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RedArrow
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4,0
Publiée le 2 février 2016
Généralement, l'association du found-footage aux films de possession est prometteuse de jolis navets horrifiques insignifiants se terminant inévitablement par une séquence d'exorcisme où l'ennui a définitivement pris le pas sur l'effroi... Rien n'y fait, les effets faciles et répétitifs sont devenus indissociables de ces films que l'inventivité scénaristique semble avoir abandonné (et ce, même au-delà des simples found-footages, il suffit de voir un bidule inbuvable comme "Les Dossiers Secrets du Vatican" pour s'en rendre compte). Alors qu'on désespérait de frissonner à nouveau devant un long-métrage du genre, une petite pellicule américaine sortie de nulle part du nom de "The Taking of Deborah Logan" vient nous contredire habilement sur tous ces points.
Pour leur thèse sur la maladie d'Alzheimer, des étudiants viennent filmer le quotidien de Sarah et de sa mère atteinte des prémices de la maladie. Mais les crises de démence de la personne âgée s'amplifient de manière incroyable jusqu'à déconcerter le corps médical. Et si leur origine se trouvait ailleurs ?...
Un des gros points forts de "The Taking of Deborah Logan" est de partir d'un point de vue terre-à-terre à travers un cas "banal" d'Alzheimer pour mieux basculer dans l'irrationnel. Les premières séquences du film où les crises de la mère se manifestent de plus en plus violemment sont déjà en elles-mêmes terrifiantes par le caractère imprévisible que cette maladie leur confère. La perte de logique et de conscience qu'elle induit est parfaitement retranscrite et parlera sans doute aux peurs les plus primaires de bon nombre de spectateurs. Mieux, le film arrive à conserver ce côté aléatoire au fur et à mesure que la frontière entre science et fantastique se fait de plus en plus floue pour mieux constamment surprendre le spectateur avec ses effets horrifiques. Car, oui, c'est la grosse bonne nouvelle, "The Taking of Deborah Logan" est réellement flippant !
Évitant toutes les voies de garage habituelles des films de possession (le petit pied-de-nez au genre avec la scène du prêtre est très bien vu), Adam Robitel a la bonne idée de piocher ici et là dans d'autres domaines du fantastique pour mieux construire une intrigue solide, peut-être pas si originale que ça, mais toujours emprunte de ce sentiment d'inattendu créateur d'effroi (ce qui est déjà un vrai tour de force dans le domaine). Côté réalisation, le film revient aux bases du found-footage (couplé à des séquences de caméra de surveillance pour mieux valider le côté "documenteur") avec l'exploration de lieux sinistres - vieille demeure, forêt, hôpital abandonné ou cette séquence finale dans un cadre bien pensé, métaphore visuelle des méandres de l'esprit - où chaque tentative de nous faire grimper le trouillomètre d'un cran fonctionne, la prestation hallucinante de Jill Larson n'y étant jamais étrangère.
Flippant, surprenant et diablement efficace, "The Taking of Deborah Logan" prouve que l'on peut être encore inventif dans ce genre si balisé que sont devenus les films de possession et ne mérite absolument pas de rester à ce point méconnu.
Ce "Taking ..." est la preuve que le found footage, procédé éculé du cinéma moderne, peut encore nous surprendre, car si le procédé n'est plus du tout original, le scénario lui l'est. En effet, on suit un groupe d'étudiant filmant au quotidien une malade à priori d'Alzheimer, de ce fait la réalisateur mêle habilement les peurs rationnelles dues à la maladie et celles, plus primaires et irrationnelles, du surnaturel. La mise en place est sympa, la découverte des événements est bien calibrée, ces derniers allant crescendo et surtout, l'actrice jouant la malade est vraiment excellente. Il faut reconnaître par contre qu'à mi-parcours, quelques temps morts apparaissent avant de nous embarquer dans un final surprenant nous réservant deux ou trois sursauts bienvenus. Found footage oblige, évidemment on subit et surtout sur la fin des mouvements de caméra assez désagréables. Un film d'épouvante assez original sur le fond, plus classique sur la forme, mais qui remplit le contrat, à voir.
