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    Elle
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    flo c.
    flo c.

    5 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 mai 2016
    Franchement décevant, très décevant même. Le film essaie de mêler maladroitement tous les genres: thriller (au début en tout cas car le suspense s'essouffle vite), comédie (avec des personnages grotesques), psychologie ou plutôt psychopathie (mais une psychopathie pas du tout contagieuse et même fadasse), bref on ne se prend guère à l'intrigue ni aux évolutions des personnages. De plus, et c'est la raison pour laquelle j'ai mis 1 et non 2, certaines situations confinent au ridicule. Le père blanc qui met au monde un enfant noir et qui ne se rend pas compte qu'il n'est pas le père, non mais vous êtes sérieux 2 minutes? L'employé raide amoureux de sa patronne mais qui la met en scène dans une scène porno sur son lieu de travail? Non mais qui peut croire à de telles âneries?
    Le film est composé tout le long de grosses ficelles et ne fait pas dans la subtilité. Pour ça je le reconnais, Verhoeven n'a pas changé. Et Isabelle Huppert dans tout cela? Je l'adore pourtant mais elle nous ressert depuis des années une interprétation sans âme ni émotions. Huppert fait du Huppert et ça saoule grave... Bref, ce film n'est pas loin de la catastrophe cinématographique et se prend écueil sur écueil. Lourdingue quoi...
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 juin 2016
    Elle a fait beaucoup de bruit sur la Croisette au point d'être cité parmi les favoris pour la Palme. Sans doute le Jury a-t-il fait prévaloir des critères politiques discutables en l'attribuant à Ken Loach. Mais il n'aurait pas eu la main heureuse en la donnant à Paul Verhoeven. Elle est au mieux une adaptation bien tournée et bien jouée du roman de Philippe Djian que n'importe quel honnête réalisateur français aurait pu signer. Cette œuvre ne manque pas de surprendre dans la filmographie du vieux réalisateur hollandais qui s'était fait connaître aux Pays-Bas dans les années 80 avant d'aller signer à Hollywood quelques uns des blockbusters les plus stimulants de la fin du siècle dernier (Robocop, Basic Instinct, Total Recall, Starship Troopers...).

    Il faut partir du livre de Philippe Djian que Verhoeven adapte avec une grande fidélité et dont il tire toute son originalité. L'histoire peut en sembler complexe, mais se résume en une phrase spoiler: [attention spoiler] : une femme tombe amoureuse de l'homme qui la viole
    . Sujet transgressif ? peut-être. Sujet qui manque surtout de crédibilité. Le reproche vaut pour beaucoup de romans de Djian : Incidences, adapté au cinéma par les frères Larrieu, ou Impardonnables adapté par Téchiné. Les situations chez Djian sont tellement excessives, tellement incroyables... qu'on finit par ne plus y croire.

    C'est le cas ici du personnage de Michelle jouée par l'inévitable Isabelle Huppert. Vous ne pouvez pas ne pas le savoir : elle fait la couverture de Télérama, de Première et même de Psychologies ! Le cinéma français ne compte-t-il pas d'autres actrices talentueuses que tous les rôles de cinquantenaires doivent systématiquement lui être attribués ? C'est bien simple : je ne peux plus la voir !

    Mais si je réussis à faire abstraction une minute de l'antipathie naturelle que suscite chez moi Isabelle Huppert, n'en reste pas moins une grande gêne à l'égard du personnage qu'elle joue. Michelle, la cinquantaine, s'est construite à force de volonté et de travail après avoir été dans son enfance la protagoniste involontaire d'un drame familial sanglant. Elle dirige une prospère entreprise de jeux vidéos avec sa meilleure amie. Son fils est un adolescent immature, son ex-mari un écrivain sans le sou, sa mère une vieille femme obsédée par sa jeunesse perdue. Un jour, elle est victime d'un viol à son domicile. Renonçant à en alerter la police, elle cherche elle-même le coupable. Mais ce suspense, sur lequel le film aurait pu se construire, est vite dénoué tant les indices convergent vers son voisin.

