AlloCiné
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Thibault F.
Paul Verhoeven est de retour avec un thriller glaçant orchestré par l'incroyable jeu d'acteur d'Isabelle Huppert (probablement la grande révélation et le point ultra positif du film) qui joue la gérante d'une boîte de jeuxvidéo (peu commun dans le cinéma) qui se fait alors violer par un mystérieux individu qui semble connaître ses moindres faits et gestes. Le récit enclenche ainsi une traditionnelle chasse à la souris sans qu'on sache vraiment qui est le prédateur/le chassé. Fort de son casting 5 étoiles (Effira, Berling, Huppert...), "Elle" confectionne un récit poignant, intriguant qui tend à s'étaler beaucoup trop par moment (2h10 = sujet à de nombreuses longueurs). Néanmoins, le thriller est rondement efficace, le twist inattendu et brut. Malheureusement, au delà de quelques coupes/plans symboliques, Paul Verhoeven reste sobre parfois très classique conduisant par moment à ressentir une austérité non prévue (notamment dans le jeu des lumières). Oeuvre sans grande surprise mais qui captive de bout en bout, telle est la promesse de l'oeuvre de Verhoeven.
Le film est très étrange, on sent bien la patte du réalisateur. La relation entre la victime et l'agresseur est encore plus tordue mais crédible par le passé de la victime. J'ai bien aimé la façon dont cela se termine et les 2 heures sont passées très vite. Le réalisateur a bien cerné les personnalités et surtout la psychologie de chacun de ses personnages, y compris "Virginie Efira" qui ne tient qu'un petit rôle. Un bon divertissement, particulier mais bon.
gabdias
P.Verhoeven nous offre un film comme il sait les faire sulfureux, violent, dérangeant voire complètement tordu d'une femme habitée par ses démons. Officiellement présenté à Cannes 2015, I.Huppert s'offre de loin son meilleur rôle en prenant tous les risques dans ce rôle démoniaque et malsain. P.Verhoeven s'affirme ainsi comme le digne héritier de Hitchcock.
elriad
Non je ne participerai pas au concert de louanges d'une presse dithyrambique à propos de nouveau film de Verhoeven. J'ai même du mal à lui trouver des qualités pour le défendre, tant une forme d'agacement a titillé mon espoir de voir un film exceptionnel. Je ne connais pas le roman de Djian , il me sera donc difficile d'en apprécier l'adaptation mais que de facilités pour exacerber le goût de la provocation du réalisateur que l'on sait sulfureux. Catalogue de perversité sans finesse pour appuyer la personnalité perturbée d'une l'héroïne sans empathie pour personne. Cela sonne faux, artificiel. L'adolescence perturbée par des crimes paternels qui ne servent finalement pas à grand chose dans l'histoire, un enfant noir qui ne sert pas non plus à grand chose, des réactions illogiques aux situations qui font avancer une histoire pour le moins bancale... Et puis isabelle Huppert, actrice que j'adorais depuis ses débuts dans " les valseuses"et "la dentelière", qui finit par se caricaturer à force de faire du Huppert dans des films où finalement sa prise de risque est zéro tant elle ressert les mêmes personnages à "la pianiste" (un peu comme Adjani finissait par faire du Adjani). Non, tant sur la forme que sur le fond, ce long, trop long métrage tourne en rond, narcissique, et se referme finalement en ayant laisser le spectateur compulsif que je suis sur le bord du chemin...
FaRem
Je ne sais pas si "Elle" signe le grand retour Paul Verhoeven, c'est l'avenir qui nous le dira, mais ce qui est sûr, c'est qu'il frappe fort avec un film très intrigant qui est à la fois un thriller (presque érotique), un drame familial, mais aussi une comédie. Le réalisateur commence par la fin avec cette scène d'intrusion et de viol très intense puis il fait immédiatement redescendre la tension en mettant en avant la réaction très détachée de Michèle qui réagit comme s'il ne s'était rien passé. C'est quelque chose qui marque et qui se reproduit souvent dans le film, on a toujours l'impression qu'elle n'a jamais la réaction adéquate... On apprend à la connaitre à travers de nombreux personnages très détaillés et importants qui permettent notamment au réalisateur de toucher à tous les genres et d'insérer des scènes à l'opposé de l'ambiance générale comme celle de l'accouchement qui est amusante voir surréaliste. On finit par voir Michèle différemment comme si elle méritait ce qui lui arrive en étant manipulatrice et perverse. Il y a énormément à dire sur ce film qui est très complet, troublant même amusant et porté par une parfaite Isabelle Hupert. J'ai vraiment adoré ce thriller psychologique à l'atmosphère dérangeante et pesante qui est parfaitement ficelé, intense et captivant jusqu'à la dernière seconde et pourtant quand je regarde les raisons du viol, je trouve ça très simple ce qui montre à quel point tout ce qu'il y a autour est très solide.
