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HomoLibris
31 abonnés
133 critiques
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1,0
Publiée le 3 mai 2022
Film au scénario tordu, abstrus, sur fond d'amourette au développement un peu longuet, et qui retombe au final comme un soufflé oublié. On s'ennuie à mourir.
2012, Vienne. Malgré ses efforts, une cellule de la CIA échoue à empêcher le massacre des 120 passagers du vol 127 par des terroristes. Le couple formé par les espions Henry Pelham et Celia Harrison ne survit pas à l'impact du drame, Celia choisissant de fuir ce milieu et son amant sans une explication. Huit ans plus tard, un commanditaire de l'attentat est arrêté et révèle la présence d'une taupe au sein des renseignements américains au moment des faits. En quête de réponses, Henry est mandaté par son supérieur de l'époque pour aller interroger Celia qui mène aujourd'hui une paisible existence de mère de famille en Californie...
Deuxième ration de Chris Pine sur Amazon Prime Video en très peu de temps après l'anecdotique "The Contractor", "All The Old Knives" est sans conteste le film récent avec l'acteur à privilégier sur le catalogue de la plateforme ! Adaptation du roman éponyme par son propre auteur Olen Steinhauer, ce thriller d'espionnage du danois Janus Metz Pedersen ("Borg/McEnroe") est en effet un véritable petit modèle du genre, convoquant le meilleur d'une intrigue dans le plus pur style de John Le Carré pour le mêler à la force dévastatrice d'un amour laissé en suspens.
En parallèle de l'onde de choc provoquée par la prise d'otages sur laquelle le film choisit de s'ouvrir pour mieux nous partager d'emblée le poids du traumatisme de ses personnages, de cet échec à ne pas avoir réussi à empêcher le pire, c'est donc aussi les derniers instants d'une relation qui nous sont révélés, afin de bien nous faire comprendre que la page tournée de son propre chef par Celia sur tous les aspects de sa vie d'alors a associé à jamais les sentiments entre Henry et elle à la peine encore vive de cet attentat sanglant. Ce triste lien va être instantanément ravivé par leurs retrouvailles dans le restaurant où Henry questionne aujourd'hui Celia. Dès que chacun pose le regard sur l'autre, c'est une évidence, les huit années écoulées semblent se mettre d'elles-mêmes entre parenthèses tant leurs yeux trahissent la cicatrice douloureuse laissée par la fin abrupte de leur liaison. Essayant de faire fi de la résurgence de leurs sentiments, les deux anciens amants choisissent de remuer le couteau dans la plaie de leur passé commun pour se concentrer sur l'affaire du vol 127.
Dès lors, ce dîner -et donc interrogatoire en face-à-face- va devenir le centre de gravité autour duquel va se tisser une toile de faits et d'intervenants troubles chargée de maintenir sans cesse nos sens en alerte sur l'identification d'un possible traître en 2012. On s'y laissera volontiers prendre au piège: les faux-semblants et la paranoïa grandissante autour de ce panier de crabes d'espions venu du passé vont souvent chambouler notre perception des faits par une orchestration brillante du chemin vers la vérité où, en sus de l'éclairage continu apporté sur certaines zones d'ombre, une toute autre lecture d'un événement peut parfois intervenir par l'intermédiaire d'un simple regard sur lequel la mise en scène avait choisit délibérément de ne pas s'attarder plus tôt. Ingénieusement maîtrisé à tous les niveaux pour faire déteindre peu à peu les conséquences de ce passé tortueux sur un présent dont l'obscurité paraît engloutir la quiétude artificielle de ce dîner, "All the Old Knives" arrivera constamment à malmener nos soupçons et/ou certitudes et, il faut le bien dire, nous prendra vraiment par surprise par la réalité de ses tenants et aboutissants où la puissance du lien unissant ces deux espions-âmes soeurs prisonniers de leur passé atteindra la plénitude de sa dimension désespérée pour nous laisser à terre devant la réalité de la tragédie qui était en train se jouer.