    Jusqu'à sa conclusion, le film oscille entre le drame et la comédie. Michelle est-elle une victime ou une manipulatrice ? Un soutien de famille ou la pire des égoïstes ? Une masochiste qui s'éveille à l'amour ou une perverse en quête de vengeance ? Michelle a la même ambiguïté que l'héroïne de La Pianiste qui avait valu à Huppert le Prix d'interprétation féminine à Cannes en 2001. Mais cette ambiguïté m'est tellement étrangère qu'elle me reste définitivement incompréhensible.
    labellejardinière
    labellejardinière

    85 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 mai 2016
    Prenez une maso qui s'ignorait (ou simplement en apprentissage) affublée d'un rejeton déjà converti (en couple avec une mégère qui l'humilie en public et vient de le rendre père d'un enfant noir, quand tous les deux sont du plus éclatant blanc, il en redemande), d'un ex (géniteur dudit, il y a des lunes), écrivain raté confit dans le ressentiment et la servilité, d'une "meilleure amie" aux nostalgies saphiques (dont elle use du mari, façon kleenex), d'une mère cacochyme jouant les couguars prolongées, et d'un père ignoble (toujours écroué, 39 ans après un massacre auquel, alors âgée de 10 ans, elle a prêté la main....), mélangez bien ces éléments "encourageants" côté "recherche d'une vraie siphonnée", et observez en milieu ad hoc (banlieue très bourgeoise, avec voisinage "épanouissant") : on pourrait ainsi résumer ce navrant opus filmique du très surfait "Hollandais violent", Paul Verhoeven, sévissant en français. La musique (qui se veut) hitchcockienne mise à part, on chercherait en vain quelque suspense. On chercherait d'ailleurs, plus généralement, quelque intérêt à cette soupe (mise en scène avec la subtilité d'un conducteur de Panzer) pour lectrices de "Psychologies Magazine"....
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 668 abonnés 12 406 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2016
    D'après le roman « Oh... » de Philippe Djian ("37°2 le matin"), le sulfureux Paul Verhoeven sort enfin de sa semi-retraite pour un thriller captivant tournè en langue française! Entre l'abîme et le sublime, Isabelle Huppert y incarne avec maestria une chef d'entreprise qui subit une agression à son domicile! Le dèbut d'une mètamorphose psychologique qui va dèrouter son entourage. "Elle" est digne d'une fascinante descente aux enfers qui broie tout sur son passage avec une Isabelle Huppert qui mèrite le respect! Le pire, c'est que le spectateur qui voit l'action par les yeux de Michèle, sait pertinemment que cette histoire vènèneuse se finira mal! Quand la France propage une rumeur selon laquelle un nouveau long-mètrage de Verhoeven, prèsentè en compètition officielle au Festival de Cannes 2016, est cru, violent, malsain et complexe, le spectateur ècarquille gènèralement les yeux, croise les jambes dans le silence et tire une langue baveuse, prouvant que l'attrait du sensationnel n'est pas et ne sera jamais une lègende! La scène d'ouverture de "Elle" donne le ton! Pour le reste, le rèalisateur hollandais ose exposer son actrice principale dans des scènes particulièrement difficiles, livrèe à une camèra âpre et sombre! il ose montrer ce qui se passe dans la tête de Michèle et dans celle de son agresseur ; il ose dèfier la morale! On le sait, le thriller est un genre malade! Mais il y a encore plus malade que le genre! C'est Paul Verhoeven [...] Oeuvre ambigüe, toujours surprenante par ses violentes agressions, rèalisèe dans un style dèrangeant et très personnel! A 78 ans, le metteur en scène de "Flesh and Blood" et "Basic Instinct" n'a rien perdu de son immense talent! Chapeau monsieur Verhoeven qui, plus que jamais, allie les composantes de son oeuvre : une sexualitè très libre et une violence explosive, soudaine et saisissante! Notons enfin que Laurent Lafitte n'a jamais ètè aussi bien dirigè que dans ce film mêlant angoisse et perversion sur un tempo allant crescendo! Même Virginie Efira est convaincante! C'est dire que tout le casting est irrèprochable, du premier au second rôle! Belle rèussite...
    Matthias T.
    Matthias T.