Isabelle Huppert est toujours aussi mystérieuse et impeccable. Les personnes sont tous plus tordus les uns que les autres. Belle réalisation. Un thriller très bien fait et qui montre combien on n'en finit jamais vraiment avec les blessures de l'enfance.
Paul Verhoeven, à l'instar de Kaurismaki avec Le Havre, s'intéresse à la société française et réalise son premier film français en adaptant le roman Oh de Philippe Djian.
Le film s'ouvre sur la scène du viol initial. Cette absence de temps mort vise à plonger d'emblée le spectateur dans le questionnement, pour mieux s'interroger sur les conséquences de cet acte et sur la personnalité de la victime. Mais celle-ci ne réagit pas comme on pourrait s'y attendre.
Qui est cette femme ? On peut y voir une représentation de la France meurtrie par l'invasion allemande même si cette interprétation est purement personnelle et en référence au Havre de Kaurismaki. Elle est très certainement une femme de caractère car les personnages féminins, chers à PV, sont souvent des victimes qui parviennent à surmonter les cruautés et sévices qu'elles subissent tout au long de leur existence.
Reprenant certains faits de l'actualité des faits divers français (tuerie de Nantes), le réalisateur dénonce les travers d'une société avide d'image chocs, utilisant souvent le sexe et la violence pour parvenir à ses fins (jeux vidéo, malveillance, obligation de rechercher l'auteur des images malveillantes), une société où tout est permis pour réussir. Elle représente cette société indifférente et sans scrupule, recherchant son propre plaisir sans aucun tabou (elle relancera le violeur une fois celui-ci démasqué).
Fidèle à son aversion pour l'ordre religieux PV ne propose pas de solutions mais considère, au contraire, que bien et mal ne peuvent que coexister et s'affronter, l'un et l'autre s'attirant mutuellement.
La réalisation est parfaitement maîtrisée. De même, on sent chez les acteurs une volonté de répondre aux attentes du réalisateur hollandais. Tous jouent juste et sur un ton plus neutre, débarassé des scories habituels du cinéma français. Isabelle Huppert prête ses traits à cette victime et compose une femme moderne devant affronter les combats de son temps et propres à son évolution (fille, mère, patronne, victime), son jeu habituel colle au personnage malgré son léger manque de sexe-appeal peu conforme à l'effet qu'elle est sensée susciter à son entourage.
Le film s'ouvre sur la scène du viol initial. Cette absence de temps mort vise à plonger d'emblée le spectateur dans le questionnement, pour mieux s'interroger sur les conséquences de cet acte et sur la personnalité de la victime. Mais celle-ci ne réagit pas comme on pourrait s'y attendre.
Qui est cette femme ? On peut y voir une représentation de la France meurtrie par l'invasion allemande même si cette interprétation est purement personnelle et en référence au Havre de Kaurismaki. Elle est très certainement une femme de caractère car les personnages féminins, chers à PV, sont souvent des victimes qui parviennent à surmonter les cruautés et sévices qu'elles subissent tout au long de leur existence.
Reprenant certains faits de l'actualité des faits divers français (tuerie de Nantes), le réalisateur dénonce les travers d'une société avide d'image chocs, utilisant souvent le sexe et la violence pour parvenir à ses fins (jeux vidéo, malveillance, obligation de rechercher l'auteur des images malveillantes), une société où tout est permis pour réussir. Elle représente cette société indifférente et sans scrupule, recherchant son propre plaisir sans aucun tabou (elle relancera le violeur une fois celui-ci démasqué).
