Mon compte
    Love
    Note moyenne
    2,8
    4345 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Love ?

    201 critiques spectateurs

    5
    27 critiques
    4
    51 critiques
    3
    57 critiques
    2
    33 critiques
    1
    15 critiques
    0
    18 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 juillet 2016
    La bande son est un put délice et accompagne parfaitement les tribulations d'un couple. Si l'amour dure 3 ans, ce film en est un bel exemple.
    Roub E.
    Roub E.

    949 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mai 2021
    Annoncé comme sulfureux avec ses scènes de sexe non simulées je ne peux pas dire que cela m’ai choqué, provoqué, ni même émoustillé. Cela a même fini par m’ennuyer. Car au final Love est une romance un peu conventionnelle, presque mécanique qui peine à dégager de l’émotion. Peut être parce que le film est trop centré sur le personnage de Murphy et que l’on a finalement qu’un point de vu masculin sur tout cela et que cela donne la désagréable impression que Love est un film qui se la regarde en toute circonstance. J’ai eu aussi l’impression que le film ce perdait en route, je n’ai pas vu de réelles évolutions chez les personnages du coup j’ai fini par m’en désintéresser. Trop long et pas assez dur Love ? C’est un peu ce que je pense car avec son thème de l’amour intense perdu il devrait toucher quasiment n’importe quel spectateur et franchement ce ne fut pas le cas. Murphy, dans le film dévoile la note d’intention de Noé de faire un film d’amour de sang et de sperme et malheureusement je pense qu’il s’est loupé.
    Shelby77
    Shelby77

    163 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mai 2023
    Le cinéma de Gaspar Noé a cet avantage de ne faire aucune concession et c'est encore une fois toute la force de ce "Love" où rien n'est tu, rien n'est caché et où les scènes les plus crues de sexe côtoient les scènes romantiques, rythmant la vie d'un couple. La déstructuration de l'histoire - procédé cher à Noé - amène une confusion bienvenue car propre au fait que le personnage cherche les souvenirs de cette fille avec qui il a tant vécu.
    gabdias
    gabdias

    85 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 février 2016
    Clairement le film de Noé est bien plus qu'un film érotique qui sème le buzz pour 3 scènes de fesses, clairement il veut donner sa vision de l'amour certes torturée mais amour et passion tout de même. Il s'en sort pas mal sans révolutionner ce sentiment de déjà-vu malgré quelques dialogues de bas étage et une mise en scène très particulière.
    MaxLaMenace89
    MaxLaMenace89

    61 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 août 2015
    Au cœur de toutes les controverses, Love a le mérite fascinant de poser son parti-pris frontal au carrefour de son récit et de sa forme. Au bout de deux heures lancinantes et électriques, un seul motif restera cohérent : l'œil. Sur des airs musicaux de John Carpenter, maître de la caméra "présence", ce thriller amoureux guindé de moultes galipettes fusionne avec le regard de son protagoniste principal, jeune cinéaste égocentrique et naïf qui rêve d'un film fait de larmes, de sang et de sperme, naviguant en capitaine abandonné dans ses souvenirs avec son ex-compagne : Noé plonge brièvement chaque cut du film dans le noir, tel un clignement d'œil, mécanisme subjectif perturbant mais essentiel à la palpable mélancolie carmin qui suinte du métrage, jouant sur le rapport des images, la confrontation des temporalités, l'inhérente douleur du souvenir. Le jeu perfectible des acteurs, la multiplicité vertigineuse des scènes de sexe ou la tendance à l'auto-référence n'arrivent jamais vraiment à perturber le fonctionnement du drame intime qu'est avant tout Love, découvrant frontalement les corps pour progressivement construire la puissance charnelle du dernier plan, conclusion écarlate d'un toxique cauchemar éveillé.
    Flowcoast
    Flowcoast

    58 abonnés 1 199 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 décembre 2016
    Dans la mise en scène, l'histoire et même l'intercalaire des scènes, Love offre au cinéma français un vrai niveau de travail. Exit les polémiques sur l'érotisme que vend ce film, ce qui est en partie vrai, mais contrairement à un film porno, l'histoire tient la route, entre jeune désoeuvré, drogue, alcool, infidélité. Un dur visage de la jeunesse européenne d'aujourd'hui, montré dans Love. Et clairement, je m'attendais à un film vachement mauvais/
    Underslide42
    Underslide42

