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    Foxtrot
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    3,5
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    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 mai 2018
    Je sors dubitatif du second film du réalisateur Israélien, Samuel Maoz, « Foxtrot » qui a reçu un Lion d'Argent à Venise ! Il est structuré en 3 actes comme les tragédies grecques et basé sur la mort de Yonatan, soldat du Tsahal affecté à un poste de contrôle dans une zone démilitarisée et « tombé alors qu’il remplissait sa mission » la veille de ses 20 ans. L’esthétisme du film est particulièrement soigné … peut-être même un peu trop à certains moments mais il y a de très beaux plans.
    Si pour certains, ce film une critique acerbe de l’esprit militaire d’Israël et de la fatuité de son affrontement avec les Palestiniens … la critique d’une guerre qui s’enlise autant que la baraque où logent les 4 militaires de ce check-point, on retombe à mon grand regret dans une série de clichés sur Israël, la Shoah, la notion de faute et donc de pardon à obtenir ou de malédiction inéluctable. Les Palestiniens contrôlés à ce check-point le sont avec toute la logique froide que l’exige l’armée … mais comme le fox-trot, une danse où on revient toujours à son point de départ, je crains fort que ce film soit in fine plus en accord avec l’image de l’armée et de la majorité des Israéliens qu’un réel cri d’alerte contre toute guerre quelle qu’elle soit, et que ce film soit ainsi capable de faire progresser la cause Palestinienne.
    Yves G.
    Yves G.

    1 450 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mai 2018
    Deux militaires de Tsahal sonnent à la porte de l'appartement cossu de Michael et Dafna pour leur annoncer la pire des nouvelles : leur fils Yonathan, qui effectue son service militaire sur un poste frontière perdu au milieu du désert, vient de mourir.

    "Foxtrot" est le deuxième film seulement de Samuel Maoz, après "Lebanon", Lion d'Or à la Mostra de Venise en 2009. Il commence par un plan poignant. On y voit Dafna ouvrir la porte de son appartement, regarder effarée des visiteurs dont on ignore l'identité - sauf à avoir lu les lignes qui précèdent - et s'effondrer inanimée pour fuir l'horrible vérité qu'elle vient de deviner. Son fils est mort. C'est du moins l'annonce qu'on s'apprête à lui faire comme dans le chef d’œuvre de David Grossman "Une femme fuyant l'annonce".

    Sauf que ... sauf que, pour qui a vu la bande annonce et lu les lignes qui vont suivre, Yonathan n'est pas mort. Un soldat homonyme vient de décéder et de provoquer cette funeste erreur qui plonge Michael et Dafna d'abord dans la stupéfaction ensuite, une fois le quiproquo révélé, dans la colère. Si l'on connaît cette information, que la bande-annonce ne cache pas vraiment et que le dossier de presse expose ouvertement, notre perception du premier tiers du film en est renversée. Le chagrin des parents, dès lors qu'on le sait sans fondement, nous émeut moins.

    Sans transition, le deuxième tiers du film nous conduit dans le désert auprès de Yonathan. Avec trois camarades d'infortune, il surveille un "check point" que ne franchissent guère que de rares véhicules et quelques dromadaires flegmatiques. Si le décor est surréaliste, c'est pour souligner combien la tâche assignée à ces conscrits l'est aussi. Jusqu'à l'incident dont le traitement a fait polémique, provoquant les critiques de la ministre Miri Regev et attirant dans les salles israéliennes un public nombreux excité par ce parfum de scandale.

    Le troisième tiers du film nous ramène dans l'appartement de Michael et Dafna - comme le foxtrot, cette danse qui ramène les danseurs à leur point de départ. C'est la plus réussie. car elle repose sur une astuce de scénario que je ne dévoilerai pas. De là à dire qu'elle donne à ce film trop long, trop lent, claustrophobe et sur-signifiant, une saveur insoupçonnée, ce serait lui faire trop d'éloges. Mais cette troisième partie lui confère une épaisseur que les deux premières parties avaient échoué à lui apporter.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 mai 2018
    Histoire de rendre la guerre stupide.... de l absurdité et beaucoup d humour le tout dans une tragédie individuelle et collective
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    78 abonnés 243 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2018
    Samuel Maoz est de ceux que l'expérience militaire au sein de l'armée israélienne a marqué à jamais. Il semble qu'il ne puisse parler que de cela. A 20 ans, il était mitrailleur dans un char pendant la guerre du Liban, expérience qu'il va transmettre dans son premier long métrage, Lebanon. 

