutôt médiocre ainsi qu'un "effet malsain" injustifié donne un mauvais résultat.

    Les réactions des personnages sont absolument incompréhensibles compte tenu des événement qu'ils subissent.

    Quand à La hauteur des notes, cela reste pour moi le deuxième plus grand mystère après ce scénario catastrophique.
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