Fidèle à son aversion pour l'ordre religieux PV ne propose pas de solutions mais considère, au contraire, que bien et mal ne peuvent que coexister et s'affronter, l'un et l'autre s'attirant mutuellement.
La réalisation est parfaitement maîtrisée. De même, on sent chez les acteurs une volonté de répondre aux attentes du réalisateur hollandais. Tous jouent juste et sur un ton plus neutre, débarassé des scories habituels du cinéma français. Isabelle Huppert prête ses traits à cette victime et compose une femme moderne devant affronter les combats de son temps et propres à son évolution (fille, mère, patronne, victime), son jeu habituel colle au personnage malgré son léger manque de sexe-appeal peu conforme à l'effet qu'elle est sensée susciter à son entourage.
Je suis allé voir ce film sans livre aucune critique dessus ne me fiant qu'au passif du réalisateur et à son casting très attrayant.
Le film s'ouvre sur une scène bien réalisé, bien montée et donc semble nous indiquer que le film va s'articuler sur ce fait. Mais plus le film avance plus il a tendance mélanger le fil rouge, le message transmis par l'histoire et toutes les histoires secondaires à la trame principale.
Et voila le plus gros problème des histoires secondaires s’agrègent à la trame principale et viennent la parasiter à tel point que l'on ne sait plus quel est le thème principal. Et la plupart des intrigues secondaires seront soit expédiées rapidement en fin de film soit carrément laissées en suspend.
Le scénario est donc le gros point faible et le tout semble brouillon, allonge l'histoire et rend le temps long.
La réalisation fait le travail c'est sobre efficace à l'image de son personnage principal , la remarque marche aussi pour les acteurs.
J'ai donc peu accroché sur cette oeuvre et après avoir réfléchi dessus je pense que le thème principal de ce film reste le déni (surtout représenté par Isabelle Huppert et son fils, à l'écran). Peut être le film doit se faire appréhender de ce point de vue là.
Pour ma part j'ai eu du mal à rentrer dans le récit la faute à plusieurs points: l'identité de l'agresseur est extrêmement prévisible, Isabelle Huppert et Charles Berling en créateur de jeux vidéo cela est peu crédible (pourtant le jeux sur lequel elle travaille existe et sort bientôt) et on sentirait presque du mépris envers ce médias ( elle a travaillée dans l'édition donc le jeux vidéo c'est facile en comparaison) vivement Gérard Depardieu en responsable d'une salle de fitness. Enfin on rit pendant le film mais on ne rit pas avec le film on rit du film ce qui peut poser problème dans la création d'une ambiance.
Pour finir on retrouve le Verhoeven qu'on apprécie à la dernière réplique de Virginie Effira qui est pour moi le meilleure moment du film.
Pour résumer, des enjeux qu'on arrive pas à appréhender,un scénario trop fouillis avec quelques éclats malgré tout. J'avoue avoir vraiment réfléchis avant d'écrire au vue des critiques presque unanimes sur le film mais je voulais aussi donner mon point de vue.
Bonne chance au film pour les oscars.
Le film s'ouvre sur une scène bien réalisé, bien montée et donc semble nous indiquer que le film va s'articuler sur ce fait. Mais plus le film avance plus il a tendance mélanger le fil rouge, le message transmis par l'histoire et toutes les histoires secondaires à la trame principale.
Et voila le plus gros problème des histoires secondaires s’agrègent à la trame principale et viennent la parasiter à tel point que l'on ne sait plus quel est le thème principal. Et la plupart des intrigues secondaires seront soit expédiées rapidement en fin de film soit carrément laissées en suspend.
Le scénario est donc le gros point faible et le tout semble brouillon, allonge l'histoire et rend le temps long.
La réalisation fait le travail c'est sobre efficace à l'image de son personnage principal , la remarque marche aussi pour les acteurs.
J'ai donc peu accroché sur cette oeuvre et après avoir réfléchi dessus je pense que le thème principal de ce film reste le déni (surtout représenté par Isabelle Huppert et son fils, à l'écran). Peut être le film doit se faire appréhender de ce point de vue là.