The Taking of Deborah Logan est une plutôt bonne surprise malgré un manque d’originalité et quelques fautes bénignes. Ce petit budget mérite amplement sa place dans le club très restreint des found footage de qualité. Notre critique complète est en ligne sur le site Terreurvision.
Pur moment de flip !! Le scénario très original y fait pour beaucoup. Pour une fois on n'a pas affaire à un banal cas de maison hantée mais au cas d' une personne âgée atteinte de la maladie d'Alzhieimer qui devient de plus en plus violente et incontrôlable. Certes, cela s'essouffle vite mais la prestation de l'actrice est époustouflante. Jamais je n 'ai vu un physique et un jeu si terrifiants. On tremble dès qu'on la voit et j'avoue avoir eu peur comme jamais à 2 ou 3 reprises mais autrement j'ai été un peu déçu par le contenu.
C’est assez fatigant tous ces films d’horreur qui ne savent pas se contenir, pourquoi toujours trop en faire ? Parce que celui ci avait un certain potentiel, mélanger found footage et mysticisme, faire télescoper deux univers (le concret et l’occulte), la première partie est bonne mais passé le stade du cadre de la possession qui entoure le personnage de la vieille le film multiplie les effets agaçants en tout genre et c’est dommage. Et quand généralement on insiste autant sur ce type de gimmicks c’est qu’on ne maitrise pas son sujet, on nous fait gober un aspect "angoissant" en écartant le fond de l’histoire, il doit y avoir 4 ou 5 fois le même dans le film (la dame immobile qui va nous faire sursauter), donc c’est prévisible et gratuit. Moi ce qui m’intéresse ce sont ces plans captés furtivement par la caméra ici et là, notamment la forme sombre à travers la fenêtre, on distingue juste quelque chose sans pour autant clairement l’identifier, et ça c’est terrifiant, mais malheureusement l’idée n’est pas assez utilisé, il manque aussi une pointe de cynisme macabre à la fin, la dernière scène est pas mal mais encore trop easy. En gros ça manque de simplicité et d’authenticité, j’aurais pu mettre tout juste la moyenne car c’est pas non plus une tannée à regarder mais je ne pense pas que le film le mérite dans le fond.
Une idée de départ plutôt intéressante, mais comme à chaque fois, cette foutu mode de caméra embarqué vient tout gâcher et rend le film totalement médiocre. Même si le scénario tient la route et que les personnages sont crédibles, le film ne parvient pas à captivé tant cette mode de caméra à la main fou en l'air le résultat d'un film qui avait du potentiel. Vraiment dommage.
Alors que je pensais bêtement que le procédé du « found footage » était passé de mode, voilà qu'il nous arrive un film, plutôt bien ficelé, qui m'oblige à revoir mon jugement de manière radicale. Certes les mouvements « caméra à l'épaule » font toujours mal au cœur et à la tête mais le scénario est tellement bien vu qu'il m'en reste encore quelques délicieux frissons « post-visionnage ». Dans la première partie du film, le réalisateur Adam Robitel (« Paranormal activity 5 ») nous fait partager sa peur de la maladie d'Alzheimer avec un réalisme assez déroutant. Mais peu à peu son histoire, somme toute banale, se teinte de fantastique pour finir par sombrer dans l'horreur pure et dure. On ne peut nier que quelques longueurs apparaissent au milieu du film mais le suspense, toujours efficace, permet de tenir le coup et on oublie vite ce léger manque de rythme. En deuxième partie, la tension remonte rapidement et les rebondissements s’enchaînent sur un schéma linéaire mais particulièrement efficace. Il faut dire que les personnages, pour la plupart attachants, sont incarnés par d'excellents acteurs qui ne sont pas pour rien dans la réussite de l'ensemble. La palme en revient à Jill Larson qui incarne une malade d'Alzheimer particulièrement troublante et effrayante. Bref « L'étrange cas Déborah Logan » est une œuvre originale et flippante qui rempli parfaitement son contrat et m'a donné une réjouissante « chair de poule ». A voir !
