Réparer des lignes électriques ne fait pas rêver. Et en y réfléchissant d'un peu plus près, c'est vrai que c'est dangereux. Travail en hauteur, sous la pluie, le vent, la neige, grosses responsabilités que d'assurer la distribution du courant. Il paraît même que c'est un des métiers les plus dangereux. Devant celui de dompteur de lion. Alors bon.. Ça fait un peu penser à ces jeux vidéo allemands sur PC où on nous propose de jouer les éboueurs, les fermiers, les bûcherons, les postiers, les ambulanciers. Si ça se trouve, les Américains vont faire pareil et faire des films là-dessus. Plaisanterie mise à part, Life on the Line n'est pas une sorte de Twister ou un film catastrophe du même acabit. Il offre un petit éclairage sur ce métier dont je ne soupçonnais pas le risque. Mais en fait, il met largement l'accent sur les problèmes rencontrés par les habitants de ce petit patelin situé au fin fond des États-Unis : violences diverses, grossesse précoce, drames familiaux, adultères. C'est ça Life on the Line. Les ouvriers bossent, risquent leur peau, se font engueuler par des costards cravates assis derrière leur bureau en ville et qui ne sont jamais montés sur un poteau. Et quand ils rentrent à la maison, c'est la seconde couche. Faut gérer bobonne, les enfants, les factures à payer, les problèmes du quotidien qu'on rencontre tous. Pas très spectaculaire et un peu facile dans sa conclusion, quitte à me poiler vraiment, je préfère me repasser une nouvelle fois un Hurricane de Rob Cohen qui, au moins, lui y va franchement. J'ai apprécié de revoir John Travolta pleinement investi en "lignard"/papa poule enfin "oncle poule", bourru au grand cœur.