Pour ma part j'ai eu du mal à rentrer dans le récit la faute à plusieurs points: l'identité de l'agresseur est extrêmement prévisible, Isabelle Huppert et Charles Berling en créateur de jeux vidéo cela est peu crédible (pourtant le jeux sur lequel elle travaille existe et sort bientôt) et on sentirait presque du mépris envers ce médias ( elle a travaillée dans l'édition donc le jeux vidéo c'est facile en comparaison) vivement Gérard Depardieu en responsable d'une salle de fitness. Enfin on rit pendant le film mais on ne rit pas avec le film on rit du film ce qui peut poser problème dans la création d'une ambiance.
Pour finir on retrouve le Verhoeven qu'on apprécie à la dernière réplique de Virginie Effira qui est pour moi le meilleure moment du film.
Pour résumer, des enjeux qu'on arrive pas à appréhender,un scénario trop fouillis avec quelques éclats malgré tout. J'avoue avoir vraiment réfléchis avant d'écrire au vue des critiques presque unanimes sur le film mais je voulais aussi donner mon point de vue.
Bonne chance au film pour les oscars.
"Elle" est peut être le film de l'année. Le spectacle est grandiose, choquant, pervers, parfois drôle mais total. Il y est tellement question de manipulation que le spectateur en est manipulé lui même. C'est en réalité un film miroir, où comment un fait divers (certes grave) pouvait brosser parfaitement le portrait d'une femme littéralement bouffé par ses démons et ses propres failles... Cerise sur le gâteau, c'est l'immense Isabelle Huppert qui hérite du rôle. Préparez vous, c'est sans doute sa plus belle prestation ! Incarnant cette femme pince sans-rire, hyperactive, incernable, elle est tout simplement immense ! L'oeuvre se détache vraiment par cette impression de "jamais vu", qui pourrait presque convaincre un Hitchcock niveau suspens et originalité. A voir absolument.
quand le réalisateur de basic instinct tourne un roman de djian (37*2 le matin) avec un casting 100% français, ça donne un film aussi troublant que basic instinct et une Isabelle huppert aussi vénéneuse que sharon Stone !
Pas mal du tout comme film, très bien joué par Isabelle Huppert, mais des choix parfois bizarres de l'héroïne.
Ma critique en entier sur mon blog:
Ma critique en entier sur mon blog:
Paul Verhoeven nous promet un thriller intense et sulfureux mais il est des promesses qu'on devrait s'abstenir de faire !! Même si Isabelle Huppert tient son rôle et porte le film par son interprétation, vraiment ça ne suffit pas pour excuser un film si peu abouti où tout est bâclé, où l'on passe du coq à l’âne sans arrêt, où tout est prévisible et souvent invraisemblable !!
On sait bien qu'Huppert sait jouer les névrosée ! On le sait peut-être un peu trop même !! A force, Huppert qui fait du Huppert, ça saoule un peu non?! Bon alors ? à part nous filmer Huppert qui fait du Huppert, quel intérêt de balancer comme ça, dans tous les sens, des thèmes sans jamais les développer ?
Quel intérêt de nous noyer par une multitude de personnages aussi ridicules qu'inutiles ?
Même si la critique presse est dithyrambique (comme souvent dans ce genre de navet), autant le dire tout de suite : Jamais le spectateur ne se retrouvera dans l'attente ou angoissé à ce qui va se passer. Jamais le spectateur ne se retrouvera inquiet de la suite des événements.
La seule chose qui puisse éventuellement angoisser le spectateur ou l’inquiéter, c'est quand il regarde sa montre pour voir combien de temps il lui reste à supporter ce film et qu'il voit qu'il lui reste encore plus d'une heure...Je m'attendais à un thriller avec du suspense, je m'attendais à un film qui dérange, qui bouscule les codes et les idées reçues et je me retrouve face à un film invraisemblable, long et terriblement ennuyeux. Grande déception. Passez votre chemin, ELLE ne mérite pas qu'on dépense de l'argent pour ELLE ! A moins que vous ne vouliez à tout prix assister au viol de votre porte monnaie, ! ELLE n'en vaut vraiment pas la peine.
