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Un visiteur
2,0
Publiée le 11 octobre 2016
Comment 30 minutes de trop peuvent plomber un film... Au lieu de creuser l'intrigue principale, ça part dans tous les sens et perd tout intérêt, quel gâchis !
Si vous aimez faire sauter les vernis. Paul Verhoeven, lorsqu'il débarque en Amérique dans les 80's, se voit confier un projet dont personne ne veut à cause d'un titre volontiers ridicule ("Robocop") résultat: un Total Recall plus loin, il devient carrément le réalisateur numéro un de "hard SF" mondiale! Tout ça pour souligner les extraordinaires capacités d'adaptation d'un cinéaste aussi doué qu'étonnant. Car "Elle", aussi verbeux et tourmenté soit-il, semble estampillé "cocorico" plus encore que les meilleurs François Ozon. On pourrait même comparer ici le petit Paul à une sorte de Chabrol trash. Il dresse avec gourmandise le portrait d'une certaine bourgeoisie française, et gratte des ongles pour nous faire entrevoir ce qui se cache sous la surface. Et le résultat est franchement vertigineux: obsessions sexuelles, fascination pour la violence, obsession du contrôle, "Elle" fait voler en éclat les conventions et met en exergue avec efficacité les sentiments les plus troubles de ses personnages feutrés. spoiler: La séquence du "repas de Noël" est à ce titre un grand moment de cinoche. Et toute la mise en scène de Verhoeven semble s'être approprié cette troublante dualité: c'est à la fois drôle et révoltant, attendrissant et choquant, entêtant et révoltant. On peut pointer du doigts quelques défauts légers, par exemple le fait que Verhoeven ait laissé son goût pour l'hémoglobine déborder du cadre: un extrait de "Faites entrer l'accusé" devient ici un programme télé franchement gore. Appuyé par un scénario en béton armé, "Elle" est un (faux) thriller qui en déroutera plus d'un, mais ce cinéma à la fois radical et élégant tranche impeccablement avec la production courante, et ose un portrait de groupe aussi malsain que fascinant d'un bout à l'autre. Et puis la sublime et hypnotisante Isabelle Huppert, tour à tour glaciale, manipulatrice et touchante, tient les commandes avec une classe folle!
Bernée par la presse, je suis allée voir ce film. Ça faisait longtemps que je n'avait pas vu un navet pareil. Ça prouve que les journalistes spécialisés ne soutienne plus la qualité mais un reseau. Désormais je consulterai que les critiques du public, qui a aussi une éducation du regard qu'il ne faut pas sous estimer!
Paul s’applique dans sa quête de vérité, il veut comprendre Michèle pour mieux nous la faire accepter.
Une femme d’affaire redoutée et redoutable, avec un fils largué, un ex-mari qui peine à refaire sa vie, un père psychopathe qui se meurt en prison et une mère loufoque et volage. Agressé chez elle, elle va faire face à sa manière mais avec la volonté de tirer bénéfice du drame pour se libérer enfin. Michèle est insaisissable, comme détachée d’elle même , elle traverse l’histoire avec une indifférence distinguée, teintée de froideur.
Isabelle Huppert se donne sans se perdre, comme de passage, un fantôme, elle est tantôt généreuse tantôt tordue.
L’intrigue est ténue mais certaines zones d’ombres sont trop grossières, heureusement la musique se faufile élégamment. La réalisation est de qualité mais le scénario trop convenu et faussement provoquant, des personnages quelconques à vouloir être trop perturbés, un « Basic Instinct » réchauffé.
Anne Consigny est une comédienne généreuse et douce, elle est l’associée de Michèle avec classe et simplicité. Laurent Lafitte n’est pas là, la folie n’est pas dans son regard et il passe à côté du rôle, l’homme n’a pas la carrure d’une bête. Charles Berling est parfait et le petit Jonas Bloquet est remarquable dans le rôle du fils toquard.
Paul Verhoeven ne maîtrise pas complètement le polar de Philippe Djian, les personnages lui échappent et le tout perd en crédibilité.
Un bon thriller malsain et dur avec de bons acteurs, une superbe bande son signé Anne Dudley. Malgré quelques longueurs, j'ai bien accroché et ça m'a marqué.
La rencontre Huppert Verhoeven aurait pu faire des étincelles mais çà n'est pas vraiment le cas. Si Huppert est parfaite pour retranscrire le côté ambigu du personnage, elle est moins à l'aise dans les scènes sulfureuses. Au contraire, Verhoeven, excellent pour crée un climat oppressant et pour filmer les scènes d'agression est moins à l'aise dans les scènes intimistes et le film sonne parfois un peu faux dans ses moments là. Un film finalement constamment bancal, une petite déception.