    44 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 septembre 2017
    "Elle" est un film qui diagnostique une société malade et perverse. Le propos du film, s'il y en a un, se révèle assez obscur. Il verse tellement dans la surenchère de l'horrible que le spectateur n'est plus touché. Jugez plutôt : la fille d'un serial killer se fait violer. Djian, auteur du roman dont le film est adapté, n'y est pas allé avec le dos de la cuiller. C'était percutant de commencer le film par un plan sur le chat avec le viol en hors-champ, Huppert se révèle une fois de plus impeccable et parvient à rendre toute la complexité de son personnage. Mais le film ne parvient pas à dire grand'chose. Son catalogue d'horreurs et sa galerie de personnages presque tous détestables lasse. Comme pour "Ma Loute", l'enthousiasme généralisé de la critique est totalement disproportionné à mon goût.
    antony Z.
    antony Z.

    71 abonnés 1 054 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 mai 2016
    Navrant - dur - violent - grotesque - parfois charicatural à l'extrême (le fils niais comme pas possible, la mère...) - souvent vulgaire et vraiment trop grossier (notamment la mégère de 20 ans qui "aboye" constamment... Isaz toujours dans la même interpretation assez agaçante !) - d'un ennui abyssale porté par un semblant d'intrigue, on attend le final... Jusquà la déception ultime !! le rideau tombe et... rien, le néant !!... Que fait une telle actrice qu'Isabelle Huppert là-dedans ??... Thriller vous disiez ?..
    Plume231
    Plume231