    33 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2019
    On vit dans l’intimité d’un couple les hauts, les bas, les débauches, les déboires, l’amour, la haine, le sexe tout ceci dans des scènes, plans, jeux de lumières, musiques rondement menés par le très controversé Gaspar Noé !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 août 2015
    Après les excellents "Seul contre tous" et "Irréversible", ainsi qu'un "Enter the void" un peu poussif, Gaspard Noé nous revient un projet qui lui tenait à cœur depuis de nombreuses années. L'intention est de montrer du sexe à l'écran sans pour autant négliger l'aspect sentimental de la chose. Si l'on apprécie cette note d'intention (car ce n'est pas souvent que le sexe est représenté de cette manière au cinéma), il faut admettre que le film est loin d'être parfait. Il a été pensé en 3D, et celle-ci est très réussie : chaque plan prend adopte ainsi une profondeur d'image, donnant un côté intimiste au long-métrage. Car c'est dans la tête du héros principal que l'on se trouve tout le long : le film est ainsi structuré en flashbacks désordonnés, qui sont ainsi mis dans le désordre pour nous rappeler que Murphy (le héros principal) est entrain de se remémorer son passé (ce qui est réaliste, car quand on se remémore un souvenir il est rarement structuré). Ce parti-pris est renforcé par l'utilisation des fondus au noir entre chaque cut, donnant un aspect "diaporama" aux scènes. Et c'est là que survient le principal défaut : la répétitivité. Car si cet effet de mise en scène est louable, l'utiliser tout le long sur un film de cette durée n'est pas une bonne idée. Pareil pour les scènes de sexe (à part quelques unes qui sont inventives), où Gaspard Noé use tout le temps de la même mise en scène, rendant donc celles-ci assez vite lassantes (en dépit de la performance des acteurs plutôt impressionnante). Malgré cela, Love est loin d'être un mauvais film. Visuellement, comme d'habitude Gaspard Noé nous gâte : plans-séquences léchés, composition du cadre magnifique, gestion de la lumière sublime (la source se situant toujours à l'extérieur du cadre, on reconnaît d'ailleurs la pâte de Benoît Debie le chef opérateur). De plus, le travail sur le sound design se fait sentir, bien que le son semble avoir une place moins importante que dans les autres films de Noé. Au final, malgré sa longue durée et le fait qu'il soit plombé par la répétitivité de la mise en scène, Love reste un film atypique avec une vraie note d'intention intéressante et qui réussit à s'y tenir jusqu'au bout.
    ferdinand75
    ferdinand75