Amateur de film d'horreur et étrangement, je n'avais jamais vu ce film ni entendu parler de ce film, étrange.
J'aime bien l'idée de cacher tout ça avec la maladie d'Alzheimer. L'ambiance de manière générale est vraiment top, c'est ce genre d'ambiance que j'adore dans les films d'horreur et j'ai beaucoup de mal avec les personnes âgées d'ailleurs. (comme The visit...), le scénario est super intéressant, les acteurs jouent très bien, tout ça est crédible. En plus, ça ne met pas 1h à se lancer, on rentre assez rapidement dans le vive du sujet.
Alors bien sûr, il y a les codes habituels des films d'horreur, mais c'est comme dire d'un film d'action "y'a toujours les mêmes codes" c'est pour moi pas un défaut, c'est normal.
Le pire défaut pour moi, c'est clairement, la non réaction des personnages à certains moments qui paraissent aberrants comme quand spoiler: ils la voient se téléporter sur le meuble de la cuisine et la solution, c'est "d'augmenter ses médicaments" bon soit. Elle vomit des vers ? Bin, elle est jardinière, normal.
Bref, dans l'ensemble, le film est très bien et c'est pour moi une bonne découverte !
Encore une fois, du vue et revue, écriture médiocre, jeu d'acteur médiocre. A tel point qu'on a du mal à regarder jusqu'au bout. La pochette du film est plus terrifiante que le film en lui-même. Dommage.
Encore un film de possession ? Encore un film supposément tourné en found-footage ? Encore un film de série B aux sursauts faciles ? C’est à peu près ça dans les grandes lignes mais à quelques légères variantes près. Les quelques touches d’originalité de « L’étrange cas Deborah Hogan » ne parviennent définitivement pas à le différencier du lot des productions bas de gamme horrifiques qui sortent à la pelle sur les écrans ou sur Netflix. Difficile d’égaler « L’Exorciste », « Stigmata » ou « The Conjuring » dans la réussite d’un film d’horreur digne de ce nom ou de nous procurer à l’heure actuelle un lot de frissons proche du minimum requis. Pourtant tout n’est pas à jeter ici, loin s’en faut, mais le mauvais surpasse tout de même le bon.
Le fait d’approcher le fantastique et l’occulte par le biais de la science et de la maladie d’Alzheimer est une gageure et c’est la principale qualité du long-métrage. Au début, les prémices de cette maladie semblent normales mais très vite ses excès commencent à s’apparenter au paranormal et à devenir étranges et dérangeants ; en sachant dès le départ bien entendu que c’est la seconde option qui va prévaloir. Cependant le réalisateur use et abuse d’effets déjà vus et revus un peu partout dans le domaine, de la vieille dame rachitique qui se déplace bizarrement à la voix venue d’outre-tombe. Des effets de terreur devenus bien trop low-cost pour avoir encore de l’effet sut quiconque est habitué au genre. Et les quelques ajouts comme le vieux poste de télécommunication et la légende indienne ne réussissent pas à élaborer ne serait-ce qu’un renouveau dans le genre ni même à densifier une intrigue minuscule et accessoire.
On suit donc tout ce petit monde joué par des acteurs de seconde zone plutôt mauvais (hormis celle qui incarne le rôle-titre et dont le faciès correspond en tous points au personnage) dans sa prévisible descente aux affaires/enfer. De manière polie à la limite du désintérêt. Surtout que les deux tiers du film rentrent finalement dans les passages obligés du genre, des portes qui claquent aux lieux nécessaire à la peur (mine abandonné, hôpital désaffecté, …). Quelques petits pieds de nez à ce sous-genre qu’est le film de possession réjouiront les fans (le prêtre qui rejette l’exorcisme au rang d’affabulation) mais c’est bien peu pour nous satisfaire surtout quand les personnages réagissent de manière idiote. Même si on n’est pas dans un Disney, on est loin d’être terrifié comme ont pu le faire les illustres ainés cités précédemment. En revanche, il y a bien quelques visions dérangeantes et malsaines comme dans le final avec une horrible image dont on taira la teneur. Mais c’est trop peu, trop ressassé pour convaincre et surtout cette manie de filmer à moitié caméra à l’épaule comme le veut la mode du moment est devenue davantage agaçante qu’utile et encore moins vecteur de peur. Il est indéniable que filmer normalement sans un prétexte à deux sous qui ne tient pas la route aurait amélioré « L’étrange cas Deborah Logan ». En attendant, ça sera aussi vite oublié que bon nombre de ses collègues de pellicule. Pas des frissons bas de gamme à la Jason Blum des mauvais jours non plus mais certainement pas le grand huit horrifique, loin de là.