    3 876 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mai 2016
    N'étant pas du genre à me dire "tiens il faut que j'aille voir le prochain Isabelle Huppert" (bien que sans être le moins du monde fan, j'aime bien cette comédienne !!!), et étant encore moins du genre "tiens un film du cinéma français d'aujourd'hui, allons le voir", si j'ai été voir "Elle" c'est uniquement parce qu'il a été réalisé par le "Hollandais violent".
    Etant très fan de Paul Verhoeven, autant de ses films hollandais incroyablement captivants que de ses superproductions hollywoodiennes, genre auquel il a apporté beaucoup de son subversif (dommage que ça ne soit pas devenu un cas d'école, le politiquement correct et le lisse ayant repris leurs droits !!!), je me devais de ne pas passer à côté d'une occasion de voir enfin un de ses films en salle ; quand bien même que ce soit un film français d'aujourd'hui...
    Ceux qui ont peur que le passage dans notre cher pays ait fait oublié à notre réalisateur son goût de la violence, du sexe, de la violence et du sexe mêlés, et celui pour les fonds complexes et franchement ambigus et dérangeants, le tout avec une touche d'humour noir, se rassurent ce n'est pas le cas. On en aura pour notre argent.
    Côté interprétation, en femme forte et détruite en même temps (ouais c'est vraiment ambigu tout cela !!!), cassante, destroy, un brin je-m'en-foutiste Isabelle Huppert assure pleinement et hautement le job. Le reste du casting, dans des personnages tout aussi barrés, chacun à leur manière, n'est pas en reste (jolie épanadiplose !!!), mentions spéciales à Laurent Lafitte et à Alice Isaaz.
    Je regrette cependant que sur le plan technique, le film est plus proche du style sans grande ambition du cinéma français d'aujourd'hui que de celui réaliste jusqu'aux tréfonds les plus crus de la crudité, extrêmement soigné et souvent impressionnant du réalisateur.
    Mais reste que j'ai éprouvé beaucoup de plaisir à voir son film, devant lequel on ne s'ennuie pas une seule seconde (vraiment une belle caractéristique verhoevienne !!!).
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    187 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 mai 2016
    Thriller? Vraiment? Bon ok, j'ai du passer à côté de quelque chose. Ce Verhoeven n'est pas mon préféré, bien au contraire. Je n'ai pas accroché à cet enchevêtrement d'histoires. La principale est intéressante car elle enfonce violemment des portes, mais celles qui gravitent autour sont sans intérêt et n'apportent pas grand chose au final. La réalisation n'est pas extraordinaire. Verhoeven nous a habitué à beaucoup mieux. Les acteurs sont bons. Isabelle Huppert se dévoile entièrement, sans gêne pour les besoins du film et j'avoue qu'elle est très bonne dans son rôle. Le rythme est assez lent, peut-être pour garder celui du livre. Ah oui, j'avais oublié, il s'agit d'une adaptation d'un best seller...
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    323 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2016
    Dix ans qu'on n'avait pas vu Paul Verhoeven derrière une caméra depuis son intimiste "Black Book"...et lorsqu'on annonce qu'il va adapter un roman français en France avec des français, je me suis demandé si celui qui m'avait tant fait vibrer à travers ses divers brûlots ("La Chair et le Sang", "Robocop", "Total Recall", "Basic Instinct", "Showgirls", "Starship Troopers") n'était pas devenu un vieux gâteux avec un pied dans la case retraite. Et bien quel soulagement car, à l'instar de Cronenberg avec son "Maps To The Stars", Verhoeven nous prouve qu'il a toujours la pêche et nous propose une fois de plus une plongée dans la psyché humaine la plus dérangeante. "Elle" c'est l’histoire de Michèle, une dirigeante d'une entreprise de jeux vidéos couronnée de succès, divorcée et célibataire, mère d’un grand bêta, qui se fait violer un jour à son domicile par un mystérieux agresseur cagoulé...En partant d'une telle base, et connaissant le Monsieur pour son penchant pour la satire et la violence assumée (ne l'appelle-t-on pas « Le Hollandais Violent » depuis des années ?), on était presque en droit de s'attendre à un « rape & revenge » bien bourrin...mais non, ça c'est réellement mal connaître Verhoeven qui a toujours préféré utiliser la violence comme illustration de son discours plutôt que son discours soit un prétexte à étaler des litres d'hémoglobine à l'écran. Le début du film donne déjà le ton : le viol est montré très rapidement en utilisant le hors champs par l'intermédiaire d'un chat muet en posture droite, seul témoin insensible du crime qui est en train d'être commis ; puis on bascule directement sur Michelle qui ramasse les débris occasionnés par l'acte abject comme si de rien n'était...pire, elle n'appelle même pas la police et va continuer son quotidien normalement sans rien dire à son entourage. Voilà, on est de suite prévenu : Michelle, qu'on va suivre durant 2h, est un personnage TORDU !! Oui, réellement tordu, à la limite de la névrose : Michelle navigue dans un univers assez malsain ( spoiler: elle travaille dans un milieu hyper misogyne tout en s'y épanouissant / elle ne peut pas sentir la petite amie hystéro-tyrannique que son fils idolâtre/ elle est séparée d’un écrivain raté qui l'a remplacée par une jeunette séduisante / elle couche avec le mec de son associée d'entreprise qui est aussi, au passage, sa meilleure amie/ elle ne supporte plus les frasques de sa nymphomane de mère qui s'envoie de jeunes gigolos qui pourraient être ses petits-fils / elle entretient un passé douloureux et connu de tous avec son père qui croupit en prison