    548 abonnés 3 868 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2015
    Un film très fort, très puissant, qui nous bouscule et prouve si besoin était que Gaspard Noé est un très grand réalisateur, unique en son genre. Pourtant le film n’est pas parfait et souffre de quelques longueurs et de quelques redondances. Le thème de l’amour passion , de l’amour destructeur est aussi un thème classique souvent vu , et Noé a du mal a apporté quelque chose de nouveau, c’est même parfois un peu lourd et peu crédible.. C’est presque paradoxalement trop « naïvement » romantique. Heureusement donc qu’il ya une maestria à filmer, et surtout qu’il y a l’introduction de la partie sexuelle dans la montée de la passion. Car comme l’a bien précisé Noé dans une interview, le début de la passion s’accompagne souvent d’une oversexualité , liée à la découverte de l’autre et de ses limites . Et là Gaspard Noè fait preuve d’un grand brio, ses scènes de sexe sont éblouissantes, époustouflantes, certainement les meilleures du genre ; telle la scène de triolisme , probablement la plus belle , la plus authentique, la plus vibrante de l’histoire du cinéma ( sur un solo de guitare électrique d’enfer) . La scène dans la boite échangiste est aussi un must, et beaucoup d’autres aussi que le cinéma « non explicite » ne peut nous permettre d’apprécier. Seul JC Brisseau ou Larry Clarke savent aussi bien filmer le sexe à l’écran. L’image est très belle, des rouges et des ocres chauds , les corps sont bien filmés, les bouches se cherchent, les langues se collent, les acteurs sont très bons. Des fondus enchaînés et les flash back tourbillonnent. Le couple explore le sexe avec passion, goulument . C’est beau, comme peut l’être le sexe au naturel, non simulé. Et puis c’est aussi un film très personnel de Gaspard Noè, le héros nomme son fils Gaspard, il est étudiant en cinéma. Son film culte est « 2001 » , un must auquel le cinéaste rend hommage, les hallucinations du couple sous drogue, ou la séance chamanique, nous rappelle l’arrivée psychédélique sur la planète inconnue, de 2001 . A noter la magnifique prestation de Aomi Muyock , en Electra qui illumine et électrise l’écran à chacune de ses apparitions. Un grand potentiel, on la reverra sûrement . Et une bande son exceptionnelle qui mêle avec succès, la musique électro, la musique pop des 70’s, et la musique liturgique. Le pont faible du film est quelque part le non-sexuel, car l’argument principal est un peu faible, le personnage de Murphy , qui aime, un peu trop vite, toutes ses copines successives est un peu « fleur bleue » . Il a un cœur d’artichaut et se fait trop souffrir. Leur relation amoureuse est très destructive, un peu trop accentuée, et cela lasse parfois : les crises de jalousie longues et redondantes ( i ;e ; l’interminable scène de jalousie de Murphy , tambourinant et hurlant contre la porte de Electra.) La 3D n’apporte pas grand chose non plus et confirme qu ‘elle n’ajoute aucune valeur au cinéma « normal » . Seuls quelques grands péplums ou films d’aventure y gagnent quelque chose. Ici on contraire on perd dans la qualité et la clarté de l’image, car la lunette 3D mange les couleurs et la luminosité. L’éjaculation en 3D n’apporte vraiment rien. Un coup Marketing inutile. Mais malgré ces quelques réserves tout le film est magnifique quel plaisir que de voir le sexe , le plaisir , les corps si bien filmés au cinéma, avec grâce, esthétisme mais aussi avec la sueur, la transpiration et le sperme. Un film de libération , un film qui ouvre d’autres portes au cinéma classique . Merci Gaspar Noé.
    Critik D
    Critik D

    152 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2018
    Comme le dit si bien une des affiches du film "Enfin un vrai film d'amour interdit aux moins de 16 ans", car c'est bien ce dont il est question dans le film, d'amour. Dès les premières minutes, le ton du film est donné, mais Gaspar Noé ne film par une simple scène de sexe, il la film en sublimant le moment, tel le début d'une histoire d'amour par des jeux de lumières, des gros plans, des travelings,... aidant ainsi à ne pas mettre mal à l'aise le spectateur et affirmant ainsi sa position oui c'est érotique, mais ce n'est pas un porno vulgaire. Au travers de ce film, Gaspar Noé nous offre un Roméo et Juliette des temps modernes. J'ai assez vite occulté la disparition d'Electra, emporté par cette histoire d'amour; de la beauté de ses débuts, aux limites toujours repoussées puis au jeu de je t'aime moi non plus pour enfin se quitter tout bonnement. Par moment, on a le sentiment d'une autobiographie du réalisateur au travers de Murphy et de son vœu de réaliser une "véritable" histoire d'amour. Il est effectivement plaisant de voir une histoire d'amour sans le côté culcul l'amour, et s'approchant de la réalité. D'autant que le trio d'acteurs et convaincants, aidant à faire une analyse des personnages et passant beaucoup de choses par un simple regard. Même si j'ai beaucoup apprécié le film, par sa réalisation et ses acteurs, on fini par faire une orgie de scènes de sexes, même si elles servent généralement le scénario et la compréhension des personnages, on s'en lasse. Non loin de la fin du film, j'ai commencé à être emportée par l'ennuie et alors à davantage à me concentrer sur Electra et sa disparition réelle ou fictive ? Je concluerais en disant que j'ai beaucoup aimé le travail de Gaspar Noé et des acteurs pour ce film que je trouve réussi car il est bourré d'éléments permettant une analyse au spectateur qui s'en donne à cœur joie !
    Scorcm83
    Scorcm83