On sait bien qu'Huppert sait jouer les névrosée ! On le sait peut-être un peu trop même !! A force, Huppert qui fait du Huppert, ça saoule un peu non?! Bon alors ? à part nous filmer Huppert qui fait du Huppert, quel intérêt de balancer comme ça, dans tous les sens, des thèmes sans jamais les développer ?
Quel intérêt de nous noyer par une multitude de personnages aussi ridicules qu'inutiles ?
Même si la critique presse est dithyrambique (comme souvent dans ce genre de navet), autant le dire tout de suite : Jamais le spectateur ne se retrouvera dans l'attente ou angoissé à ce qui va se passer. Jamais le spectateur ne se retrouvera inquiet de la suite des événements.
La seule chose qui puisse éventuellement angoisser le spectateur ou l’inquiéter, c'est quand il regarde sa montre pour voir combien de temps il lui reste à supporter ce film et qu'il voit qu'il lui reste encore plus d'une heure...Je m'attendais à un thriller avec du suspense, je m'attendais à un film qui dérange, qui bouscule les codes et les idées reçues et je me retrouve face à un film invraisemblable, long et terriblement ennuyeux. Grande déception. Passez votre chemin, ELLE ne mérite pas qu'on dépense de l'argent pour ELLE ! A moins que vous ne vouliez à tout prix assister au viol de votre porte monnaie, ! ELLE n'en vaut vraiment pas la peine.
Caine78
Ah, le grand retour de Paul Verhoeven !! Dix ans qu'on l'attendait, mine de rien. Et si le résultat est (légèrement) mitigé, on ne peut que se féliciter d'un tel titre dans cette année cinématographique bien morose. Bon, j'avoue déjà que visuellement, le film m'a paru assez loin des grands crus du hollandais violent, tandis que ces personnages, tous à moitié cinglés et franchement peu sympathiques, ont fini parfois par me lasser, le milieu concerné ici n'étant clairement pas le mien (malgré le plaisir d'y voir une scène tournée dans ma ville de toujours!). Reste qu'une fois dit cela, voilà une œuvre provoquant clairement un long malaise et beaucoup d'interrogations plus délicates les unes que les autres tant Verhoeven se contente d'interroger sans répondre, ni même vraiment juger. Ainsi, tout ce petit monde a donc beau ne pas être très sympathique, cela ne l'empêche pas d'être souvent intéressant à travers les différentes scènes du film, participant ainsi à l'atmosphère si étrange de l'œuvre, une espère d'angoisse sourde où la violence peut exploser à tout moment... De plus, si l'identité du violeur n'est pas une grande surprise, la manière dont le réalisateur filme l'étrange lien qui lie la victime à son bourreau a quelque chose d'aussi choquant que fascinant. Volontiers (très) ambigu, « Elle » sent souvent le soufre tout en multipliant les intrigues secondaires avec habileté, celles-ci souvent beaucoup moins anodines qu'elles ne le paraissent, et surtout très évocatrices de chacun des personnages, en premier lieu celui d'Isabelle Huppert, évidemment excellente dans un rôle pour le moins complexe, sans pour autant empêcher les seconds rôles d'exister, de Laurent Lafitte à Anne Consigny en passant par Charles Berling, Judith Magre ou Virgnie Efira. Je ne peux pas dire que j'ai « aimé » ce film, mais ce qui est sûr, c'est qu'il m'a interpellé, bousculé, surpris (l'auteur de « Basic Instinct » restant maître pour créer le trouble à de nombreuses reprises) : à défaut d'être la plus grande réussite du maître néerlandais, il reste une œuvre à part dans une année manquant cruellement de personnalité et de titres marquants sur la durée : voilà qui justifie amplement le déplacement dans les salles obscures.
Petite déception à la sortie de la séance de ce film salué par la critique. J'ai trouvé l'interprétation de Laurent Lafitte peut crédible, et celle de Virginie Efira complètement à côté de la plaque. Reste Isabelle Huppert qui porte le film sur ses épaules. Beaucoup d'incohérences, et un sentiment de déjà vu. Dommage
Excellent ! très bien interprété par l'ensemble des comédiens ! A travers cette agression et le déroulement des événements qui suivent, se dévoile petit à petit le portrait d'une femme ambitieuse, libre, qui mène sa vie à contre courant de la morale officielle. Film violent mais pas gratuitement.
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