Beaucoup de très bonnes notes pas vraiment méritées symptomatiques de la prime au réalisateur connu nulle doute que les journalistes seraient tombés à bras raccourcis sur un réalisateur lambda. Ce n'est pas que la réalisation soit mauvaise mais le film part dans tout les sens pour aller nulle part. Avec pour premier résultat un casting assez mal employé et une Isabelle Huppert qui fait du Huppert.
ELLE un polar un peu decevant ou ISABELLE HUPPERT porte le film sur ces epaules, VIRGINIE EFIRA pas mal, un film peu passionnant, pour moi une deception vu la publicité faite autour du film,
si je ne donne que deux étoiles à ce film c'est pour la simple raison que je ne l'ai trouvé pas intéressant du tout! oui il y a une intrigue, une femme qui se fait agresser et violer chez elle, et après??!! elle garde cette agression et ce viol pour elle, comme s'il ne s'était rien passé! ha oui un soir au resto elle en parle à ses amis, elle leur dit cela de façon banal; banal tout comme le film au fond, venant de Paul Verhoeven on aurait pu s'attendre à mieux, le sulfureux réalisateur de Basic instinct a fait mieux par le passé; ici tout est plat, lisse comme le jeu de la sempiternelle Isabelle Huppert qui a l'air de jouer toujours le même rôle, celui de la femme froide, sans émotions sur qui tout glisse, je ne me rappelle plus avoir vu un film marquant avec cette actrice; les autres rôles aussi sont fades, que ce soit Charles Berling ou Judith Magre en vielle cougar sur le retour et ne parlons pas de Laurent Lafitte qui n'a pas du tout l'air crédible en "violeur de banlieue riche"; et puis on finit par s'ennuyer un peu tant le film est long, avec des détails qui n'ont pas grand chose à voir avec le scénario ou si c'était le cas, cela n'a pas bien été exploité: le passé de cette femme, la relation de son fils et de sa compagne, son ex-mari, son ami et amant de passage....bref je ne comprends pas les notes élogieuses données ici sur ce site que se soit du point de la presse ou de celui des spectateurs
Après une longue absence des écrans depuis "Black Book" (2006), Paul Verhoeven revient en 2016 avec un long-métrage tourné pour la première fois en langue française. Le cinéaste adapte en effet le roman de Philippe Dijan "Oh...", contant les pérégrinations d'une femme après son agression. Par la présence d'Huppert ou celle de ce Paris gris, le réalisateur prend des allures de Michael Haneke, mais livre au-delà des influences un opus majeur dans sa filmographie. En dépeignant surtout un personnage d'une grande complexité, alternant entre le statut de victime à celui de manipulatrice. Celle-ci est brillamment incarnée par Isabelle Huppert, livrant une nouvelle performance mémorable à son irréprochable carrière. "Elle" est un essai dérangeant, cynique et pervers. Au final une peinture de l'ennui lucide et sans merci.
Une certaine atmosphère règne dans ce film, elle est indéfinissable, mais elle n'est pas saine, ça c'est certain. L'actrice principale, Isabelle Huppert, semble bonne, mais ne joue-t-elle pas finalement le même registre que dans "La pianiste" ? Peut-on donc parler de performance d'actrice ? De fait, hormis Lafitte employé à contre emploi, les autres semblent constituer des faire-valoir pour la protagoniste principale.Laquelle est perdue entre son atavisme et sa filiation et n'arrive pas, de fait, à nouer des liens normaux avec ceux qui l'entourent. Cela étant, Paul Verhoeven semble aussi perdu qu'elle, puisqu'au final, on ne sait pas vraiment quel message il a voulu nous transmettre. Doit-on se sentir coupable de ce qu'ont fait nos parents ? Doit-on éprouver des remords quant à la façon dont on leur parle ? Et le jeu pervers est-il une façon de s'auto-flageller de tout cela ou ne constitue-t-il qu'un vice ? On ne le saura jamais, mais peut-être que le réalisateur batave non plus ! Après, il y a une certaine tension et c'est super bien filmé, mais on sent que ce n'est pas abouti. Bien, mais un poil déçu.
Paul Verhoeven a réalisé de très bons films - Basinc Instinct, Starship Troopers, Total Recall, Robocop, etc. -, on peut donc lui pardonner d'avoir commis cette pauvre chose. Ce Elle ne pouvait être réussi, on ne pouvait faire mieux qu'il a fait, les acteurs et autres n'auraient pu parvenir à plus avec un scénario aussi inintéressant.
fan de Verhoven, ce "Elle" m'a dépité. Long, ennuyeux, faussement digressif. Il ne fait pas bon vieillir pour un créatif réalisateur. Ce film se complaît dans un univers de bourgeois débiles qui s'ennuient dans leur confort, la vie de Verhoven ? Faut vraiment que les critiques Parisiennes se soient identifiés pour avoir encensé ce navet.