           Dans Foxtrot, on en revient au traumatisme de la guerre à travers deux générations: le père et le fils. Pourquoi Foxtrot? Parce qu'il parait que dans cette danse, à gauche, en arrière, à droite, en avant, on se retrouve au point de départ (l'inventeur n'avait sans doute jamais vu de renards....), comme en Israël où, une génération plus tard, le pays en est toujours au même point. Ce que Michael, le père (Lior Ashkenazi) a vécu, qui a fait de lui l'homme qu'il est, avec un caractère difficile, on ne le découvrira qu'à l'extrême fin du film. Ce qu'a connu Jonathan, le fils (Yonaton Shiray), coincé avec quatre copains à un poste frontière sur une route de terre, au milieu d'un désert où passent surtout des dromadaires (et quelquefois des gens endimanchés dont on se demande ce qu'ils font la nuit dans cet univers de nulle part!), on le vit avec lui, spoiler: c'est une épouvantable bavure.
    .... Et leur casemate s'enfonce dans la boue, jour après jour, comme ce gouvernement israélien qui s'enlise.

           Le film commence lorsque l'on vient annoncer au couple la mort de Jonathan. Quand la mère, Dafna (Sarah Adler) s'effondre, Michael réagit par la colère; d'autant plus que les obsèques sont entièrement prises en charge par les autorités et le rabbinat militaire (ça, on ne peut pas dire que les familles des défunts ne soient pas chouchoutées, jusqu'à téléphoner toutes les heures au père pour lui rappeler de boire un grand verre d'eau, il parait que c'est très important dans les états de stress); d'autant plus qu'on lui refuse de revoir une dernière fois la dépouille de son fils; d'autant plus que, le  lendemain, on vient annoncer qu'il y a eu erreur: c'est un autre Jonathan qui est mort.... un homonyme..... le leur va très bien!

           Ce film passionnant pourrait être un chef d'oeuvre.... si Maoz apprenait la simplicité! Sa mise en scène chichiteuse gâche pas mal notre plaisir. Il adore les prises de vues avec des angles bizarres, tout particulièrement en surplomb, les gros plans sur un oeil injecté de sang ou des godillots boueux; est ce une façon de mettre de la distance avec l'atroce réalité? D'éloigner l'oeuvre d'art du documentaire? Ce n'est pas une bonne idée. Mais, malgré ces afféteries, c'est un film à voir.
    Anne M.
    Anne M.

    70 abonnés 639 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mai 2018
    Ce film réalisé en trois parties distinctes raconte l’histoire d’une famille israélienne, dont le fils de 19 ans Yonatan, jeune soldat, est quelque part sur un poste frontière, avec d’autres jeunes.

    Il serait dommage d’en dévoiler davantage.

    J’ai trouvé ce film extrêmement intelligent, tant dans sa réalisation que dans ses propos teintés d’un humour grinçant et lucide face aux drames qui se jouent ou se sont joués.

    Une mise en scène précise au cordeau, une photographie et des cadrages pertinents et percutants, des jeux d’acteurs très crédibles.

    Je ne puis que recommander ce film singulier.

    Mon blog : larroseurarrose.com
    Jean-Pierre G.
    Jean-Pierre G.

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 mai 2018
    Une agonie de lenteur, de plans complaisants et interminables, à mourir d'ennui et d'esthétisme creux.
    Scénario Catastrophe
    Scénario Catastrophe

    30 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mai 2018
    Voilà un vrai film de cinéma, avec de véritables intelligences formelles et visuelles ! À sentir le silence religieux qui planait dans la salle de projection, à la fin, on sentait qu'il venait de se passer quelque chose. Ce film bascule de surprises en chocs, avec, au début, des plans qui nous font sursauter, et puis, les chocs interviennent dans l'histoire en elle-même . La façon dont sont utilisés le temps et l'espace est une réussite. En fait, il y a une infinité de choses à dire sur ce film tant il regorge d'idées et de questionnements. Pour faire court, ce film est une leçon de cinéma ( au point d'en être presque un peu trop propre !?)
    norman06
    norman06