    ) dans lequel elle réussit malgré tout à rayonner, elle arrive à faire de l'insupportable une réelle zone de confort dans laquelle elle puisse l'énergie dont elle a besoin chaque jour. Cette incroyable aptitude atteint des sommets lors de cette mémorable séquence du repas de Noël qui se révèle être le passage le plus comique du film alors qu'il annonçait avant tout un moment purement cauchemardesque ! Mais, Michelle parvient à trouver son équilibre au milieu de ce chaos et c'est en toute nonchalance qu'elle réagit dans certaines circonstances ( spoiler: voir comment elle annonce son viol de but en blanc à ses amis avant de commander tranquillement son déjeuner ou le ton très léger qu’elle emploi pour raconter à son voisin son atroce passé qui la lie à son père
    ). Et c'est grâce à l'énergie puisée dans son microcosme nihiliste que Michelle va se révéler en tant que femme : entre sa volonté de découvrir qui est son agresseur et son désir soudain et fougueux pour son voisin marié, notre héroïne va suivre sa voie, passant de statut de victime à celui de prédatrice sans arrêt, et continuer de contrôler son destin en assumant ses actes et choix. Et c'est ainsi que Verhoeven va s'attaquer au sujet épineux de son métrage : la passion « amorale ». Car "Elle", c'est avant tout la rencontre entre deux êtres habités de fantasmes sexuels indicibles, violents, et répréhensibles (par la morale pour l'une et par la loi pour l'autre). Deux marginaux hors normes qui se correspondent parfaitement et qui vont, ensembles, céder à leurs effrayantes pulsions et, surtout, d'en jouir. Nous assistons donc à cette rencontre improbable et fusionnelle de deux monstres sexuellement compatibles. Le plus intéressant c'est que Verhoeven ne juge jamais : jamais il ne tient de discours misogyne prétendant que toutes les femmes rêvent secrètement d’être violées, jamais il ne défend le comportement criminel de spoiler: Patrick
    ; mais surtout jamais il se permet de dire qu'ils ne doivent pas faire ce qu'ils font. Verhoeven nous propose juste de découvrir que certaines choses existes, que la psyché humaine est ultra compliquée et que certains comportement considérés comme déviants par les us communs peuvent pour certains être quelque chose de tout à fait normal...et ici, le message est clair : le sexe n’est pas une norme, mais une chose qu'on vit. Il n'existe pas une seule forme de sexualité féminine ou une de sexualité masculine, ce n’est pas le genre qui détermine la sexualité : ici il y a totale égalité hommes et femmes. Paul Verhoeven aime ce genre de personnes qui ont l'air d'être « déviants » aux premiers abords mais qui ne font qu’écouter ce qu'ils ont au plus profond d'eux. Alors cela peut choquer, mais sachez qu'il n'y a là aucun moralisme déplacé ; juste un regard lucide et cruel sur l’humanité (non sans ironie bien entendu !). Et cet incroyable « pamphlet » tient très bien la route grâce à la performance formidable de tout son casting qui joue admirablement bien : Laurent Lafitte, Charles Berling, Vimala Pons, Christian Berkel, Anne Consigny, Jonas Bloquet,Alice Isaaz et Virginie Efira sont nickels sous la coupole de la formidable Isabelle Huppert qui nous la joue extrêmement mystérieuse derrière le masque d’un visage froid, vide et indéchiffrable. A la fois thriller, drame, comédie et satire sociale où Eros côtoie étroitement Thanatos, "Elle" est un film tordu et choquant tout en étant drôle et captivant. Un spectacle d'une rare intelligence où l'ironie fulgurante de Paul Verhoeven (au diable la morale !) n'a d'égale que sa maîtrise technique. Dieu merci, « Le Hollandais Violent » n'est pas encore mort !!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 mai 2016
    Un sujet sexe et trash...bon, pourquoi pas. Une galerie de personnages plutôt bien campée par des acteurs convaincants, une Isabelle Huppert toujours aussi glaciale mais excellente...très bien. Mais un film terriblement ennuyeux, rythmés par des scènes de sexe violent qui accentuent la mise à distance du spectateur et ne laisse pas grand chose comme souvenir quand on a quitté la salle. Une thématique qui m'a laissé totalement indifférent. Ah si...j'avoue, j'ai souri deux trois fois et sursauté deux trois fois, cela m'a sorti de ma torpeur. Mes excuses à Pedro Almodovar et Woody Allen que j'ai cru pertinent d'aller voir un autre jour : un choix coupable.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 mai 2016
    Je me suis bien ennuyé devant ce film sado-maso. Les personnages sont au mieux crétins, au pire insignifiants. Isabelle Huppert est décidément abonnée aux rôles de femme apathique et par conséquent son jeu est attendu, sans surprise.
    prytherch
    prytherch

