Colonia est un événement tragique qui a bien eu lieu en 1973 quand Slavador Allend s'est fait renverser par le dictateur Pinochet (Chili), la chasse aux journalistes et autres opposants était alors ouverte. Colonia retourne les tripes par son authenticité, ici pas d' effets Hollywoodien, de héros ou de bagarres gratuites, c'est une simple histoire d'amour traversé par la folie d'une secte tenue par un Gourou malade et sadique. L’émotion est grande, on partage le terrible enfer que subissent ces innocents, la bande son nous y aide aussi. Colonia est vrai et prend là ou il faut, c'est une réussite, on ne voit pas le temps passer.
une histoire haletante, on tremble d'un bout à l'autre pour nos 2 héros;la description de l'univers cauchemardesque de cette colonie fait froid dans: le dos; on z honte de faire partie de l'espèce humaine quand on pense que des humains "normaux" sont capables d'accepter un tel avilissement, une telle absence de morale, de dignité et de compassion pour son prochain : le monde dont rêvent les fanatiques religieux
Je ne connais pas la véracité de cette histoire, cependant, je dois avouer que c'est hyper bien joué, un scénario qui tient la route, et une ambiance angoissante et prenante du début a la fin.
Commençons par les reproches. On regrette une mise en route trop rapide et un film tourné en anglais alors que tous les personnages sont allemands. A part ça, le film est super prenant surtout dans la dernière partie que vous vivrez accroché à votre siège.
J'ai trouvé ce film très bien réalisé, les acteurs été très bien choisit. Le spectateur reste attentif au film du début à la fin. Toutefois ce film est très dur émotionnellement et j'ai été surprise qu'il ne soit pas déconseillé au moins de 10 ans au minimum.
Le seul intérêt du film est de nous apprendre l'existence de cette puissance communauté, Etat dans l'Etat sous le règne de Pinochet. Mais l'histoire et plutôt ennuyeuse et pas mal de questions soulevées par ce long métrage au sujet de la colonie restent sans réponse. Il est en outre compliqué de distinguer ce qui relève de la réalité et de la fiction.
Il y a des mélanges d'alcools qui vous font vomir. Et bien la romance cul-cul d'Emma Watson et Daniel Bruhl n'arrivent jamais à se diluer dans l'atrocité du Régime Pinochet. Tout cela méritait plus qu'une péripétie de téléfilm du dimanche après-midi. Oui La Colonia, mélange entre une pension de jeune fille, une secte millénariste et un camp nazi est un lieu monstrueux qui mérite que l'on s'y attarde ne serait-ce que pour nous éclairer sur la machine répressive Chilienne. Malheureusement nous voici parti pour des invectives de Gretchen furieuses, des bruits de bottes dans les couloirs (suspense mon ami !), et l'adaptation SM/pedophile de la "petite maison dans a prairie". Ce film se mue en un tel ramassis de clichés qu'il pourrait relancer le marché de la photo argentique. ( Le réalisateur voulait probablement rendre hommage au personnage principal qui est photographe ). J'ai l'air énervé ? Je suis plutôt frustré d'un sujet gâché par une réalisation à la truelle d'une petite histoire qui jamais ne parvient à se hisser sur les épaules de la trop grande Histoire. Si vous voulez vraiment apprécier ce subtil équilibre entre intime et grande tragédie du continent sud Américain, revoyez la référence du genre : "Dans ses yeux" de Juan José Campanella !
Lena (Emma Watson) est anglaise et hôtesse de l’air ; Daniel est allemand et photographe. Ils se rencontrent au Chili, à la veille de l’assassinat de Salvador Allende et sont emportés dans le coup de filet de la junte d’Augusto Pinochet. Lena est rapidement libérée ; mais Daniel, membre des jeunesses socialistes, est transporté à Colonia Dignidad, une colonie agricole sectaire fondée par un gourou allemand pédophile qui y fait régner un ordre de fer et qui abrite une prison secrète de la junte. Pour libérer Daniel, Lena décide de s’y enrôler.
« Basée sur des faits réels », « Colonia » utilise les recettes éculés du drame. Deux héros incarnent le Bien : beaux, jeunes, animés de valeurs humanistes et prêts à mourir l’un pour l’autre. Face à eux le Mal est incarné par Paul Schäfer (Michael Nyqvist) qui fut en effet, après sa participation à la Seconde guerre mondial dans les rangs de la SS et ses démêlés judiciaires en RFA, le fondateur de cette colonie en 1961.
Entre le Bien et le Mal une lutte à mort s’engage. Daniel est passé à la gégenne, Léna à tabac. Le statut de stars des deux protagonistes nuit à la crédibilité de leurs personnages : on a du mal à oublier « Harry Potter » en regardant Emma Watson et « Good Bye Lenin! » Daniel Brühl. L’histoire pourrait être bouleversante ; mais l’issue en est trop prévisible pour rendre le suspense haletant. Et si même la dernière scène nous tient en suspens, elle n’atteint pas le niveau d’intensité de l’épilogue de « Argo » qui lui ressemble beaucoup.
Un des plus beaux films de l'année 2016 qui évoque un fait de l'histoire du Chili que personnellement je ne connaissais pas. Si vous hésitez, un conseil, allez-y ! Daniel Brühl confirme tout le bien que je pense de cet acteur depuis Good bye Lenin et Emma Watson change progressivement mais surement de statut et devient une valeur sure. Quant à Michael Nyqvist, je ne vous dévoile rien.
Un couple de révolutionnaire au Chili arrêté par la police, puis séparé. Lena (Emma Watson) veut alors retrouver Daniel (Daniel Brühl) en s'engageant dans une secte, celle de Paul Schäfer, fondateur de la Colonia Dignidad. Une histoire d'amour, un fait historique, des acteurs jouant magnifiquement bien...Il y a tout pour faire un beau film et s'en est un...
Superbe film qui retrace des faits historique que nous, public, ne connaissions pas forcément. Les acteurs sont excellents, mention spéciale à Emma Watson qui nous prouve que n'importe quel rôle lui colle à la peau. Bravo pour ce film !