Emmené par les très bonnes prestations de Chris Pine (dans un de ses meilleurs rôles) et (de la trop rare mais si talentueuse) Thandiwe Newton, "All the Old Knives" est clairement une des meilleures propositions de film d'espionnage sur fond d'amour contrarié de ces dernières années.
Je ne mettrai pas plus de 2 étoiles. C'est l'un des rares films sur lequel je me suis acharnée pour comprendre le pourquoi du comment et le suivi de l'histoire (notamment pour la qualité d'image et d'eclairage quand même bien chiadés) . Je l'ai recommencé 3 fois... et pas moyen d'accrocher... Je ne sais pas ce qui lui manque, un scenario bien ficelé, un tournage du même ordre ou des acteurs moins... p*** qu'est ce que je fais là... Que prennent-ils pour faire des trucs aussi masturbé du neurone ou tout le monde s'y perd ? Qui est coupable de quoi ? De ci, de ça, c'est lui, c'est elle...
Pour son second film, après son opus remarqué sur les deux stars de tennis « Borg/McEnroe », Januz Medz Petersen frappe fort avec ce remarquable thriller d’espionnage sur lequel l’Amour plane plus qu’on ne le croit. C’est vraiment une petite bombe de suspense bien ficelée qu’il serait dommage de ne pas découvrir. « Le Couteau par la lame » commence fort, débute vite et ne nous lâche pas d’une semelle durant cent minutes qui passent à la vitesse de l’éclair. Le rythme est effréné et le film captivant mais jamais cette cadence haletante n’est fatigante si l’on s’y plonge. Ce long-métrage alterne dans un montage malin deux temporalités. Il y a les flashbacks se déroulant en 2012 où un attentat meurtrier sur le tarmac de l’aéroport de Vienne marque à jamais une cellule de la CIA s’y trouvant à l’époque. Puis, il y a les séquences du présent qui sont majoritairement concentrées autour d’un dîner entre deux des agents. Un dîner où les faux semblants, la manipulation et les pièges sont constants. En effet, la CIA apprend qu’à l’époque un traître a opéré au sein de l’agence facilitant ce fiasco où tous les passagers sont morts. Un des agents enquête notamment auprès de son ex, une agente à la retraite, autour d’un repas décisif pour tous...
Le script est particulièrement retors et touffu, il vaut d’ailleurs mieux ne pas s’absenter aux toilettes mais si l’on est pris par le film il n’y a aucune raison de ne pas comprendre les vicissitudes de l’intrigue. Le scénario est en effet le point fort de « Le Couteau par la lame ». Parfaitement orchestré autour d’un jeu de dupes, complexe mais intelligent, le spectateur est constamment bousculé à savoir lequel des agents est un traître et pourquoi. Si à la première question certains pourront peut-être deviner le responsable, en revanche ses motivations sont impossibles à anticiper. Et après plusieurs retournements de situation, surprises et révélations, le coup de théâtre final est implacable et beau à la fois, rempli d’émotion. Un scénario passionnant et dont le suspense est vraiment intense et fluide. La distribution est un bel atout du long-métrage également. Le couple Chris Pine (un acteur pourtant souvent un peu fade) et Thandie Newton fonctionne à merveille, bien entouré par Jonathan Pryce et Laurence Fishburne. Si une psychologie fouillée des personnages n’est pas la première motivation de cette adaptation d’un roman par son auteur, ils sont admirablement bien cernés et le fait de concentrer l’attention du spectateur sur l’aspect thriller et recherche du coupable est louable et réussie.
On n’a pas le temps de s’ennuyer et quand les pièces du puzzle s’assemblent, on est content d’avoir été baladé à maintes reprises par le scénario. Surtout que tout est plausible et bien amené. La mise en scène de Petersen est d’une élégance incontestable, sachant se fondre dans les codes du film d’espionnage à Vienne tandis qu’au restaurant californien il pose davantage sa caméra pour une ambiance feutrée. Et l’Amour se positionne comme la cerise sur le gâteau d’un final étonnant, donnant un peu de profondeur et d’affects à une œuvre qui n’en avait pas forcément besoin mais qui lui procure encore plus de coffre. « Le Couteau par la lame » montre qu’avec du soin, des bons acteurs et une bonne histoire, le tout encadré par un réalisateur compétent, on peut encore nous offrir des petits thrillers parfaitement orchestrés et d’une redoutable efficacité. Simple, direct et surprenant, un thriller d’espionnage à découvrir de toute urgence avec ses capacités cognitives bien aiguisées pour bien comprendre et se prendre au jeu!