    102 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2015
    Un film encore une fois visuellement époustouflant. Quand on sait que Noé est derrière la caméra et Benoit Debbie à la lumière, cela n'a rien de surprenant. Le fait est que j'ai plutôt beaucoup apprécié ce "Love", malgré des scènes sexuelles pas toujours pertinentes, nous propose une autre expérience de cinéma, à mi chemin entre le film érotique et le film d'amour, pour former un mélange finalement plus vrai que nature. Bien entendu, c'est du Noé, donc on ne peut pas passer à côté des éternels "plans chocs" et des scènes subversives, mais mis de côté cet aspect volontairement trash qui est sa marque de fabrique, le film regorge d'idées à la fois visuelles, sonores et thématiques qui font du film l'une des oeuvres les plus intéressantes de 2015. Je regrette seulement le côté légèrement "superficiel" de la relation entre les deux personnages principaux. J'ai trouvé leur histoire d'amour beaucoup trop orientée sur le sexe et pas assez sur les sentiments et les ressentis, bien que ceux ci soient assez présents. Cela dit, c'est toujours dans la logique quelque peu "nihiliste" de Gaspard Noé, mais ce manque de profondeur relationnel est bel et bien ce qui le fait passer à côté du chef d'oeuvre.
    Néanmoins, Love est un film que je conseille, en étant toutefois au courant du contenu que celui ci propose, pour un public averti donc, mais qui propose une mise en scène et un traitement visuel suffisamment originaux pour marquer.
    VOSTTL
    VOSTTL