    344 abonnés 1 659 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2018
    Audacieux dans son propos et sa narration, un film israélien prenant même si déroutant. La confirmation d’un metteur en scène de premier plan.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 3 mai 2018
    La banalité de la vie et de la mort. L’armée vient annoncer la mort d’un fils militaire vivant , puis elle présente ses excuses pour l’erreur d’identité (homonyme), les parents furieux, au lieu de rendre grâce au tout puissant d’avoir leur enfant en vit, exige le retour du fils. Durant le retour un accident de la route tue le fils.
    Vengeance divine ? Ou fatalité ?
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 2 mai 2018
    On se demande où le réalisateur veut en venir. Certes le conflit israélo/palestinien est un bourbier. Mais le scénario doit-il s'embourber pour le démontrer ? D'autres films l'ont fait tellement mieux : les Citronniers, Omar, Bethléem. La fin est très décevante. Quel sens cela a-t-il ? Le réalisateur se complait dans des plans trop longs, on ne compte plus les plans en plongée, ceux où il filme le reflet des personnages, ça dure des heures, c'est prétentieux, complaisant. Reste quelques moments absurdes, drôles, dans la deuxième partie.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 mai 2018
    3actes: le premier très lent, trop où la rigidité des plans confiné à la lourdeur. Le second: in situ là où se serait déroulé le drame, le plus intéressant, le plus drôle (?), le plus iconoclaste, le plus dérangeant aussi. Le troisième, retour aux parents, celui qui m'a le plus gêné, le moins utile. Et puis le plan final... Film inégal, mal construit, malgré quelques très beaux plans, mais qui pour le second acte mérite d'être vu. Et une claque à la glorification de l'armée israélienne.
    ATON2512
    ATON2512

    58 abonnés 1 124 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2018
    L dernier film de Samuel Maoz (2018) , film de guere ou drame à la fois familial et iimiste voire sociologique ? Les deux assurément . Tant l'histoire constitutive d'Israel baigne le film . Fort bien interprété par Lior Ashkenazi, Sarah Adler, Yonaton Shiray . Le film se constitue de trois tableaux comme une suite logique d'un drame qui se noue dès les premières scènes . Un jeu entre le réalisateur et le spectateur qui devant le drame qu'il pressens va passer par de nombreux sentiments contradictoires. La partie (seconde) sur la guerre joue totalement sur l'absurde d'une situation de guerre impalpable. C'est limite totalement surréaliste voire un rien fantastique. Comme pour appuyer l'ADN de l'nfermement dans lequel semble plo,gé le pays depuis sa création. Le regard de la situation du pays comme le drame familial qui en est presque sa résultante sont montrées avec une fore et une grande acuité.
    Passionnant et à voir absolument !
    Genres Drame, Guerre
    janus72
    janus72

    48 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 avril 2018
    J'ai trouvé ce film vraiment "too much", dans le mauvais sens du mot, regardant souvent une montre que je n'ai pourtant pas, tentant aussi de faire abstraction des divers ronflements ambiants car les séances de cinéma sont parfois de formidables abris lorsque la météo est encore plus pourrie que le film projeté.
    C'est donc long et ennuyeux - ronflant et prétentieux, essayant pour une énième fois de nous démontrer l'absurdité de cette guerre, là où "Le Temps qu'il Reste" d'Elia Suleiman faisait mouche à tout les coups !
    Il pleut à verse en ressortant dehors mais ce n'est pas bien grave.
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 avril 2018
    Un film très exigeant qui a du mal à nous emporter. Ce trop plein d’esthétisme et de formalité visuellle (mais pas seulement visuelle) nous éloigne des sentiments et bloque l’empathie qui devrait être naturelle. Un beau film lent qui se boucle et met le personnage du père face à son passé qu’il pensait avoir enfoui.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 754 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2018
    Foxtrot, un film puissant découpé en trois parties au rythme et aux références multiples mais différentes ne se laisse pas facilement oublier. Serti par la belle interprétation de ce couple torturé, par des mouvements de caméra qui boostent une mise en scène classique et une superbe qualité de photographie diurne et nocturne, le film tour à tour émeut, amuse et, par ses revirements narratifs incessants, fait réfléchir sur la situation absurde de la vie en Israël et du conflit avec les palestiniens. Contrairement à Amos Gitaï qui verse volontiers dans le politique, Samuel Maoz, en ajoutant un comique proche de l'absurde et de la poésie dans la deuxième partie (et qui évoque Suleidman ou Jacques Tati), évite tout manichéisme. Il y ajoute des références à Valse avec Bachir. Pour Maoz, qui ne cherche pas d'explications géopolitiques au conflit, c'est l'ennui des situations qui embourbent les soldats (au sens propre comme au figuré) et qui rajoutent à l'angoisse, cause de la violence gratuite. La première partie du film, un vrai chef d'oeuvre d'émotion et d'intensité, rappelle le meilleur de Nani Moretti. La façon d'affronter la mort est subliment représenté. Un choc de cette année qui fera pleurer et questionner l'absurdité des situations. La troisième partie est une belle étude de la vie de couple. Quelques facilités de scénario peuvent heurter par son côté trop malin. C'est ma réserve pour un film fort.
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