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L'affiche est intrigante tout comme le synopsis d'ailleurs, car intégrer la maladie d’Alzheimer dans un film d'horreur n'a jamais été fait, il me semble, mais malheureusement ce film est une petite déception pour la simple et bonne raison que c'est encore un énième found-footage qui dérive vers la possession et franchement le mélange found-footage/posséssion ça commence à être soûlant surtout quand il n'y a rien d'original et qu'on essaie de nous tromper en nous vendant quelque chose de totalement différent.
Adam Robitel s'était fait remarquer dans le petit monde du film d'horreur en réalisant en 2006 le making of de "2001 Maniacs" (de Tim Sullivan). Il se voit confier par Bryan Singer qui produit des films à ses heures perdues la réalisation d'un film de possession assez original remplaçant les éternelles jeunes adolescentes pré pubères éructant des insanités dans des langues mortes par une vieille femme atteinte de la maladie d'Alzheimer. Pour ajouter une touche de réalisme tout en préservant l'économie du budget, le film adopte le mode narratif du found footage dont on sait que la production est rarement un gage de qualité. Une jeune étudiante souhaite réaliser un reportage dans le cadre de sa thèse sur la maladie d'Alzheimer. Sur proposition de sa fille, elle et son équipe atterrissent chez Deborah Logan une patiente nouvellement atteinte par la maladie dont les comportements vont bientôt se révéler inquiétants, débordant largement le spectre des symptômes habituels. Après une exposition assez poussive rendue pénible par le found footage dont on ne comprend toujours pas la plus value, le film trouve son rythme au gré des actions pour le moins déroutantes et inquiétantes de Deborah interprétée de manière très convaincante part Jill Larson une actrice de soap opera qui trouve ici l'occasion de montrer toute l'étendue de sa palette de jeu. On tremble en même que les jeunes gens de l'équipe qui suivent les déambulations nocturnes de Deborah même si les soubresauts de la caméra gâchent un peu le plaisir. Le film qui n'est pas sorti sur les écrans en France a eu son petit succès et a permis à Adam Robitel de se voir confier la réalisation du quatrième épisode de la saga "Insidious" produite par James Wan.
Passé inaperçu lors de sa sortie, ce found footage a pourtant quelques atouts qui lui permette de se distinguer de nombre de ses films surfant sur ce mode de réalisation. Son idée de départ déjà, étant originale et intéressante, dommage qu'il l'abandonne trop vite au détriment d'une intrigue surnaturelle déjà vue et revue. Et si au début il ne fait que flirter avec le genre permettant le doute sur les évènements la fin du film s'y plonge allègrement de manière assez grossière. Malgré tout cela fonctionne plutôt bien, l'ambiance est réussi, c'est rythmé et certaines scènes recèlent quelques moments de tensions, même si les screamers sont prévisibles, les vieux au même titre que les enfants font toujours leurs petits effets dans les films d'horreur, les acteurs sont plutôt convaincants et leurs personnages pour une fois ne sont pas complètement stupides et réagissent et discutent des situations de manières relativement sensées. Correcte comme petit film qui tire son épingle du jeu pour son genre mais qui perd en intensité et en originalité sur sa fin.
Le film vaut surtout pour la performance hallucinante et hallucinée de Jill Larson. Le scénario nous tient en haleine presque jusqu'au bout, la dernière partie est malheureusement brouillonne, assez mal amenée et la fin est cousue de fils blancs.