    95 abonnés 1 937 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juin 2017
    Si on retire d’emblée les scènes de sexe non simulées, si on retire tout simplement la dimension pornographique, il reste quoi ? Une histoire d’amour entre un homme et une femme à l’ambiance un peu glauque comme l’affectionne Gaspard Noé avec des lumières jaunasses et verdâtres, ponctuées de rouges ; une histoire d’amour assez conventionnelle dans son registre : passionnelle, orageuse voire destructrice ; une histoire d’amour entre un homme qui raisonne « bite » plutôt que « cerveau » au point de mettre enceinte sa voisine de palier, laquelle, quelques jours avant, était invitée pour une expérience à trois ; une histoire d’amour entre un homme et une femme qui s’étaient promis de vivre ensemble pour la vie ; une histoire d’amour emplie de douleur pour cet homme qui se considère comme prisonnier en partageant sa vie avec celle avec laquelle il a fauté et avec laquelle il a un enfant et non avec celle qu’il s’était promis d’aimer pour la vie ; bref, une histoire d’amour somme toute assez classique. Ce qui ne l’est pas c’est sa dimension soi-disant pornographique. Et si tant est c’est de la pornographie, voilà enfin une pornographie acceptable, honnête. Pas de positions scabreuses, par de séquences performatives. Les réalisatrices du porno ont beau revendiquer revoir le genre en apportant leur sensibilité féminine, ça reste un produit typiquement pornographique. Or, Gaspard Noé nous livre un film où les actes sexuels sont non seulement assumés mais ils s’inscrivent tout naturellement dans un réalisme implacable. Il peut choquer mais il n’y a rien de choquant de filmer des ébats que tout un chacun a le bonheur de pratiquer avec son âme soeur. Ici, pas de porno chic, de porno déguisé, pas de scène d’amour hypocrites avec des draps remontés jusqu’à la poitrine, pas de scène de sexe avec soutien-gorge. Le personnage Murphy, torturé, nous conte son histoire d’amour sous opium et rêve de voir un film « fait de sperme, de sang et de larmes, l’essence même de la vie ». « Faire un porno avec des sentiments ». Qui parle réellement ? Murphy ou Gaspard Noé ? Gaspard Noé évidemment par le truchement de son personnage Murphy. Et comme à son habitude, Gaspard Noé nous offre un film extrêmement osé, voire courageux mais avant tout sincère. La sincérité demande parfois du courage. Oser c’est être aussi courageux. Et pourtant son film n’a rien d’extraordinaire, l’histoire d’amour qu’il nous conte est assez ordinaire, à la limite de l’ennui, mais il pousse son propos avec des scènes de sexe non simulées. Et là on y croit. Les scènes de sexe crédibilisent cette histoire d’amour. Elles donnent une autre dimension à leur histoire. Rien n’est gratuit comparé à du vrai porno même ceux réalisés par des femmes. Les scènes de sexe ne sont jamais dans la performance. Elles sont simples et vraies. Et pour justifier le genre porno (?), Gaspard Noé nous présente un couple sexuellement actif, sexuellement compatible donc consentant à la recherche d’expériences par peur de sombrer dans la monotonie : échangisme, libertinage, transgenre… Je tiens à saluer les acteurs Karl Glusman, Aomi Muyock et Klara Kristin pour leur courage, et leur performance d’acteur tout bonnement. Il reste à espérer que pour ces deux actrices, ce film ne soit pas une étiquette lourde à porter et qu’elles auront l’opportunité de jouer autre chose, que ce film ne les ait pas cramées aux yeux de producteurs ou metteurs en scène peu imaginatifs. En tout cas, ils ont été essentiels à la démarche de Gaspard Noé. Lequel, pour conclure, a l’art de jouer avec le montage. Et la fin du film annonce le début d’une aventure… dont on connaît déjà… la fin. Le mot « Fin » vient s’incruster à l’écran comme une ironie, comme un trait d’esprit. Gaspard Noé nous livre une histoire d’amour banale mais son« Love » n’a rien de banal. Encore un étonnant Gaspard Noé. A voir en V.O évidemment...
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    87 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 août 2018
    Les dialogues sont parfois naïfs et on note de sacrées longueurs, mais la force de ce drame érotique réside dans sa manière de montrer l'intimité d'un couple sans voyeurisme.
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    109 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 août 2015
    Le cinéma de Gaspar est souvent qualifié de prétentieux, narcissique, voire "épate-bourgeois". Ce qui pourrait aussi s'appliquer à son dernier, sauf que cette fois Noé se montre plus tendre, moins fasciné par le trash. Cette romance mélancolico-porno est avant tout axée sur le romantisme, la passion dans ce qu'elle peut avoir d'inoubliable, d'immature (comme les personnages principaux) et de destructeur. L'amour passionnel est une drogue dure, semble t-il nous dire, un trip qui n'est pas sans risques et qui nous mène à une servitude volontaire. Des drogues, il y en a d'autres dans le film: cocaïne, ecstasy, opium et même ayahuasca. Mais aucune aussi forte et irrationnelle que l'amour. Et le sexe. Comme le dit Gaspar: "Le porno y en a partout sur internet. C'est justement au cinéma de reprendre le sexe en main et d'en donner une meilleure vision". Ce qui vaut au film d'être interdit aux moins de 18 ans, c'est cette volonté de ne rien dissimuler des choses de l'amour, physiques et émotionnelles.
    Petite constatation: le public de plus de 18 ans dans la salle n'était pas plus intelligent ou respectueux que les ados de base... C'est dommage, car au-delà du scandale et du phénomène de curiosité, le film mérite une véritable attention. Je ne l'ai hélas pas vu en 3D, mais le film est suffisamment immersif même sans ce procédé. On pourra lui reprocher de ne pas présenter des personnages très attachants, mais c'est justement ce qui intéresse Noé: filmer des anti-héros, ou même des losers. On entre dans leur tête, on voit à travers leurs yeux, on est dérangés dans notre confort moral.
    OSC4R _
    OSC4R _

    74 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 décembre 2022
    On sait très bien pourquoi ceux qui aiment le film l’aiment. Et c’est certainement pas pour son scénario, sa mise en scène, ses comédiens, son montage ou sa photographie.

    C’est pas non plus spécifiquement mauvais. C’est juste un gigantesque boulard d’un peu plus de deux heures.

    Gaspar Noé cherche à un faire un film sur le sexe et l’amour ayant l’impact de 2001 et il ne manque pas de le souligner. Entre les posters, les dvds, les mentions, on a un Où est Charlie ? géant sauf que Charlie est partout. Disons que c’est raté. C’est justement l’insistance qui gâche le film. À croire que Kubrick a réalisé 2001 dans le but de réaliser le meilleur film de tous les temps.

    Le film pourrait être sympathique si il n’était pas de Gaspar Noé finalement.

    Je n’ai malheureusement pas eu la chance de le voir en relief et de me prendre cette magnifique faciale plus vraie que nature.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top