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Que dire? Un vague suspense : qui est le traître ? On a du mal à s'intéresser à ces personnages inconsistants qui ne sont que des stéréotypes. Et la chute (finale ) montre, et on ne saurait mieux le dire, l'absurdité de cette enquête totalement invraisembable. Rien ne tient, l'interprétation est médiocre, l'intrigue mal fichue. Et quand le film se termine, on se dit qu'on a perdu son temps.
Un thriller qui se veut sous dopamine mais bafouille dans son énoncé. Traînant en longueur, le réalisateur du tonitruant Borg/McEnroe déçoit quelques peu face aux ambitions premières de son Armadillo.
01h40 d'enquête longue et molle, aucune action, tout est basé sur des flash back. L'histoire de la réouverture de l'enquête 8 ans après, pour moi n'est pas cohérente. J'ai failli m'endormir pour un final qui était prévisible. Si vous ne le regardez pas, vous ne raterez rien.
Grande reussite pour Amazon Mise en scene très originale, rythme lent mais tres adapte au scénario qui alterne les va et vient dans le passé. Le jeu des acteurs est vraiment tres bon , Chris Pine dans son meilleur role . Bref je vous le conseille
un bon film d espionnage avec un tres beau casting avec chris pine de la saga star trek et des films wonder woman avec thandie newton ( westworld la serie et mission impossible 2 ) et laurence fishburne le morpheus de la saga matrix le film a ete tourner a londres et en californie , la musique est signée par le compositeur jon ekstrand ( queen of the north ) pour un bon moment dans ce thriller
Le film est construit en parallèle entre les flash-backs qui déroulent les événements de 2012 entre la prise d'otage dans l'avion et le cellule de crise de la CIA qui tente de trouver une issue, puis le présent surtout focaliser façon huis clos sur le dîner des ex-amants et ex-agents de la CIA qui se souviennent de cette triste période de 48 heures qui vont changer leur destin à jamais. Le premier bon point reste le rythme, à la fois régulier et soutenu, le réalisateur ne confond jamais vitesse et précipitation. Le second bon point est un suspense savamment géré, à savoir qu'il repose sur deux points, car si vous devinez le coupable il reste à comprendre le mobile. Le troisième bon point est que si le scénario est retors le spectateur n'est jamais baladé gratuitement, chaque scène à sa logique, chaque fait est plausible et donc cohérent jusqu'à un premier rebondissement, jusqu'à la première révélation solide qui commence à bousculer le château de cartes. Petersen signe un thriller d'espionnage captivant sur le fond, élégant sur la forme auquel il ne manque pas grand chose pour être réellement un must. Site : Selenie
encore une belle réussite d 'Amazon qui maitrise de mieux en mieux ses films c 'est très prenant et plutôt bien géré aux niveau des acteurs le scénario tient la route et la réalisation est finement menée Apple devrait en prendre de la graine
Bonne interprétations, bonne mise en place et environnement soigné. L'intrigue sur le papier donne envie mais le piège est bien trop gros ! C'est dommage. Cela reste un bon film d'espionnage sur fond de drame romance psychologique. 3/5 !
Dans ce thriller d'espionnage, un vrai jeu de dupes se dessine : bien amené, bien construit, via des flashbacks à plusieurs niveaux, l'approche est surtout psychologique et non pas spectaculaire. On pourrait reprocher un écrin trop propre et une cellule de crise lors du détournement retracé, sans tension ni agitation. Une intrigue suffisamment prenante jusqu'au dénouement, où chaque personnage, bien campé, peut être suspecté...
Un film d'espionnage à deux visages : un (bien) trop long démarrage de l'intrigue, puis une dernière demi-heure de facture plus que convenable. Toujours des scènes sans intérêt, sinon celui d'alourdir encore et encore les paupières du spectateur.