    10 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 mai 2016
    Comment dire... L'histoire et le thème traité (tout le monde ment) sont intéressant. Nul doute sur le livre de Djian rend mieux compte de la complexité des situations.
    Parce que s'agissant de la réalisation, aucun intérêt. De mon point de vue, très mauvais. Le film aurait gagné à être expurger de certaines histoires connexes sans intérêt, et à présenter un plus grand suspens.
    Seuls les acteurs sauvent le film, à commencer par Isabelle Huppert, remarquable.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 141 abonnés 5 121 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mai 2016
    Ce film baigne dans une atmosphère tortueuse, malsaine et perverse. J'ai eu l'impression instantanée de voir "la pianiste 2"....
    Un climat vénal et sadomasochiste assez dérangeant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 26 mai 2016
    Très décevant. Evidemment Isabelle Huppert est très bien, comme d'habitude. Mais que ce film est ennuyeux, et à la fois plein de clichés et aussi d'invraisemblances! On ne comprend pas vraiment où le film veut en venir. On suit une femme dans ses délires et ses contradictions mais ça ne mène pas à grand chose. Il n'y a pas grand suspense. On se doute assez rapidement que le voisin est l'auteur du viols. Ca traîne en longueur. Quant à son entourage, pas beaucoup de surprises non plus: un amant qui est le mari de sa meilleure amie, une meilleure amie qui n'y voit que du feu. Et des invraisemblances assez nulles: une mère qui a 40 ans de moins que son amant (sans doute plus car Judith Magre -très bien au demeurant- est "rajeunie" de 15 ans pour le film), un fils un peu neuneu dont la copine hystérique et tête à claque accouche d'un enfant noir et qui croit qu'il est de lui - et pour bien enfoncer le clou on fait apparaître à la maternité le collègue noir du père officiel, des fois qu'on n'aurait pas compris. Et des clichés éculés comme un ex-mari intello (Berling) qui fait sa crise de la cinquantaine avec une jeunette prof de fitness qui va le plaquer, bien sûr.
    Tous ces bons acteurs, hélas, ne sauvent pas le film. On ne sait pas si on doit le prendre comme un thriller ou une comédie.
    stanley.k 2
    stanley.k 2

    17 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mai 2016
    Paul Verhoeven revient 10 ans après son dernier film (Black Book) avec production française, castings français et malheureusement, les principaux défaut des films de genre français à savoir des jeux d'acteurs limité (à part Huppert géniale) et des limites dans la cohérence global.
    L'humour noir du film n' est pas d'une finesse folle et ont sens que verhoeven pioche un peu dans l'univers d'Assayas (la boite de jeux vidéo dans demonlover) et aussi un peu chez le passion de De palma....
    Probléme: Le cinéma de Verhoeven étant très centré sur une forme en mouvement (Robocop,Totall Recall) et quand le cinéaste Hollandais ce penche sur un film de genre décalé (basic instinct,showgirls) c'est encore le mouvement et une mise en scéne speedé qui marque la qualité et non les dialogues supposé décalé et intelligent...La forme et le mouvement ayant presque disparu dans "Elle" il ne reste malheureusement pas grand chose à part donc Isabelle Huppert et quelques second rôles marrant...bien maigre consolation.
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